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 Sur les traces du Vent

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Mianzou Suizune

Mianzou Suizune


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MessageSujet: Sur les traces du Vent   Sur les traces du Vent EmptyVen 18 Juin - 1:29

Recherches

Le soleil se levait sur Kumo, ce moment de la journée était le plus beau d'après Mianzou.... Peu importe l'endroit, voir l'astre du jour prendre sa place dans le ciel et apporter sa chaleur à l'atmosphère est un spectacle dont il ne pourrait se passer sous aucun prétexte, c'était devenu une sorte de rituel sans lequel il ne pouvait commencer sa journée. Cette habitude venait de la période où son grand-père l'entrainait, les quelques heures entourant le lever du soleil étaient les seules à peu près calme de la journée, tout le reste n'était qu'entrainement et apprentissage, depuis ce temps Mianzou était particulièrement attaché à ce moment de la journée, un moment où tout dans la nature se réveille, la fin d'un cycle et le commencement d'un autre.

Bien entendu, voir le soleil se lever dans un village tel que Kumo était une expérience très surprenante, ici le terme d'éveil était le bon, c'était comme si la ville s'était éteinte au milieu de la nuit, tout était calme dehors, on pouvait voir quelques âme errante par-ci par-là mais les rues était désertes. C'est avec intérêt que Mianzou resta bien plus longtemps sur le toit de son immeuble qu'il ne l'avait initialement prévu, Voir les gens sortir peu à peu et ouvrir leur magasin, restaurant, bar et autre boutiques, entendre peu à peu le bruit qui deviendrait pendant la journée omniprésent prendre place dans les rues, Il n'avait beau pas aimé la foule, voir un tel spectacle ne le laissait pas indifférent !

Tel un animal qui se réveille, Kumo se réveillait, ce qui rappela à Mianzou qu'il était attendu pour 8h à l'académie. Il avait encore une heure devant lui mais préférait ne pas être en retard, il descendit du toit pour aller prendre son petit déjeuner.

L'appartement était sombre et vide, ce qui augmentait l'impression de grandeur et le sentiment qu'il faudrait qu'une autre personne vive avec lui dans cet appartement pour qu'il se sente vraiment à l'aise à l'intérieur de celui-ci. S'installer dans l'appartement n'avait pas été bien long. N'ayant pas apporter beaucoup d'affaires avec lui il n'avait pas eu beaucoup de choses à déballer, ajouter à ça que l'essentiel de ses affaires étaient des vêtement, si ce n'est sa chambre le reste de l'appartement semblait bien inhabité!

Heureusement Mianzou avait pensé à faire les courses la veille au soir, c'était surprenant le nombre d'aliments venant de sa région qu'il avait pu trouver, c'était presque comme s'il n'avait pas quitter sa région d'origine. Une fois le petit déjeuner englouti il se mis en route. Le chemin jusqu'à l'académie n'était pas long et le plan fourni par Kyo était très détaillé, Mianzou arriva une demi heure avant l'heure de son rendez-vous, il décida donc de faire un petit tour.

A peine commencé son tour prit fin.

Il avait tout juste atteint un angle du bâtiment lorsqu'il entendit une voix qui l'appelait. Il eut tout d'abord un doute, ne connaissant quasiment personne au village qui pourrait bien l'appeler par son prénom, mais il entendit son prénom de nouveau et donc se retourna. Il y avait bien quelqu'un qui l'appelait, Il s'agissait d'une femme qui devait avoir dans les quarante ans, cheveux rouge flamboyant et un visage de jeune fille, elle était également très grande et élancée, le tout était très élégant, une belle femme. En s'approchant Mianzou remarqua ses yeux d'un orange vif, ce qui expliquai les cheveux rouges...


? - Et bien tu ne m'entendais pas?

Mianzou- Non... je ne m'attendais pas à ce qu'on m'appelle par mon nom c'est tout.

? - Tu m'as prise pour une hallucination ? *rire* On me l'avait pas encore faite celle là !

Mianzou - Désolé....

? - Mais nan, t'en fais pas, je trouve ça marrant *rire* Une hallucination ! ... Mais excuse moi, je ne me suis pas présentée ! Je suis Hina Tutsuru, c'est moi qui m'occupe de ton inscription ! Enfin elle est déjà faite mais il faut bien te présenter l'académie non ?

