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 Canicule à Konoha

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Kuroko Hokufû
Aspirant de Konoha
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Kuroko Hokufû


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MessageSujet: Canicule à Konoha   Canicule à Konoha EmptyDim 9 Sep - 22:00

- Frères -
Semaine de l'épuisement


Cette semaine était réellement épuisante. Je ne sais pas ce qui me faisait le plus suer : les séances d'entrainements harassantes avec Yoko ou la chaleur estivale de Konoha. Qui donc a eu la bonne idée de faire grimper le mercure aussi haut au milieu du printemps? Sérieusement, je ne pensais pas me prendre autant d'affection pour les parcelles d'ombre et les glaces à l'eau. Et pourtant voici ce à quoi se résumaient mes quelques moments de pause; trouver de quoi se rafraichir encore et toujours. Cette chaleur, c'était comme pour me rappeler une bonne fois ce que c'est que la chaleur de Konoha avant que je n'ailles à Yuki, la semaine suivante. J'attendais impatiemment ce qui m'attendait à Yuki. Un évènement, une surprise auquel je ne m'étais pas préparé mais qui fut tout de même apprécié.

Quatre jours. C'était ce qui me séparait de l'examen Chuunin. Quatre jours pour apprendre l'essentiel des techniques de survie qui pourraient me sauver la vie, quatre jours pour apprendre à manier mon sabre autrement que comme une fillette et surtout quatre jours pour annoncer si oui ou non, je participerais à cet examen. Parce que l'avantage de cet examen, c'était qu'il suffisait de ne pas s'y pointer pour le louper, sans autre sanction. Oui j’admets qu'il y aurait pu avoir des sanctions, après tout Yoko c'était portée garante et je suppose que des rations et des tentes ont étés montées pour accueillir tous les participants. Ne pas y aller, c'était un peu gâcher l'argent du contribuable.

Le cours d'aujourd'hui, c'était sur la prévention du poison. Un sujet aussi passionnant que l'élevage de truites dans les ruisseaux de montagne. Et blablabla qu'on devait habituer son organisme à rencontrer des substances toxiques, et blablabla qu'un bon Eisei était naturellement résistant aux poisons de faible qualité. Honnêtement, je ne penses pas que le poison serait ce qui me tomberait dessus en premier pendant l'examen. Des loups, des ours, à la limite des castors carnivores. Nan mais sérieusement, si l'épreuve est - comme d'habitude - une épreuve de survie, on aura autre chose à foutre que de s'empoisonner les uns les autres. Et puis si c'est un tournois, j'aurais qu'à abandonner dès que je vois les ennuis arriver. Après tout, j'en pas encore grand chose d'un combattant moi.

Yoko - Akito, t'écoutes toujours?

Mais bien sur que j’écoute. C'est juste que le poison, c'est définitivement pas mon truc. J'veux dire, certes on est des ninja. Combattants de l'ombre, combattants du silence, und so weiter. Mais bon, faut être réaliste au bout d'un moment, on vit plus du temps du premier Hokage. Les gamins comme moi, mis-à-part s'ils sont suffisamment doués pour être pris à part par l'Anbu, ils ne font plus toutes ces choses là. Ya qu'à regarder mon cursus de shinobi : j'ai du aider quelqu'un à déménager, dératiser un entrepôt, repeindre une maison. S'il n'y avait pas eu cette mission avec Jin-senpai ou l'incident de la bibliothèque, je n'aurais probablement rien de bien différent des gamins qui font des petits boulots. Alors on peut honnêtement penser que je ne risque pas de prendre part à un vrai combat avant ma majorité, et encore moins un combat où des fourbes viennent utiliser du poison.

Tout du moins je l'espère.

Yoko - Akito, tu vas répondre à ma question avant de manger ma main...

Mais qu'elle vienne sa main, après tout à quoi...

Akito - Aie! Maltraitance d'élève, c'est pas punissable ça?

Yoko - Pas à l'académie shinobi tête d'oeuf. Je prends déjà sur mon temps personnel pour te donner cours alors j'aimerais au moins que tu suives!

