Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

Partagez
 

 [Equipe-Nuke'] A la croisée des Chemins

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Reitan Aisu

Reitan Aisu


[Equipe-Nuke'] A la croisée des Chemins Empty
MessageSujet: [Equipe-Nuke'] A la croisée des Chemins   [Equipe-Nuke'] A la croisée des Chemins EmptySam 28 Aoû - 3:55

On dit que la vie se résume avec des moments, des coups du destin qui balisent l'existence d'une lumière éternelle. Même chez les rejetés, les exclus volontaires ou malgré eux, il arrive que l'on remercie l'aléa de sa bonne augure.

Senjago Azami était des plus recherchées depuis sa disparition de Konoha, disparition affichée et ouverte, bref, disparition que le monde Shinobi nomme Désertion. La jeune femme au caractère aussi bouillonnant que la teinte de sa chevelure de feu, avait trouvé refuge en Suigara, qu'elle découvrait depuis peu.

Ai Sekigan, jeune Kunoichi originaire de Suna, avait déserté elle aussi son village pour vivre dans la tranquillité de sa conscience. Nuke-Nin moins récente, elle était déjà coutumière de Suigara et de ses méandres. Elle poursuit une quête de vie tandis qu'elle subit les retours de flamme d'une vie à fuir le courroux d'un village.

W., ou anciennement Akumetsu de Kiri, avait eu le malheur de tomber de plein fouet au cœur des affaires noires des hauts-placés corrompus, et avait échappé, seul rescapé de son équipe, à une embuscade tendue par un haut-magistrat qui devait le faire taire, lui et ses coéquipiers qui en savaient trop sur ce qui se déroulait en interne. Trahis par l'institution Kiréenne même, il débuta une vie d'errance tandis qu'il était toujours recherché par le village pour des raisons officielles peu honorifiques...

Xenetha Zul, s'était échappé également de Kiri sans en avoir fréquenté les rangs Ninjas au préalable. Cet individu au psychisme étrange fut cependant inscrit dans la liste des têtes mises à prix par le Village caché du Brouillard pour avoir tué deux jeunes Genins avant de s'enfuir de la structure militaire dans l'anonymat le plus parfait.

Les quatre Déserteurs allaient se retrouver à La Croisée des Chemins, une des auberges les plus malfamées du Marché Noir, où fusaient ci et là, avec une habitude palpable, des informations que certains payeraient cher pour les entendre...
C'était aussi là que l'on était le plus à même de trouver un repas chaud et tenant au ventre, car l'endroit était réputé pour sa cuisine.
C'est dans un brouhaha agaçant que chacun s'essaie à placer sa phrase sans qu'elle soit coupée par un hurlement strident...Les voyageurs tous plus ou moins malsains entrent et sortent aussi fréquemment que la boisson coule.

C'est ici que tout commençe...
W

W


[Equipe-Nuke'] A la croisée des Chemins Empty
MessageSujet: Re: [Equipe-Nuke'] A la croisée des Chemins   [Equipe-Nuke'] A la croisée des Chemins EmptyDim 29 Aoû - 1:12

Le commencement.

La vie d’un shinobi ne se résume qu’à la fidélité et à l’action. Akumetsu savait quoi faire dans ce contexte. Cependant, W était un Nuke-nin encore novice. Sa couverture de médecin itinérant n’allait pas le protéger éternellement, et il le savait. Dans ce monde, vivre seul n’était jamais la bonne solution.
C’est après avoir soigné un armurier, qui semblait en savoir beaucoup sur le monde Ninja, que celui-ci lui chuchota à l’oreille :

[Armurier] : « Tu sais, il y a un endroit pour des gens comme toi, où tu n’auras surement plus à te montrer méfiant. Je ne sais pas qui tu es et ce que tu as fait, mais personne mérite de mourir dans une traque. Va à l’extrême Ouest du pays des rivières : Kawa No Kuni. Il existe un endroit qu’on nomme marché noir. Tu seras à l’abri d’un quelconque traqueur. Cependant, méfie-toi des habitants. Certains seront surement plus dangereux qu’un Oï-nin assoiffé de proie. »

[ W ] : « Je ne vois pas de quoi tu veux parler l’Ancien. Je suis médecin itinérant. Je prends du pays voilà tout. Cependant, merci du conseil, c’est toujours bon de savoir quels endroits éviter. »

[Armurier] : «Un Médecin itinérant qui est capable de guérir une infection à la rouille avec deux doigts. De surcroit, tu soignes vraiment vite. Rare sont les personnes qui sont capables de retirer les maux avec leurs chakra sans passer par une école d’Eisei. De plus, si une école de Ninja te forme à soigner, ce n’est surement pas pour faire le grand cœur à travers le pays. J’en ai donc conclus que toi aussi tu as quitté ta nation. Ne t’inquiète pas, je ne dirais rien, je sais ce que c’est d’être dans ta situation. »

[ W ] : « Perspicace et intelligent. Je me doute que si je te tue maintenant, les villageois se douteront forcément que je t’ai sois mal soigné, sois empoisonné volontairement. Dans les deux cas, c’est nuisible pour ma personne. J’ai donc toutes les raisons pour te faire confiance car tu sembles avoir déjà réfléchis à ceci. Bonne journée l’ancêtre. »

C’est après cette brève discutions que W prit la direction ouest du pays des rivières.


