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 Midori Obake

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Midori Obake

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MessageSujet: Midori Obake   Midori Obake EmptyJeu 1 Nov - 19:48

Choisir sa DestinéeJe suis une aspirante.


Choisir sa FactionJe suis originaire du Pays de l'Eau.


Choisir son NindoMa voie principale est le ninjutsu élémentaire . Ma voie secondaire est le taijutsu. Ma voie de soutien est le ninjutsu non élémentaire.


Créer son Personnage
Je m’appelle Midori Obake. Je suis une femme et j’ai 19 ans. Je suis devenu ce que je suis parce que c'était la meilleure chose à faire.





Dernière édition par Midori Obake le Sam 3 Nov - 2:51, édité 9 fois
Midori Obake

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MessageSujet: Re: Midori Obake   Midori Obake EmptyJeu 1 Nov - 19:58

Histoire
Unie à l'océan, la goutte d'eau meurt.


Au large des côtes sauvages de l’île de Mage voguait péniblement une modeste embarcation. Une pluie fine troublait la surface onduleuse de la mer tandis que de violentes vagues faisaient tanguer le bateau. Mais le capitaine savait guider son navire. Avec une dextérité que seule l’expérience peut apporter, il perça la houle et parvint à accoster sain et sauf. Une fois à terre, et après avoir inspecter les filets, il réunit le butin collecté dans deux paniers d’osiers, reliés par une latte de bois, qu’il posa sur ses épaules fatigués. Sa journée de labeur touchait à sa fin. Mais il lui fallait encore parcourir la distance qui le séparait de son foyer. Ralenti par sa lourde charge, le pêcheur entama donc la marche. Il franchit d’abord la colline devant lui puis traversa la plaine brumeuse qui se cachait derrière. Une heure plus tard, il apercevait déjà, au loin, son logis. Un soupir de soulagement s’échappa de sa poitrine. Certes, sa cabane était rudimentaire mais en ces temps de troubles, il connaissait sa chance. Il avait un chez lui où l’attendait une personne qu’il aimait et qui l’aimait. Peu pouvaient en dire autant.
Tandis qu’il s’approchait, il remarqua une frêle silhouette émerger de la maison. Il reconnut sa nièce un crochet à la main. Sans doute s’affairait-elle à la réparation des filets de pêche détériorés comme il lui avait demandé avant son départ.

Midori. Appela-t-il.

Le visage de celle-ci se tourna vers son oncle et s’illumina.


Oncle Hajime. S’exclama-t-elle.

L’enfant posa à terre le crochet qu’elle tenait dans la main et courut jusqu’au pêcheur. Un sourire lumineux éclairait son visage pâlichon.

Je suis tellement contente que vous soyez de retour. Dit-elle visiblement émue.

Cela faisait trois jours que Hajime était parti et pour une jeune fille de sept ans la solitude était une intense souffrance. Il était son repère, sa famille, son héros... Depuis la mort de ses parents, il l’avait recueillie, l’avait élevée et malgré sa pauvreté lui avait apportée tout ce dont elle avait besoin. A plusieurs reprises, Midori lui avait déjà demandé des détails sur leur disparition mais il avait toujours refusé de la satisfaire. Elle savait néanmoins que ses parents avaient été tués des mains de barbares à la recherche de quelques ressources.
L’homme lâcha les paniers d’osiers chargés de poissons et ébouriffa affectueusement les cheveux blancs de Midori.


Je suis heureux de te voir aussi p’tit bout.

Tous deux pénétrèrent dans la cabane afin de saler le poisson. Celle-ci n’était constituée que d’une seule pièce, sobrement meublée. Deux petites fenêtres sur la façade laissaient passer une lumière vive.
Comme à son habitude, Hajime conta ses récits maritimes. Sa nièce l’écoutait avidement, une lueur d’émerveillement dans les yeux.



La solitude est le nid des pensées.


