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 Seconde vie

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Ookami Shiroi

Ookami Shiroi


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MessageSujet: Seconde vie   Seconde vie EmptyLun 31 Oct - 17:54

Ils avaient parlé. Chaque protagoniste à cette petite réunion avait son idée sur la question. Certain s'en contre fiché, d'autre observait le jeune homme avec curiosité et une seule semblait encline à lui parler. Cette fille... Haya Sasaki. Ce nom raisonnait dans la tête du jeune homme alors qu'il marchait le long de cette route commerciale, tête baissé. (A la fois rêveur, mais surtout pour observer la descente assez raide.) Il ne savait trop quoi penser d'elle. Elle s'était montré à la fois ferme et ouverte. Après tout, c'était l'avenir du jeune homme qui s'était décidé un peu plus tôt dans la journée. Haya, comme bonne combattante de Kiri, avait voulu lui faire comprendre les engagements que cela impliquait. Yûdai souriait, la jeune femme ne pouvait savoir qu'il avait déjà connu cela par le passé. Cela ne ferait que la seconde fois qu'il vendait son corps à un village. Enfin vendre... la première fois, on ne lui avait pas réellement demandé la permission. A l'époque, alors qu'il n'avait que sept ans, on le traîna presque de force jusqu'à l'académie du village. On indiqua son nom et on le jeta dans la fosse à lion. Son destin avait été scellé par des mains étrangère. Ils se prétendaient être sa famille, mais tout ce qui comptait pour ces types n'étaient que le sacrifice du bétail pour le plus grand plaisir de leur déesse. Non, Yûdai n'était pas dépaysé par ce qu'on lui demandait, c'était comme un retour dans le temps, un retour où il était à présent âgé de dix huit ans.

La descente de la montagne fut beaucoup plus rapide que son ascension. Cette rapidité était bien entendu du à la route commerciale que l'on lui avait indiqué. Malgré tout, cela faisait des heures et des heures que l'homme marchait. Sa marche avait débuté à l'aube, après son évasion d'un vaisseau pirate. Pour se repérer, l'homme avait ensuite entreprit l'escalade d'une montagne et voici à présent qu'il la redescendait. Tout cette exercice avait fini par l'épuiser. Ses jambes étaient lourdes, son corps le faisait souffrir et ses yeux somnolait par fatigue. S'il n'était pas si prêt du but, son voyage se serait achevé ici même pour la journée. Mais son but était là, à quelque kilomètre de sa position. Camouflé dans un épais mentaux de brume, entouré par de nombreux lac, Kiri s'offrait à lui. Jamais de sa vie, il n'avait été aussi pressé de rejoindre un lieu. Ses pas s'accéléraient, de la poussière volait à chacune de ses enjambées. Emporté par les derniers mètres de la descente, l'homme galopait à présent dans les plaines d'Uke. La brume l'avait encerclé et quelques arbres semblaient vouloir jouer les obstacles sur sa route. A présent, rien ne pouvait le faire dévier. Son regard était fixé vers cette direction, à l’affût de la moindre ombre qui pouvait lui dire que son voyage était terminé.

Le monde semblait s'éclaircir. Comme sortant d'un tunnel, la lumière l'avait enveloppé, le dirigeant vers un nouveau monde, un monde qui était à l'antipode du précédent. Ici, il n'y avait pas d'endroit mystérieux, d'arbre farceur. Tout était clair et s'offrait à l'homme dans une palette de couleur d'hiver. L'homme suivait le chemin de terre qui zigzaguait entre les lacs. L'eau était cristalline, on pouvait facilement y regarder les poissons qui y nageaient paisiblement. Mais d'un autre côté, on pouvait également observer des individus s’entraînant à la maîtrise de l'eau. Il est vrai qu'un tel habitacle ne pouvait qu'être propice à ce type de pratique. Cependant, l'homme n'était pas de la même race que tout ce monde. Il ne maîtrisait pas l'eau car ce n'était pas son affinité. Il était plutôt étrange qu'une personne en affinité avec la foudre se retrouve entouré d'eau... Cela ne le dérangeait pas, après tout l'eau craignait la foudre et non le contraire. L'homme sourit quelque peu à l'image de ces jeunes garçons qui faisaient graviter une bulle d'eau avant de la recevoir sur le crâne.