Quelques jours plus tard.

Le pays des rivières. Endroit sinistre ou règnaient la corruption et la violence. Ce résultat là n’est que le fruit du plus grand maux des hommes : l’intérêt et la guerre. Les façades étaient fissurées, des traces noirs indiquaient encore que les sorts de katon ont rugit tous récemment, ou pire que ceux-ci marquèrent de façon indélébile l’histoire de ce pays. Des ruines gisaient de nulle part. Les magasins avaient un panel de produits très infimes et de très basse qualité. W ressentit un pincement en regardant le spectacle qui s’offrit à lui.

[ W ] : « Dire que j’ai contribué à ça. C’est dégoutant. Tout ça pour des intérêts. Les intérêts sont-t-ils importants au point de justifier le meurtre, la pauvreté, la servitude et la tristesse ?
Surement l’un des plus grands maux humains. Malheureusement, aucun médecin ne peut soigner ça. Quelle tristesse…
» Pensa t’il.

Suite à ce mouvement de pensée, W alluma une cigarette. Il déambulait dans ce paysage qui lui faisait froid dans le dos. La fumée mettait du temps à se dissiper. W en conclu que le vent était léger aujourd’hui. Plus il avança dans le pays, moins la nature était présente.

[ W ] : « La beauté n’existe plus ici. » Conclut-il à voix basse.

Des gamins malades jonchaient le paysage. Les femmes n’avaient plus aucune possession. Même plus leur propre corps. Plusieurs d’entres-elles firent des avances à W. Ce dernier refusant immédiatement.
Il décida de s’éloigner de cette ville néfaste.

[ W ] : « J’espère que ce pays se remettra de sa crise. » pensa t’il amèrement.

Depuis qu’il avait quitté son pays, W commençait à ressentir avec son cœur et non plus avec son instinct. Toucher par cette ambiance de misère, il décida instinctivement de jeter derrière lui une pièce. En espérant que quelqu’un dans le besoin la trouverait.

Le fugitif commençait enfin à se diriger vers l’ouest du pays. Plus il avançait, plus les gens paraissaient malsains où malheureux. De temps à autres, il n’était pas rare de croiser des hommes morts sur le bas de la route. Il était encore moins rare de voir des carrures aussi imposantes que la sienne.
Les femmes étaient semblables à des veuves noires dans cette partie du pays. Leur beauté n’avait d’égal la puissance qui émanait de leur corps de façon palpable. Il le sentait. Il sentait qu’il était sur la bonne route, prêt à s’enfoncer sous terre en cas de danger. Combattre était inutile dans cette contrée. W ne pouvait pas savoir ce qui pourrait lui arriver ici en cas de rixe. A Kiri, les soirées bien arrosées se soldaient souvent par des combats, mais pas à mort. Ici, ce n’était pas pareil. Le danger était dans l’atmosphère. Ses sens étaient en alerte.

Peut-être existait-il ici des pouvoirs dont il n’avait jamais eu connaissance auparavant. Des techniques de soins qui purent être efficaces au point de dompter la mort elle-même.


[ W ] : « Il faut que je me trouve un cadavre et un homme vivant pour les étudier. Mes nouvelles techniques d’attaques pourront être éventuellement plus efficaces si j’arrive à repérer exactement l’endroit où frapper en les utilisant. Puis pourquoi ne pas tenter quelques greffes pendant que j’y suis. » Songea t’il.

Les heures passèrent et la nuit commença à se coucher quand W posa les pieds dans le territoire du Marché Noir. En effet, le nombre de personnes dangereuses y était affolant.
Cependant, le médecin se sentait presque en sécurité. Là, personne ne viendra le chercher pour les motifs évoqués par le village de Kiri. Au contraire, ici un avis de recherche signait une charte de bienvenue.

Plusieurs tavernes bruyantes se tenaient ci et là . Cependant, une seule se démarquait aux yeux de ce dernier : « La Croisée des Chemins ».
W alluma sa quinzième cigarette de la journée et s’enfonça dans l’établissement.
L’intérieur était bruyant. Les personnes présentes profitaient de la pseudo-sécurité de l’endroit pour s’y détendre. Le médecin distinguait ce qui semblait être des déserteurs de Kiri. Eux arboraient leur bandeau rayé.

[ W ] : « Putain, un vrai trou à truand. J’le reconnais l’autre là-bas. Il a fait une tentative de meurtre sur un marchand qui a refusé de le payer. Ce salopard. Dommage que tu sois mort Takeo. Tu te serais fait plaisir.» pensa t-il.

