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 Les affinités de Sayuri...

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Kyuza Kajitori

Kyuza Kajitori


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MessageSujet: Les affinités de Sayuri...   Les affinités de Sayuri... - Page 2 EmptyMar 2 Sep - 15:16

Rappel du premier message :

Le moment était venu de ce rendre à la forêt du village pour rejoindre un professeur qui pourrait lui permettre de devenir plus fort. Il s’était passer quelques temps depuis la dernière fois ou il avait vue Sayuri. La sensei lui avait dit de ce rendre en ces lieux pour y rencontrer un de ses ex qui savait faire du Taijustsu.
Le rendez-vous avait été fixé à dix minutes de l’entrer de la forêt en direction du Nord. Il s’y rendit donc.

Une fois arrivé il vit qu’il n’y avait personne, il était seul. Il s’attendais au moins à y voir cette personne.
Il lui fallait attendre…

*Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire ?*

Bien sûr il aurais pu s’échauffer au moins, mais il s’avéra que notre genin n’était pas du genre très travailleur et qu’il trouvait toujours la feinte pour en faire le moins possible. Et cette situation ne fit pas exception à la règle.

*Ouai, mais nan, ça sert à rien, si ça trouve il va être à la bourre et à force de m’échauffer je vais être trop crevé et je ne vais pas pouvoir m’entraîner sérieusement… J’le vois bien comme ça.*

Le shinobi ce trouvait dans une clairière avec un ruisseau. Il y avait beaucoup de lieux comme cela dans cette forêt. Comme si elle avait été faite sur mesure pour que tout le monde puisse s’y entraîner.

Enfin il s’était trouvé une occupation. Il allait mettre les pieds dans l’eau et fumer une cigarette.
Le jeune homme s’avança jusqu’au bord, retira ses chaussures et releva son pantalon. L’eau était fraîche, mais pas froide.
Qui pouvait bien être cette personne ? Et était-il bon professeur ? I n’en savait rien, ce qu’il savait c’est qu’au pire il perdait un jour ou deux, ce qui n’est pas très grave pour lui. Certes il aurait pu s’entraîner ou dormir mais bon, c’était beaucoup moins intéressant …

Au fur et à mesure qu’il était dans ses pensées, Kyuza s’installa plus confortablement pou finir allongé les pieds dans l’eau et sa cigarette à la bouche.

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Kyuza Kajitori

Kyuza Kajitori


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MessageSujet: Re: Les affinités de Sayuri...   Les affinités de Sayuri... - Page 2 EmptyMar 7 Oct - 19:21

Enfin l’anbu proposa une vrai pause, ce qui remonta le moral du genin, il n’aime pas trop forcer pendant des heures et des heures.

De suite il partit au bord de la rivière, c’était tellement reposant et agréable. Il est vrai que ce n’était pas très bien vis-à-vis de ses collègues, mais les histoires de clans ne l’intéressait pas vraiment.
Le jeune homme se pencha devant la rivière et y plongea sa main droite. Elle était pleine de sang et mine de rien il avait mal, donc avec l’eau ça allait la nettoyer un peux et avec le froid la douleur allait s’estomper un minimum.

Une fois fait il se demanda ce qu’il allait bien pouvoir faire de sa couenne, ce moment de repos ne servirait à rien si il se remettait à s’entraîner, donc que faire ?
Tout d’abord il hésita à s’allumer une cigarette. Mais était-ce bien raisonnable ?
Le dernière n’était pas si loin et en plus ce n’était pas forcement bon pour lui, d’un autre côté il ne savait pas quoi faire donc bon, histoire de faire quelque chose de ses mains il s’en alluma une.
Kyuza repris la position qu’il avait avant l’entraînement c’est à dire allongé les pieds dans l’eau.

Pendant ce temps il fit le point sur l’entraînement.
A priori il allait être très productif, il avait déjà apprit une technique qui allait luis être fort utile, le sensei n’était pas mauvais mine de rein et son compagnon de charcutage intensif avait l’air sympa même si ils ne s’étaient pas parlé. Sa vision des choses était pas si mal, d’un côté il n’y a pas de mauvaise ou de bonne vision, chacun pense comme il veut.
En y repensant il était la seule personne qui n’appartenait pas à un clan. Akogare faisait partit d’un des plus noble et Sabi de celui qui était le plus fort.
Qu’est-ce que ça fait de faire partie d’un famille comme la leur ? C’était peut-être mieux pour lui d’être « normale »., car faire être fiché comme ça ne doit pas être facile : Une réputation à tenir, un regard différent de la part des autres et encore il ignorait la souffrance que cela engendrait.
Ou alors il ratte vraiment quelque chose, avoir des dons héréditaires, leurs fameuses pupilles et d’autres atouts pour les autres clans.
De toutes façon il ne pouvait pas y faire grand chose, donc à la rigueur ça sert à rein de se prendre la tête avec ça.

Au fil de ses pensés le jeune homme s’endormit.
Ils n’allaient pas commencer sans lui et puis il serait réveillé par le bruit, sauf si ils allaient ailleurs, chose très improbable…

[Dsl, j’ai mis longtemps à rep, mais j’avais un peu la flemme Razz, mais c’est good maintenant Wink. ]
Akogare Hyuuga

Akogare Hyuuga


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MessageSujet: Re: Les affinités de Sayuri...   Les affinités de Sayuri... - Page 2 EmptyLun 13 Oct - 17:36

Mais ce n'était toujours pas le bon cri. Akogare dissipa une nouvelle fois son Chidori et s'assit lourdement à terre, les bras sur ses genoux. Il était encore loin, le temps où ils seraient forts, ces deux-là. Mais ils y parviendraient, comme on y parvient souvent en s'y attachant. Parfois il est même inutile de faire des sacrifices pour avancer sur cette route. Il suffit de toujours avoir en tête qu'un jour, on tombera sur une situation plus délicate, moins agréable que les autres. Un choix à faire, en somme, et un choix douloureux auquel on n'est pas habitué.

[Sabi] – Cela fait deux ans que je n'ai plus de famille. Aujourd'hui je perds mon village. Demain sera fait de quoi ?

Akogare sourit pour lui-même.

[Akogare] – Ta vie et celle de tes proches…

Il murmura si bas que cela n'arriva qu'à peine à ses propres oreilles. Kyuza s'était endormi. Ce devait être un symptôme, chez lui, une sorte de maladie. Au moins, c'était pratique en mission, quelque part. Si jamais il fallait dormir dans de la boue ou bien sur un flanc de falaise, il y en aurait au moins un qui serait reposé le lendemain.

Akogare ignora Sabi lorsqu'il déclara vouloir reprendre l'entraînement. Il avait peut-être fini sa pause, mais Akogare n'avait certainement pas fini la sienne ! Et Kyuza non plus, visiblement.

Akogare se contenta de relancer une nouvelle fois son Chidori, sans se relever. Son bras s'engourdissait peu à peu. Il lui restait encore la moitié de ses essais, ou presque, en prenant en compte le fait que l'essai gagnant serait certainement plus fatiguant que les autres. Quel drôle de pouvoir, ce Chidori. Il pouvait sans doute pénétrer l'armure et la chair. C'était une technique bien physique, comme si on serrait la main de la mort à travers le corps de son adversaire. Une sorte d'échange sanglant et lumineux à la fois, une ironie appréciable dans un autre contexte, ou pas.

Le Hyuuga se redressa et le dissipa. Il claqua dans ses mains une unique fois, histoire de réveiller les dormeurs et ceux qui s'abrutissaient le poing contre les arbres.

[Akogare] – On va continuer, et après on en aura fini pour aujourd'hui. Après tout, inutile de trop tirer sur le premier jour si nous sommes amenés à nous revoir sous peu.

Il réussit, non sans peine, à dissimuler son impatience dévorante.

[Akogare] – Je vais vous apprendre une technique défensive. Vous vous apercevrez que le Taijutsu est relativement pauvre dans ce domaine et qu'il vous faudra taper dans le Ninjutsu pour espérer vous protéger. Mais le problème du Ninjutsu… c'est qu'il vous éloigne souvent de votre cible. Contre un autre spécialiste Taijutsu, ou même un médecin, il serait plus intéressant de retourner contre lui ses propres attaques. Le contrer, en somme, et l'entraver le temps de... eh bien, de lui exploser la face, quoi.

Un bien beau résumé de la vie d'un shinobi, se dit Akogare.


[Akogare] – Avant de développer la technique, je vais vous dire "comment" l'utiliser. Imaginons que vous m'affrontez. Combien y a-t-il de pourcentage de chance pour que j'engage le corps à corps et que je vous frappe, étant donné ma spécialité ? Si vous avez été malins, vous allez essayer de bâtir votre stratégie sur cette certitude. Si vous réussissez parfaitement ce mouvement, vous stopperez net mon coup, en plus d'avoir réussi à m'en placer un. Magique.

Il était inutile de préciser qu'étant donné la différence de niveau, cette stratégie était mort-née. Akogare ne connaissait pas bien ce mouvement. Il l'avait vu réalisé à plusieurs reprises, il l'avait subi même, mais sans jamais chercher à l'apprendre. Il en connaissait toutefois bien assez pour enseigner le geste de base et la théorie, voire même pour l'apprendre lui-même.

[Akogare] – La bourrasque de Konoha est.... un mouvement de Konoha.

Akogare invoqua un clone.

[Akogare] – L'idée, c'est qu'au moment où l'ennemi attaque, vous envoyez votre pied dans un geste circulaire très rapide, de telle sorte à repousser l'attaque. A la tuer dans l'œuf, en somme. Cela a le double avantage de vous éviter une mandale, et de pouvoir en placer une en profitant du déséquilibre de l'adversaire. Bien sûr, il vous faut utiliser un peu de chakra dans votre jambe pour qu'elle puisse supporter et la vitesse, et le choc.

Sans attendre, le clone attaqua. Il avait une vitesse nettement plus basse que celle d'Akogare, mais il était néanmoins loin d'être une grand-mère post-paraplégique. Le Hyuuga chargea une légère quantité de chakra dans sa jambe, et l'envoya en demi-cercle autour de lui, très rapidement. Il sentit son clone rater son coup plus qu'il ne le vit, et d'une pichenette presque négligente, il l'écrasa. La fumée ne tarda pas à se dissiper.

[Akogare] – C'est un mouvement assez simpliste, mais bien utile. Utilisez ça contre un médecin : il y a de grandes chances pour que vous le passiez facilement, et que vous évitiez les coups prodigieux qu'ils peuvent balancer. Vous avez déjà vu un médecin se battre ? J'en avais un dans mon équipe, il cassait des maisons en béton avec ses doigts. Bon il a été suspendu depuis parce que ça revenait cher, c'est petites blagues, mais c'était impressionnant.

Akogare invoqua deux nouveaux clones.

[Akogare] – Je vais vous faire économiser un peu de votre chakra. L'avantage de ces clones, c'est que vous ne risquez pas de les abîmer par des mouvements normaux.

En parlant de chakra, Akogare commençait à ressentir une vague limite. Cela n'avait rien d'inquiétant, c'était comme voir la terre sur la vigie d'un bateau. Il pouvait encore pousser. Disons… deux Chidori, encore, et après il serait dangereux de poursuivre. Inutile de s'épuiser pour rien. Deux Chidori, et si rien n'est apparu d'ici là, il faudra retenter le lendemain.
Sabi Uchiha
Mort
Sabi Uchiha


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MessageSujet: Re: Les affinités de Sayuri...   Les affinités de Sayuri... - Page 2 EmptyVen 31 Oct - 15:01

Non, il n’y avait plus personne, que lui, nombriliste, involontaire soit. Dans ce monde, il ne se demandait pas pourquoi tout à côté de lui mourrait, s’effondrait. Il ne se demandait pas pourquoi il ne lisait dans l’esprit de l’Anbu au masque d’ivoire en balance, que très peu d’estime. Il ne se demandait pas pourquoi il n’agissait pas plutôt que de se rebeller moralement contre l’autorité. Il ne se demandait pas non plus pourquoi il était si faible. En fait, Sabi était dans un dangereux processus de bestialisation. Il en était conscient, mais il n’avait trouvé aucune autre solution parallèle. Il ne se sentait pas encore la main exécutrice et indolore. Simplement il arrêtait de se poser toute sorte de question, et bientôt, avec il rangerait tous ces sentiments que sont la pitié, le remord, le repenti, dans un domaine de son système nerveux qu’il affection particulièrement : l’oubli.

Il y avait cette petite case « poubelle » fort utile pour les lâches. Autant que l’inaction pour ceux qui ne préfèrent pas prendre de risque en somme. Cependant, il ne se faisait pas d’illusion, bientôt il serait aussi fragile qu’Akogare, même s’il ne voulait le dire. Enfermé dans un masque, quelle délivrance… Alors aujourd’hui il ne préférait pas trop réfléchir sur son statut, afin qu’il puisse fermer les yeux lorsqu’il aura à ôter la vie. Puis, un jour, il les ouvrira, et dévisagera avec froideur celui qui s’éteindra devant lui. Enfin, la marre de sang s’écoulant lentement de ses orifices deviendra un spectacle magnifique, dont il ne pourra plus passer, comme une drogue. Toujours plus de mort ! Et pourtant, il n’avait encore tué personne. Mais la force avec laquelle Oni lui avait gravé ses deux initiales sur le bras ne présageait rien de beau sur l’état du monde.

Il effaça rapidement toutes ses pensées qui le rongeaient plus qu’elles ne le faisaient avancer. Il devait s’exécuter, Akogare, après l’avoir renvoyé paitre tenait à terminer l’entraînement pour aujourd’hui, peut-être parce qu’il n’avait plus assez de chakra pour tenir jusqu’à ce soir. Mais juste parce que l’Anbu pouvait effectuer un nombre important de Chidori dans une même journée, l’Uchiha le respectait. S’il devait comparer leur deux teintes, la sienne serait sûrement bien fébrile, d’un blanc trop grisé par les poussières ambiantes, et puis malgré la teinture, sa lame était perforante, il n’avait pas besoin qu’il lui coupe un bras pour s’en rendre compte. Il suffisait simplement de se renseigner un peu. Mais avec tout le mal que s’était donné Sabi pour apprendre le Chidori, il n’était pas question d’aller plus loin pour le moment : il savait bien qu’il n’en était pas capable.