Mianzou - Oui, merci !

Hina - Y a pas de quoi ! J'espère que ça ne t'as pas gêné de venir si tôt ? C'est juste qu'on ne m'as pas renseignée qu'elle classe tu voudrais suivre j'ai donc préféré te faire venir le plus tôt possible pour que tu sois prêt pour les premiers amphi de la journée si ils t'intéressent !

Mianzou - Non c'est très bien, j'aime me lever tôt de toute manière, l'horaire me convient parfaitement.

Hina - Parfait ! Bon allons-y pour la visite ! Il n'est pas encore 8h mais ce n'est pas grave, j'ai les clefs.

Ils se dirigèrent vers l'entrée du bâtiment.

Hina - La première chose que tu dois savoir c'est que l'académie ouvre officiellement à 8h et ferme à 22h, c'est pour permettre à nos étudiant de travailler à la bibliothèque le plus longtemps possible, bien entendu si tu as besoin de rester plus tard pour des travaux personnels, tu peux toujours t'arranger avec la personne qui est en charge de ton dossier dans ton cas, moi!

Hina parlait très calmement, faisant en sorte que Mianzou comprenne tout du premier coup, elle entreprit de lui expliquer le fonctionnement des amphithéâtres, lui indiquant qu'ils commençaient à 8h45 et duraient en général 1h30, pouvant aller jusqu'à 3h si le cours intéressait vraiment les élèves, bien sûr si on décidait de suivre plusieurs cours il était de notre responsabilité d'arriver à l'heure en cours, aussi intéressant le précédent pourrait être.

Elle lui expliqua aussi que l'académie regroupait des étudiants de tous niveaux en son sein et que comme la bibliothèque était située dans ses bâtiments certain shinobis confirmé passaient aussi par là une fois de temps en temps, il ne faudrait donc pas être surpris de tomber sur des personnes de tout age et de tout niveaux. Elle lui expliqua tout ce qui concernait les repas et la vie à l'intérieur de l'académie, lui indiqua l'emplacement de la salle de professeur, ils en croisèrent même deux qui était déjà dans leur salle pour finir de préparer un cours.

Mianzou fut surpris de voir combien le bâtiment était vaste, et impressionné par l'idée qu'il allait évoluer dans celui-ci d'ici très peu de temps.

Finalement ils arrivèrent à la bibliothèque, voir autant de livre au même endroit procurait une sensation... indéfinissable! Tout ce savoir à portée de main... Mianzou pensait bien passer beaucoup de temps à la bibliothèque, mais maintenant il réfléchissait sérieusement à s'y installer à vie.


Hina - Mianzou, Hé, Oh! T'est toujours là?

Mianzou - Hein, heu Oui, pardon!

Hina - C'est la bibliothèque qui te fait cet effet? Je sais qu'elle est grande mais bon, ça reste une bibliothèque!

Mianzou - Pour moi, un livre est une source de savoir que je dois parcourir, cette bibliothèque ressemble donc à un puit sans fond de connaissance que je dois découvrir, j'étais juste en train de réfléchir au temps que ça me prendrait de tout lire ici.

Hina - Commence à réfléchir sur plusieurs vies alors! *rire* Personnellement je ne vois pas autant d'intérêt dans les livres, je préfère la pratique.

Mianzou - Je suis d'accord, mais avant la pratique il faut comprendre le fonctionnement, et puis certaines histoires sont très révélatrices!

Hina - Oui, bon, je pense que je t'ai tout fait visiter, et il va bientôt être l'heure du premier amphi, aujourd'hui c'est Eisei je crois, tu sais ce que tu compte suivre?

Mianzou - Moi? Ninjutsu principalement, j'irais aussi voir les amphi de Genjutsu, mon grand-père m'as dit que c'était important. Pour ce qui est du Taijutsu, les livres et l'entrainement physique suffiront et je ne suis pas intéressé par l'Eisei.

Hina - Parfait, parfait... Donc ton premier amphi sera à... 10h30! Amphi que Ninjutsu, l'amphi de Genjutsu sera à 14h, après le repas, ça te laisse du temps !