Le déserteur se dirigea vers une table. Plusieurs personnes présentes le dévisagaient. Surement l’effet de nouveauté se dit W. Une fois installé, il regardait autour de lui. En effet, le danger n’était plus une fois que les hommes avaient en face de leurs museaux de la ripaille et de la boisson. Quel pitoyable spectacle. Au fond à droite, on pouvait distinguer un homme en état d’ébriété avancé. Ce dernier esquissait quelques pas semblables à un Taijutsu de l’école du Poing Ivre. Pour W, ces shinobis étaient de véritables tueurs. Une fois saoul, les limites ne se posaient plus.

[ W ] : « Mieux vaux que je fasse attention avec ce genre de personnes.» pensa-t-il.

Une serveuse se dirigea vers le médecin. Elle était plutôt belle, rousse aux yeux verts, d’une peau d’un blanc magnifique, portant des vêtements qui mettaient en valeurs ses formes grâcieuses. C’est à se demander ce qu’elle faisait ici. La place d’une aussi belle femme n’était pas dans une taverne remplis d’hommes louches.
En arrivant, un homme lui tapa les fesses. A peine la main effleura la jupe noire que la Dame lui attrapa, et la chair du goujat commença à brûler.

[ W ] : « Putain. Elle est canon. Elle me rappelle mon premier amour. Aussi chaude qu’Alys ! » Murmura-t-il doucement.

Le pervers hurla de tout son possible. Ce qui fit rire plusieurs clients. La rousse continua d’avancer vers le médecin. Celui-ci finissant sa cigarette se mit à fouiller dans son sac posé à terre.

[Serveuse] : « Bonjour ! Que puis-je pour vous ? » S’exclama t’elle d’une voix suave.

W regretta un instant d’avoir encore son chapeau sur la tête. Il saisit son paquet de cigarette, en retire une doucement pour enfin la mettre dans sa bouche.

[ W ] : « Bin… J’voudrais un jus d’orange s’vous plait. Et vous n’auriez pas du feu à tout hasard ? » Dit-il d’un air calme.

La femme se mit à rire puis souffla sur le bout de la cigarette. Cette dernière s’alluma immédiatement au contact de la flamme qui sortait d’entre les lèvres. Elle partit en direction du bar en riant.
Le fugitif se mit à sourire et à tirer sur son tabac. Une épaisse fumée blanche sortit de ses narines.
Quelques minutes plus tard la rousse déposa le jus d’orange sur la table de W. Une fois payée, l’être sublime prit des commandes aux alentours de la table.
Le fugitif attendait en la regardant aller et venir…
Senjago Azami

Senjago Azami


[Equipe-Nuke'] A la croisée des Chemins Empty
MessageSujet: Re: [Equipe-Nuke'] A la croisée des Chemins   [Equipe-Nuke'] A la croisée des Chemins EmptyVen 3 Sep - 1:33

La vie d'un ménestrel ne dépend que du bien vouloir des autres.
Agréer son prochain de paroles mielleuses et de douces notes, sans pour autant attendre la moindre sympathie de celui-ci, dormir à la belle étoile sous averses et grêlons, se nourrir de vivres des plus douteuses ... Ou, si l'on a de la chance, une opportunité de rapine ou de générosité exacerbée, l'on peut se payer une petite chambre dans une auberge mal famée et une ration de viande avariée.
Mais, malgré tout cela, le ménestrel est ivre de liberté. Libre d'aller où bon lui semble, avec pour seuls compagnons le vent et la nature.
Enfin, tout cela, seulement si vous ne tombez sur quelque chose ou quelqu'un aux intentions sournoises. Un quelque chose d'assez fort pour vous écraser, violer, et tuer. Et parfois pas dans cette ordre là.

J'étais bloquée ici, seule, sans un denier.
Mais avec un biwa. Qui était sur le point de finir sur le crâne du premier qui me regarderait de travers.
Tout en sachant très bien que telle vision ne se réaliserait ... jamais. Ou pas tout de suite, dans longtemps plutôt. Cet instrument était mon seul sauf-conduit, outil de travail, et moyen de survie.
Je pinçais les lèvres, dans une moue frustrée, azur de mes pupilles scintillant. Je restais constamment sous Henge, tout en sachant très bien que ce n'était pas une solution durable. Ici, elle passait inaperçue, tout et chacun cherchant à se cacher de quelqu'un, ou encore de soit-même.
A l'extérieur, par contre ... S'occulter de telle façon n'était qu'une façon de plus d'attirer l'attention, et c'est bien de discrétion, dont j'avais besoin, là. Les autorités de Konoha n'ont pas un grain de stupidité, et se rendront compte bien assez vite que ...
... Que j'ai déserté. Nuke-nin, eux que je méprise le plus au monde. Un certain dépit m'envahit, alors que j'écartais une mèche de cheveux de mon visage, lasse. Ça aurait fait rire Mianzo, ça.
Si seulement ça n'avait pas été moi, la Nuke-nin en question.