[Sabi] – Vous voulez dire que même si l’on ne touche pas l’adversaire, l’enchaînement permet au moins de le déstabiliser ?

Ce n’était pas bête. Enfin remettre en question l’intelligence des cours du Hyûga relevait un peu de la folie – seulement un peu.


Son clone s’approcha vers le genin, alors qu’un second s’éloignait avec Kyuza. Et Akogare, comme toujours, propre à lui-même, s’en allait essayer son Chidori. Il était juste impressionnant. Sa démonstration n’avait d’égal que son talent, et si la différence de niveau était telle, un seul clone suffirait à me mettre en pièce. Il n’attendit pas que Sabi remonte ses manches, il passait à l’offensive. Effectivement, ce mouvement semblait simple, mais l’adolescent avait assez d’expérience maintenant pour savoir que dans cette vie, dans ce monde, dans ce contexte, rien n’était facile, tout devait être déchiffré. Il se précipitait vers lui assez rapidement pour qu’il se demande s’il un simple coup de pied, agrémenté de chakra bien sûr, pouvait vraiment arrêter une telle furie. Le meilleur moyen aurait été de s’enfuir… Ou d’essayer. Evidemment seule la seconde solution était valable, l’autre repartait aussi vite qu’elle était arrivée, et tombait avec les autres sentiments de la catégorie « inutile » dans l’oubli, de la même manière que le prénom de Riku y est dans l’esprit de Ginko. Chose folle et absurde d’ailleurs, mais chaque nouvelle phrase devenait une scène absolument incroyable, et Sabi à chaque fois était étonné qu’il existe autant de noms différents.

Il leva sa jambe, et mis tout son poids sur son talon qui s’enfonça anormalement dans la terre. Il put alors entamer son mouvement de rotation, essayant de garder son pied bien haut. IL concentra un peu de chakra dans sa jambe de sorte qu’elle ne subisse pas de contrevenants. Il regardait Akogare, fixait ses yeux, et juste avant qu’il ne frappe, lança sa jambe sur lui. Le mouvement était trop lent et le clone esquiva facilement pour ajuster son coup. Son poing atterrit directement dans le bas-ventre du genin qui recula d’un pas, crachant sur le sol. Oh, ça lui fait mal mais il a l’habitude. Un style de vie comme il dit l’autre. Enfin sur le coup, il lui casserait bien la gueule au clone, mais retenir ses coups comme la douleur était une chose qu’il savait, et qu’il aimait faire, paradoxalement.

Il ne s’arrêta pas, ne fit pas demi-tour. Il prit de la vitesse, courut sur quelques mètres, se retourna dans un virage serré et repartit vers Sabi. Evidemment, il accélérait la cadence, et la difficulté. Il fallait donc qu’il trouve une réponse et vite. Le deuxième affront ne fut pas plus significatif, voir presque plus grotesque, le genin se faisait tabasser comme un jeune môme. Il aurait pu lui mettre sa branlée, mais c’était une condition qu’il se donnait, de n’utiliser que la technique à apprendre, c’était le seul moyen de réussir efficacement et rapidement. Peu à peu, son mouvement devint plus rapide, sa concentration du chakra plus précise, et son anticipation devenant meilleure, il devenait de plus en plus dur pour Akogare d’esquiver dans de bonnes conditions. Ainsi ses coups se réduisirent de puissance au fur et à mesure que les minutes passaient. Mais il restait que Sabi n’arrivait pas à se jeter dans la poussière et arrêter le clone de chakra. Il lui permettait juste de parer un coup, mais pour ça il comptait sur son agilité, cela suffisait amplement.
Kyuza Kajitori

Kyuza Kajitori


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MessageSujet: Re: Les affinités de Sayuri...   Les affinités de Sayuri... - Page 2 EmptyVen 7 Nov - 13:55

Une technique défensive ?
Bien, c’est ce que voulais Kyuza, après l’attaque puissante qu’il venait d’apprendre il allait pouvoir renforcer sa protection. Pour lui la meilleur défense c’est l’attaque. Pourquoi ?
Parce qu’il n’avait pas dans son arsenal de technique, une qui pouvait lui permettre de se protéger. Du coup il assomait son adversaire de coup de sorte à ce qu’il n’attaque pas.

Le problème c’est qu’a plusieurs reprise il s’avéra que cette façon de faire ne marchait que sur de faibles ennemies. Sayuri avait contré très facilement son attaque et se fut de même pour Akogare. Comme quoi ça technique était un peux limite, même si il savait au font de lui que contre de pareil shinobi il n’avait guère de chance.

La démonstration était encore plus alléchante que les mots.
Comme ça en plus de parer l’offensive on pouvait donner un coup au passage, exactement ce qu’il souhaitait. Il n’osait pas y penser au début de peur d’être déçût, mais en fait elle était géniale.

Le jeune Kajitori ne pensait pas avoir déjà combattu un médecin et vu la description le genin pria pour ne jamais avoir à faire à l’un d’eux.

Un clone chacun, ce petit coup de pouce allait bien les aider mine de rien.
L’une des substitution de l’anbu se mit en face de lui et l’autre sur Sabi.
En portant son regard sur lui il se demanda quel genre de personne s’était…
Si distant, comme si il était dans sa bulle avec ses pensés. Peut-être qu’il se trompait à son sujet, surment un jour viendra ou ils se parleront comme si ils se connaissaient. L’avenir était plein de mystères, on ne peut tout prédire… Heureusement sinon la vie perdrait son piquant.

Le ninja était en place face au bunshin, il regardait ses pieds pour visualiser le mouvement qu’il devait faire avec.
Sans prévenir le clone li mis une droite dans la figure. Ce coup le fit tomber par terre, même si ce n’était qu’une réplique, elle avait suffisamment de force pour l’insister à ne pas prendre son temps.
L’élève comme à son habitude s’enflamma et fonça sur son cobaye. Qui lui porta un coups de pied, instinctivement il se baissa pour esquiver le coup. D’un bond il retourna hors de sa porté.

*Du calme, ça ne sert à rien de foncer tête baissée, ça m’a jouer plusieurs mauvais tours. En plus j’avais dis à Sayuri-sensei que je me détendrais. *

Il releva le tête vers le faut Akogare.

Kyuza – Je t’attends…

Le combat était lancé, le meilleur moyen d’apprendre est de se mettre en condition…. C’était fait.

Tout bougeait à une vitesse folle, Kyzua n’arrivait pus à suivre le cours des choses. Combattre et penser en même temps n’était pas facile, surtout qu’il se débrouillait plutôt bien.

Il fallait commencer par le commencement : Tout d’abord repérer le moment où frapper.

Au bout de cinq ou six coup dans la figure et quelques minutes le shinobi vit le fameux moment et lança sa jambe vers le visage de son adversaire, qui l’esquiva facilement et lui retourna le coup.

Il était déjà essoufflé et commençait à ressentir les coups plus intensément à force de s’en prendre.
Pendant quelques seconde le combat s’arrêta, c’était le moment pour lui de faire le point. Le garçon jeta un coup d’œil vers Sabi pour voir où il en était.
A priori il avait le même problème que lui : La vitesse
Quant au vrai Akogare, Kyuza ne le regarda même pas, de toutes façon devait s’entraîner de son côté à de techniques totalement inaccessibles pour lui.

*Bon ! Reprenons… *
Sabi Uchiha
Mort
Sabi Uchiha


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MessageSujet: Re: Les affinités de Sayuri...   Les affinités de Sayuri... - Page 2 EmptySam 8 Nov - 4:04

Il aurait eu envie de penser qu’il frappait le vide. Mais paradoxalement, le vide le lui rendait très mal. Le contrecoup d’une véritable mise en forme de la volonté d’agir. Voila, il expiait ses plans, il organisait son schéma tactique, il élaborait une stratégie d’attaque technique, et le seul choc qu’il recevait, c’était celui de son tendon qui ne pouvait plus s’étendre, la jambe était partit un peu trop loin dans l’atmosphère.

N’insulte pas l’air. Il est susceptible.

L’air c’est vaste. C’est si vaste qu’on a envie de le définir. Il est difficile pour un être humain d’assumer qu’une chose, un être, un sentiment, une idée – car l’air est bien une idée – est indéfini. On a toujours essayer de vouloir poser à quelque chose la version concrète de son expérimentation. Laissons l’air aussi vide qu’il l’est, bien qu’en réalité il soit plein. Ou en parti. Non, il n’y a rien à préciser, le monde est ce qu’il est et aucun mot ne pourra le faire changer. Il faudrait tout rationaliser… L’homme est idiot parfois…


Akogare se pencha. Sabi manqua de le décoiffer, mais la souplesse du clone était en sa faveur. Le genin ne le toucha pas. De la même manière que les précédentes fois, il se retourna, et fonça. Peu à peu, L’Uchiha évitait les coups, la bourrasque était trop bien placée pour que l’Anbu puisse le frapper. C’était dingue, qu’un être aussi fictif mène ainsi sa danse. Imaginer la qualité du Hyûga était pure folie. Ses mains touchèrent le sol, ils les salissaient. Encore ? Mia avait beau dire qu’il était propre, il finissait par être maniaque. Il aurait aimé pouvoir se battre sans avoir à essuyer ses mains à la fin du chapitre. Que se soit de sang, ou de terre, qu’est que cela changeait ? Elles étaient sales.

Les deux acteurs pénétraient dans une danse que le genin appréciait beaucoup. L’esthétisme, c’était normalement quelque chose de beau. Si l’on pouvait tuer, juste en dansant… Mais cela n’existait pas, à sa connaissance. Maigre, connaissance.


Keïko – Tu sais Sabi, la vie n’est pas aussi simple qu’elle veut nous le faire croire. Parfois, on croit savoir. Et on se trompe.

Le genin regarda son jeune cousin. Keïko avait toujours un esprit ouvert à tout. Son sourire était affectueux et chacune de ses paroles, bien que réfléchies, étaient porteuses d’un bien-être certain. Comment faisait-il pour ne pas voir les problèmes, pour ne pas les entendre. Même lorsqu’il parlait de choses graves, dans sa voix sonnait leu d’optimiste qu’un homme pouvait octroyer. Bien sûr, il y avait toujours de l’espoir dans tout ce qu’ils étaient capable de faire, mais souvent l’individu n’a plus la force. Ni d’espérer ni d’agir.

Keïko – Parfois, moi aussi je pleure. Et j’aimerais arrêter quelques secondes de me battre. Tu comprends ?

Le genin s’assit dans l’herbe haute et roussie par le soleil. Ils étaient bien à côté du vieux chêne. C’était un mastodonte plus vieux encore que le village. Sabi et Keïko aimaient s’y retrouver, régulièrement. Ces derniers temps, ils n’avaient pas eu l’occasion de papoter, et l’Uchiha s’en était voulu. Il aimait beaucoup son cousin, mais à chaque fois qu’il partait en mission, il désespérait de le revoir autrement. Et chaque fois qu’il revenait, il s’en voulait de trouver un Sabi autre que lui-même. Oui, Keïko portait beaucoup d’estime pour Sabi. D’abord parce que c’était un cousin, ensuite pour ce qu’il avait fait.

Keïko s’était toujours bien entendu avec tous les membres du clan. Du moins n’avait-il pas cherché à provoquer des tensions. Son sourire ouvrait toutes les portes, sa bonne humeur les refermait. Evidemment, certains désapprouvé ce manque d’honneur. Un Uchiha n’est pas une personne banale, elle a une personnalité toute tracé. Mais, tout comme Sayuri, ils étaient fort, et le clan leur était redevable de leurs compétences. Cependant, tout au fond de son esprit, il y avait ce petit embryon de révolte, mort-né, qui subsistait. Qui n’a jamais été en colère contre sa famille et ses préceptes ? Il ne justifiait pas ses choix, il ne donnait pas son avis. Il respectait le courage du genin.

Il était son cousin, il n’avait aucune raison de le laisser tomber.

Sabi – Je ne comprends pas… comment tu fais pour vivre, avec tant de cauchemars.

Il passa sa main entre ses mèches brunes, et sourit. La remarque était justifiée. Comme tous, Sabi vivait une situation difficile : celle où il n’était que genin, mais où il prenait une importance conséquente dans la vie du village. Il savait ce que valait Ginko, il savait ce que valait son équipe, et le village en demande toujours plus, presque légitimement. Il commençait à découvrir le monde. Et plus il s’y enfonçait, plus le danger s’avérait grand.

Keïko – Parce qu’on a confiance en toi, on t’en demandera toujours un peu plus. Parfois, on oublie que toi, et les autres, n’êtes que genin. Il y a un temps à tout. Tu verras, il y a un jour où l’on oublie plus vite tout ce qui se passe autour de nous.

Sabi leva ses yeux. S’il avait eu des oreilles assez grandes, il les aurait faites tomber, comme un chien ému par les aboiements de son maître. Il n’avait pas envie d’oublier. C’était de la tristesse qui coulait de ses yeux. Sabi restait un enfant, et lorsqu’il pleurait, parce qu’il était sincère, Keïko voyait plus l’homme que le shinobi.



« Tu sais moi aussi, parfois je pleure. Le tout est de croire en ce que tu fais. Parce qu’il n’y a que ce que tu crois qui est bon. Bonne chance, Sabi-kun. »

Sabi sourit. Il croyait en ce qu’il faisait. Il savait qu’il pouvait y mettre tout ce dont il possédait, parce ce qu’il promettait de faire lui semblait juste. C’était simplement une question de justesse… et de volonté. Chaque fois qu’il sortait rempli d’un entraînement, victorieux d’un exercice, il sentait passer un cap. Il se sentait nouveau. C’est sûrement ce dont Keïko parlait. Toujours prendre, et oublier le reste…

Le genin fit le vide dans sa tête. Il ne restait que ses deux pupilles qui miroitaient encore, bien qu’au plus profond de l’obscurité, elles flottaient, dans un océan de particules invisibles. Il sourit. Il n’avait pas à avoir honte finalement. Il était ainsi, ces yeux lui appartenaient. Il était autant Uchiha que Sayuri ou que Takeshi. Il ne logeait simplement pas dans la même maison, ne partageaient peut-être pas les mêmes valeurs, mais ensuite ? Une famille n’est-elle pas déterminée uniquement pas un lien, d'abord purement biologique ?