Mianzou - Oui... Je peux rester ici en attendant 10h30?

Hina - Bien sûr, tu es ici chez toi, enfin respecte les livres et ne fait pas trop de bruit, c'est un espace de travail et de réflexion, mais tu dois déjà le savoir. La bibliothécaire ne va pas tarder à arriver, tu va voir elle est très gentille. Tiens, voilà un emploi du temps avec tout les amphi de la semaine et une carte qui t'identifie comme étudiant.

Mianzou - Merci.

Hina - Si tu as le moindre problème, la moindre question, tu passes me voir, tu te rappelle où est mon bureau? Au troisième étage bureau 320?

Mianzou - Oui, je n'ai pas oublié!

Hina - Parfait alors! je vais te laisser dans ton puit sans fond! Ne te perd pas et ne soit pas en retard en amphi de Ninjutsu!

Mianzou - Promis! à plus tard!

Hina - A plus tard Mianzou!

Ainsi Mianzou se retrouva seul dans la bibliothèque. En d'autre circonstance il aurai passer d'interminables minutes à réfléchir a ce qu'il pourrait lire en premier, mais là il n'y avait pas de question à se poser, on lui avait donner un objectif, le Fuuton, et si en plus il pouvait trouver une technique défensive basée sur le vent ça serait parfait. Après dix minutes de recherche il trouva l'allée réservée au ninjutsu, encore dix minutes et il avait une pile de livres à étudier qui pourrait contenir des informations intéressantes...

Que l'apprentissage commence!
Sho Nagoshi

Sho Nagoshi


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MessageSujet: Re: Sur les traces du Vent   Sur les traces du Vent EmptyJeu 24 Juin - 17:20

[MJ - ON|OFF]

Il aimait Kumo depuis toujours. La simplicité de ses gens, leur chaleur naturelle, leur insouciance parfois, leur façon de vivre, de laisser le temps s’écouler comme si de rien n’était, d’accueillir le voyageur comme s’il était l’un des leurs, il aimait. Il n’était pas l’un de ces hommes au regard suspicieux qui jugeait un village à son architecture et à ses apparats mais plutôt de ceux qui allaient à la rencontre du peuple pour mieux connaître les lieux. Un village ne se définissait jamais par ses toits, ses murs, ou ses constructions, mais par l’âme de ses habitants. Cela faisait près de vingt cinq ans qu’il foulait les routes du monde entier en quête de connaissances et de savoir. Il était passé par les plus grands villages, de Konoha à Kiri en passant par Suna comme par les plus petits; ceux qui ne trouvaient même pas grâce aux yeux des cartographes pour figurer sur les cartes modernes. De tous les villages qu’il avait visité, Kumo était l’un de ceux qu’il affectionnait tout particulièrement. Il n’aimait pas y demeurer trop longtemps car la beauté d’un village aussi grand et aussi puissant finissait toujours par se désagréger au bout de quelques temps. Mais quand sa route le lui permettait, il aimait revenir passer quelques jours dans la cité des nuages pour y retrouver de vieilles connaissances mais aussi un semblant de tranquillité et d’anonymat qu’il était parfois difficile d’obtenir ailleurs.

Son sac en bandoulière pendu à son épaule gauche, son bâton de voyage tenu par sa main droite, il avançait d’un pas lent que le poids des années n’avait en rien soulager. La fatigue qui était la sienne après cinquante six ans de vie cumulés l’empêchait de parcourir de grandes et longues distances comme autrefois. La « vieillerie » comme il l’appelait lui-même, le condamnerait un jour ou l’autre à s’arrêter quelque part sans plus pouvoir remuer les orteils. Mais tant qu’il aurait assez de force dans les jambes et de volonté pour continuer, il continuerait quoi que cela puisse lui en coûter. C’est grâce à cette mentalité de fer qu’il avait gagné sa liberté, grâce à ça qu’il était ce qu’il était. Il n’était donc pas prêt de l’abandonner. Dans de nombreux villages et pays, on le surnommait la « lanterne » à cause de ça; car beaucoup pensait que jamais il ne s’éteindrait. Il avait beau connaître d’innombrables choses sur la vie et le monde, il n’en était pas moins devin. « Que lui réservait le Destin ? » était une question à laquelle il avait pris l’habitude de répondre au jour le jour. Voir plus loin que ses yeux ne le peut n‘est jamais qu‘une forme de cécité. La réponse que lui avait donné le Destin aujourd’hui était qu’il se rendait à Kumo pour assister à un mariage et que le ciel au-dessus de sa tête laissait présager une journée grisâtre et peut-être même pluvieuse, signe incontestable qu’il foulait bien les terres des fils et des filles de la cité des nuages.