La mèche écartée revint à sa position initiale, longue, voilant ma vue.
Avec un flegme qui m'étonnait moi-même, je l'écartais une nouvelle fois, pour la mettre cette fois-ci derrière mon oreille, bien calée. J'avais peur de perdre le contrôle.
C'était dans un hochement de tête que j'éloignais rapidement l'éventualité, infime au possible, pénétrant à l'intérieur d'un bâtiment qui se révélait être une auberge. *La Croisée des Chemins*, qu'elle s'appelait, selon un graffiti posé sur une pancarte, à l'intérieur. Elle ne connaissait pas l'endroit, et à vrai dire, ses errances devaient la mener vers une autre auberge, une nommée *Tank y'a de l'espoir*, auberge où il y avait tout sauf de l'espoir, justement.
Et une ambiance saine, aussi, ça manquait. Et de la nourriture potable, et une chambre sans cafards, et de la lumière.
Bref, c'était le pire trou à rats que j'avais jamais vu, et que je n'offrirai même pas aux dits rats pour qu'ils s'y logent.
Il était peut-être de se présenter dans un autre endroit, de tester un autre oiseau comme on le dit.
Voler sur de nouvelles ailes. Je dardais mon regard sur l'assemblée, qui gardait au moins un vague ressemblant avec celui de l'établissement que je fréquentais habituellement, c'est à dire une odeur putride et des vêtements crasseux.
Je m'adaptais donc, de par ces caractéristiques, parfaitement à l'environnement.
L'azur de mes pupilles survola la place, avant de finalement s'arrêter sur le comptoir, une rousse qui semblait être serveuse, et un patron du type baraqué.
Slalomant à travers la cohue qui me séparait de ma destination bien verrouillée, je jouais des coudes, poussais sans gêne tout ce qui était devant ou à coté de moi, pour me frayer un chemin tant bien que mal. Je sentais une main se poser sur mon épaule, que j'écartais violemment d'un vif coup de mon ombrelle, entendant à peine la réponse étouffée qui m'était destinée, que j'étais enfin face au comptoir, face à la rousse qui m'adressait un sourire avenant.
Je haussais un sourcil, réprimant le dédain, me contentant de m'adresser à mon interlocutrice sur une voix neutre.


- Y'a une scène, ici ?

Elle éclatait de rire, regard pétillant, avant de me répondre d'une voix suave.

- Juste là, mais un conseil : Joue bien, la dernière casserole à avoir essayer s'est retrouvée dans le public ... En divers morceaux.

- Très charmant, en effet. Répliquais-je, sur un ton où le cynisme résonnait.

Il ne me fallut guère de temps pour traverser de nouveau la foule, et m'installer sur la scène de bois branlant. Je remarquais ici et là des morceaux de verre, et même quelque tâches d'une couleur rouge sanglant, désormais oxydé. De nombreux regards s'étaient rivés sur moi, attraction inédite à leurs yeux, qui les occuperait l'espace d'un instant. Soit leurs oreilles, soit leurs membres, me rouant de coups. A en croire la serveuse en tout cas, mais je préférai quand même réjouir leurs ouïs plutôt que leurs pulsions sauvages.
Je posais mon ombrelle à coté de moi, et empoignait le biwa, avec grâce.
Les notes naquirent, envahirent l'espace confiné, formant enfin la mélodie mélancolique que je jouais depuis que j'étais là, adaptée à mes réflexions.
Je perdais le contrôle, là, alors que ma voix douce et mielleuse résonnait enfin.


Déclinant, toutes les couleurs s'éteignant
Définissant, temps venant à moi
Annulant, mon inspiration
Fuyant ma conscience.

De retour au jour-même, je peux me souvenir
Que mes pensées étaient claires et limpides
Il n'y avait de souillures noires
Murs de ma mémoire.

Maintenant c'est le brouillard
M'écartant sur le coté
Me retirant tout ce que je pourrais gagner
Me ramenant en arrière, me verrouillant
Froide dans la disparité.
Reitan Aisu

Reitan Aisu


[Equipe-Nuke'] A la croisée des Chemins Empty
MessageSujet: Re: [Equipe-Nuke'] A la croisée des Chemins   [Equipe-Nuke'] A la croisée des Chemins EmptyVen 3 Sep - 2:46

Dans l’allée centrale, la célèbre Suigara, tout le monde pliait boutique. Les dernières étales bradaient leurs contrebandes et les cris incitatifs des vendeurs en folie se taisaient au fur et à mesure des minutes qui défilaient. Xenetha traversait la longue ruelle d’un pas très lent, droit, sans siller, sans dévier de sa trajectoire, le regard fixé vers le sol qu’il allait appréhender de ses pieds quelques mètres après. Semblable à un fantôme rôdant dès la tombée de la nuit, il avait pris soin d’arborer fièrement ses deux bandeaux de Kiri, griffés en signe de désertion, dont un était autour de son cou un peu pendouillant et l’autre enroulé contre sa cuisse. Ses deux symboles du Village du Brouillard, bafoués de façon ostentatoire, s’affichaient tel un passeport pour le Marché Noir, et le Nuke-Nin les portait par-dessus sa robe à capuche très noire, camouflant son visage dans une ombre impossible à percer dans le crépuscule ambiant.