Akito - Sur votre temps personnel? J'paris que ça vous fait éviter les gardes avec Shien-dono, ça vous arrange bien.

Encore une claque. Bon, je l'avais peut-être pas volée celle-ci.

Yoko - Et bien tu dois te dire que j'ai décidé de faire primer la réussite de mon élève sur mes gardes à l'hôpital de Konoha... Et puis il est vieux et pas très amusant Shien-sensei. T'es tellement plus mignion Akichou.

Finalement, si je l'avais volée. Un oeil sur mon livre, page 108, schéma du fonctionnement d'un poison, énumération de quelques poisons de catégorie I et les méthodes curatives associées. Soit la question visait à savoir si je connaissais bien la méthode associée à un tel poison qu'elle avait cité, soit c'était simplement quelque chose de rhétorique. Je la vois bien poser une question bateau du genre "tu as bien compris?". Même si je ne comprendrais pas, elle poursuivrais. On est en Eisei-nin ici, trop de choses à apprendre pour perdre du temps à les répéter. Optons pour le second type de question, et offrons une réponse passe par tout.

Akito - Concernant la question... Je dirais... Oui, je penses.

***

La nuit commence à tomber sur Konoha, et je viens à peine de terminer ma leçon privée. Finalement, j'avais tout faux sur la question. Yoko m'avait simplement demandé la manière la plus efficace d'utiliser son chakra si on ne sait pas quel poison nous touche. Bon, même si j'avais su la réponse, j'aurais probablement répondu quelque chose du genre : j'éclate la gueule de l'empoisonneur avec quelques Jinsei Noshi, et ensuite j'avale une pilule. Même si ma méthode devait certainement marcher, j'aurais eu le droit à un blâme. Mais relativisons, ce coup de malchance m'a au final obligé à suivre attentivement la fin de l'apprentissage, et je peux me targuer d'être plus résistant au poison et même de pouvoir en supprimer les effets avec un peu d'effort. C'est peut-être pas forcément utile sous peu, mais au moins c'est la classe. Il ne faut jamais négliger la classe, ça peut être utile.

Le chemin jusqu'au petit appartement où nous vivions ma famille et moi fut long. Pas que la distance soit particulièrement grande, mais la fatigue commençais à s'accumuler depuis le petit matin. Levé à six heure, entrainement au kendo, on enchaine sur les entrainements bien physique de Sasaku et on profite de six bonnes heures d'étude pratique de l'Eisei avec Yoko avant un autre petit entrainement physique avec Sasaku - histoire d'être sur -. Ça commence à faire des journées légèrement harassante. Au moins la nuit était tombée, l'air se rafraichissait, c'était reposant. J'en rêverais presque d'être déjà à Yuki. De la neige à perte de vue, plus que je n'en ai jamais vu tomber sur Konoha. La neige ici, c'était bien rare, comme la pluie, et pourtant c'était humide comme pas permis. Ya rien de pire que la chaleur humide, c'est probablement la raison pour laquelle j'apprécie autant la fraicheur relative de la nuit.

Définitivement, plus rien ne pourrait briser le bonheur simple que me procure le petit vent qui me mène finalement à l'entrée de l'immeuble 12 rue du chêne chétif. Un immeuble miteux pour une rue pas très riche, un peu à l'image de ma famille quoi. Mais on s'en plaignait pas, mon père gagnait pas mal d'argent en forgeant des outils et des armes pour l'académie, ma mère complétait ce maigre salaire en bossant au flamand rose, le restaurant de yakiniku pas super accueillant dans la troisième avenue. Les mois où on était juste, je pouvais donner un peu de ma personne, mon frère faisait quelques petits boulot et c'était réglé. On vivait pas dans pétulance, mais nul besoin de ça pour profiter de la vie. Qui oserait briser un pareil bonheur, moi j'vous le demande?

J'entre dans le logis familial, et à peine un pied à l'intérieur que je me retrouve nez à nez avec mon frère jumeau - ainé dit-il, avec ses 8 heures d'avance - s’appétant visiblement à sortir.