Le chakra se condensa. C’était une balle qu’on avait gonflé jusqu’à ce qu’elle explose, et dont on avait subitement lâché l’ouverture. C’était l’air compressé et comme vivant qui ne demandait qu’à sortir. Il gesticulait dans tous les sens, cherchant une issue. Et lorsque les doigts laissent enfin l’ouverture béante, il se précipite, sans faire attention à son voisin. Il poussa, il condamne parfois. Il faut s’amuser à le contrôler, juste un peu, pour éviter qu’il ne ravage tout en sortant. Le chakra, c’était un peu ça. Ce déclic qui fait que l’on trouve la bonne combinaison, la bonne taille de ballon, la bonne pression, pour qu’il ne soit ni trop, ni pas assez gonflé.

Sabi était à bloc.


Pendant quelques secondes il avait perdu Akogare. Il était concentré sur sa technique. Ce qu’il désirait le plus ? Réussir. Alors il réussirait. Keïko avait été catégorique. Il connaissait son cousin. Sabi avait toujours eu la hargne. Ses multiples blessures étaient preuves certaines de son style d’entraînement. Repousser le danger n’était pas envisageable. Subir la souffrance ne l’était pas plus. La faire sienne était bien plus intéressant. S’il envisageait de ne rien lâcher, il avait la maturité nécessaire pour estimer qu’il agirait tout autrement devant un danger bien réel. Il se battait contre un clone… Peut-être pas un ami, mais quelqu’un qui lui voulait du bien. Ou qui ne voulait pas voir son corps sans vie. Et cela suffisait à ne pas avoir peur de quoi que se soit. Cette hargne, il ne fallait pas qu’il la perde.

Son pied décolla du sol. Akogare approchait. Il volait vers lui. Le Hyûgza était rapide. Tant mieux, cela ne ferait qu’un plus grand choc encore. Le Hyûga était vif. Peut-être, mais l’ampleur de la parade ne pouvait le faire échouer. Le Hyûga était Anbu. Et cela, il ne pouvait rien y faire.

Sa jambe s’envola, de la même manière que toutes les précédentes fois, où il avait misérablement échoué. Il ne regardait pas Kyuza. Il savait que le genin s’en sortirait. Comment ? C’était une autre question, il ne voulait pas y répondre. Il ne pouvait pas, en fait.

Sabi – Trop lent. Encore trop lent.

Le chakra s’immisça dans les moindres cellules de sa jambe. Il gonfla ses muscles, il atténua sa peur, et sa volonté n’en était que plus forte. Elle comptait énormément. A ses yeux, la volonté faisait beaucoup. Il ne voulait pas de cette colère qui détruisait plus qu’elle ne bâtissait. Il ne voulait d’une furie sans conscience qui pensait pouvoir tout régler en se donnant seulement à fond. Il ne voulait pas réitérer l’échec encourut contre Oni. Il avait lamentablement mordu la poussière, et c’était entièrement sa faute. Il avait encore ces initiales gravées à même sa chaire.

« Oublie. »

Comment ? Cette marque me fait si mal.

« Tu as toujours souffert. »

C’est vrai.

« Alors oublie. »

J’oublie.

« J’ai confiance. »

Moi aussi.

Il leva les yeux au ciel. Keïko n’était pas mort, évidemment. Mais c’était dans ce rayon de soleil qui enveloppa la clairière qu’il le reconnut. C’était sûrement le dernier de la journée. La lumière se mettait en mouvement et venait s’empaler sur les grands arbres. Peu à peu les ombres se sculptèrent, elles s’élargirent, et les grands êtres de bois prirent toute leur imposante prestance. Seul le Chidori d’Akogare venait empêcher les grandes tâches noires de s’étendre un peu plus encore. Déjà la fin de l’après-midi, quelques feuilles décident d’en finir, elles se détachent, puis s’envolent. Bientôt, portées par le vent, elles se poseraient. Puis, elles perdraient cette couleur verte. On marcherait dessus sans leur manquer de respect. On les ignorerait simplement. Parce qu’une feuille couleur rouille n’avait plus aucun style. Quelques jours plus tard, elle mourrait. Elle cédait sa place. Un bourgeon d’un blanc magnifique renouvellerait le cycle.

Belle métaphore de la vie.

Ne te moque pas de la vie. Elle est susceptible.


Sabi s’appliqua. Il essaya de ne rien laisser au hasard. Il savait que c’était impossible. Il posa sa main au sol, son corps suivait. Ses deux jambes se soulevèrent légèrement, fouettèrent le sol, dégageant un léger nuage de poussière. L’herbe roussie mais encore assez verte pour être agréable chatouilla ses mollets. Le choc fut rude. C’était un véritable tacle, une barrière physique. Ses deux jambes balayèrent celles d’Akogare. L’Uchiha lui avait délibérément plongé dessus. Comme une flèche qu’un habile archer aurait tirée, qui se plantait en plein cœur. Elle serait nette, sans bavure aucune, pas une trace de sang même ne s’écoulerait du corps. C’était beau. Ce n’était pas spécialement violent, juste assez précis et rapide pour que le clone s’affaisse.

Il sombra dans un nuage de fumée.

Sabi joignit ses deux pieds. Le demi-cercle avait été parfait. Quoi que pas assez horizontale. Mais il touchait une plus large zone. Peut-être n’avait-il pas fait ce qu’on lui avait demandé. Il était simplement satisfait.

Merci, Keïko-san.
Kyuza Kajitori

Kyuza Kajitori


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MessageSujet: Re: Les affinités de Sayuri...   Les affinités de Sayuri... - Page 2 EmptyJeu 13 Nov - 12:01

Kyuza se trouvait devant se pseudo-Akogare, qui était bien puissant pour ce qu’il était. Ca ne lui facilitait pas la tâche qu’il ait une force pareil, car en plus de devoir apprendre un technique il devait résister.
Le mouvement était bien mais pour le moment il lui manquait de la vitesse, ce qui était gênant pour maîtriser une technique pareil.

Le clone fonça sur lui, le genin ne savait quoi faire, il était plongé dans ces pensés et la seconde d’après il se retrouvait a bloquer un coup de pied de son adversaire avec son bras.
Une douleur s’infiltrat dans son membre, le coup avait été plus rude que prévu.

*Erf, il faut vraiment que je sache la faire, sinon mon bras va tomber à force de bloquer avec. *

Effectivement si il continuait ainsi il n’allait pas faire long feu.
Le combat continuait et à chaque fois la vitesse manquait, comment faire pour être encore plus rapide ? Le chakra réglait beaucoup de problèmes mais pas tous.
Comment pouvait-il se débrouiller pour aller plus vite avec le chakra ? Peut-être en reprenant le principe de la tornade de Konoha : Donner l’impulsion contre le sol avec son chakra.

Il ne lui restait plus qu’a essayer… Facile à dire, la première fois fut un échec, la deuxième aussi, ainsi que la troisième. Ce n’était qu’a la quatrième fois qu’il réussit et encore…
Le coup avait été trop faible.

En plus de devoir être plus rapide il devait maintenant être plus fort dans ses coups, encore un problème qui s’affiche.
Les réserves du shinobi commençait à être dangereusement basses, il fallait qu’il se dépêche sinon il était marron. Il ne pouvait se permettre de faire attendre Sabi et Akogare sous prétexte qu’il n’avait pas de grandes réserves d’énergie. Il devait y arriver.
La sueur coulait de son front et dans son dos, il ressentait de la fatigue dans ses jambes.

L’affrontement durait encore, jusqu’au moment ou il entendit un bruit. Il se retourna et vit un nuage devant le Uchiha ; il y était arrivé.
Une sensation étrange pris le Kajitori : Pourquoi était-il tant à la bourre ? Peut-être que le niveau entre lui et son compagnon d’entraînement était plus grand qu’il ne me pensait ?
En tout cas il devait se dépêcher, sinon il perdrait la face devant Akogare et il ne le souhaitait pas.

Dans un élan de motivation extrême, le ninja donna son coup de pied en faisant avorter l’attaque du Kagebunshin. Sont membre alla heurter le visage de ce dernier, mais ce n’était toujours pas suffisant. Pourquoi pas se servire encore de chakra pour lui donner plus de force ?
Non, ce n’était pas la solution, avec ses réserves il ne pouvait pas se permettre d’utiliser son chakra à tout bout de champs. L’effort qu’il devait faire était dans le physique, taper plus fort et encore plus fort jusqu'à ce qu’il partent fumé.

Kyuza avait comprit le principe, presque chaque offensive qu’il décidait d’annuler ne se faisait pas et chaque coup atteignait la cible.

Au bout d’une demie heure le clone partit enfin en fumé, le dosage était parfait entre la force, la vitesse et la dose de chakra. Cette technique était maîtrisée, il pouvait enfin s’allonger par terre…
Il tourna la tête vers ses deux compagnons.

Kyuza – Je crois que j’y suis arrivé.

Même si il avait mis plus de temps que Sabi il était fier de lui et affichait un sourire en annonçant sa réussite.

A priori l'entraînement d'aujourd'hui était fini, heureusement pour lui, il n'aurait pas pu apprendre une autre technique. Ce n'était pas qu'il ne voulais pas, mais c'était physique. Personne ne peux aller au delà de ses capacité ? Ou alors le corps en prend un sacré coup, ce qu'il ne voulais pas.

Maintenant c'était sûr, ils étaient enfin libre de partir.
D'un élan de motivation, comme si toute la fatigue qu'il avait accumulé c'était effacée, le genin se releva. Puis comme à son habitude, il s'alluma une cigarette pour "fêter" sa réussite.
Il ramassa son shuriken, avec lequel Sabi s'était charcuté toute la journée et s'éloigna.

Kyuza - Salut tout le monde et merci, on s'revoit demain à la même heure. Tchô !

Le Kajitori disparut dans la forêt.


Dernière édition par Kyuza Kajitori le Ven 21 Nov - 14:25, édité 1 fois
Akogare Hyuuga

Akogare Hyuuga


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MessageSujet: Re: Les affinités de Sayuri...   Les affinités de Sayuri... - Page 2 EmptyVen 14 Nov - 1:17

Les oiseaux avaient finalement cessé de chanter.

Mais qu'est-ce que tu attends, putain ? Akogare se passa une main sur la tempe, les yeux dans le vague. Il écoutait son souffle, mesuré, calme, puissant. Fatiguant. Il regardait les herbes agitées par le vent, ou par l'agitation des enfants. Il pensait à rien, il essayait du moins, il essayait vraiment. Il n'arrivait pas à fuir aussi bien qu'avant, il perdait en vivacité. Les années s'écoulaient, lentement, à leur rythme, et il perdait toujours en vivacité. Il n'avait plus le mot qu'il fallait pour éviter les situations, il n'avait plus la force de les affronter ; la force de tout arrêter, de prendre le problème au collet et de le briser.

Juste comme ça.

Il voyait des visages sur cette putain d'herbe verte. Il les observait avec la morosité d'un mort, le regard d'un noyé – un peu gonflé, un peu las, un peu creux. Il voyait son père. Bonjour papa. Je t'aime toujours, même si je ne passe plus te voir. Bonjour maman. Embrasse papa pour moi. Il n'aime pas quand je l'embrasse, hein ? …

Hey San. Je n'ai pas oublié ta peau, son odeur, la sensation sur mes doigts, sur mes lèvres. Tu sais, l'électricité. Maintenant mes lèvres sont un peu amères, ma belle. Non, ne crois pas que je t'aime. Tu sais, San, je crois que tu seras à jamais mon premier et mon seul amour. Ce n'est pas ta faute, c'est juste que… je n'arrive pas à aimer. M'attacher, penser à l'avenir. Je ne veux pas aimer.

Mais qu'est-ce que tu attends, putain ?

J'attends… La fin du monde, la chaleur d'un monde qui meurt, tu sais ce que ça fait ? Du bien. Il faut bien un monde pour me réchauffer, ma belle. Pas le cœur – tu as toujours le mot qui fait mal, hé ? – mais la peau, les mains. J'ai les mains froides. J'ai du sang sur les mains, tu sais, du vrai. Ces enfants, ils n'en ont pas encore, si ?

Mais qu'est-ce que tu attends, putain ?

Quand Ten le lui avait demandé, il était resté méfiant. Tranquillement assis sur un mur, il ne l'avait pas quitté du regard. Elle allait pleurer. De rage, et un peu de désespoir aussi. Il n'avait pas besoin de ses yeux pour le savoir. Sa voix tremblait, son corps tremblait. Ce soir-là, elle était une magnifique fissure, prête à s'ouvrir pour l'avaler, pour mourir elle-même.

Je crois que je vais partir. C'est tout ce qu'il répondit, puis il disparut.

Il voyait le visage de Ten, dans l'herbe. Hallucination hallucinée d'un esprit qui cherchait à réparer ses errances passées. Trouver le bon fil, le mettre au bon endroit. Un entrelacement faussé, et c'était la fin d'un monde. Ouais, ce monde-là. Ten s'inventait un monde. Un monde où Akogare l'aimerait, un monde qu'ils pourraient mettre à genoux de la seule force de leurs poignets unis. Un monde où ils s'endormiraient le soir dans les bras l'un de l'autre. Quel homme ne voudrait pas de Ten ? Akogare avait couché sur leurs lits ou contre une table la moitié des femmes de Konoha. Mais pas Ten, jamais Ten, pas même un baiser, à peine une étreinte, une étreinte pure d'amis en vie. Elle en souffrait, il le sentait, il avait mal aussi de le sentir. Mais ce n'était pas sa faute. Ce n'était jamais sa faute. Il ne pouvait l'empêcher de l'aimer ; il ne pouvait s'obliger à le faire. Les choses s'étaient entremêlées ainsi, il était trop tard pour tirer sur les fils. Une belotte, une belotte, aucun chat pour la défaire. Akogare est un loup, pas un chat. Il est un loup pour l'homme, un loup pour la femme ; et pour lui-même. C'est une vie de solitaire sociable, un mangeur d'homme anorexique.

Un mangeur de mondes.