U
n léger vent fouettait la surface sablée précaire de Suigara, et en envoyait les petits grains sur les parties les plus basses des échoppes et les pantalons des passants, marquant un léger dégradé beige par-dessus. L’air était frais, mais l’atmosphère pesante…
Suigara prenait fin à un carrefour où plusieurs bâtiments de tous genres offraient leurs services la nuit tombant. Entre deux maisons-closes s’entrouvrait timidement une auberge dont la pancarte branlante an gré des courants d’air affichait le nom de « La Croisée des Chemins ».

Le jeune Déserteur s’arrêta un moment, observa un peu la baisse d’activité du Marché Noir, se coupant presque de la notion temporelle commune. Il avait l’impression d’être dans une présence flottante, une conscience surélevée depuis laquelle les minutes défilaient de façon accélérées, et où les nombreux personnages qui passaient ci et là de moins en moins fréquemment traversaient son champ de vision tels des ombres très rapides.

Lentement il revint à la réalité, et focalisa de nouveau son esprit sur la taverne. Il était fatigué, avait soif et faim, et avait un peu d’argent en poche. Pourquoi ne pas aller palier à tout cela après tout…

Pas après pas, la luminosité se faisait plus forte, et le visage de Xenetha, jusqu’alors pratiquement invisible, se dévoilait de ses ténèbres jusqu’à ses lèvres. Le bruit des cris dans l’établissement peu fréquentable s’intensifiait à chaque pas qu’il faisait, ayant d'ailleurs tendance à l’inciter à ne pas y entrer. L’appel du ventre eut raison de l’appel du sommeil, et Zul passa la porte et chercha du regard une place où se poser.

En ces débuts de soirées les tables sont pleines. Quelques tabourets restaient, timidement, vers une jeune femme aux cheveux de feu et aux yeux d’océan, qui chantait et jouait un air de musique devant un auditoire ou bien ouvertement irrespectueux ou bien inattentif au possible.
Se rapprochant d’une place près d’elle, il pouvait de mieux en mieux entendre les paroles.

« Définissant, temps venant à moi… »

Des hommes se levaient de partout, chahutaient, se bousculaient de toutes parts. Xenetha se faufilait telle une ombre entre eux, et vint s’asseoir, proche de la demoiselle, dans un angle sombre et discret de l’auberge. Elle et lui n’étaient séparés que de quelques mètres, et il prenait un certain plaisir à l’écouter réciter ses paroles.

Doucement et calmement, il se pencha et posa ses coudes sur ses jambes pour être encore plus proche des chants. Il fixait le sol sous son capuchon et pensait, réfléchissait à ce rien flou de l'esprit qui signifie tellement dans l'inconscient...
Ses paroles lui parlaient, l’évoquaient presque comme un témoignage imprévu. Il se reconnaissait tellement dans ce que la jeune femme disait qu’il en devinait presque la suite de la chanson, non pas dans les mots mais dans le sens qu’ils allaient interpréter.

La musique marqua une pause. Cette pause marqua une fin. Toujours plongé dedans, Xenetha remuait sa signification, la rapportait à son histoire, à son passé. Il entendait sans y prêter attention les hurlements des beuveries en tous genres, n’en avait que faire. Ce brouhaha général pourtant douloureux à’ l’oreille était passé au second plan de sa perception. Il se fixait sur les mouvements légers et fins de la joueuse de Biwa, qui venait de terminer sa première mélodie. Comme s’il avait suivi au ralenti les paroles et pris le temps d’en discerner chaque nuance, il finit en son esprit la chanson un peu en retard de la réalité alentours, et fixait toujours le parquet craquant de la taverne vétuste… Il se susurra une suite sans vraiment s’en rendre compte d’emblée, poursuivant l’œuvre d’art de la jeune femme avec une initiative qui n’avait rien de provoquant ni d’intentionnel…

« Froide dans ma disparité…
A la mort s’envoie celui qui tout a délaissé…
A la douleur s’abandonne qui ne sait plus s’attacher…
A l’oubli éternel se jette qui une fois a souffert de l’avoir été…
Tel est aujourd’hui le prix de la liberté…
»
W

W


[Equipe-Nuke'] A la croisée des Chemins Empty
MessageSujet: Re: [Equipe-Nuke'] A la croisée des Chemins   [Equipe-Nuke'] A la croisée des Chemins EmptyDim 5 Sep - 18:22

Le temps passa. Les voyageurs allaient & venaient. Au rythme du temps s’écoulant petit à petit. Cependant, une entrée attira son attention.
Une femme à la chevelure ardente se tenait non loin de lui. Elle jouait d’un instrument qui lui était inconnu. La voix lui plaisait. C’est comme si une résonance s’effectuait dans son crâne. La nuisance sonore habituelle des auberges n’étaient plus à ses oreilles. Il n’y avait que cette voix.

W se leva lentement, finit son verre cul-sec. Il se glissa parmi la foule comme un poisson dans l’eau.
Elle suscitait un intérêt tout particulier. Aux vues de son attitude, elle était nouvelle, comme lui.
De plus, son physique n’était pas du tout désagréable.