Les portes du village s'offraient au jeune homme. Comme beaucoup d'autre, il avait la ferme attention de pénétrer au sein du village. Certain, le riverain, n'avait qu'à donner leur identifiant pour que l'on les laisse passer. Mais les étrangers comme Yûdai devait tout d'abord subir une fouille au corps et donner les raisons de leur présence. Lorsque vint son tour, l'homme se plia au règle comme tout le monde. On lui prit tout d'abord son étui, le shinobi qui sortit le manche du fourreau ne masqua pas sa surprise en voyant le manche vide de lame.

Ookami – C'est un travail inachevé pour le moment.

Le louveteau se demanda s'il devait raconter sa rencontre avec la flamme jaune il y a de cela quelque heure. Sans doute cela aurait-il un impact sur la compréhension des gardes, mais cela attirerait également l'attention sur lui. La flamme jaune était quelque chose de sacré ici, prononcer leur nom attirait tous les regards, alors dire que vous venez de passer une petite heure à leur compagnie, cela lui vaudrait sans doute un passage vers le poste de sécurité le plus prêt, juste histoire de vérifier ses dires...

Garde – Les raisons de votre venu à Kiri ?

Yûdai hésita un instant, comme s'il n'était pas encore totalement sûr de sa réponse. Son regard était vide, il réfléchissait une dernière fois à toute les solutions qui lui était possible. Il n'y en avait pas trente six, de plus celle-ci était à la fois la plus efficace et la plus sécurisé... Mais les sacrifices étaient sans doute aussi les plus lourds. A partir du moment où il dirait ses attentions, celle de vouloir rejoindre le corps militaire de Kir, sa vie ne lui appartiendrait plus. Il souffla un instant, comme pour évacuer tout ce stress qui l'avait soudainement envahi, puis son regard se porta sur l'homme qui arborait fièrement son bandeau gravé du signe de l'eau. Alors Yûdai se dit qu'un jour, il posséderait le même.

Ookami – Je viens pour rejoindre l'armée de Kiri.

Ces mots ne choquèrent personnes. Yûdai ne devait pas être le premier à avoir pareil prétention. Combien d'entre eux y parvenaient ? Pour le jeune homme ce n'était pas une découverte, il connaissait les ficelles du métier, seul le cadre changeait. Les premières semaines seraient alors plus des semaines de découverte que d'apprentissage. Cependant, l'homme n'avait pas la prétention de ne rien faire, d'attendre paisiblement que l'on remarque son potentiel et que l'on lui propose de passer au grade supérieur, une promotion se méritait.

Garde – Nous avons tout, dirigez-vous vers l'académie pour vous inscrire. Pas de bêtise sur la route, on vous a à l’œil.

L'académie... Cette source de savoir quasi illimité don chaque shinobi avait baigné dedans à un moment de sa vie. Yûdai avait toujours été attiré par les livres, sans doute car ils représentaient son seul moment d'intimité, le seul instant où il avait pu s'échapper du monde qui avait été le sien pendant des années. Il y avait apprit le peu de chose qu'il savait sur le monde, mais il savait également que les livres pouvaient servir à tout autre chose. On pouvait y inscrire nos mémoires, ou alors y mettre des informations importante que l'on ne voulait pas oublier. C'est ainsi qu'il voyait les livres en tout cas. Il avait hâte de se retrouver devant tout cet étalage de savoir.
Ookami Shiroi

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MessageSujet: Re: Seconde vie   Seconde vie EmptySam 5 Nov - 20:47