Akogare leva les yeux. Ils se débrouillaient bien. Il se voyait danser sur le sol dur, danser avec eux. Et il était lent, il était lent, il était lent. Une masse du passée, qui essaye de se mouvoir dans le présent. De faire bouger le présent. Restes où tu es, masse, et reposes toi. Ils maîtrisaient le mouvement, presque, il était là, sur eux, comme un gros œil avide. Et surtout vide. Tout cela était si inutile que c'était beau de continuer à le nier. Akogare se leva. Il ne savait pas quoi faire. Les étudiants fatiguaient. Etaient-ils fatigués ? Il n'arrivait pas à estimer leurs efforts. Il était fatigué lui. Mais ce n'était pas pareil. Chez Kyuza… il y avait de l'énergie, une certaine force. Il avait des objectifs, il marchait sur un terrain propre. Pas de boue sur ses chaussures, pas de boue sur ses joues. Il avait un idéal ; peut-être. Une idée, une conception de l'avenir, de son futur. C'était plaisant à voir.

Akogare était si plein de boue… Il sourit. Ce jour était si clair dans son esprit ! Il avait tout compris alors. Tout ce qu'il devait jamais savoir. Les gens visent toujours ce qu'on aime. Ceux qu'on aime. Ils n'ont aucune pitié. Ils ne peuvent pas en avoir. Un aveugle dirait qu'il n'y avait que sa famille pour faire cela. Mais Akogare n'était pas aveugle ; c'était son don qui voulait ça. Le monde était ainsi bâti. Quand quelqu'un est trop obstiné, trop fier, tout simplement trop puissant, on préfère attaquer ce qu'il ne peut pas défendre. Il n'y avait aucune lâcheté là-dedans. On pouvait se rassurer ainsi. Prétendre à un idéal. Oui le monde serait bien beau si tout le monde était gentil, honnête et lisse. Mais ce ne serait pas un peu chiant quand même ? Pour vivre dans un tel monde, il fallait faire des sacrifices. Akogare avait fait les siens.

Sabi c'était différent. Il avait un style perturbé. La tête trop pleine de souvenirs. Bats-toi pour toi, mec. Pas pour le passé, pas pour d'autres personnes. Oui tu défends un village. Un village qui fait des choix discutables, tu verras. Mais tu es un individu avant d'être un élément filtré par ses mémoires. Tu vaux quand même un peu plus que le café qu'on jette et qu'on ne boit pas ?

Il termina le premier. Forcément. On finit toujours le premier dans ces cas-là. Mais sur la longueur, sur ce qui importe vraiment, Kyuza aura toujours de l'avance. Tu verras son dos s'éloigner et toi tu seras là, haletant, dans son sillage, les mains sur les genoux, à moitié crevé et à te demander si ce ne serait pas mieux si tu l'étais pour de bon. Et non, je ne te préviendrais pas à voix haute. Tu fais tes propres choix.

Je suis pas ton père, merde. Et puis, je n'aime pas les Uchiha qui n'ont pas deux beaux seins hâlés dans lesquels se coucher. Désolé.

Il observa Kyuza sans le voir. C'était comme voir un film que l'ont connaît pas cœur. Il pouvait penser les mouvements avant qu'ils ne se réalisent. C'était agaçant, et fascinant. Il bougeait vite, pas assez, pas assez. Plus vite ! PLUS VITE ! Une obsession pour la vitesse, tout finir vite, tout finir, ne plus penser, ne plus réfléchir, s'abandonner à son seul instinct. C'est si rassurant. Fermer les yeux et se faire suffisamment confiance pour avancer dans la bonne direction. Si rassurant que personne ne le fait. Les gens aiment avoir peur. C'est un peu leur moteur. Mais quand on a plus peur…

[Akogare] – Est-ce que tu as peur, Sabi ?

Il sourit.

[Akogare] – Moi oui. Un jour, je décevrais tout le monde. C'est ainsi. Je ne m'en fais pas pour ça. Ils n'ont qu'à pas compter sur moi. Je me demande si un jour, j'arriverais à… Il le regarda, et secoua la tête. Non. Laisse tomber.

Il murmura, pour lui-même.

[Akogare] – Je n'arrive pas à savoir si je suis heureux…

Kyuza acheva la technique. Bien réalisée. La fumée s'évapora, et ils attendaient qu'il parle.

[Akogare] – C'est bien. Bien joué. Je vous propose qu'on se revoie demain, ici. Inutile de trop forcer, vous seriez bon à rien pour le reste de la semaine. A plus.

Akogare les salua du menton et s'assit contre un arbre. Il allait rester là un peu. Ce village, il ne voulait pas le retrouver tout de suite. Pas tout de suite.
Sabi Uchiha
Mort
Sabi Uchiha


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MessageSujet: Re: Les affinités de Sayuri...   Les affinités de Sayuri... - Page 2 EmptySam 15 Nov - 18:34

Il y avait peu de monde, dans sa vie. Oui, les oiseaux s’arrêtèrent de chanter, et dans son esprit, Sabi ne reconnaissait même pus cette technique qu’il avait tant de temps à maîtriser. Il y avait peu de monde dans ses pensées. Mais les seules qui comblaient l’être à l’affectif touché, n’étaient qu’omniprésentes. Comment pouvait-il les remercier, comment leur faire comprendre que sans elles, Sabi ne serait qu’un pion amoindri par la solitude, un shinobi faible et fragile. Qu’un simple bruissement de feuilles plissées sous le vent parfois violent de Konoha briserait. Oui, il en avait toujours été ainsi. Du premier jour où il volait pour manger, au dernier, où il volerait pour mieux tomber. La chute serait lourde et longue. Il était en pleine ascension, mais bientôt, il atteindrait son apogée, et il dégringolerait les marches qu’il avait si durement montées.

Il pouvait avoir tous les amis du monde, finalement, il n’était qu’une particule qu’une âme pure avalerait, et que chacun oublierait.

Où était Riku ? Que faisait Sayuri ? Keïko pouvait avoir toute la motivation qui faisait de son être quelqu’un d’exceptionnel, jamais il ne pourrait le changer. On ne change pas un homme comme on enlève ses chaussettes sales, et qu’on ressent le parquet froid de ses pieds nus. Non, Sabi n’était pas une paire de chaussette, il était ce linge sale qu’on remettait longuement à laver mais qui jamais ne se recolorerait.

A force de se dire faible, Sabi l’était. Vraiment. Kyuza avait cette hargne pour lui, Mia ses jolis yeux verts pour les plonger dans ceux des hommes. Et Akogare, malgré tout le pessimisme qui sortait de sa bouche, était fort. Oui, un jour il tomberait, mais après tout n’avait-il pas vécu ? N’avait-il pas tué, comme on le lui avait demandé, n’avait-il pas connu le corps de femmes nus dans son lit, ou dans les leurs, n’avait-il pas su continuer malgré l’enfer ?


Les vapeurs du clone ne cessèrent de tournoyer dans les airs. Elles restaient comme immuables, éternelles. Oui, tu as réussi petit homme, mais pendant combien de temps vas-tu encore lutter pour y arriver ? Qu’importe, la vie s’enchaîne et comme la chaîne bientôt ses maillons se briseraient. Sabi, il vole, il s’envole, mais lorsqu’on lui arrachera les ailes…


Est-ce que j’ai peur ? Question stupide. Bien sûr j’ai peur. Je pouvais voir la démence aussi bien que les autres. Je pouvais voir le sang, celui de la vie, qui quelques secondes plus tard s’arrêtait, et entraînait avec lui la faux d’une grande dame noir à la faux haute et longue levée. Tu me prends pour qui ? Un insensible ? Un monstre même ? Non je ne suis rien de tout ça. Je suis juste assez faible pour devoir retenir toutes mes sensations, bonnes comme mauvaises, sans quoi la mort aurait raison de moi, et les corps déchiquetés dans de mauvais rêves, semblerait réalité.

Et au bout, la folie.

Sabi – Peu… peur ?

De quoi aurait-il du avoir peur ? De ce qu’il était en train de vivre ? De ce qu’il avait déjà vécu ? Ou de ce que leur apprentissage allait avoir pour conséquence ? Ou bien simplement de ce monde de merde, qui les obligeait à ne pas connaitre cette sensation. Frissons, tremblements, quelques gouttes qui coulent, tant d’impressions dont aucun d’eux ne pouvait avoir de droit de sentir. Balivernes ! Plus on provoquait la peur, plus on la ressent. Elle est in contrôlable. Où était la sérénité lorsque Bakemon écrasait ses poings comme de véritables marteaux de pierre ? Où était la confiance lorsqu’Hijin inondait les terres de ses amusements aqueux ? Où était tout cela ? Devant ce que le monde donnait de ses pires cauchemars, ne devions-nous pas donc avoir peur ?

Tant de questions. Si peu de réponse.

Akogare sourit. Sabi ne répondit pas. Il baissa sa tête, et regarda l’herbe haute, qui elle ne connaissait pas la peur. Mais elle ne vivait pas pour autant. Chez elle, ni de mort ni de savoir, juste un éternel recommencement. Sabi aurait aimé pleurer. Lâcher toute la tristesse de son corps, celle qu’il enferme depuis toutes ces années, et qui cache toute colère. Mais il ne pouvait. Il n’était pas seul. Pas ici, pas maintenant. Il exploserait sans quoi. Il leva doucement les yeux vers le grand juunin. Il avait les yeux rouges, mais aucune larme, fort heureusement, ne venait couvrir son visage.

Sabi – Je… Je n’en sais rien.

Il n’arrive pas à savoir s’il était heureux… Finalement Sabi imita l’Anbu. Oui, il sourit.

Sabi – Doit-on vraiment savoir si l’on a peur ? Doit-on vraiment se sentir heureux ?

Il se murmura lui-même ces quelques paroles, de sorte qu’aucun de ses deux compagnons ne pouvaient l’entendre. Il doutait. Il n’était pas vraiment certain de pouvoir répondre à ces questions. Pourtant, au fond de lui, il savait que lui, non, jamais il ne voudrait savoir. Ce serait une réalité bien trop dure.

Si Akogare ne s’était pas assis dans l’herbe, il aurait pris sa place, et serait resté, médisant. Mais il était clair qu’il valait mieux éviter de l’embêter un peu plus pour aujourd’hui.

Sabi – Au revoir, Akogare-senseï. Et merci pour tout…

Bientôt, il rejoindrait Sayuri. Il la serrerait dans ses bras. Sabi ne voulut pas lancer plus loin son imagination. Il voyait le doux visage de l’Uchiha. Il passa un rapide coup d’œil sur celui d’Akogare. Et son sourire se perdit, dans l’infini de ce monde, dont il ne ressortait plus aucune couleur.

Passez-lui le bonsoir, Akogare-senseï. Et prenez-en soin…
Akogare Hyuuga

Akogare Hyuuga


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MessageSujet: Re: Les affinités de Sayuri...   Les affinités de Sayuri... - Page 2 EmptyVen 21 Nov - 1:56

Kyuza : +22 XP
Sabi : +32 XP
Akogare : +36 XP

Vous pouvez poursuivre. Dites que plusieurs jours se sont écoulés, éventuellement, de façon à gagner en crédibilité.
Kyuza Kajitori

Kyuza Kajitori


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MessageSujet: Re: Les affinités de Sayuri...   Les affinités de Sayuri... - Page 2 EmptyVen 21 Nov - 14:53

Spoiler:

Encore cette musique si énervante…
Le son produit par le réveil est toujours désagréable, ça peux être n’importe qu’elle chanson, elle tape sur le système. Le pire c’est que souvent on se la coltine toute la journée dans la tête.
La radio ne fonctionna que quelques secondes, pas plus de trois, une main tomba sur le buzzer pour mettre fin au carnage. De cette façon la malédiction de « la musique de merde dans la tête » était brisée.

Pourquoi se levait-il de si bonne heure ? Il ne se rappelait même plus …Pourquoi se lever alors ?
Il avait beau chercher il ne trouvait pas , jusqu’au moment ou il eu un déclique.

Kyuza se rappela lorsqu’il bougea et que ses courbatures lui rappela ce qu’il avait subit hier. Hé oui, il devait remettre ça…

Il se tira du lit et s’étira ensuite.
Il avait une coupe de cheveux peux présentable, mais il s’en moquait, pour le moment il lui fallait du café et de la lumière. Tout le matins, le genin regardait dehors pour savoir quel temps il ferait durant la journée. Si il faisait beau, c’était une bonne journée en perspective, sinon… Bah c’était la merde.
Il avait de la chance aujourd’hui il faisait beau temps, heureusement pour lui, il allait s’entraîner tout la journée.
Une fois le petit déjeuner prit, il fit sa toilette et s’installa ensuite dans son canapé. Une télécommande était posée sur une pile de magasine, ce n’était pas celle de la télévision. Elle était passé par le fenêtre… Le débit de connerie qui pouvait sortir de là était assez hallucinant pour lui.
Elle avait été remplacé par une sono, c’était beaucoup plus agréable d’écouter ce que l’on veux, plutôt d’entendre des conneries à longueur de journée.

Il alluma alors l’appareil, une musique sortie des enceintes.
Kyuza s’aissisa son paquet de cigarette et alla se poser à sa fenêtre, de la il pouvait soit voir les gens aller au boulot, ou si il relevait la tête il ne voyait que la forêt. Il si disait qu’il avait quand même une belle vie…

Une fois son clope finit, il mis ses affaires de shinobi et partit en direction de la forêt.
Une petit footing pour commencer la journée, c’étai ce qu’il s’efforçait pour avoir une bonne hygiène de vie. Mais ce n’était pas toujours facile…

Il étai arrivé le premier, encore une fois.
Que pouvait-il bien faire en attendant ?
Il ne pouvait pas faire comme la dernière fois s’endormir, ce n’était pas sérieux. De plus à cette heure-ci l’eau était encore très froide, donc mauvaise idée.
Fumer ?
Ce n’était pas sérieux non plus, mais c’était la seule chose qu’il avait trouvée à faire pour passer le temps.

Il prit donc place contre un arbre, le même où était Akogare lorsqu’il partit hier.
Akogare Hyuuga

Akogare Hyuuga


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MessageSujet: Re: Les affinités de Sayuri...   Les affinités de Sayuri... - Page 2 EmptyLun 24 Nov - 17:47

Akogare arriva tard dans la matinée.