Un de ces amis de Kiri lui disait jadis : « Ce qu’il faut avec les femmes, c’est de l’audace. »

Le tout était de savoir comment aborder une éventuelle discussion. Sans pour autant se prendre une veste…
Une fois arrivé au bar, il demanda un verre de leur alcool le plus fort et le bu d’un trait.

Le liquide commença à lentement lui chauffer l’œsophage. Un afflux de sang massif monta au cerveau. Il posa la main droite sur le bar. Comme si il allait tomber. Après un geste rapide de la tête dans le sens horizontal, il se retourna et se dirigea vers la nouvelle venue qui l’obnubilait.

Après quelques pas maladroit, il se posta devant la femme.

[ W ] : « Puis-je ? » Dit-il d’un air calme en pointant la chaise.
Senjago Azami

Senjago Azami


[Equipe-Nuke'] A la croisée des Chemins Empty
MessageSujet: Re: [Equipe-Nuke'] A la croisée des Chemins   [Equipe-Nuke'] A la croisée des Chemins EmptyMer 8 Sep - 21:20

Le mépris est un sentiment puissant, redondant, et naturel, chez moi.
Je méprise les filles de joie, les manipulateurs du Genjutsu, les gens sans honneur, les gens tout court.
Et les Nuke-nin, aussi. Enfin, pour eux, c'est spécial. C'est plus une haine viscérale, qui tenaille mes entrailles à leur simple vue, voile mon regard de pur dégoût.
Je suis Nuke-nin. Je me dégoute.
Mais rien dans mon physique n'exprimait ce profond sentiment. Mes doigts jouaient avec leur expertise naturelle, sans jamais trembler, sans jamais interrompre la douce mélopée.
Mon regard, lui, était naturellement froid, sans expression aucune, voile de l'indifférence.
Et ma voix, aux sonorités suaves telles un rayon de soleil, continuait à réciter les vers, impassible.
Il fait froid, ici, malgré le feu qui brûle intensément au seuil de la cheminée.
Mais qu'est-ce que j'en ai à foutre, après tout.
Je ne suis qu'une Nuke-nin comme une autre, une paria, un quelconque déchet qu'on s'empresse de balayer sur le coté.
Comme Konoha l'avait fait avant avec moi.
Mais, pourquoi parlais-je donc de Nuke-nin et de Konoha, moi, ménestrel itinérante ?
Tout cela ne me concerne pas, non. Je ne suis qu'une humble vagabonde, je ne connais rien de tout cela.

Pourquoi pensais-je à cela ?
Car, un homme au visage dissimulé par sa capuche et un masque, venait de chuchoter un quelque chose, qui se voulait ... une suite ? une ode ? un quelque chose en rapport avec ma balade ?
En tout cas, c'était tout aussi sombre. Comme si c'était du vécu.
Mais pourquoi un tel déchet partageait-il sa vie avec moi ? Nous n'avions rien de commun, rien, strictement ... rien.
Mais au moins, lui, m'écoutait, me prêtait une certaine attention.
J'avais cette impression de ne pas exister.
Le vacarme constant, que j'avais pénétré en même temps que cette auberge, était resté indifférent à mon chant, à ma musique.
Et en fait, j'en avais rien à foutre. A part le fait qu'aucun de ces inutiles, là, autour de moi, ne m'offrait le moindre denier pour subsister.
A une autre époque, j'aurais transformé ce lieu de débauche en bûcher funéraire.
Là ... Je devais me contenter d'afficher l'air le plus neutre possible, par peur qu'un regard de travers m'emmène des ennuis supplémentaires.
Des ennuis, ça, c'est bien ce qu'il ne me manquait pas. Une épée de Damoclés fixée en permanence au-dessus de moi, et n'attendant qu'un pas de travers pour s'abattre, implacable.

Je décidais de l'ignorer, tout simplement, après lui avoir jeter un vif regard, qui n'exprimait rien.
Entre le glaçon que j'étais là, et le volcan que j'étais à Konoha, je sentais le paradoxe.
Je me sentais partir. Je me sentais ne plus exister. Et pourtant, ça n'avait pas d'importance.


Puis-je ?

Je levais à nouveau mon regard du sol, très abîmé fallait-il l'avouer, pour contempler, glaciale, le nouvel interlocuteur.
Musclé, du type à briser des os à mains nues, notais-je, après un vif examen. Il était toujours utile de réussir à évaluer les personnes auxquelles on était opposées. Même si, ce sont de celles dont on ne peut rien prévoir qui sont les plus dangereuses. Et le marché noir regorge de personnes dangereuses, en si important nombre que c'en est presque absurde. Et moi, j'étais tout sauf dangereuse.
En temps normal, je lui aurais dit d'aller voir ailleurs si j'y étais. Ici, ça serait trop délicat, je pense.
Je chuchotais, à voix basse, sans interrompre ma mélopée.


- Naturellement.