Il était environ midi et pourtant le jeune avait l'impression que le soleil venait à peine de se lever. Les rues n'étaient guère bondées de monde et une légère brume flottait constamment, cela donnait presque une vision de ville fantôme. Mais l'homme n'était pas inquiet pour cela, les nombreux lacs de l'île étaient la cause de cette brûme constante, cela donnait simplement encore un peu plus de charme au village. En effet, l'homme observait l'architecture du village, il était stupéfait par la différence entre les deux villages qu'il avait eut la chance de visiter. A Kumo, le pays de la foudre, Les habitations étaient sommaire, la toiture faite de tuile en brique et les murs généralement en pierre directement extraite des montagnes environnante. Ce matériaux les rendaient ainsi très solide, capable de résister au pire des orages, mais cela les rendait également très froide, ce qui n'était pas particulièrement bon dans un pays où la température en été n'excédait pas les vingt-cinq degrés. Alors qu'ici, les habitations étaient plus aéré, moins rugueux. Faite en torchis et battis sur une structure poteaux, les maisons semblaient s'élever légèrement du sol, cela permettait d'éviter les inondations lors de pluie forte et également d'empêcher la putréfaction du bois. Ainsi, c'était des centaines de maisons qui se succédaient dans l'axe principal. Certaines possédaient une terrasse couverte, d'autre trois étages, certaine était tellement encombrante que l'on avait l'impression qu'elle se couchait sur sa voisine. Les toitures étaient faites probablement en brique, mais à la différence de celles de Kumo qui étaient d'une couleur cuivré, celle de Kiri gardait cet aspect sombre, comme ci la brume s'était incrusté en chacune d'elle. Cela donnait un certain contraste mystérieux et à la fois funeste.

Le décor semblait correspondre au histoire du village. Des légendes de trahisons, de complot destiner au contrôle de Kiri ou à sa destruction. Avec un passé pareil, il était évident que les habitants possédaient un poids, le poids du passé. Certain être n'en avait que faire, d'autre essayer tout simplement de rendre l'avenir meilleur, mais pour beaucoup (notamment les plus âgés) le passé était quelque chose qu'ils traînaient, quelque chose qu'ils ne semblaient pouvoir oublier et qu'ils débitaient à la moindre occasion. Mais heureusement pour Kiri, cette génération faisait partie du passé. Peu à peu, ils allaient disparaître, les histoires allaient suivre. Seul les livres seraient les témoins des actes passés, juste pour qu'ils ne disparaissent pas, pour qu'en cas de besoin, les hommes puissent les ressortir et observer les erreurs du passé. Aujourd'hui, c'était des gens comme Haya qui écrivait le futur. C'était ce genre de personne qui n'avait pas froid au yeux, qui prenait des décisions lourde de conséquence, mais qu'au final, apportait l'équilibre à un village qui en avait tant besoin.

Le jeune homme était-il de cette trempe ? C'est ce que quelques personnes s'étaient sans doute demandées. Lui même ne connaissait la réponse. Bien sûr, il n'ignorait pas ses compétences comme il connaissait ses faiblesses. Mais il était un jeune homme fraîchement débarqué, son nom n'était même pas encore inscrit sur les registres de l'académie. Devenir une figure emblématique de Kiri n'était pas quelque chose qu'il convoitait, avec le temps, ses objectifs changeraient assurément, mais il n'avait qu'une parole, il avait dit servir Kiri, il le ferait.

Il venait de traverser le cœur du village. Combien d'habitation avait-il dépassé ? Cent ? Mille peut-être ? Combien d'habitant possédait Kiri ? A vue d’œil, l'homme dirait à peu de chose prêt la même chose que Kumo, mais l’œil pouvait être trompeur, après tout comment calculer autant de personne en même temps. Son regard s'éleva pour fixer une haute structure, cela pouvait ressembler à un château, mais Yûdai préféra ne pas mettre un autre nom que l'académie à cette architecture.