Il avait mal à la tête. Pourtant, il n'avait réfléchi à rien. Aucune pensée n'était venue troublée sa soirée solitaire – enfin une ! -, aucune pensée autre que celle qui l'informait de la propreté maniaque de son plafond. Un beau plafond blanc. Avec un point rouge sous le lampion qui l'éclairait, parfois, la nuit. C'était un beau plafond, un beau plafond blanc et vide et propre. Comme une métaphore d'une vie anonyme, là, prise dans la rue. Sans attrait, sans dégoût, simplement une vie blanche, vierge de salissure hormis ce point rouge sang.

Oui, en fait, il n'avait pas arrêté de réfléchir. Les morts avaient cette chance, sans doute.

Ça c'était un fameux espoir.

A aucun instant, alors qu'il se dirigeait vers la forêt, à aucun moment il ne se demanda s'il était en retard. Ce n'était juste pas intéressant. Ils apprendraient plus en deux minutes avec lui qu'en deux journées seuls… Sayuri était curieuse de ce qu'ils faisaient. Akogare s'obstinait à rester laconique en paroles, riche en baisers. Et l'inverse, quand il en avait marre. L'Uchiha avait une capacité assez merveilleuse, qu'Akogare imputait à son expérience indéniable en matière de mâles et de relations : elle sentait l'attitude la mieux adaptée à l'humeur de ses amants. Bien sûr, ce serait trop facile si elle suivait toujours son instinct ; parfois, souvent, elle posait des questions insistantes, si lassante qu'Akogare envisageait parfois la solution de la soulever et de la jeter par la fenêtre, là, comme ça, sans haine mais avec fermeté. A moitié nue dans les rues de Konoha… Il aurait filmé. Et aurait vendu la vidéo.

Akogare avait le sens des affaires.

[Akogare] – Salut.

Il leur fit un signe de la main, et se rendit compte que ce matin, il n'avait aucun bon mot pour commencer. Il préféra ne pas forcer son talent. Cela faisait presque une semaine qu'il enseignait à présent, et cela le pesait et l'intriguait à la fois. Le Hyuuga ne pouvait se défiler grâce à une mission, il était dans une phase qui ressemblait à un congé. La seule chose qui pouvait le faire bouger, c'était une mission S, et personne n'a envie de faire une mission S. Enfin, si, il y en a qui le veulent.

Akogare se rendit également compte qu'il n'avait rien apporté aujourd'hui. Décidemment, il faut de temps à autre savoir la matinée qui mérite que l'on enfouisse sa tête sous l'oreiller, et ne l'en sortir sous aucun prétexte, même l'écroulement du monde. Quoique, ce spectacle doit mériter le coup d'œil. Au moins un.

[Akogare] – Vous voulez apprendre quelque chose en particulier ?

S'ils disent non, je rentre chez moi, pensa-t-il, assez excité à cette idée. Mais connaissant les enfants et leur insupportable volonté de contrarier leurs aînés, ils allaient trouver des solutions pour le tirer de sa paresse bien naturelle. Après tout, il était tôt.

Il était midi, quoi.
Sabi Uchiha
Mort
Sabi Uchiha


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MessageSujet: Re: Les affinités de Sayuri...   Les affinités de Sayuri... - Page 2 EmptyLun 8 Déc - 0:23

Tu sens cette force ? Elle est présente, sous ce que ton corps te montre. Il la cache, comme il le fait pour tous tes compagnons. Tu ne ressens rien, c’est normal. Elle est de ces limites physiologiques que tu ne crois pas pouvoir outrepasser. Mais il n’y a rien de plus amusant que de toujours repousser ses propres limites, couvrir ses failles d’une couche de papier de soie, si fine qu’un œil aguerri la découvrirait avec justesse et qu’il en jouirait avec tant d’habilité, que tu feindrais la mort pour t’y soustraire ; mais il n’en est rien, de la vitesse, de cette célérité qui anime vos âmes lorsqu’il s’agit de votre survie. Ou de votre honneur. Cette pellicule suffisamment opaque pour que la nature ne la découvre pas, et que dans la précipitation, rien ne paraisse. Tu le connais, n’est-ce pas, ce sentiment qui anime ton cœur et abime tes mœurs, lorsque plus rien d’autre au monde ne compte plus que ta propre existence. Tu analyse si rapidement, tu conclus avec imprécision, tu fais tout ton possible pour avoir ce petit bout de seconde de moins que ton adversaire, et qui malgré le risque de tout perdre, de voir ton raisonnement s’effondrer aussi rapidement qu’un château de carte sous les grands vents du nord, fera de toi un gagnant, mérité et méritant. Et puis il y a tes yeux. Alors tout s’accélère un peu plus encore.

Mais ne te crois pas unique.

Ils sont comme toi. Vous vous ressemblez tous. Vous subissez la même peur, la même émotion. Qu’importe les sentiments qui distinguent votre motivation et votre volonté, chacun trouve cela selon son histoire, son passé, son vécu. Il en résulté une chose, bien animal, trop brève à comprendre dans la simple vie d’un homme, qui est la nécessité. Celle de vivre ; puis celle d’aimer. Il y a tant de prétexte pour argumenter face à la mort. Finalement, n’est-elle pas à l’oreille ouverte, jugeant ou non ton mérite à rester sur ce monde ? Non, absolument, en ce sens il y aurait une justice sur cette bonne terre. Il n’y a pas de rançon de la gloire, il n’y a pas de malheur déshumanisé. Il y a juste la force avec laquelle tu te bats. Alors n’oublie jamais que peu importe les moyens que tu désires te donner, fais toujours tout pour survivre. Que cela donne la mort, ou non.


Sabi sourit. Il venait de trouver une solution. Il restait tant de questions dans sa tête, qu’il lui était impossible de toute les résoudre maintenant. Mais il tombait sur une clé bienheureuse, et dans les méandres d’équations toutes moins physiques et concrètes que les autres il y avait cette lueur d’espoir. L’Uchiwa n’avait jamais vraiment eu peur de la mort, et à ceux qui disaient qu’il était impossible de le savoir, il rétorquait qu’il l’avait déjà côtoyé. Argument tout à fait valable, il avait encore cette faiblesse au genou qui s’attardait et tardait encore, défaisant avec violence la volonté du jeune garçon. La grande dame noire ne lui faisait pas peur non, il s’attendait à recevoir la sentence à tout moment et cela ne serait aucunement un échec. Il n’avait pas vraiment réussi grand-chose dans sa vie, il y avait toujours ce petit quelque chose qui tâchait le tableau pourtant si beau de sa petite vie. Il pouvait se remémorer les évènements, sa naissance, son enfance, son adolescence, tout concordait, dans la misère. Et… Et pourtant il était là, bien debout, la tête sur les épaules. Un moment il avait cru que ses convictions s’étaient envolées. Devant le grand Akogare, il trouvait un penseur d’une toute autre vie. Il n’avait rien du type de philosophe ou de savant de la morale qu’il s’imaginait, pourtant, si l’Anbu avait détruit son semblant d’espoir en quelques heures à peine, il avait le mérite de lui faire comprendre qu’il ne fallait pas simplement être intelligent pour être réfléchi. Tout dérivait de leur style de vie à chacun d’eux, et personne n’avait le droit de juger cela.

Et il était temps d’en changer. Car c’était possible, et il en était capable.

Sabi – Il ne faut pas survivre… Il faut vivre, n’est-ce pas ?

Il ne savait pas vraiment s’il devait s’attendre à ce que le grand arbre lui réponde. Etrangement, il patienta. C’était ridicule, mais c’était déjà un premier pas. Le ridicule ne tuait pas ? Il pouvait alors en abuser, aussi souvent que Ginko. Quoi que là cela devenait un peu dangereux. Il ne faut jamais jouer avec les bonnes choses, quelle belle révélation ! Ces belles choses, il n’en avait jamais vraiment eu, et lorsqu’il en tenait une dans sa main, soit elle déguerpissait d’elle-même – Midona n’avait été qu’un amour éphémère dont il ne parlerait sûrement à personne – ou elle se détruisait. L’amour du clan en était sûrement la plus belle et effective perle. Tout cela n’avait été qu’hypocrisie et arrogance.

Ce fut lorsqu’il croisa, pour une dernière fois, le regard de Kenji, la veille, à la sorte de la boite de nuit, qu’il comprit certaines choses. Des convictions, il en avait. La volonté, elle lui était tout aussi chère. Alors pourquoi devait-il encore lire sur son visage la sobriété d’un gamin candide, qui suit ce que la nature lui propose sans jamais juger par lui-même de ce qui est bon ou de ce qui ne l’est pas ? Pourquoi devait-il toujours être neutre, et que d’une certaine manière ses seules certitudes ne résolvaient que par des excès de colère, alors qu’il aurait été si aisé de s’expliquer, en haussant seulement la voix ? Comme tous les autres. Mais peut-être que les autres étaient un groupe imaginaire, bien ancrée dans les esprits de chacun, qui n’existe guère que pour se rassurer ou se lancer dans la voie de la généralité. Alors lorsqu’il l’avait repoussé, plaqué contre le mur de la boite, il lui avait dit ce qu’il pensait. En soit, c’était déjà un progrès. Il y avait ceux qu’il aimait, ceux qu’il n’aimait pas, et les autres. Il y avait aussi ce qu’il aimait, ce qu’il n’aimait pas, et les autres. Ces autres, s’ils n’arrivaient pas à les confondre dans une de ces mêmes catégories, alors ils n’avaient aucune importance. Il ne fallait pas s’en désintéresser, il se devait de toujours remettre en question ses attirances et ses dégouts. En fait, il appelait ça sauvagement, « se » remettre en cause. Il comprendrait alors que les autres, tant qu’ils restaient autres choses que des autres – à la redondance lourde mais effective et inéluctable – ils ne devaient jouer sur les conséquences de ces actes. Ou alors c’était qu’ils n’étaient pas si « autres » que ce qu’il avait bien voulu croire.

Le teint blanc d’Akogare le réveilla de son amour avec le tronc. Il était pâle, leur grand Anbu. En bref, il n’avait pas changé.

Sabi – Salut, Ako-senseï.

Il lui mima une mine ravie, un sourire en joie, des petites joues un peu sur-jouées, rebondissantes à souhait. C’était quoi, exactement ? C’était… ce qu’il allait devenir ? Oui, il l’espérait. Mais si cela ne marchait pas, il n’en désespérerait pas. On l’aurait pu croire fou, parce qu’on ne force pas son destin, et que cela vient naturellement à soit, comme s’il chantait implicitement et qu’il trouvait l’oreille qui l’écoutait, sans même à claquer des doigts. Pourtant, cela revenait également à la folie, de croire qu’on ne peut jamais changer. Alors il se forcerait, et cela ne changerait pas, il essaierait autre chose. Mais il y avait forcément un monde qui lui appartenait, le tout était de savoir lequel.

Il aurait aimé faire attention à ne pas tomber dans la caricature, mais il aurait été encore un peu moins naturel. Alors il n’inventait rien, il ne simplifiait ni ne complexifiait pas plus, il était, lui-même, il s’en persuadait lui-même, et croisait les doigts pour que l’Anbu ne se rende compte de rien… C’était stupide, qu’il s’en rende compte, de ce changement, et qu’il en soit bouleversé, ou non, cela importait peu. Sabi était ainsi. Akogare appartenait, après plusieurs secondes d’intenses réflexions, à ces autres, qui n’agissaient sur sa vie que partiellement, et dont il ne portait ni amour ni haine. Un simple respect. Peut-être transformé en crainte, devant une telle ébauche de la puissance.

Sabi – Il existe un moyen de se surpasser, n’est-ce pas ?

Le terrain devenait descendant.

Sabi – L’ouverture des Portes, j'aimerais bien en savoir plus.

La pente devenait alors savonneuse. C’était ridicule ? Mais n’avait-il pas déjà dit que le ridicule ne tuait pas ? …


Dernière édition par Sabi le Jeu 11 Déc - 20:18, édité 1 fois
Kyuza Kajitori

Kyuza Kajitori


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MessageSujet: Re: Les affinités de Sayuri...   Les affinités de Sayuri... - Page 2 EmptyJeu 11 Déc - 18:57

Au moment ou Sabi arriva Kyuza était toujours adossé à son arbre cigarette à la bouche.
Son collègue avait l’air d’être de bonne humeur ce matin, ce qui était une bonne chose, au moins la journée allait bien ce passer.

Suivit Akogare, avec toujours le même charisme qu’il avait l’habitude de dégagé. Le jeune homme se sentait un peux léger comparé à ces deux shinobi.
L’un était un Anbu et l’autre avait plus l’attitude de quelqu’un de fort que d’un faible. Sans compter que tout les deux étaient issues de clan très prestigieux.
Lui qu’était-il ? Un garçon qui n’était pas forcement prédestiner à devenir un ninja, avec un petit rêve.
Pourquoi se disait-il ça ? Lui même ne savait pas vraiment, mais ce qu’il se disait ensuite c’était que même si il n’avait pas d’objectif énormes c’était les siens et ça c’était important pour lui. Puis qui sait, peut-être allait-il devenir meilleurs shinobi qu’il le pensait…

Pour le moment, le seul choix qu’il avait à faire c’était celui d’apprendre une technique. Pas si facile que ça…

Sont coéquipier proposa l’ouverture des portes…
C’était officiel maintenant, Kyuza n’était pas de taille à maîtriser cette technique. D’ailleurs, il sentait qu’il n’avait plus vraiment sa place parmi eux, il les gênerait plus qu’autre chose.
Lui ce qu’il fallait pour qu’il progresse, c’était un réel changement. Par exemple aller s’entraîner dans une sorte de communauté ninja isolé du monde extérieur. Comme ça il allait pouvoir apprendre un tout autre art de vivre et de combattre.
Chaque shinobi ont une arme : L’originalité.
Les plus fort sont ceux qui savent surprendre leur adversaire par des jutsu originaux que peux de personnes on vue. Par exemple les hyuuga, les aburame et d’autres clan encore.

Le problème pour lui était qu’il n’appartenait pas à un clan…

Le genin se leva et d’un air un peux gêner s’adressa à Akogare..

Kyuza- Je pense que pour ma part il me faut un enseignement plus spéciale, je n’ai pas envie de suivre les autres. Si je veux devenir plus fort il me faut une spécialisation… Le problème c’est que je ne connais personne qui pourrais m’enseigner cette art de vie.

C’était à ce moment là que sa gêne était à son paroxysme.