Une autre réponse, acide elle, brûla mes lèvres, en vain.
Je ne perdrai pas le contrôle.
W

W


[Equipe-Nuke'] A la croisée des Chemins Empty
MessageSujet: Re: [Equipe-Nuke'] A la croisée des Chemins   [Equipe-Nuke'] A la croisée des Chemins EmptyDim 12 Sep - 19:44

La question n’était pas de savoir pourquoi cette femme accepta l’invitation. Non, le but réel de cette question était plus pour déterminer un quelconque état.
Il était clair que cette femme n’était pas naturelle dans ce milieu. Lui non plus par ailleurs. Cependant, son physique lui permettait de se sentir un peu plus en sécurité.

Il était vraiment évident que cette femme n’avait pas sa place ici. Une musicienne dans une taverne dans laquelle règne la débauche, l’alcool et la décadence n’avait sûrement pas lieu d’être dans ce quartier.

W tira la chaise et s’assaillais dessus. Il dégaina une cigarette et posa la question fatidique:

[ W ] : « Cela vous dérange ? »

Sans attendre aucune réponse, le bout de tabac s’alluma. La fumée, aussi blanche et épaisse que d’habitude virevoltait à proximité de la musicienne.
Le médecin l’observa à plusieurs reprises. Hormis un semblant d’instrument, rien ne pouvait lui arriver au niveau de la tête.

Dans ce genre de lieu, il est toujours préférable de voir comment on pouvait éventuellement tuer quelqu’un avant de lui parler. En cas de désaccord, le différent est vite réglé.
Cependant, un autre problème venait à s’ajouter du dernier évoqué. A savoir si elle était accompagnée ou non. L’attention du jeune Nuke-nin se porta sur une personne étrange. Regardant le plancher. Le tout couvert par une sorte de capuche ridicule. On sentait le psychopathe à trente bornes.

De toute façon, accompagnée ou non, un petit esclandre pouvait rapidement tourner en bagarre générale et là, si besoin est, W pouvait songer à s’éclipser.
Après de longue secondes d’hésitation, le médecin décida d’engager une réelle discutions.

[ W ] : « La question que je vais vous poser est évidente. Pourquoi continuer à jouer ici alors que vous n’attirez quasi-aucune attention ? Si j’en juge par votre attitude dans ce lieu, je dirais que vous êtes nouvelle. Si vous êtes nouvelle, vous avez fait un acte répréhensible. Pour peu que vous soyez ninja, vous êtes un déserteur. Comme moi, comme nous tous ici. Je sais très bien que si je vous demande votre prénom, je ne l’obtiendrai pas si facilement. Ainsi, je vais vous donner le mien : Takeo Ancien Ninja de Kiri.
J’aime aussi la musique et je tenais juste à vous dire que j’adore votre voix.
»

Le médecin alluma une deuxième cigarette.
Senjago Azami

Senjago Azami


[Equipe-Nuke'] A la croisée des Chemins Empty
MessageSujet: Re: [Equipe-Nuke'] A la croisée des Chemins   [Equipe-Nuke'] A la croisée des Chemins EmptySam 18 Sep - 17:55

Je savais bien, que ce n'était pas une bonne idée d'avoir accéder à la requête.
Je savais bien, que l'homme que j'avais en face n'était rien de plus qu'un déchet, sur lequel je cracherai volontiers.
Et je savais tout aussi bien, que je devais rester d'une neutralité à toute épreuve. Je n'étais pas chez moi, ici.
Je n'étais plus chez moi nulle part, cela dit, mais cela concernait un autre débat qui n'avait nullement sa place, à ce moment précis.
Bref, je n'avais pas eu le choix. Je tenais à ma discrétion, à mon intégrité physique. Il était normal que j'accepte sa requête, le contraire aurait éveillé trop de questions.
Et les questions, ici, sont plus dangereuses qu'un Katon de rang S. Elles embrasent les ardeurs, et leur explosion résonne à des kilomètres à la ronde. Une idée est une obsession, impossible à s'en défaire.
Je devinais aisément qu'il y avait parmi cette lie des déserteurs ou voyageurs hostiles à Konoha, des espions d'autres villages ...
Et pire encore, des Oï-nin, de Konoha.
Cet endroit est terriblement dangereux, plus que n'importe quel Katon jamais conçu.
Je n'avais pas le choix.
Il m'avait demandé si la cigarette me gênait, sans pour autant attendre une quelconque réponse. Outre le fait que c'était une question totalement conne, eu égard à l'ambiance des lieux, et que d'ailleurs, il n'avait pas eu la politesse d'attendre mon assentiment ...
J'avais une terrible envie de lui péter la gueule. Pulsion exprimée par un pincement de ma lèvre inférieure, j'avais peur de me faire saigner toute seule.
Mon regard se darda sur le sien, totalement inexpressif, à son habitude. A une autre époque, ça aurait pu marcher, ça aurait pu peut-être l'intimider.
Là, disons que, je ne cherchais pas particulièrement à le faire. Et surtout, je n'étais pas en mesure de proférer la moindre menace, sous risque de me faire tuer dans la (les ?) seconde qui suit.