Au portes du village, il fut accueilli par un visage qui lui était bien connu. Hanataro Shozi, chef de brigade pour ce qu’il en savait; l’homme ne lui ayant jamais avoué laquelle exactement il avait sous son autorité. Ce qui était sage par les temps qui courent. Des espions pouvaient sommeiller derrière n’importe quel visage. Il valait donc mieux pour les kuméens comme pour les autres régisseurs du monde shinobi de se préserver d’une bourde malvenue. Un assaut était si vite arrivé quant on distillait à n’importe qui la moindre information capitale.

Hanataro – Jintama-sama ! C’est bien vous ?

Jintama – Il semblerait Hanataro, il semblerait.

Hanataro était bâti comme un colosse. Lorsque sa mâchoire se détendait un petit peu pour laisser apparaître un sourire, cela laissait toujours une drôle d’impression, même aux habitués.

Hanataro – On n’avait plus entendu votre bâton frapper notre sol depuis bien des années. Où étiez-vous donc fourré pendant tout ce temps ?

Jintama – Si je te le disais, tu ne me croirais probablement pas.

Hanataro – Dites toujours.

Jintama s’arrêta pile-poil sous l’immense arche d’entrée. Ses vieux os lui faisaient mal après une si longue route entamée au Pays des Marais.

Jintama – S’il y a bien une chose que tu as gardé de ton enfance, c’est bien ton insatiable curiosité.

Hanataro laissa éclater un rire puissant. Un rire qui rappela à Jintama que plus jeune, Hanataro avait déjà ce rire communicatif même s’il n’avait pas la même tonalité qu’aujourd’hui. Les années étaient passés si vite que Hanataro avait eu le temps de devenir un homme puissant et respecté dans son village. Dire qu’il n’y a pas si longtemps que ça – à son échelle – il lui semblait encore le voir apprendre à marcher aux côtés de sa mère.

Hanataro – Vous me connaissez peut-être mieux encore que je ne me connais moi-même. Je vous entends encore me dire: il n’est jamais bon, Hanataro, de se mêler des affaires des autres, même quand la curiosité est trop grande pour l’affaire d’un seul homme.

Il sourit. Jamais il n’aurait pensé que le petit Hanataro retiendrait une seule des leçons qu’il lui avait faites autrefois, encore moins la plus importante d’entre elles.

Hanataro – Pardonnez-moi donc d’être retomber dans mes plus vieux travers.

Les hommes d’Hanataro semblaient à la fois étonnés et apeurés par le visage que montrait leur chef en cet instant. Sans doute était-ce le côté « humain » qui les effrayaient, eux qui devaient plus être habitués à sa froideur et à sa fermeté.

Jintama – Au moins, tu as le mérite de ne pas laisser entrer n’importe qui dans ce village.

Hanataro – Il vaudrait mieux pour nous tous que ça ne soit pas le cas, en effet.

Jintama inclina sa tête pour saluer Hanataro puis il se dirigea vers la plus large des trois rues qui s’ouvraient devant lui.

Hanataro – Jintama-sama ! Passez donc un soir au domaine familial, mes parents seraient ravis de vous revoir après tant d’années !

Jintama – Je n’y manquerai pas Hanataro ! Je n’y manquerai pas.