Kyuza – Je ne nie pas vos compétences entant qu’enseignant, au contraire vous m’avez pas mal aidé, mais connaissez-vous quelqu’un qui pourrait répondre à ma demande s’il vous plais ?

Comment allait-il réagire ? Il ne savait pas…
Syo Tainoka

Syo Tainoka


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MessageSujet: Re: Les affinités de Sayuri...   Les affinités de Sayuri... - Page 2 EmptyLun 12 Jan - 19:56

Akogare: + 8 XP (bonus anbu inclus)
Kyuza: + 10 XP (bonus genin inclus)
Sabi: + 11 XP (bonus genin inclus)
Akogare Hyuuga

Akogare Hyuuga


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MessageSujet: Re: Les affinités de Sayuri...   Les affinités de Sayuri... - Page 2 EmptyMer 21 Jan - 16:03

Akogare commençait déjà à regretter de s’être levé. C’était pour cette raison qu’il n’aimait pas avoir des étudiants ; beaucoup de questions, beaucoup d’ambitions, trop de contrariétés. Le regard laiteux du Hyuuga passa de l’un à l’autre, dans l’espoir vain que l’un d’eux éclate de rire et lui dise qu’en fait non, il disait ça pour rire et qu’il allait désormais rentrer chez lui pour dormir ou embrasser sa copine ou n’importe quoi.

Mais non.

Akogare haussa mentalement les épaules. Après tout, ils profitaient de l’opportunité que leur avait offert la charmante petite couleuvre cuivrée qui se languissait dans son bureau. Bien fait pour elle. Que les papiers et les rouages administratifs l’écrase – Akogare ira la ramasser plus tard. Le jeune homme se tourna vers Kyuza.

[Akogare] – Quoi, c’est pas bien ce que je t’apprends, t’es pas satisfait ? … Laisse tomber je plaisante.

Il leva un pouce derrière lui, pointant le village.

[Akogare] – Ouais j’ai un plan pour toi. Il y a des écoles de Taijutsu, moi je fais partie de la Jyuuken. Je n’ai pas envie d’entrer dans les détails, il doit y en avoir une dizaine dans l’ensemble des Pays – je parle des vraies écoles, pas les trucs de branleurs. Dans le Pays du Feu, tu trouveras l’école des Six Lions, qui devraient t’apprendre à taper fort et à emmagasiner de la puissance. Cela te sera peut-être utile, peut-être pas, ce seront eux qui jugeront.

Il agita à nouveau sa main en direction du village.

[Akogare] – Mais il faut que t’en parle à Sayuri. Sans son autorisation, tu ne pourras pas y aller. C’est un long voyage, qui te prendra peut-être plusieurs mois avant que tu puisses sentir le moindre changement. Il faut de la motivation et, connaissant les Lions, être prêt à de sérieux sacrifice. Mais si tu veux un aperçu d’excellence, c’est bien là bas qu’il faut aller. Après, il y a d’autres écoles, mais plus éloignées et Sayuri sera peut-être moins encline à te laisser y aller. Si tu veux aller la voir, elle est à l’académie actuellement.

Akogare hocha la tête et se tourna vers Sabi. Il ne prononça pas la moindre parole, dans un premier temps, se contentant de le dévisager avec une certaine insistance. La plupart des gens n’aimaient pas quand il faisait cela, sauf les personnes qui lui étaient très proches ou les fortes têtes. Akogare lui-même n’appréciait pas le regard d’un autre Hyuuga, qui avait quelque chose de perçant et de désagréable, d’insidieux parfois même, pour quelques uns d’entre eux. Ten lui avait un jour dit une phrase poétique là-dessus ; San aussi, à l’époque. Du genre… Merde… La poésie commençait à disparaître de son esprit, c’était mauvais signe. Une douce niaiserie, comme « j’ai l’impression de regarder une lune ». Et Akogare avait répondu, aux deux, qu’il était la deuxième lune.

Une douce niaiserie oui, mais il aimait s’y abandonner. Il n’y avait bien que les faibles qui n’acceptaient pas leurs propres faiblesses…

[Akogare] – Dis-moi, à quoi cela t’avancerait ? Tu as vu la tronche des mecs qui ouvrent les portes ? On dirait qu’ils vont exploser. C’est douloureux, dangereux et il faut être fou ou désespéré pour les utiliser. Mais tu as bien une tête de désespéré tien. Tu as une copine ? Quand tu ouvres ta porte, demande-toi si elle ne te regarderait pas comme si tu venais d’un autre monde. Tu t’en fous ? Ouais moi aussi, mais c’est l’idée.

Akogare regarda le bout de ses doigts – pâles et fins.

[Akogare] – Tu sais, j’ai vu Takeshi l’autre jour. Je pense que Takeshi est un connard. Je pense, de la même façon, que le chef de ma famille est un connard. Tu sais, j’ai le sang nécessaire pour revendiquer sa place. Mais je ne le ferais pas, pour ne pas devenir un connard. Il faut l’être pour diriger une famille. Eliminer les interférences. Mais c’est bien d’être une interférence. Peut-être qu’un jour tu seras aussi fort que moi ? Qui sait. Ou bien tu mourras avant. Mais cela n’aura plus beaucoup d’importance, non ? Je suis bavard aujourd’hui, hé ?

J’aurais dû baiser hier soir, se dit-il, distraitement. Il n’aimait pas parler de sujets aussi sérieux. Parler de sa famille, ou des Uchiha. Il n’aimait pas beaucoup les Uchiha. Oh, beaucoup étaient très normaux, très sympathiques – et très canons, pour certaines. Mais c’était l’idée qui le dérangeait. Ils se bataillaient pour savoir qui était le plus ancien, le plus légitime, le plus fort ; eh, on s’en fout non ? Si vous pensez être plus fort, vous choisissez un champion, je le plie en quatre, et on sera fixé.

Mais cela ne s’était jamais passé ainsi. Si Akogare était chef des Hyuuga, alors il réglerait cette gêne, il déclencherait le plus grand duel qui n’est jamais été lancé, un duel qui resterait de l’histoire comme la rencontre de deux prodigieuses puissances, deux stratèges, qui se sont mordus jusqu’à sentir le sang ruisseler dans leur gueule béante. Mais il appréciait la situation telle qu’elle était ; et tant que personne ne l’impliquait dans ces histoires de famille.

Brusquement, sans prévenir, sans que le jeune homme n’y puisse rien faire, Akogare planta ses doigts chargés de chakra au-dessus de son cœur. Sabi recula, mais l’ANBU ne le lâcha pas. Il le saisit fermement à la gorge, quoique sans presser, et l’immobilisa. Il ressentait la douleur de l’adolescent ; une douleur diffuse, qui faisait curieusement plaisir, une douleur extatique, un peu, une douleur revigorante et presque oubliée sitôt apparue.

[Akogare] – Les portes ne servent à rien, garçon. Tu veux de la puissance ? En voici.

Il le lâcha et recula de trois pas, comme un grand félin qui aurait mis à bas sa proie. Un chakra bleu ne tarda pas à se manifester autour de la peau de l’adolescent. Ses yeux se cerclèrent de bleu, et Akogare sourit. Il sentait enfin son chakra, révélé, puissant et majestueux, comme un gros serpent qui sortait de sa mue.

[Akogare] – L’afflux de ton chakra vient de doubler. J’aurais frappé plus bas, tu serais mort, mais j’ai un peu appris à viser. La sensation de puissance est grisante, fais attention ; on n’est pas invincible pour autant. C’est juste qu’on peut mettre les moyens nécessaires à la destruction de quelqu’un sans se soucier de garder des réserves. Il s’agit d’un moyen plus rapide d’ouvrir les portes ; plus rapide et plus contrôlé. Les autres praticiens sont des barbares : ils défoncent la porte parce qu’ils n’en ont pas la clef. Les Hyuuga la possède. On a retenu que les Hyuuga pouvaient fermer les tenketsu. Correct, mais ils peuvent aussi intensifier le flux dans le corps d’un étranger ou dans le leur, voir comme actuellement, ouvrir jusqu’à la dernière porte, celle du cœur, sans t’infliger la mort. Regarde-moi Sabi.

Il acquiesça doucement. Rien que dans le regard du jeune homme, on sentait une puissance nouvelle, réelle, qui lui était peut-être étouffante ou étourdissante. C’était comme, Akogare s’en souvenait, comme si une gigantesque bataille se livrait dans son esprit, dans les tunnels tortueux de son cerveau. Des clairons fiers, des charges de cavalerie, des morts en pagaille et une sensation de toute-puissance, tel un dieu qui observe les agissements des siens – de ses enfants.

Le chakra tempêtait dans les veines, libéré d’une grande partie de sa pression. Il croissait comme une mer gonflée par les vents, furieuse, qui partait s’écraser contre des falaises trop petites. Il ne pouvait pas le contenir, personne ne le pouvait ; alors il apparaissait tout autour de lui, en touches bleues, comme une aura glacée.

[Akogare] – Je ne peux malheureusement pas t’apprendre cette technique. Tu ne pourrais pas la maîtriser. Mais maintenant tu sais qu’il existe d’autres voies que les portes.
Sabi Uchiha
Mort
Sabi Uchiha


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MessageSujet: Re: Les affinités de Sayuri...   Les affinités de Sayuri... - Page 2 EmptyMer 21 Jan - 19:04

Les aurores s’éteignaient, gardant de leur splendeur, pure et intacte. Le soleil se haussait doucement parmi les cieux, et peu à peu la lumière parvint enfin à traverser les grands arbres de la forêt de Konoha. Sabi écouta d’une oreille hasardeuse le flot de parole de Kyuza. Du shinobi, il en connaissait, pour ainsi dire, très peu. Et là seule chose qui resterait gravé dans sa mémoire, jusqu’à leur prochaine rencontre, serait ce trou percé dans les fibres du bois. Le soleil avait toujours été un formidable guide. L’Uchiha le suivait sans craindre de s’y brûler, ni de s’aveugler de sa puissance divine.

Le grand Anbu cacha la lumière qui s’étalait sur le parterre verdâtre et encore humide de la rosée matinale. Un paon qui hissait sa roue, défaisant les nombreuses plumes de couleur qui se courbaient sous le zéphyr incertain. La même fausse neutralité se lisait sur son visage. Akogare était un personnage spécial, et quoi que brute dans ses paroles, Sabi l’aimait bien. Cela relevait sûrement d’une impression totalement floue et dénuée de raison pure, mais finalement, le garçon n’avait plus grand monde sur qui compter. Si tant soit peu qu’il puisse compter sur le Hyuuga. Ce dont il doutait.

Grandement.

Se tournant vers Kyuza, Sabi ne releva guère plus son attention à leur sujet. Il n’y avait rien de l’égoïsme chronique qui prenait les corps sans que leur nom ne soit donné dans la conversation. L’importance à laquelle l’individu léguait son propre et unique nom était indécente. Et comment, d’une seconde à une autre, d’un battement de pupille, il suffisait d’un chuchotement pour attirer toute la concentration d’un homme. « Sabi ! » Non, le genin était perdu dans ses pensées, plongé dans un monde dont il ne goutait ni saveur ni odeur, sans conscience parfaite, définissant les laiteux de nuage de coton qui peuplaient, quelques jours l’an le ciel d’un profond bleu du Pays du Feu. Il posa sa main contre le bois d’un grand chêne, et ne se lassa de laisser ses songes s’imprégner de la consistance même du fier arbre. Il aimerait pouvoir trôner, ainsi, déployant ses armes vers le ciel.

La nature poussait, toujours vers le haut. Et pourtant, il était si facile de la détruire, en quelques secondes ce qui avait pris des années. Des siècles parfois. Levant son regard amorphe vers ses hautes branches, Sabi lâcha un maigre sourire, un plissement amer au gout salé. De plaisir, il n’en avait pas. De passion non plus. Ses mains n’avaient pour but que de tuer, et quelque que soit le moment où le lieu, l’objectif était de toujours frapper plus fort. Plus haut.

Comme ce chêne.

Sabi espérait seulement, au plus profond de lui qu’il était impossible à plier, et que de tous les chemins possibles, il usait du bon, marchant avec sérénité et confiance dessus. Parfois, ne valait-il mieux pas ne pas tracer son propre fil à la force de ses pieds, pliant les herbes hautes des forêts du village ? Ne pas profiter de tant de liberté plutôt que de venir s’éteindre sur les chaleurs de l’astre, d’un Icare nouveau ? Le genin ne savait pas.

Ce n’est que lorsqu’il sentit la pression de l’Anbu, la roue du paon se déployant dans son dos pour le cacher du soleil. Le froid qui parcourut son corps provoqua un frisson dont il n’aimait ni la signification, ni la physique conséquence. Il délaissa l’arbre, détachant sa main de l’écorce le plus lentement possible, comme si ses doigts restaient attachés à une âme dont il ne pouvait ni ne voulait quitter la protectrice chaleur.

Oui, j’ai une tête de désespéré, se dit-il finalement. Mais ne l’était-il pas, finalement ? Sa voiler la face ne révélait rien de bon sur ce que devait être l’avenir d’un shinobi. Et de cette providence, elle pouvait irrémédiablement s’écourter avec la même rapidité qu’un grain de sable, le dernier, tomberait du mauvais côté du sablier. Le temps s’arrêtait, et plus rien n’avait de sens. Jusqu’à ce qu’une main bienveillante ne retourner enfin le tableau du temps, et que le souffle lui revint. Akogare était-il ce poignet agile et rapide qui tenait entre ses deux paumes les qualités de la vie, Sabi n’en savait rien. Il avait simplement cette façon de dire les choses, d’une telle puissance, qu’il ne pouvait qu’en reculer. De peur, sûrement. La crainte qu’il dise vrai, la crainte que l’expérience et la justesse ne s’adonne à une vérité nouvelle.

La vérité la voici, petit. Sabi n’avait cure des Portes et de leur formidable mais factice force. Il n’avait aucune intention de les ouvrir, que la mort l’emporte s’il devait en avoir une seule seconde l’idée. Et pourtant il avait posé cette question. Etait-elle synonyme de pure connaissance personnelle, ou de passion, d’intéressement. Parce qu’il n’y avait rien de plus clair ni de plus explicite. Ses pensées se mélangèrent, percutant le flot de parole – bien important aujourd’hui, étrangement – du Hyuuga sans qu’il ne puisse esquisser même un mouvement des lèvres. Atrophié dans une latence dont il détestait la présence, les quatre doigts qui s’enfoncèrent au dessus de son cœur n’avaient d’effet dans ce monde où rien ne pouvait survenir, autrement que la violence des vérités. Tant de conceptions qui s’affolaient. Tant de souvenirs également. La simple prononciation du nom de Takeshi avait pour conséquence de faire surgir une fontaine de colère, ou d’insouciance.