Il pénétra par la grande porte. On ne pouvait souligner y sentir quelque chose... Après tout, ce n'était qu'un bâtiment comme les autres, cependant Ookami ne pu s'empêcher de frissonner quelque peu lorsqu'il observa l’immense plafond qui se trouvait à une dizaine de mètre du sol. En effet, le hall était d'une taille impressionnante et totalement ouvert. Une fontaine coulait paisiblement au centre de la pièce. Celle-ci représentait une cascade qui déversait ses eaux dans une rivière qui traversait un petit village avant de terminer sa course dans un lac. Cette image voulait sans doute représenter Kiri . Au dessus, deux ponts de bois étaient suspendues, on pouvait entendre les cris d'enfants qui couraient rejoindre les classes. L'homme remarqua alors l’immense fresque qui était peinte sur le plafond. On pouvait y voir des shinobi appelant la puissance de l'eau pour dévaster un monstre, sans doute une chimère des comptes de ce pays. Les couleurs étaient harmonieuses, un vert pale venait se marier parfaitement avec un bleu pastel, le ton était trompeur et voulait sans doute faire oublier aux nouvelles générations les erreurs passé du village.

L'homme regarda la scène avec des yeux d'enfants, cette ambiance l'avait en quelque sorte manqué... Il se délecta une dernière fois du paysage avant de rejoindre machinalement l'accueil. Pour casser le mythe, ce n'était pas une femme, mais bien un homme qui se trouvait assis derrière le bureau occupé de feuilleter un large paquet de feuille. Ici, il n'y avait pas de large tas de dossier, d'embrouille à tout vas entre les employés. Tout semblait calme, le silence régnait et seul l'eau qui s'écoulait de la fontaine et les pas du jeune homme se faisait entendre. Enfin, il avait terminé de triller ses pages. Il releva la tête pour observer le jeune homme, visiblement curieux de connaître les raisons de la présence de ce jeune homme qui venait d'entrer dans la vie des grands.

Réceptionniste – Que puis-je pour vous, jeune homme.

Yûdai reste un instant silencieux, regardant l'homme qui devait approcher de la cinquantaine avec un mélange d'excitation et de crainte. C'était donc lui qui allait officialiser le pacte entre Kiri et Yûdai. Il n'avait pas fier allure, mais dans un sens, il dégageait une certaine aura. Son bureau était convenablement rangé et l'avoir regardé ranger ses dossiers avec minutie avait instauré un climat de confiance.

Ookami – Je suis ici pour m'inscrire à l'académie. J'aimerais entrer dans le corps militaire de Kiri.

L'homme ne parut nullement surprit, ou il ne le montra point. Yûdai ne devait être le premier à venir s'inscrire à l'académie alors qu'il avait dépassé l'âge, en faite, il n'était que le dernier d'une longue liste. Yûdai observa l'homme qui venait de reculer sur sa chaise à roulette. Il tirait sur la poignée de l'un des nombreux tiroir de son bureau et en sortie un dossier d'un rouge sang. Il le déposa sur la table et fixa le jeune homme dans les yeux.

Réceptionniste – Vous n'êtes pas le premier type de votre age à venir pour rejoindre l'armée de Kiri. Certain ont réussi et son devenu des pièces maîtresses du village...

Yûdai pensa instantanément à Haya.

Réceptionniste – D'autre ont échoué pathétiquement. Certain ont même cru que Kiri allait leur octroyer de la puissance et qu'il pourrait ensuite déserter tranquillement pour continuer leur vie ailleurs.

Il était assez remarquable de voir à quel point les gens de ce pays étaient si à cheval sur la loyauté. Ookami se souvenait de quelque bride d'histoire à propos de désertion important dans le village. Des histoires d'homme devenu fou par la puissance ou de lâche qui avait tout quitté... Dans ces pensées, l'homme se voyait, lui qui se voyait à présent comme un trouillard, comme quelqu'un qui avait peur de la mort. Assez ironique pour un enfant que l'on avait éduqué très jeune à servir la mort et à demander son salue. A présent, il était obligé de se cacher derrière les murs d'un village militaire pour espérer vivre assez longtemps pour se défendre seul... Mais il était peut-être temps pour lui d'arrêter de vouloir errer seul, le solitaire de toujours devait sans doute trouver quelqu'un pour l'épauler et pour corriger ses erreurs.... L'amitié était quelque chose qu'il ignorait, mais le travail d'équipe ne lui était pas inconnue...