Le tintement de son bâton contre le sol se fit de moins en moins entendre à mesure qu’il approchait du centre-ville et que la foule autour de lui grossissait en conséquence. Ici et là, il s’arrêter pour serrer une main et apporter quelques nouvelles à ses plus vieux amis, commerçants pour la plupart. Il s’était toujours bien entendu avec les commerçants du monde entier. Il lui était bien arrivé deux ou trois mésaventures avec des marchands de Suna et de Kusa, mais de manière générale il avait le don de s’entendre avec n’importe quel homme d’affaire pour peu que celui-ci ait assez de cervelle. A Kumo, il connaissait quelques uns des fournisseurs les plus influents et bien sûr quelques autres qui l’était beaucoup moins. Et bien que sa bonté naturelle l’amena à discuter pendant près d’une demi-heure avec certain d’entre eux, il dut se résoudre à emprunter des rues beaucoup moins bondées où il ne s’exposerait que peu aux rencontres malvenues. Malvenues parce qu’il avait une commande spéciale à livrer urgemment à l’académie avant de pouvoir s‘adonner à des occupations plus personnelles.

Lors de son dernier séjour à Kumo, le directeur de l’académie lui avait offert une coquette somme d’argent afin qu’il puisse rapporter des ouvrages rares dénichées au gré de ses voyages. Jintama n’avait pas craché sur cette entrée d’argent. Comme tout homme, même s’il n’était qu’un voyageur parmi tant d’autres, il avait des dépenses qu’il lui fallait bien régler. Aussi, ramenait-il avec lui une collection inestimable de quatre ouvrages qu’il avait marchandé pour quelques sous seulement auprès d’un vieil antiquaire du Pays des Rivières. L’homme avait rechigné à les lui vendre au début, mais il avait finalement accepté pour une pauvre bourse. La collection retraçait les dernières années de l’aire samouraï à travers des correspondances et des textes d’époques. Si une telle collection aurait certainement coûté une fortune à obtenir des mains de n’importe quels passionnés chez ces pauvres gens du Pays des Rivières le manque de moyens et la véritable crise que traversait le pays leur avait fait perdre tout bon sens.


L’académie de Kumo était selon lui l’une des plus grandes institutions du village. Il avait toujours apprécié l’atmosphère studieuse qui y régnait. C’était comme se sentir observé par une assemblée de sages et de savants. Amusé par l’ambiance dans laquelle il évoluait, Jintama rejoignit la bibliothèque en jetant un regard admiratif à chaque chose nouvelle qu’il rencontrait. Il trouva derrière le bureau de la bibliothécaire une jeune femme courbée sur un vieux parchemin qu‘elle enroulait centimètre par centimètre en faisant bien attention à ne pas le froisser ou l‘écorner.

Jintama – Minamoto, je ne te dérange pas ?

La jeune femme releva la tête, les yeux écarquillés de stupeur.

Minamoto – Jintama-sama ! Ca fait si longtemps !

Jintama – Cinq ans si ma mémoire est bonne.

Minamoto continua d’enrouler minutieusement le parchemin sans quitter Jintama des yeux.

Minamoto – Qu’est-ce que je peux faire pour vous ?

Jintama ouvrit son sac de voyage et en sortit les quatre ouvrages qu’il était venu livrer. Minamoto ouvrit grand la bouche sans doute plus stupéfaite encore qu’elle ne l’avait été en le reconnaissant.

Minamoto – Qu…

Jintama – Considère ça comme un cadeau pour l’académie. Le directeur t’en dira sans doute davantage dans les jours qui viennent. Ha ! Et c’est très ancien malgré le bon état de conservation qu’ils affichent tous alors fais attention, on ne sait jamais.

Il lui semblait n’avoir jamais lu pareil étonnement que celui qu’il lisait dans les yeux de Minamoto.


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Sho Nagoshi

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MessageSujet: Re: Sur les traces du Vent   Sur les traces du Vent EmptyMer 21 Juil - 12:39



    Mianzou : +8 XP
    Sho : +13 XP

    En attendant un éventuel retour.
Mianzou Suizune

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MessageSujet: Re: Sur les traces du Vent   Sur les traces du Vent EmptyMer 21 Juil - 17:12

Espoir

Il devait être dans les environ de 9h45 quand cela se produisit. Mianzou s’était installé à une table avec ses livres et s’était directement plonger dedans, ils étaient tous captivant, bien qu’ils ne contenaient pas beaucoup d’informations sur ce qui l’intéressait, pour ne pas dire aucune.