Cela faisait deux semaines que Hijame était parti. Jamais il n’était resté aussi longtemps en mer et Midori commençait à douter de son retour. Cependant, elle continuait d’espérer malgré cette intuition qui lui intimait que dorénavant elle était seule.
Le dernier filet réparé, la jeune fille entreprit de préparer du thé. L’eau frémissait, elle y déposa quelques herbes. Soudain, de bruyants rires tirèrent Midori de ses rêveries. Elle se précipita vers la fenêtre dans l’espoir d’apercevoir son oncle.
Malheureusement, ce n’était pas lui. Deux hommes trapus s’avançaient vers la cabane en se chamaillant. Elle entendit clairement l’un d’eux dire :


"Allons voir si ces gens cachent leur fortune sous leur matelas."


L’autre éclata d’un rire sinistre. Un frisson parcourut l’échine de Midori. Elle interpréta cela comme étant son instinct de survie tentant de la faire réagir. Elle observa ce qui se trouvait autour d’elle. Comment pouvait-elle s’en tirer ? Elle n’avait que quinze ans et ne pouvait certainement pas venir à bout de deux mercenaires. Sa seule chance était la fuite. Seulement la cabane ne comptait qu’une porte que ces deux hommes allaient sans doute forcer.
Midori prit son courage à deux mains et courut vers la porte et l’ouvrit. Sans réfléchir, ni regarder en arrière, elle courut le plus vite qu’elle put. Derrière elle, les deux malfrats demeurèrent perplexes. Ils virent cette maigre jeune fille aux cheveux blancs fuir et ne trouvant sans doute pas d’intérêt à la poursuivre, pénétrèrent dans la maison afin d’y extraire le peu de biens précieux qu’elle renfermait.
Midori courrait encore. Elle était trop effrayée pour s’arrêter ou pour se retourner. Sans y réfléchir elle se rendit à l’endroit où son oncle accostait. Elle se rendit soudain compte de sa situation. Elle était seule et démunie. La première idée qui lui vint à l’esprit fut de se diriger vers le village le plus proche afin de demander de l’aide. Ainsi, elle commença sa marche vers Minato, un petit village côtier, plus proche du campement à vrai dire, principalement habitée par des pêcheurs qui se trouvaient à quelques heures de chez elle. Elle décida de longer la côte afin d’éviter de croiser de potentiels autres bandits. La mer était calme et la jeune fille ne put s’empêcher de penser à son oncle sans doute perdu en mer. S’il avait été là, il aurait sut quoi faire. Il l’aurait sortit de cette terrible situation.
Lorsqu’elle parvint enfin aux portes de Minato, Midori était exténuée. Cependant, elle réunit ses dernières forces et courut jusqu’à la première personne qu’elle aperçut. Il s’agissait d’un homme, sans doute un pêcheur étant donné son allure et les arômes de poisson qui émanait de ses vêtements. Haletante, elle parvint difficilement à dire :


Je vous en prie, aidez moi. Des hommes ont pillés ma maison et mon oncle est perdu en mer.

L’homme n’eut aucune réaction. Il observa celle qui lui faisait face. Elle était petite, blafarde et très mince. Son visage, aux traits fins, était entouré de fins cheveux blancs. Dans ses yeux noirs on pouvait lire une intense détresse.

Écoutes gamine. On entend ce genre d’histoire tous les jours ici. Je ne peux rien pour toi.
Déclara-t-il froidement.

Les larmes montèrent aux yeux de Midori tandis que l’inconnu lui tournait le dos. Tout ces gens étaient sans espoir et elle commençait à comprendre la terrible vérité. Elle était seule et personne ne l’aiderait.
Soudain un bruit sourd retentit. Elle en chercha l’origine et découvrit qu’il provenait de son estomac. Malheureusement, elle n’avait pas d’argent ni de biens à troquer contre de la nourriture.
Comme la pluie commençait à tomber, elle décida de trouver un abri et se rendit vers le port.
L’endroit était pittoresque. Le ponton, constitué de bois semblait branlant et les quelques barques qui flottaient aux alentours ne tiendraient pas une saison de plus. La pluie produisait un clapotis sur la surface de la mer et les cheveux ainsi que les vêtements de Midori étaient trempés.
Une caisse restée à l’abandon contenant quelques poissons, trop petits pour être vendus, se trouvait à proximité. Midori les subtilisa et se précipita sous l’épave d’une barque retournée et abandonnée sur les docks. Après avoir dévoré crus le poisson, elle sombra dans un profond sommeil réparateur, à même le sol.