Son chakra se tourna et retourna, dans tous les sens, sans que Sabi ne s’en rende compte. Plongé dans ses rêves et ses pensées, ses cauchemars, il regardait Akogare d’un air hébété, sans assurance, ni résistance. Il laissait l’Anbu aller jusqu’au bout de son raisonnement, celui-là même qu’il menait d’une plume acquise. De la puissance, Sabi ne savait pas vraiment s’il en voulait. S’il en voulait pour dire qu’il en avait, ou s’il avait un but, quelque part, caché, pour que sa vie prenne une tournure toute autre que l’indécise neutralité qui guidait ses pas. Irrémédiablement vers le soleil. Finalement sa grande main le laissa, recouvrant sa liberté de mouvement d’un voile sombre. Presque pâle, le genin ne lâchait pas son objectif du regard, fixé sur un point, comme ancré bien plus loin que le shinobi, transperçant la couche physique qu’était son corps.

Akogare – Regarde-moi Sabi.

Il écarquilla les yeux se saisissant de l’image du Hyuuga. La tempête de chakra disparut aussi rapidement qu’elle était apparue, comme si une forte brise froide avait chassé les vagues de leurs tumultueuses violences. Comme la calme d’un navire sur de plats flots, Akogare se calma et Sabi emplit enfin ses poumons d’un air salvateur. Il leva les yeux vers le grand Anbu, et peina à sourire. Sans avoir s’il devait, ou non, d’ailleurs, s’attendre à une quelconque réponse à une telle expression du visage.

Le genin soupira, souffla un coup. Et reprit.

Sabi – Non. Non je n’ai pas de copine.

Il haussa les épaules, comme fatigué par une effort implicité.

Sabi – Comment dois-je être ? Assuré, mais arrogant. Intimidé, mais faible ? Ou dois-je être moi-même ? Pleurer, est-ce une bassesse ? Ou une simple larme de soulagement, délivrance ? Je ne sais pas qui je suis vraiment, comme pourrais-je savoir si je désire la puissance ? D’ailleurs, je ne saurais quoi en faire.

S’il y avait bien une chose que Sabi détestait par-dessus-tout, c’était de décevoir. Que se soit à Akogare, à Riku, ou à Ginko, qu’importent ses relations, qu’importe ses sentiments à l’égard de l’autre et qu’importent ceux d’Akogare à son sujet, décevoir était la pire des condamnations. Il ne savait pas bien pourquoi il lui avait dit ça, mais il se souvenait que, les doigts chatouillant son cœur d’un puissant chakra, il aurait délivré toutes les larmes de son corps. Il était séché par une telle scène, et peut-être était-il ridicule devant le grande Hyuuga. Sûrement même. Mais à quoi bon être puissant si l’on ne sait pas à quoi cela peut servir ? Oni, avait une bonne raison de se battre, il était fou, il n’aimait que ça. L’Uchiha préférait oublier cette solution. C’était fuir une réalité, de la lâcheté purement et simplement.

Il inspira un grand coup, comme pour que ses pieds retouchent le sol dont il avait quitté la sensation depuis quelques secondes.

Sabi – Je ne suis plus vraiment moi, en ce moment.

De la pitié, c’était sûrement ce à quoi il devait s’attendre. Quoi qu’il doutait de la connaissance d’une telle chose dans l’esprit d’Akogare. Il n’en voulait pas, d’ailleurs. Il ne désirait pas une telle chose. Mais peut-être était-ce ce qu’il était vraiment, une âme dont ferait mieux de sourire aux pleurs plutôt que de les comprendre, ou les réconforter. Qu’il soit puissant, ou faible, Sabi n’aurait pas convenu. Il n’était, finalement qu’un genin, cousin d’une juunin qui avait demandé les services d’un ami. Et, en plus de cette peine qui semblait presque capitale, Sabi il n’était pas digne d’une telle faveur. Du moins ne s’en sentait-il pas ainsi. Il devait avoir mille et une questions sur cette technique, qu’il ne pouvait apprendre au demeurant, mais étrangement, sa curiosité, sa motivation ce que l’on appelle d’habitude la joie de vivre avait disparue. Si tant y est qu’un jour, Sabi eut raison d’être heureux. Mais ne l’étaient-ils pas tous, malheureux ? Cet égocentrisme bien involontaire l’énervait.

Sabi – Je ne sais pas comment votre clan fonctionne. Je sais juste que le mien… ne me convient pas du tout comme je le voudrais. De ma famille, je ne connais que deux personnes, les autres, me sont inconnues. Ou je les ai simplement oubliées.

Il eut envie de rajouter que d’eux, il n’avait de points communs qu’un sang, et des yeux, mais il ne le fit pas. Marquant un certain temps d’attente, et dévisageant Akogare, il se décida enfin à poursuivre.

Sabi – Je ne sais pas si Takeshi est un bon, ou mauvais patriarche. Je peux simplement dire qu’il m’a fait assez de torts et de mal, pour que je n’aie plus envie de le revoir. Cela fait deux ans maintenant. C’était se plier, ou interférer. Je ne dois pas être une assez importante interférence à ses yeux pour être encore en vie aujourd’hui.

Devait-il tout dire ? Devait-il expliquer ce pourquoi il avait eu affaire à Takeshi, et non à un autre membre de la grande famille Uchiha ? Devait-il expliciter tout cela ? Sabi se sentait déjà assez ridicule de se livrer ainsi, qu’il ne voulut en rajouter trop. D’ailleurs, cela n’intéressait sûrement pas Akogare. Leurs deux clans avaient beaux se mépriser, ils se ressemblaient étrangement.

Une larme de colère s’alluma dans ses yeux. Une larme rouge, comme du sang. De la passion à la mort, cette teinte liait le peu de différence qui régnait.

Sabi – J’ai juré qu’un jour je retournerais le voir. Ce jour où j’aurais assez de force pour pouvoir me supporter moi-même. Il me doit des explications. Enormément d’explications. C’est sûrement la seule chose qui me fait vivre encore… Mais je ne sais pas pourquoi je vous dis tout ça.

Cette incompréhension notoire, sur sa naissance, sur ses parents. Des bribes de rêves, voila tout ce dont il était possesseur. Une fresque murale, sur les pans de son crâne, gravée à coup d’oublis retrouvés, qui parfois, la nuit, refaisaient surface. Sabi était remplie de tristesse. Et de haine. Il n’en voulait pas au clan. Pas entièrement du moins. Ne pas savoir de quoi l’on est constitué est la plus grande et la plus sauvage des ignorances.

Finalement, il n’était peut-être pas ce chêne, grand, large, et fort. Mais plutôt un saule. Un sinueux saule pleureur, qui se courbait sous le vent, bravant la tempête, et ne demandant qu’une meilleure assise, pour s’épanouir. Et se redresse.
Akogare Hyuuga

Akogare Hyuuga


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MessageSujet: Re: Les affinités de Sayuri...   Les affinités de Sayuri... - Page 2 EmptyJeu 22 Jan - 1:39

[Akogare] – T’en parles parce que t’en as envie, c’est tout.

Il y avait un temps où Akogare était faible ; où il était l’un des plus faibles de sa famille. Plus que de la faiblesse, c’était de la médiocrité. On peut exceller à la faiblesse, mais jamais à la médiocrité. Son pouvoir ne s’éveillait pas, comme l’œil mort qui portait le poids de son clan. On discutait autour de lui de ce talent rouillé, de ces yeux qui restaient désespérément gris. Et il s’en souciait comme l’étudiant studieux qu’il était, et qui butait face à une énigme trop épaisse pour lui.

Peuh. Si son don ne s’était jamais réveillé, s’il avait quitté son clan, il serait sans doute tombé amoureux de San. Il était tombé amoureux. Mais comme on ferme les paupières ; un jour, on les rouvre. La jeune fille – l’adolescente ! – avait compris très instinctivement. Ils avaient vécu plus de choses ensemble que certains en une vie entière, peut-être, ils avaient vécu leurs existences. Ils s’étaient séparé avec une telle fluidité, comme s’ils sortaient de l’eau, unis. Aujourd’hui, elle avait déjà un enfant et un mari aimant. Il y avait des vérités écrasantes, qu’Akogare ni personne n’avait la force d’effacer. Akogare n’aurait jamais pu la rendre heureuse. Il était un mort en sursis. Avoir des enfants ? Eh… Pour qu’ils enterrent leur père avant qu’il ne leur ai appris à lacer leurs chaussures ? Rejoindre sa femme après une mission de trois jours, trois mois, plus ? Passer par la fenêtre pour ne la pas réveiller, puant de transpiration et courbé de fatigue. L’embrasser sur le front, et se coucher à ses côtés après s’être endormi dans la baignoire. Et voir dans son regard, le lendemain, un reproche qui ne sera jamais formulé, qui restera entre eux comme la lame aiguisé d’un rasoir.

Sans façon.

C’est beau tiens, la puissance. Allez, un jour, on est moins réveillé on se prend un éclat d’acier dans la gorge et on meurt. L’expérience, le talent, et après ? De la malchance, un réflexe un peu cassé par la fatigue. Les légendes aussi sont fatiguées. Plus que les autres peut-être, même. Parce qu’elles devaient supporter des regards, des attentes, des espoirs. Parfois ils étaient déçus ; parfois assouvis. Et c’était le cas pour tout le monde. Les gens n’imaginaient pas à quel point on est seul dans ces cas-là. Personne ne nous veut du mal, personne. Mais tout le monde nous en fait. Même Ten, Ten avec qui il avait écumé les pays, même Ten le regardait avec des yeux pétillants, avec l’excitation de fréquenter quelqu’un d’important. Avec la conviction que ses décisions étaient plus proche d’une vérité générale, humaine. Alors que non. Il doutait, il se trompait. Même San, la dernière fois qu’il l’avait vu, n’avait pu masqué sa… gêne… de le recevoir. Comme si quelque chose était brisé, maintenant que son nom était murmuré par toutes les lèvres dès qu’il traversait une rue. Ah, que c’était épuisant ! Il n’y avait bien que les personnes qui souffraient du même problème, les autres légendes, qui avaient les épaules suffisamment fortes pour écouter sa longue plainte muette.

Akogare détestait devenir cynique et mauvais, de temps à autre. Il n’y pouvait rien. Cela ne dépendait pas de lui.

[Akogare] – Ca me fait rire tout ça. Vous croyez quoi, qu’on naît puissant ? Non. Ce sont des mensonges pour enfant. D’abord on naît graine, et on pousse arbre. Personne ne peut contredire cette règle, même les gros buffles que tu peux voir. Et moi, j’étais une graine pourrie, malade et chétive, une graine qui avait été jetée par la fenêtre sans beaucoup d’espoir. Comme c’est triste, de visiter ma famille ! Ils me regardent comme un monstre. Est-ce que ce sont eux qui m’ont poussé à me dépasser ? Non. J’en avais envie.

Akogare avait manqué mourir, par le fait des membres de son clan. Parce qu’il était amoureux. Cela l’éloignait des préceptes, de l’entraînement. Déjà qu’il était faible ! Et qui d’autre que San lui a ouvert les yeux, littéralement, a éveillé Tenshi, son Byakugan, l’a fait vivre et combattre jusqu’à dans sa tête ? Personne. Sans elle, où en serait la légende ? Il y a toujours un fond de mensonge sur une légende, un socle souillé.

[Akogare] – Un jour, un membre de clan, plus âgé et plus puissant que moi, m’a attaqué. C’était un triste matinée, brumeuse. A un moment, j’ai cru apercevoir San. Ah, je l’avais laissé filer un peu plus tôt. On était peut-être un peu fâché, je ne sais plus. Mais ce n’était pas San. J’ai reçu un coup ici et, tu sais, la vérité est souvent comme une sorte de grande jupe, avec des plis partout. Je suis tombé dans le coma pendant une longue année. Oh, j’en ai vécu des choses pendant ce temps, des choses que tu ne croirais pas. Et je me susi réveillé simplement faible, chétif ; et terriblement fort. J’avais un esprit imperméable aux illusions, un esprit rompu, brisé et reconstruit. Je le connaissais par cœur. J’appelle mon Byakugan par son prénom – Tenshi, mon ange à moi. Et putain, qu’elle est forte. J’ai jamais réussi à la battre. Je me bats contre mon Byakugan. Ca paraît con, hein ? Ca ne l’est pas. C’est parce qu’il y a eu une cassure. Les autres membres du clan ne parlent pas à leur Byakugan. Je ne le considère pas comme un acquis, comme un don ; mais comme un compagnon, auquel je fais appel lorsque j’en ai besoin.

Sa voix faiblit et s’arrêta tout à fait. Il regardait par terre, à présent silencieux comme une pierre. Il pensait ; au passé, à l’emprise qui le tirait constamment vers le bas, à son désir diffus de grimper plus haut. Il voulait fuir. Être si fort, si exceptionnellement puissant, qu’il n’aurait plus jamais besoin de se battre. Qu’on n’osera plus le défier. Qu’on osera plus attaquer Konoha. On dira, il y a Akogare, le gardien du village. Alors on n’approchera pas. Grimper tout en haut et s’asseoir. Quoi, c’est bien là le droit de ceux qui ont gravi un mont, non ? Ils sont essoufflés, et ils veulent profiter de la vue. Alors ils s’installent, heureux, et profitent du vent frais. Ils ne parlent pas ; pas encore. Ils profitent.

Et s’ils ne connaissaient pas la faim, ils ne descendraient jamais. Jamais. Il ne voulait connaître la faim, il voulait se nourrir de la sève de sa puissance. C’était ça, son rêve. Un rêve d’enfant naïf, mais les shinobi restent jeunes. Et un jour, il y arriverait, il le savait. Ou il mourrait, et alors plus rien n’aurait d’importance.

Plus rien.