Kagure - Tu tombes bien, essaye de le raisonner!

Yuujin - Essayes de le raisonner lui, cette tête de mule va faire une connerie.

Kagure - J'suis sur qu'Akito sera de mon côté, pas vrai?

Deux regards bleutés se tournent vers moi. C'était donc ça de devoir soutenir l'un ou l'autre membre de sa famille dans une dispute? Une première pour moi.

Akito - On peut recommencer la discutions depuis le début pour que je puisse suivre?

Kagure - Oui, euh... Comment dire?

Yuujin - Ton frère s'est inscrit à l'académie de Konoha.

Kagure - Voilà, comme ça.

Mon regard passe des yeux de l'un à l'autre des deux chevelus présents dans l'appartement. D'un pas je recule, puis ferme la pièce derrière moi avant d'enfoncer ma tête dans le mur - moyennement violemment hein, j'veux pas mourir non plus -. Ça fait mal. Ça c'est réel, donc à partir de maintenant on peut admettre que je suis sortis de l'étrange rêve dans lequel mon frère aspirait à une vie aussi ennuyante que la mienne. Le front rougis par la douleur, j'ouvre à nouveau la porte, tout sourire.

Akito - Salut, passé une bonne journée?

Kagure - Oui... Comme je te l'ai dis, je suis passé à l'académie et j'ai déposé un dossier...

Merde alors, le rêve n'était pas un rêve! Mais alors, qui donc peut bien rêver d'une vie comme la mienne?

Spoiler:
Kuroko Hokufû
Aspirant de Konoha
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Kuroko Hokufû


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MessageSujet: Re: Canicule à Konoha   Canicule à Konoha EmptyDim 30 Sep - 20:31

- Frères -
Quand l'arme rencontre le sol


La nuit avait été des plus agité. Mon père, toujours aussi remonté contre les instances shinobi, jurait à tout va contre la décision de mon frère de vouloir entreprendre une carrière dans ce monde là. Il est vrai qu'au delà des dangers que cela représentait, Kagure était pour lui le dernier des fils qui pouvait apprendre à forger selon la mode la famille. Du point de vue des tradition, c'était triste, mais l'un dans l'autre, je ne pouvais que comprendre l'envie d’émancipation de mon frère. Après tout, son destin avait été un peu tracé depuis qu'il était partis pour l'île d'Izumo, au sud de Kiri. Petit-fils du chef du village, il devrait apprendre les techniques de forges renommées et continuerait à faire prospérer le village à travers les générations. Mais voilà, parfois le destin fait des caprices. Il avait voulu faire de moi un Eisei-nin, quelque chose de bien loin des héritages du village, et voulait désormais faire de Kagure un shinobi au service de Konoha. Si c'était son choix, en quoi devrais-je m'interposer?

Matin du troisième jour avant l'examen Chuunin, tout le monde est dans la cuisine, et le silence se fait roi. Il y a ceux qui ne veulent simplement pas parler, comme ma mère ou moi, et ceux qui boudent. C'est très pesant, mais personne ne veut briser cette tension. Comme si la famille allait s'effondrer avec elle. Dix minutes, passent, le repas est terminé, la vaisselle s'est déjà entassée dans l'évier, et le seul à faire du bruit, c'est toujours ce corbeau de malheur qui toque contre ma fenêtre. Le temps de préparer mes affaires pour l'entrainement matinal - juste une serviette, un shitai et un t-shirt au cas où - et je suis déjà prêt à partir. Quarante minutes que je suis levé et toujours pas une seule parole, c'est un nouveau record. Sur le pas de ma porte, c'est Kagure qui m'accompagne et non mon père. Mon jumeau en avait la demande la veille, il voulait s'entrainer avec moi ce matin avant d'aller à la forge. Cette surprise fait enfin décrocher quelques mots à mon père.

Yuujin - Qu'est-ce que vous faites tous les deux?

Akito - Kagure m'a demandé s'il pouvait venir ce matin. Pas besoin de venir, je me contenterais de travailler mes bases.