Ookami – Vous êtes la seconde personne à me dire cela et tout comme la première, je pense vouloir vous étonner, dans le bon sens bien sûr. Cette fille... Haya Sasaki

A ce nom, l'homme changea de tête un instant, ce nom lui était donc pas étranger... Yûdai sourit un instant.

Ookami – J'ai des choses à lui prouver. Je viens à Kiri pour sauver ma peau, pour espérer vivre un peu plus longtemps, mais je sens qu'en faite, cette tâche ne va plus être que secondaire. Je crois en faite, qu'aujourd'hui, je veux devenir shinobi de Kiri pour prouver des choses, pour que certaine personne puisse me regarder en fasse et se dire qu'il ne s'était pas trompé sur moi. Vous voulez savoir si je ne vais pas exploiter Kiri et m'enfuir comme un voleur ? Je vais vous dire qu'en une journée, j'ai plus de chose qui me relie à Kiri que pendant toute une vie.
Ookami Shiroi

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MessageSujet: Re: Seconde vie   Seconde vie EmptyDim 6 Nov - 20:37

Les regards ne purent se détacher l'un l'autre pendant une poignée de seconde. L'un faisait preuve d'une détermination sans faille tandis que l'autre essayer de percevoir quelque chose, comme un joueur de poker qui tentait de deviner un bluff. Puis, comme pour remettre le temps en marche, l'homme tapota trois fois sur son bureau. En dessous de ses doigts se trouvaient un dossier comportant trois feuilles de papier. Yûdai les observa un instant et le titre de ce document lui sauta aux yeux : «Dossier d'inscription. »

Réceptionniste – Voyons voir alors si vous tiendrez votre promesse.

Il n'avait nullement s'agit d'un texte et pourtant le jeune homme se sentait soulagé lorsqu'un stylo vint se glisser entre ses doigts. Il savait que lorsqu'il mettrait sa signature sur ce bout de papier, accompagné par une goûte de son sang, le pacte serait alors crée et la puissance de Kiri coulerait dans ses veines. Il pourrait alors refaire sa vie, ici même, à travers les murs de cette académie où il apprendrait pendant de nombreux mois ce que signifiait être un shinobi de la brume. Il espérait en apprendre d'avantage que lors de son dernier voyage dans une académie. Ce n'était pas la maîtrise du chakra qu'il recherchait, mais bien la connaissance, le savoir. Il voulait avoir un temps d'avance sur tout le monde, que pendant que ses camarades apprenaient à marcher sur l'eau, lui soit occupé à les dompter. Ce n'était qu'en montrant une dévotion totale et une soif de connaissance sans limite qu'il se ferait remarqué, que l'on souhaiterait alors le tester, le mettre à l'épreuve. On lui demandait de creuser une digue pour empêcher les inondations ? Ce serait fait... On lui demande d'escorter une richissime bourgeoise colérique ? Ce serait fait... On lui demande d’exécuter un malfrat ? Ce serait fait... A cet instant, rien ne semblait pouvoir troubler le louveteau. Il renouait avec une vie antérieur, une vie qui s'était dissoute. Cette fois ci, il était bien décidé à ne pas laisser sa vie entre les mains d'individu peu scrupuleux.

L'homme commença par la fin. Sans même avoir prit le temps de lire la moindre question, il marqua la dernière feuille d'une croix avant de mordre dans son pousse et de l’impliquer sur le papier. C'était fait...

Réceptionniste – Mais... Vous n'avez répondu à aucune question.

Ookami – Les priorités d'abord. Il était important pour moi de signer.

L'homme resta dubitatif. Il ne concevait pas le fait que l'on puisse signer un papier d'une si grande importance sans même le lire au préalable. Ce qu'il ne comprenait pas, c'est qu'il ne s'agissait pas d'une simple inscription pour Yûdai, mais plus d'une délivrance. Cette signature lui avait enlevé un poids du ventre, poids qui n'avait fait que croître depuis son évasion. Enfin le jeune homme pouvait se sentir libre. Pour certain, se retrouvait entouré d'une solide muraille, à l'intérieur même d'un village militaire n'avait rien d'une liberté. Cela ne devait pas avoir connu le stress constant qu'une traque pouvait fournir. Être comme un microbe dans ce monde avait perturbé le jeune homme, seul il ne valait plus rien. C'est pourquoi il rejoignait Kiri, le seul village capable de lui procurer une protection minime. Bien sûr, si un assassin voulait s'infiltrer dans le village, c'était sans mal qu'il pouvait mettre la main sur le louveteau, mais il espérait bien avoir gagné suffisamment de puissance avant ce jour.