Son choix s’était porté sur des livres parlant principalement de la manipulation du chakra et de ses différents éléments, Mianzou espérait bien y trouver des informations sur les différentes natures et parmi elle des indices sur comment mieux maitriser ces natures, dans son cas le vent.
Les livres ne parlaient cependant pas de ce qui l’intéressait, certains aborder le sujet des force et des faiblesses de chaque affinité, des affinités rares et parlait même à titre d’exemples de célèbres clans, il y avait même un livre presque complètement dédié aux Kekkei Genkais, intéressant mais pas très informant malgré un titre prometteur « Aux portes des éléments », titre qui s’était révéler trompeur…

Mais il n’abandonnait pas et c’était une chance qu’il soit tout seul dans la bibliothèque, ainsi il pouvait se permettre de faire plus de bruit que nécessaire sans risquer de déranger quelqu’un, il se permettait donc de faire de nombreux aller-retour dans l’allée, à la recherche de livres, de s’asseoir par terre au pied des étagères quand un titre lui semblait intéressant malgré qu’il soit éloigné de son sujet, en d’autres mots, il prenait ses aises. Au-delà de ça, le fait qu’il soit seul dans la bibliothèques lui épargnait quelques regards curieux face à son rythme de travail, Mianzou lisait effectivement plutôt vite, n’aillant pas besoin de relire plusieurs fois pour comprendre un texte et ayant la capacité de lire très rapidement ce dit texte, son rythme d’assimilation des livres pouvait sembler impressionnant à quelqu’un d’extérieur, bien que lui-même ne s’en rende pas compte car jusqu’ à maintenant il n’avait jamais travailler dans un milieu qui était susceptible d’accepter plus de deux personne !

Finalement le calme de la bibliothèque fut troublé par l’arrivée d’une autre personne, Mianzou n’entendit pas la porte de la bibliothèque s’ouvrir mais ce qu’il entendit clairement ce fut la chaise qui bougea peut de temps après. C’était durant l’un de ces moment où il était installer par terre au pied d’une étagère au milieu de l’allée, il avait trouvé un livre qui semblait peu en rapport avec ce qu’il cherchait mais dont le titre lui avait tapé dans l’œil, le livre s’appelait « Ninjutsu non-élémentaires, concept de base ». Comme le tire le laissait à penser, ce livre contenait beaucoup de théorie, mais les exemples et les quelques jutsu expliqué étaient tous captivant si bien qu’au lieu de reposer le livre, il avait continué à le lire assis par terre. Quoi qu’il en soit le mouvement de chaise et de corps ne lui echappa pas car l’allée dans laquelle il se trouvait donnait directement sur le bureau de la bibliothécaire et que le mouvement venait précisément de là. Il leva brièvement les yeux pour voir une femme s’installer avec ce qui semblait être des parchemins puis se releva, marqua sa page, pris les quelques livres qu’il avait repéré et repartit vers sa table de l’autre coté de l’allée.

Si la femme l’avait vu, Mianzou ne le savait pas, quoi qu’il en soit elle ne vint pas le déranger ce qui l’arrangeait parfaitement, il n’était pas associable, loin de là mais quand il était en train de travailler, il n’aimait pas être déranger, tout simplement parce qu’il trouvait que ça cassait son schéma mental de recherche et qu’il pouvait parfois être difficile de le reprendre en cours de route. Mais elle ne vint pas et Mianzou ne fut pas interrompue.

Ainsi il continua à lire à la recherche d’un indice ou d’une phrase qui pourrait lui indiqué qu’elle direction suivre, comment procéder mais en vain. Puis survint la deuxième interruption de la matinée, à 9h45 environ, alors qu’il était absorbé par un chapitre sur le changement de la nature du chakra, il entendit une exclamation depuis l’entrée de la bibliothèque. Il avait reconnu une voix de femme qu’il assimilait à celle de la bibliothécaire et avait saisi le nom de celui qui semblait l’avoir surpris, un certain Jintama, la voix qu’il entendit en retour était asser surement celle d‘un homme plutôt agé. Poussé par une curiosité commune à tout enfant il délaissa ses livres pour aller jeter un œil à la personne qui avait troublé la paix de la bibliothèque !