Un petit regard en coin suffit à faire comprendre à mon père que ce matin sera réserver aux conversations entre frère. Probablement qu'il voudrait ajouter qu'il me faut convaincre mon frère de changer d'avis, mais ses mots restent au fond de sa gorge. Il me laisse gérer les choses à ma manière. C'est plutôt agréable.

Akito À ce soir.

Je ferme la porte, puis me dirige vers les terrains d'entrainement du village, mon frère sur les talons. Sur le chemin, pas beaucoup de mots échangés, comme à la maison en fait. Pas qu'il y ai une quelconque tension entre nous deux, simplement le fait qu'il n'y ai rien à dire pour le moment sur notre situation. Sur sa situation en fait. Le chemin est relativement cours, et l'arrivée sur place nous oblige quelque peut à briser le nouveau silence qui s'était imposé entre nous.

Kagure - Bon, on doit travailler quoi?

Akito - Papa voudrait certainement qu'on médite, qu'on travaille nos kihon, et tout le tralala... T'as pris un shitai, non? On va plutôt se battre. Ça fait longtemps. Aucune règles, comme toujours.

Kagure - Et ben... J'espère que tu sais mieux utiliser ton shitai qu'avant.

Alors que je ramasse l'arme en bambou, j'affiche un petit sourire malicieux. Ce genre de sourire qui vaut tout dire.

Akito - J'ai jamais dis que j'allais utiliser que mon shitai.

Sans attendre les salutations d'usage lors d'un combat officiel, je réduit l'espace entre mon frère et le mettre à porté de mon arme. D'un geste rapide et précis, je vise son épaule droite. Ses réflexes de bretteur lui permettent de dévier proprement l'arme pour se mettre en position de force. Alors qu'une lueur bleutée entoure son sabre, signe d'utilisation d'un quelconque ninjutsu, mon frère profite de l'ouverture dans ma garde pour frapper. Ça se confirme, c'est du ninjutsu : malgré une parade propre du shitai avec mon brassard, une coupure l'entaille très clairement. Hien, sans aucun doute. Repoussant mon adversaire d'un coup de pied, je remet suffisamment de distance entre nous pour pouvoir moi-même entourer mon arme du même chakra.

Cette technique n'a rien de bien compliquée, d'autant moins quand on est Eisei. Il suffit d'entourer son arme d'un chakra rendu suffisamment fin et aiguisé pour pouvoir trancher sans risque. En fait, la seule difficulté à surmonter quand on a été Eisei-nin, c'est d'apprendre à concentrer son chakra dans une arme. En effet, il est pour nous habituel d'entourer notre propre corps de chakra. Que ce soit une plaie pour la guérir ou nos mains pour guérir autrui, nous terminons toujours par faire revêtir à une partie de notre corps un peu de cette énergie étrange. En fait, le Hien, ça n'était rien d'autre qu'un scalpel de chakra géant qu'on montait sur un sabre. Peanuts.

Le combat s'intensifia rapidement. Dès lors que chacun d'entre nous pouvait faire réellement mal à son adversaire malgré la fragilité relative de nos armes, les règles avaient changées. Toujours dans la finesse et l'élégance, mon frère se contentait d'esquiver du mieux qu'il pouvait mes assauts, limitant les entailles que lui infligeaient mon "hirondelle", avant de jouer lui-même de son sabre. J'étais beaucoup élégant dans mes gestes. Comme Sasaku me l'avait enseigner, le plus important pour le shinobi est de savoir juger de ses capacités et de celles de son adversaire pour pouvoir frapper. Il était évidant qu'avec sa maîtrise de l'arme, je ne pourrais pas esquiver les attaques de mon frères, aussi était-il inutile d'essayer de se battre avec le même style que lui.