L'homme le regardait. Il n'était pas difficile de comprendre ses pensées, il prenait de plus en plus le jeune homme pour un fou. Cela pouvait se comprendre, après tout, les Sorahiko n'étaient pas reconnu pour être des lumières, loin de là. Mais il se reprit vite, après tout, ce n'était pas le premier zigoto qui venait à l'académie comme touriste. Ce n'était pas si grave... encore quelque minute et ce fou s'en irait à d'autre aventure pensait-il. Les minutes passaient, mais Yûdai était toujours présent, ce tenant droit, le visage un peu plus lumineux qu'à son arrivée. Visiblement, il allait falloir que l'homme se mette au travail.

Réceptionniste – Bon et bien... Essayons de répondre à ces questions à présent. Votre nom et prénom je vous prie.

Ookami – Ookami Shiroi.

L'homme nota tout en concernant un œil sur son interlocuteur, encore hésitant à savoir ci cette homme voulait réellement rejoindre Kiri ou simplement lui faire perdre son temps.

Réceptionniste – Possédez-vous un loyer ? Ou bien de la famille susceptible de vous héberger en ville ?

Ookami – Non.

Le jeune homme répondait avec voix déterminé. Toute ces questions n'avaient pas vraiment d'importance. Tout cela existait simplement pour faciliter la vie des bureaucrate. Il était un militaire, un soldat, tout cela ne le concernait pas et il y témoignait un profond agacement. Mais il s'y pliait. On pouvait dire ce que l'on voulait des bureaucrates, c'était généralement eux qui avaient le pouvoir ou non de vous briser les couilles. Du courrier en retard, des rendez-vous déplacé à la dernière minutes... Pour un soldat, ces choses ne représentaient pas la fatalité, mais possédaient le don d'agacer encore un peu plus des hommes et femmes déjà à cran. Malgré tout, Yûdai souffla...

Réceptionniste – Possédez-vous des capacités héréditaires ou autre ? Et connaissez-vous déjà quelque chose à la manipulation du chakra ?

Ookami – Je suis quelqu'un de tout à fait normal. Toute fois, je ne suis pas un novice pour ce qui est de manier le chakra. Mon élément primaire est la foudre et je sais déjà m'en servir. De plus... je possède un certain penchant pour les armes blanches.

Réceptionniste – Intéressant...

L'homme termina d'écrire. Son attitude avait totalement changé à présent. Il s'appliquait sur ce qu'il faisait, il marqua la feuille de papier de sa signature et rangea le dossier dans une pochette pourpre. L'affaire était close.

Réceptionniste – Votre dossier sera transmit au personne se chargeant de votre éducation. A présent, je vais vous accompagner pour vous faire visiter l'académie, demain sera votre première journée en tant qu'étudiant de Kiri.
Ookami Shiroi

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MessageSujet: Re: Seconde vie   Seconde vie EmptyJeu 10 Nov - 20:02

Yûdai observait la pièce faiblement éclairé par la porte d'entrée grande ouverte. La nuit commençait peu à peu à tomber sur le village de la brume. Après une bonne nuit de sommeille, cela fera une journée entière que sa vie bascula. Passer du libre arbitre à la structure complexe d'une hiérarchie militaire, d'une angoisse constante à la légèreté et la sécurité d'un abri, du sol à un lit moelleux... Cette nouvelle vie s’annonçait belle, mais il savait qui lui faudrait faire preuve de patience s'il ne voulait pas être rongé par l'amertume et la frustration d'un système qui ne reconnaîtrait pas sa force et son utilité.