Il s’agissait bien d’un homme et assez vieux comme il l’avait pensé. Un petit quelque chose dans l’expression de chacun laissait à pensé qu’il se connaissaient l’un l’autre bien que tout dans la tenue de l’homme semblait indiqué qu’il s’agissait d’un voyageur, mais peut-être était-il tout simplement un habitant de kumo qui revenait d’un long voyage et qui passait dire bonjour à une vieille connaissance. Comme ils avaient baissé la voix Mianzou n’entendait pas tout ce qui se disait et s’apprêtait à repartir s’asseoir devant ses livres quand le dénommé Jintama sorti de son sac de voyage quatre livres.

De loin on ne pouvait pas distinguer grand-chose à cause des étagères mais ce qu’on ne pouvait pas louper de remarquer c’était l’expression stupéfaite qui apparu sur le visage de la bibliothécaire et la vie voulait que Mianzou soit très curieux, il décida donc de s’avancer un peu plus pour voir ce que le vieil homme avait bien pu rapporter.

Il du s’avancer de dix bon mètres avant d’avoir une vue sur le bureau de la bibliothécaire et il ne fut pas déçu ! Ni surpris de se retrouver la bouche ouverte d’ailleurs, sur le bureau trônaient quatre magnifiques livres qui étaient sans aucun doute tous plus vieux que l’homme en question ! Il semblait cependant tous en parfait état de conservation si bien qu’il pourrait ne pas être si vieux que ça, mais il n’y avait pas d’erreur, ils portaient tous des signe distinctif entre les livres récent et les livres plus vieux, on pouvait presque lire sur leurs marques, leur usure et la teinte de leur encre qu’il étaient très anciens !

La question qui se posait maintenant était de savoir qui était cet homme ? Peut-être un riche propriétaire… mais qui pouvait bien avoir de tels ouvrages sur lui et accepter de les remettre à la bibliothèque ? Ou bien Kumo les lui avait-il achetés ? Mais à quel prix ?

Mianzou savait que ses questions ne trouveraient pas de réponse dans l’immédiat et même s’il avait une furieuse envie d’aller voir ces livres de plus près, il savait que cela serait impoli, il décida donc de retourner à sa table et de continuer ses recherches, même si maintenant se concentrer sur la nature du chakra promettait d’être dur.


Sho Nagoshi

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MessageSujet: Re: Sur les traces du Vent   Sur les traces du Vent EmptyMar 14 Sep - 17:50

[MJ - ON|OFF]
Pour être surprise, Minamoto l’était. Les ouvrages que Jintama lui avait ramené étaient dans un état qui ne laissait aucun doute sur leur origine. Son œil d’expert balaya les reliures de chaque volume et de chaque couverture avant de revenir au précieux parchemin qu’elle enroulait précautionneusement. Malgré l’excitation qu’elle sentait naître au fin fond de ses entrailles, elle devait absolument réussir à se contrôler et à garder son calme si elle voulait terminer l’opération dans les règles. Les livres ne bougeraient pas de son bureau alors que ce parchemin demandait qu’on le place très vite en lieu sûr. La main toujours aussi légère et ferme, elle glissa centimètre par centimètre le précieux sésame enroulé dans un cylindre de métal couvert de cuir.

L’opération terminée, elle épongea son front avec sa manche et leva ses yeux vers le vieux voyageur. Jintama était une légende pour quelques personnes du village. Il était une sorte d’électron libre qui allait et venait à sa guise. Elle l’admirait pour cela.

Minamoto – Vous avez bonne mine.

Le vieil homme lui sourit.

Jintama – Que dire de la tienne. Tu es resplendissante.

Elle sourit à son tour et chassa une mouche invisible de la main, comme pour lui faire comprendre qu’il était un vil flatteur.

Minamoto – Trêve de plaisanteries deux minutes… où avez-vous trouver ces volumes ?

La question n’était pas dénué de sous-entendus mais Jintama ne sembla pas s’en soucier.

Jintama – J’ai mes propres fournisseurs. Mais ne t'inquiète pas, ils n’ont pas été volés. J’ai marchandé leur achat conformément aux règles du Pays des Rivières.