La force brute. C'était ça que je devais utiliser. Briser la garde en réduisant l'espace entre lui et moi, quitte à se blesser pour ça, pour porter des coups dévastateurs. Enfin, en théorie, car comme je le disais, rares étaient mes coups qui touchaient. Un seul, peut-être deux depuis le début de mon assaut. C'était certes épuisant pour moi de devoir frapper dans le vent ainsi, mais ça l'était aussi pour lui quand il n'avait plus d'autre choix que la parade : il se retrouvait systématiquement repoussé et devait retrouver une position de garde agréable. Quelques attaques de plus, et il lâcherait certainement son shitaï. Dès lors qu'il ne pouvait utiliser que son arme pour se battre, il suffisait de le désarmer pour vaincre, quitte à y aller comme un barbare.

Le bruit du bois qui rencontre la fermeté du sol résonnerait en moi comme un soulagement. Si seulement ça n'avait pas été ma main qui se retrouvait vide. Il lui avait suffit d'un instant de répits pour enfoncer la pointe de son arme dans mon poignet et me faire lâcher l'arme. Rapprochant la lame de ma gorge, je sais déjà qu'il s'apprête à déclarer sa victoire. Il devrait pourtant savoir : Je n'ai pas sa maîtrise au sabre, mais j'ai bien d'autre tour.

Kagure - J'ai gagn...

Akito - Keiren Kinniku.

Mon poing droit s'enfonce dans l'épaule de mon frère pendant que ma main droite écarte son arme au prix d'une coupure. Bien maigre prix à payer. Le choc le fait tituber, m'offrant une occasion de placer un coup sur sa paume, faisant tomber le bout de bois au sol. Je ne peux plus perdre. Par sécurité, je prépare dans ma main suffisamment de chakra pour un Jinsei Noshi des plus désagréables; main que je stoppe à quelques centimètres du torse de mon jumeau.

Kagure - Perdu...

Akito - Je t'avais dis que je n'utiliserais pas que le shitaï.

Joignant mes mains, je compose quelques signes pour faire apparaitre une lueur verdâtre autour de mes mains. Celle-ci ne va pas frapper mais soigner. Alors que je commence à refermer les quelques plaies de Kagure, je passes à interrogatoire que j'avais savamment esquivé jusque là.

Kagure - Maintenant on peut parler du différent entre papa et moi?

Akito - Tu sais pourquoi je t'ai emmener avec moi aujourd'hui?

Kagure - Pour me faire comprendre que ya pleins de types comme toi dehors, que la vie de shinobi c'est dangereux et qu'on peut mourir pour un rien? J'le savais déjà, Akikaze était aussi mon frère, tu sais...

Akito - En fait c'était surtout pour ne pas avoir à discuter avec papa. Tu es libres de faire ce que tu veux, je ne vais pas t'interdire d'aller à l'académie si tu veux. Papa veut te faire des leçons de morales, mais tu dois bien savoir qu'il a du faire parti d'un village caché vue ses connaissances.

Kagure - Donc c'était par pur plaisir de se fritter? Ça te réussis pas les cours toi...

Un petit sourire étire ses lèvres. Il aime se battre autant que moi, et il est bien conscient que tout ça, c'est un jeu qu'on a depuis toujours et qui s'étirera à jamais.

Akito - La semaine prochaine je pars pour l'examen Chuunin. C'est à Yuuki...

Kagure - Quoi? C'est super alors, ça veut dire que...

Akito - Ça veut dire que des dizaines de personnes meilleurs que moi vont en vouloir à ma peau pour satisfaire leurs but, et que je devrais en vouloir à la leur pour satisfaire les miens...

C'était sec, mais vrai. Si je n'avais pas pris de décision finale quant à cet examen, c'était parce que je savais bien que c'était ma peau que je mettais en jeu dès lors que j'étais inscrits. On en prend pas ce genre de décision à la légère.

Akito - On a un peu de temps avant que je doive partir à l'académie. Je vais te raconter un truc qui m'est arrivé avant de partir au retour de Mizuho. J'en rencontré quelqu'un, il m'a donné ses raisons pour avoir été shinobi. Je lui ai donné les miennes. Ça m'a fait comprendre certaines choses, j'espère que tu comprendras aussi.

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