[Akogare] – Si un jour j’arrive au sommet de ma montagne, là où plus personne ne pourra m’atteindre, j’inviterai les gens que j’aime me rejoindre. Je ne sais pas s’ils seront nombreux à le faire. Je n’aime pas beaucoup la solitude. Je t’inviterai si tu veux. Mais tu n’as peut-être pas assez vécu pour vouloir te retirer. Mais un jour tu accueillera la perspective avec plaisir. Et à ce moment-là, quand tu seras au pied de la montagne, tu sauras que tu devras en baver pour la gravir. Moi je suis à mi-chemin. Bientôt, je m’assiérai sereinement, sans don, sans puissance, sans regrets. Avec juste mon bonheur. Et peut-être ta tante pour la communication. Ouais. Un monde où tu peux être amoureux, tranquillement, sans forcer, même seulement un instant. Juste pour voir. C’est ça mon rêve, puisque ça t’intéressait de le connaître. Et je t’en parle pour une raison très simple : si un jour je meurs, ce qui finira par arriver, on se souvienne de moi et de mon rêve, et que quelqu’un se dise : hey, mais c’est pas con, et essaye à son tour. Tu vois, générer un peu d’espoir. Vivant, quand on t’écrase avec des attentes multiples, ou mort quand tes mots viennent aux oreilles d’un jeune shinobi.

Il parlait trop aujourd’hui, et ne travaillait pas assez. Tant mieux, il n’avait jamais aimé travailler. Et il n'aimait pas parler ; oh, badiner une fille et lui souffler quelques mots étouffés à l'oreille, oui. Mais discuter avec des personnes qu'il ne connaissait pas bien, une expérience désagréable. Il fallait toujours tout réexpliquer. Ou céder à la facilité, et être distant, cynique et ironique à n'en plus pouvoir, s'étouffer de morgue pour être en paix. La paix. Un autre idéal. Il y en avait tellement qui se bousculaient dans sa tête qu'il pourrait en distribuer à tout le village, tout le pays.

Il dévisageait Sabi, comme il avait dévisagé Oroken à l'époque. Ce n'était pas le même profil, et Akogare avait changé depuis ce temps. Il était moins enclin au plaisir insouciant, il n'y arrivait plus. Parfois, le soir, les larmes lui montaient. Des larmes de rage, de colère, de tristesse. Ten était la seule à l'avoir vu faible, à l'avoir consolé contre son sein comme un enfant malmené et désespéré, à lui avoir murmuré de doux mots pour le calmer. Elle l'avait vu se briser la main de pure haine, et elle n'avait pas reculé. Non, elle l'avait retenu, elle l'avait saisi à bras le corps même s'il pouvait la briser d'un soupir. Et il s'était calmé et écroulé sur lui-même. Parfois, sa lenteur l'exaspérait. Il voulait griller les étapes, accélérer, être libre, libéré enfin. Mais Ten lui rappelait de prendre son temps ; belle Ten, qui était prise dans le terrible dilemme de voir Akogare en paix, et de le voir loin d'elle, à jamais.

Pauvre Ten, dont un jour le coeur saignerait et que personne ne saura éponger.
Sabi Uchiha
Mort
Sabi Uchiha


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MessageSujet: Re: Les affinités de Sayuri...   Les affinités de Sayuri... - Page 2 EmptyVen 23 Jan - 18:29

Parler avec envie, sans conviction aucune cependant. Parler, lâche son cœur, comme un psychologue du temps, regarder les pierres et comprendre qu’il a fallu cent ans pour qu’elle se détache du bloc commun, qu’elle tombe dans l’oublié, cisaillée par les vents et par les pluies, refusant durant cent à la nature le privilège de gouverner à sa place. Cent ans de résistance accrue alors que le fil qui la le lie à la roche mère cède, chaque année un peu plus. Crues et tempêtes, d’une rare puissance en viendront à bout. Et il en faudra cent autres pour que d’aigu, de railleuse et espiègle, de contours morcelés, de lignes sinueuses et de formes rêches, elle devienne cet ovale galet, poli par le monde, et que le monde poli. D’une montagne, d’une roche, d’une pierre, elle était galet. Bientôt, elle serait gravier. Et d’un accord commun, les graviers se réunissent, suivant les cours d’eaux, ils s’entassent, dans des plages d’une blancheur immaculée, dune des dunes, fouettée par le soleil, le zéphyr et l’onde. Nous découvrons cette plage, que nous adulons et dont nous profitons de l’agréable repos qu’elle nous propose.

En oubliant que de plage, nous marchons sur une montagne

Personne n’avait parlé à Sabi comme Akogare le faisait. Il n’avait guère le souvenir d’avoir dis tant de choses, en si peu de mots, à quelqu’un d’autre qu’à lui. L’un en face de l’autre, le tableau était risible. Petit Uchiwa. Grand Hyuuga. Dédain. Incompréhension. Couvert par les grandes ombres de la forêt. Du risible on passe au paradoxale, et bientôt lorsque les mots de l’Anbu fusent dans nos oreilles, lorsqu’on en comprend le sens, lorsque sous les métaphores et les descriptions d’un chagrin et d’une colère, lorsqu’on soulève les passions et les amours, lorsqu’on regarde Akogare dans le seul blanc des yeux, et lorsqu’on a senti sa main sur son cœur, d’un chakra dont personne n’égalerait la pureté, lorsque dans les esprits, enfin, on sent, on voit, on ne se trompe pas de la description simple et physique de la nature qui mort qui git à nos pieds ; on sait. La vie de shinobi n’est pas un plat qui se mange froid, ce n’est pas une éternelle revanche. Ce n’est rien de tout ça. C’est juste un rêve, qui un jour, ou l’autre, se transforme en un cauchemar dont on n’a toujours voulu éviter la fin. Quoi qu’on en dise, on mourra un jour. Vivre, c’est déjà se perdre à petit feu, se consumer. Et pourtant, il y avait tant de choses à faire, à vivre. Sa vie, à lui, n’était pas assez blanche pour que Sabi s’en délaisse. Bien au contraire. D’un orphelinat qu’on appelle la rue, il sortait des déliquescences du monde. Et bien égoïstement, il ne regardait que son malheur. Ceux des autres importent peu : ne sont-ils pas tous inférieur au sien ? Peut-être. Mais ces de leurs malheurs, que les gens vivent. Sinon la vie ne serait pas si belle et si douce, que lorsque le passé, se transforme en un futur dont on peut anticiper la conception.

Sabi – J’ai envie de tout cela. J’ai envie de progresser, de me battre, de mes seules mains, pour y arriver. J’ai simplement envie de vivre. Je ne sais pas si vous avez de la chance, ou non, Akogare-san, je sais simplement que ma graine à moi, elle ne fut envoyée par personne. Elle est tombée, un jour, comme ça. Entre deux pavés de rue. Et manquant de terre et d’eau, manquant du soleil que les ombres des passants couvrent, elle ne pousse qu’à moitié. Très vite elle s’adapte, très vite elle sort de terre et déformé le trottoir. Du soleil elle s’en lasse et elle sourit aux gens. Elle esquive et anticipe chaque problème, et un jour, alors qu’elle a résisté aux crachats et aux insultes, parce qu’une plante, sur un trottoir, ça gène, un homme arrive avec une tronçonneuse. Un autre vous sauve, vous le croyez bon. Mais non, dans la main, c’est une pelle qu’il a. Défaisant le bitume avec un amour que vous savez faux, il vous emporte et vous replante, parmi les arbres. Parmi les vôtres. Et parce que de la fraicheur et de la sensuelle pureté de l’air qui git là-bas, vous n’y prenez pas gout, parce qu’il faut vous aider à se tourner vers le soleil, sinon c’est le temps qui le fera, on vous tend la main.

Le visage noueux de Takeshi rompit sa parole. L’air sobre, cocasse et malin, très malin, les tours que l’Uchiwa lui avait faits, Sabi ne les découvrit qu’une fois sorti, de cette ambiance pesante. Délaissant le Domaine du Cygne au profit du premier clown qui s’y présenterait, avec le peu de conscience qu’il aurait, il profita de l’air, de celui usé par la foule qui se dévergonde dans les rues. Celui qui, depuis longtemps, presque cinq ans, l’avait bercé, l’avait porté. Il est étrange de personnifier le sein d’une mère. Mais lorsqu’on n’a rien de mieux à se mettre dans la bouche, lorsqu’aucun lait ne coule du porteur paternel qui vous guide, lorsque l’amour qu’il vous donne n’est que mensonge, parfois il faut savoir créer ses propres aimants.

Et aimer ses propres créations.

Sabi – Une main qui ne pense qu’à vous arracher. De famille je n’en ai jamais eu. Comment pourrais-je si elle m’aime ou si elle me hait ? Comment pourrais-je évoluer, dans une pellicule où aucune image ne vient alimenter les photos ? Je ne sais pas s’il vaut mieux être méprisé, que de n’être rien. La haine ne m’a jamais rien apporté de bon. Sinon le mépris, l’arrogance, tout ce qui fait de cette main, la plus ferme et la plus vile de toutes. Un terreau bien amer, salé, comme si d’une seule seconde d’inattention on avait voulu vous tuer, prendre le pollen que vos fleurs donnent avec amour, et le replanter, pour modeler, à la base, autre chose qu’un arbre au milieu d’une rue, un arbre au milieu de la foule, un arbre doué d’un instinct, d’un art de vie qui ne correspond pas à celui des enchanteresses forêts. Celles des douceurs du Domaine du Cygne.

Comme traumatisé, Sabi ne respirait plus, son souffle bloqué, coupé par un tant de paroles. Saccadé, il inspirait, doucement, et reprenait peu à peu le calme de sa situation. Akogare lui parlait de personne dont Sabi ne connaissait rien. Il parlait, et c’était déjà le principal. Il parlait à Sabi, pas à quiconque autre personne dont la morale défaillait. Le genin n’était pas un mauvais garçon, c’est juste une âme qui se perdait dans les vallées de la puissance, cherchant sans fin ce qui le détruirait, comme une bonne raison pour mourir. En finir, une bonne fois pour toute, c’était une solution. Etait-ce la meilleur, Sabi n’en savait rien il espérait bien avoir une réponse, un jour. Un jour peut-être. Il se voyait déjà se perdre sur les falaises escarpées qu’Akogare trônaient, en haut de son mont, à l’abri de tout, et peut-être même de lui-même. Mais la pente était telle que Sabi ne le voyait pas. Il n’avait que le ciel pour seule fin, et la roche, encore la roche. La même roche qui se plie sous son pieds, et qui, en une impulsion, en une rapide seconde de vie, se décrochait de son socle, là où la nature aurait mis cent années. Broyé par les pas, mutilé par les lancés, quelques années de nouveaux, et il sera assez poli pour devenir galet. Et la roche, percutant l’eau, lancé d’une humaine, percutant les vagues et plongeant dans les bas-fonds, se morcelle et remonte les courants de son intrépide témérité. Elle s’entasse sur les rebords, se craquelle encore, et le sable jaune des terres de l’est apparait le long des ruisseaux. L’homme est une mort au processus accéléré.

Pour le peu de puissance, on démonterait des montagnes. Ces mêmes montagnes qui nous demandent d’être fort. Alors on gravit un mont, moins haut, et puis on redescend, bercé par des illusions, et lorsqu’on entame une pente nouvelle, on se rend compte à quel point il est aisé de tout perdre, juste parce qu’on est redescendu de son petit sommet. Pour la simple et bonne raison qu’en bas, il n’y a rien d’autre que la vue, l’espoir, d’attendre des jours meilleurs.

Et si Sabi se trompait de montagne ? Et si en haut de ces falaises il n’y avait rien d’autre qu’une simple mort, promise, coute que coute. Et si finalement, cette montagne n’était qu’une simple colline, n’ayant pour d’autres rareté que la rondeur de son dos ? Et si il gravissait une pente plus aigu encore que celle qu’Akogare avait réussi à surpasser ? Tout cela est aléatoire, rien n’est écrit. Il suffisait de se tromper de vallée pour comprendre que le chemin que nos pieds suivent, n’est rien d’autre qu’une vue de l’esprit, un manquement d’assurance, un échec, dans la plus pure des formes. De savoir si l’on devait avoir peur de l’Anbu sur son piédestal, n’était pas la bonne question. Sabi redoutait surtout que, parmi les nombreux ennemis de Konoha, il y en ait un qui se hisse sur un mont plus haut encore que celui du Hyuuga. Cette guerre de puissance, la puissance de la guerre. L’aliénation du combat. Fétichisme du shinobi, savoir risquer l’aliénation de la force, pour éviter l’aliénation de la force. Une conception qui laissait, implicitement, le genin perplexe. Car de son regain à projeter ses poings vers l’avenir, il n’y avait que l’incertitude à arpenter la mauvaise montagne, à bifurquer dans une vallée inconnue. Et à ne pas s’arrêter.

Il lança son regard sur Akogare, calme, presque souriant.

Sabi – Vous m’avez appris beaucoup de choses aujourd’hui – plus encore que ces deux techniques. Il y a quelque chose que je devrais savoir de plus pour l’examen ?

Akogare - On s'en fout de l'examen

Remercier quelqu’un n’était jamais aisé. Surtout quand se quelqu’un pouvait vous retourner la pareille par un simple, tu n’as pas à me remercier. Une honte, atténué par la sincérité sauvageonne, qui se dessinerait sur ses joues. D’une graine, à une montagne, il n’y avait qu’un monde. Ce que la nature était capable de faire sans la main des hommes. Et que dans les meilleurs des mondes possibles, il fallait parfois regarder là où on mettait pieds, que de regarder devant.

Devant le flot de paroles, d’une sincère éloquence, deux conceptions, deux espérances, deux vies bien différentes l’une de l’autre, il lui semblait avoir tout dit. Peut-être avait-il raison, peut-être pas. Le tout était de savoir quand est-ce qu’il aurait besoin d’être sûr, et quand est-ce qu’il n’en aurait pas besoin. Une simple question de tact.


Dernière édition par Sabi Uchiha le Mer 4 Mar - 3:46, édité 1 fois
Ran Kokoro

Ran Kokoro


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MessageSujet: Re: Les affinités de Sayuri...   Les affinités de Sayuri... - Page 2 EmptyLun 23 Fév - 14:21

Akogare : +25 XP
Iki : +22 XP

Je ne pense pas répondre en fait, je t'enverrai une réponse par MP pour qu'on puisse considérer la session terminée.
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