Minamoto connaissait la situation que traversait ce pays. Elle était toujours entrain de lire quelque chose quand elle n’était pas occupée à classer, à étudier, ou à ranger les centaines de livres qui atterrissaient toutes les semaines sur son bureau. La crise qui secouait le Pays des Rivières ne lui avait pas échappé. Elle se doutait bien que Jintama avait du obtenir ces objets inestimables à un prix dérisoire. Mais qui peut lui en vouloir, pensa-t-elle. Il n’était pas responsable de la situation.

Rattrapée par sa curiosité, elle baissa le regard sur les quatre volumes disposés côte à côte sur son bureau. Au premier coup d’œil, elle jugea qu’ils dataient tous de l’aire samouraï à la manière dont le tissu utilisé pour la reliure était tressé.

Minamoto – Ce sont presque de vraies pièces de collection…

Minamoto avait la fâcheuse habitude de marmonner quand elle se mettait à penser tout haut. Jintama se pencha vers elle en tendant l’oreille mais elle ne le remarqua même pas, trop absorbée qu’elle était par son analyse visuelle.

Minamoto – … les pages ont été fragilisé par l’accumulation de poussière et d’humidité…

Elle tourna sur son siège et attrapa deux gants stérilisés dans un tiroir du petit secrétaire accoudé à son bureau. Un autre coup de rein et elle revint aux quatre ouvrages. Munis de ses gants, elle attrapa celui qui se trouvait le plus à sa gauche et le reposa sur sa planche de travail, juste sous ses yeux. Elle saisit une pince et ouvrit le livre en pinçant la couverture. Comme elle l’avait remarqué lors de sa première observation, les pages avaient virés à un jaune crème pour le moins parlant. Elle devait agir avec beaucoup de prudence si elle ne voulait pas déchirer la moindre page.

C’est donc avec une grande contenance et une tout aussi grande minutie qu’elle tourna la première page en la saisissant à l’aide sa pince par le coin inférieur droit.

Jintama – Ça devait être un très grand homme.

Au début, Minamoto ne comprit pas le sens de cette phrase. Ce n’est qu’en ramenant ses yeux sur le livre qu’elle réalisa où Jintama voulait en venir.

Au centre de la deuxième page, une écriture très stylisée annonçait le titre et l’auteur de l’ouvrage dans une encre noire qui avait un peu perdu de son intensité.

Minamoto – … Récits et aventures d’outre-mort par Shinzu Koyate… Shinzu Koyate…

Elle grimaça.

Minamoto – .. non… ça ne me dit rien…

Jintama – Moi non plus ça ne me dit rien, si ça peut te rassurer.

Minamoto leva le nez de la page et jeta un regard désolé au voyageur qui lui souriait aimablement.

Minamoto – Pardonnez-moi Jintama-sama. Ma passion pour les livres me fait souvent oublier les règles de bonnes conduites. Je me mets alors à parler toute seule comme une pauvre folle.

Le sourire de Jintama s’agrandit.

Jintama – Une folle que tu n’es pas Minamoto-chan. Ne t’excuse pas va. Heureux soit ce village d’avoir une fille comme toi pour enrichir ses connaissances. Les jeunes générations ont un peu oubliés tout ce que les livres pouvaient leur apprendre. Heureusement qu’il y a des gens comme toi pour ne pas l’oublier et surtout pour prendre soin d’eux. Comme je le dis souvent ils sont…

Minamoto – … les portes entre le passé et le futur, entre le présent et un avenir qui n’existera jamais.

Elle n’avait pas oublié cette phrase. Jintama en avait fait un porte-étendard des années plus tôt. Tous les archivistes du village connaissaient ce dicton, sans exceptions.

Jintama fronça soudainement les sourcils et se pencha vers l’avant. Minamoto vit son visage s’arrêter à moins d’une dizaine de centimètres du sien. Noyée dans son regard intense, elle écouta son murmure et haussa les épaules. D’après lui, quelqu’un les observait. Avec une discrétion qu’elle ne connaissait pas, elle bascula légèrement sur le côté et jeta un regard derrière le vieil homme. Il avait vu juste. Une petite silhouette était presque collée aux étagères, quelques pas derrière lui. Elle reconnut son visage et sourit. C’était le jeune aspirant qui était entré quelques minutes plus tôt pour faire une mystérieuse recherche sur le ninjutsu.

Minamoto – Tu peux avancer bonhomme. Personne ne va te manger.

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