On ne peut survivre sans s'inventer.


Au fils des années, Midori était parvenu à s’intégrer, tant bien que mal à la population locale. Elle vivait notamment de petits travaux qu’elle effectuait en échange de quelques pièces ou de nourriture. Lorsque le besoin s'en faisait sentir, elle n'hésitait pas à subtiliser ce dont elle avait besoin. Elle avait également trouvé un domicile. Le tenancier de l’auberge lui louait une chambre en échange de différents services et d'un loyer bon marcher.

Un jour, alors qu’elle nettoyait les marches de l’auberge, Midori entendit deux passants discuter.

A ce qu’il paraît un groupe de guerriers aux pouvoirs fantastiques à fait son apparition sur l’île. Dit l’un.

J’en ai entendu parler. Tu penses qu’ils viendront jusque là ? Demanda l’autre.

Bien sûr que non. Il n’y a rien ici. Répondit-il un sourire serein figé sur les lèvres.

Midori bien qu’intriguée, décida de ne pas prêter d’avantage d’attention à ces commérages. Et puis, l’inconnu avait raison. Que viendrait faire des guerriers dans ce trou ?
Elle acheva sa tâche et rentra dans l'auberge. Le tenancier l'attendait. Son gros ventre était serré sous un tablier taché. Il affichait un air contrarié. Il se mit à hurler tout en postillonnant :


Midori Obake. Tu n'as pas payer le loyer ce mois-ci. Et tu me dois toujours la moitié de celui du mois dernier! Si tu ne me paye pas aujourd'hui je te vire de la chambre.

Midori afficha un grand sourire gêné et tenta de calmer l'aubergiste.

Oui, je suis désolé. J'ai dut faire face à un imprévu d'ordre financier. Je vous promet de vous apporter l'argent dans la soirée... Mentit-elle afin d'avoir la paix tout en se dirigeant vers sa chambre afin d’échapper au tenancier.

Tu m'as déjà dit ça hier espèce de petite voleuse!
Continuait-il d'aboyer.

Elle fit semblant de ne rien entendre et claqua la porte de sa chambre derrière elle. Elle était minuscule et ne contenait qu’un futon usé. Un conduit traversait la pièce du sol au plafond. Il s’agissait d’un tuyau d’aération provenant de la cuisine. Ainsi, la chambrette était constamment envahie des odeurs de poisson frit et de porc au caramel. Midori s’en accommodait mais il lui fallait tout de même régulièrement ouvrir la petite fenêtre, qui donnait sur la rue, afin d’aérer la pièce. Elle ouvrit donc la fenêtre et s’allongea sur son futon. Ne prenant même pas la peine de retirer son chemisier blanc, sa large veste kaki, ne même son foulard jaune, elle s’endormit paisiblement.
Soudain, un cri de détresse brisa le silence ambiant. Midori se leva d’un bond et se dirigea vers la fenêtre afin de voir ce qu’il se passait à l’extérieur. Un groupuscule de guerriers s’introduisait dans le village tandis que quelques villageois s’interposaient. Ceux-ci furent rapidement massacrés par des techniques de combat inédites qui laissèrent Midori sans voix. S’agissait-il de démons ? Les guerriers se dispersèrent dans les rues et les habitations engendrant des hurlements suivis de silences morbides. Midori était terrifiée. Comment cela pouvait-il se produire à nouveau ? Cela était-il son destin de mourir de la même façon que ses parents ?
La porte de la chambre fut enfoncée et un homme pénétra dans la pièce. Il observait Midori d’une manière étrange, comme s’il voyait en elle. Il déclara :


Tu possèdes du Chakra. Intéressant. Suis moi.