Son doigt appuya sur interrupteur et une lumière presque naturel vint éclairer la pièce. Celle-ci n'était pas des plus spacieuse, mais avait au moins le mérite d'être propre et ordonné. A la droite se tenait le coin cuisine, un simple carré de deux mètres sur deux mètres où l'on avait plaqué la cuisinière et un vieux placard. Étrangement, aucune table ne se trouvait dans la pièce, comme-ci que l'ancien propriétaire s'était enfuie avec. A gauche se trouvait un lit à l'apparence si moelleuse, Yûdai le sentait l’appeler, mais il devait avant de prendre un peu de repos terminer sa visite des lieux. Il ferma la porte dans un claquement et aurait bien jeté ses bagages si ses biens ne se limitaient pas à ses seuls vêtements. Il s'avança vers l'unique porte de l'appartement, la lumière apparut de la même façon et son regard pu observer les installations mis à sa disposition. Un toilette (cela lui changera de faire ses besoins en pleine nature) et un bain qui aurait forcément raison de ses odeurs. Tout cela pouvait paraître besogneux pour quelqu'un qui n'avait jamais quitté la ville, mais aujourd'hui, Yûdai connaissait le luxe de cette maison. Il souffla, mais ce n'était pour une fois pas un souffle de mécontentement ou d'incrédule, mais plus celui d'un homme qui recevait tout un tas de cadeau sans trop de raison apparente.

Sa main se posa délicatement sur le robinet, dans un fin grincement, l'eau chaude se mit à se déverser. Il ne fallut pas plus de quelque poignées de secondes pour que la pièce ce soit rempli de buée. L'homme observait en silence la baignoire se remplir, comme s'il tentait de se souvenir la dernière fois qu'il avait eut la chance de mettre un orteil dans pareil invention. Ses vêtements tombèrent sur le sol, il était temps pour lui de se décrasser un peu. L'eau était bouillante, il jugea inutile de devoir supporter les brûlures de l'eau sur sa peau bien longtemps, il avait le temps à présent. Il tourna alors le second robinet et l'eau se refroidissait peu à peu pour revenir à une température plus fraîche, mais tout de même agréable. Un souffle de soulagement résonna un moment dans la pièce avant de s'éteindre à tout jamais.

La journée avait été riche en émotion. La rencontre avec l'équipe la plus emblématique de Kiri, cette soudaine inscription dans le corps militaire de Kiri et ce domicile que l'on lui offrait le temps de son service... C'était peut-être un peu trop pour une journée, l'homme ne réalisait pas encore, sans doute lui faudrait-il plusieurs jours pour s'habituer à ce nouveau train de vie. L'homme se souvenait brièvement des quelques temps libres qu'il avait eut à Kumo, de ses courts passages pendants lesquels il avait pu sourire au grand jour. Tout cela était bien loin, on l'avait éduqué si durement que son enfance (qui était normalement les meilleurs moments d'une vie) était devenu son pire cauchemar. Pas une nuit ne passait sans que la douleur des coups de fouets ou les pleurs des autres enfants ne resurgisse.

Il ouvra les yeux en sursaut. L'homme s'était endormi et cela semblait avoir duré un petit moment au vue de la température de l'eau. Il tira sur le bouchon et un grondement sourd ce fit entendre. L'homme s'essuya lentement, ses yeux étaient à demi ouvert et seul une bonne nuit de sommeil pouvait à présent le requinquer. Lorsqu'enfin son corps fut sec, l'homme ne chercha pas son reste, il éteignit la lumière et fila directement sous les couvertures fraîches du lit. Il avait cette fois-ci la ferme attention de passer une bonne nuit, restait à savoir si les cauchemars étaient du même avis.
Haya Sasaki

Haya Sasaki


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MessageSujet: Re: Seconde vie   Seconde vie EmptyDim 13 Nov - 19:35

Okami: 24 xp
Bienvenue à kiri! je pense que ta couleur te sera ajoutée dès que possible. Tu as des pistes intéressantes pour approfondir ton personnage de ton côté, je suis curieuse de voir ce que cela donnera ^^
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