Une question plus générale, émergea dans mon esprit.
Que cherchait-il ? Cela faisait bien longtemps que je ne croyais plus dans le hasard, dans la spontanéité du geste. Tout était calculé, tout visait un dessein particulier. Des plus bas et détestables, certes, mais qui n'en reste pas moins un dessein.
Je scrutais dans son attitude le moindre signe de ce qu'il cherchait, de ce qu'il attendait de moi, avant que finalement sa voix résonne, et annonce, tel un glas sinistre, ses intentions.

- La question que je vais vous poser est évidente. Pourquoi continuer à jouer ici alors que vous n’attirez quasi-aucune attention ? Si j’en juge par votre attitude dans ce lieu, je dirais que vous êtes nouvelle. Si vous êtes nouvelle, vous avez fait un acte répréhensible. Pour peu que vous soyez ninja, vous êtes un déserteur. Comme moi, comme nous tous ici. Je sais très bien que si je vous demande votre prénom, je ne l’obtiendrai pas si facilement. Ainsi, je vais vous donner le mien : Takeo Ancien Ninja de Kiri.
J’aime aussi la musique et je tenais juste à vous dire que j’adore votre voix.


Je ne savais pas que les déserteurs étaient aussi cons.
A moins que ce ne soit une particularité des shinobis de la brume, c'était tout à fait possible aussi.
J'aurais pu disserter mentalement des heures et des heures sur ... ça, mais que j'en avais pas envie. Mais d'un autre coté, je devais choisir une réponse adéquate.
Il y avait trop d'oreilles, ici.


- Vous savez, monsieur ... Il y a des moyens moins détournés pour m'indiquer que, je chante mal ?

J'affichais un petit sourire, qui ressemblait plutôt à un rictus.
Et je me levais, pour quitter la scène.
W

W


[Equipe-Nuke'] A la croisée des Chemins Empty
MessageSujet: Re: [Equipe-Nuke'] A la croisée des Chemins   [Equipe-Nuke'] A la croisée des Chemins EmptyMer 29 Sep - 22:06

[Azami] : «- Vous savez, monsieur ... Il y a des moyens moins détournés pour m'indiquer que, je chante mal ? »


Elle était vraiment idiote. Une femme en somme se disait le déserteur.


[ W ] Pensée : « J’me fais chier à la complimenter, à attirer son attention et elle se casse. Salope. Elle doit avoir le Qi d’une vache. Et encore, la vache aurait pigée qu’il aurait été mieux de rester. »

La femme aux cheveux rouge s’éloigna. Au vu du bruit fort de ses pas, on sentait aisément qu’elle était énervée. Un très bon point.
L’énervement entrainait à l’aveuglement. Une femme au sang chaud. La nuit risquait d’être à hurler de rire.

Plusieurs options étaient disponibles.
Lui lancer de l’eau.
Dire à un plus saoul qu’une trainée aux cheveux rouges l’avait insulté. Cassage de gueule assuré.
Où de loin la meilleure, le bluff.

Le cerveau du médecin cogitait. Le contrôle était le maitre mot de la victoire. Si le respect ne s’insuffle pas de lui-même, la peur et la contrainte le feraient aisément.

Le nuke-nin suivait de près la jeune femme. Il lui attrapa l’épaule doucement et lui murmura doucement à l’oreille :

[ W ] : « Les femmes dans votre pays se fâchent elles quand on les complimente ? Où est-ce à cause d’une grande timidité éprouvée envers la gente masculine ? Quoi qu’il en soit, je ne te conseillerais pas de partir.
On ne sait jamais. Les gens ne sont pas dignes de confiance. Prends l’homme qui était à côté de toi. Tu trouves ça normal un homme dans sa capuche regardant fixement le sol un soir de beuverie ? J’aimerais juste te conduire dans un endroit plus calme où les parasites ne sont pas maitres.
En m’écoutant, tu as plus à y gagner qu’avec un autre.
»

Le bluff sentimental, il n’y avait que ça de vrai.
Le tout était de savoir si ça marcherait.
Et si ça marchait, faudra trouver un endroit pour l’écouter et négocier ce que le médecin avait en tête.

W espérait profondément que l’encapuchonné allait les suivre. Si l’intuition était bonne, la soirée risquait d’être amusante.
Reitan Aisu

Reitan Aisu


[Equipe-Nuke'] A la croisée des Chemins Empty
MessageSujet: Re: [Equipe-Nuke'] A la croisée des Chemins   [Equipe-Nuke'] A la croisée des Chemins EmptyMer 27 Oct - 16:50

[HRP] Vous pouvez clore ce RP qui, à coup sûr, ne donnera pas de suites.
Zul'[/HRP]
Contenu sponsorisé



[Equipe-Nuke'] A la croisée des Chemins Empty
MessageSujet: Re: [Equipe-Nuke'] A la croisée des Chemins   [Equipe-Nuke'] A la croisée des Chemins Empty

Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Ryoma - Le forum des Shinobi :: Marché Noir :: Le Vivier-