Qu’était le Chakra ? La jeune fille était perplexe. Elle ne savait pas vraiment ce qu’il se passait mais elle se doutait que si elle voulait rester en vie, elle devait garder le silence. Il voulait l’emmener. Mais pour aller où ? Deviendrait-elle une prisonnière ? Elle décida d’obtempérer et de garder ses questions pour plus tard. L’inconnu s’avança vers elle et la saisit par le poignet.


Viens avec moi, n’ai pas peur.


Elle hocha la tête et lui emboîta le pas. Une fois à l’extérieur, Midori remarqua l’étendu du massacre. Un silence sinistre régnait dans la rue principale et des corps gisaient sur le sol. La jeune femme détourna le regard en espérant ne pas finir comme les autres.
Midori, toujours accompagnée de l’inconnu rejoignirent un grand homme, plus charismatique que les autres. Rien que par sa stature, il imposait le respect. Le premier posa un genoux à terre et tout en baissant la tête il débita d’une voix emplie de respect :

Senpaï, j’ai trouvé cette fille. Elle possède du Chakra.

Le grand type dévisagea Midori et s’avança vers elle. Il semblait inspecter chaque parcelle de son anatomie. Il finit par annoncer d’une voix autoritaire qui fit frémir la jeune fille :


Elle n’a pas l’air très résistante mais elle grossira nos rangs.


Peu à peu les guerriers qui s’étaient dispersés dans le village se réunirent autour d’eux.

Nous allons reprendre la route immédiatement. Nous devons rentrer au village. Reprit le plus grand.

Aussitôt eut-il prononcé ces mots que la troupe s’exécuta. Midori n’eut d’autre choix que de suivre la troupe.
Une main se posa doucement sur son épaule. Lentement elle se retourna. La stupeur l’envahit. Elle reconnut immédiatement ce visage qui lui faisait face. Il avait certes vieillit mais il s’agissait bel et bien de son oncle Hajime.

Midori, c’est bien toi ? Demanda-t-il au bord des larmes.

Oncle Hajime. Je te croyais mort.

Il entoura sa nièce de ses bras. Celle-ci sous le choc, demeurait muette.

J’ai été recruté par cette troupe de shinobi pour le compte de Jigi Teiretsu, le Daimyo de l’Eau qui tente d’unifier notre pays. Toi aussi, tu viens d’être choisie pour nous aider dans cette noble cause. Mais laisse moi te regarder. Tu es devenue une jeune femme. Tu viens d’avoir dix-neuf ans n’est ce pas ? Dit-il d'une voix tremblante.

Midori hocha gaiement la tête tandis qu’une larme de soulagement roulait le long de sa joue. Elle n'était plus seule.

Durant le périple qu’accomplissait la troupe, Hajime conta avec précision à sa nièce les évènements qui le menèrent jusque dans les rangs de cette armée. Douze ans auparavant, à cause d’une tempête, il dut demeurer en mer plus longtemps que prévu.
Lorsque enfin il rentra chez lui, il ne trouva aucune trace de Midori. Il lui expliqua ensuite ce qu'était le chakra ainsi que la situation générale actuelle.
A son tour, la jeune femme raconta à son oncle son histoire, comment elle s’en était sortit grâce à son instinct et sa débrouillardise.
Au terme de plusieurs jours de marche, ils finirent par arriver aux portes de Kirigakure no satô.
Midori observait l'animation qui agitait ce village nouvellement construit. Elle savait que pour elle comme pour l'ensemble de la population du pays de l'eau, une nouvelle ère commençait.



Dernière édition par Midori Obake le Sam 3 Nov - 22:22, édité 1 fois
Daimyo de l'Eau

Daimyo de l'Eau


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MessageSujet: Re: Midori Obake   Midori Obake EmptySam 3 Nov - 13:01

Well, well, well.

On a le droit a un récit simple qui nous compte les petits aventures d'une gamine expulsée par le destin de son cocon familial. C'est agréable à lire, j'ai pas vus de faute évidente - quoi je suis probablement pas le meilleurs détecteur à la ronde - et en plus j'aime bien les personnages qui font dans la simplicité.

Sans plus attendre je te valide au rang d'Aspirant de Kiri. Un admin devrait venir te donner ton bandeau et ta couleur rapidement.

Midori : +27 exp
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