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 [Présentation]Shiroi Atsuko

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Shiroi Atsuko

Shiroi Atsuko


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MessageSujet: [Présentation]Shiroi Atsuko   [Présentation]Shiroi Atsuko EmptyLun 11 Fév - 15:55

Choisir sa Destinée
Je suis une future aspirante kunoichi.


Choisir sa Faction
Je suis originaire du pays de la foudre.


Choisir son NindoMa voie principale est le genjutsu. Ma voie secondaire est le ninjutsu élémentaire. Ma voie de soutien est le ninjutsu de combat.


Créer son Personnage
Je m’appelle Atsuko Shiroi. Je suis une femme et j’ai 20 ans. Je suis devenu ce que je suis parce que l’errance sans véritable but finit par lasser et que l’on a envie de se « sédentariser » avec l’espoir que l’ombre s’éclaircira...


Histoire - Première partie
Aussi loin que remontent mes souvenirs, je n’ai jamais eu de mère. Un père oui, toujours à mes côtés, parfois je me trouvais sur son dos, quand la fatigue l’emportait, mais sa présence, elle, demeurait. Dans mon univers de petite fille, il était comme un prince qui me protégeait. Pourquoi aurais-je eu besoin de plus ? Les enfants que l’on croisait étaient-ils plus heureux d’avoir une mère ? En tant que gamine, j’étais persuadée que non.

Mais un jour il me fallut grandir, et les questions sur mes origines se mirent à fleurir dans mon esprit. Quand cela commença, je tentais dans un premier temps d’ignorer ce qui me perturbait, mais finis par craquer. Quel âge avais-je alors ? Neuf ans ? Peut-être dix... Je n’en suis pas certaine, pourtant cette scène me marqua, et aujourd’hui encore j’étais capable d’en donner les moindres détails. L’odeur du poisson en train de cuire, les craquements du feu de bois, mes pieds douloureux après tant d’heures passées à marcher... Assise en tailleur sur la paillasse, à l’intérieur, j’observais mon père, cherchant à savoir si c’était le bon moment. Finalement, ce fut quand il me tendit un bol contenant un repas frugal que les paroles m’échappèrent.

« Papa, pourquoi je n’ai pas de mère comme tous les autres ? »

Ce à quoi je m’attendais à cet instant, je ne saurais le dire, même à l’époque je n’en étais pas sure. Pas à ça en tout cas, c’était une certitude. Ce père, attentionné et souriant à chaque instant, se métamorphosa. Son visage avenant s’était fermé. Il posa le bol par terre et sa voix, habituellement douce, se fit sèche, presqu’agressive quand il me répondit.

« Pourquoi ? Je ne suis plus assez bien pour toi ? Et à quoi elle te servirait ? Si t’as le temps d’avoir des pensées futiles, c’est que la marche n’est pas suffisante. Vas te coucher maintenant. Demain on commencera à te sortir ça de la tête ! »

Je n’osais même pas répondre, ne le pouvait peut être pas non plus. Ces mots m’avaient glacée. Au fond de moi, quelque chose venait de se briser. A partir de cet instant, l’image idyllique de mon père n’exista que dans de vagues réminiscences.

Je me levais maladroitement, et allais vers ma couche en titubant à moitié. Mes gestes étaient saccadés, tant par la fatigue que l’émotion. Mes membres se mirent à trembler comme jamais auparavant, même quand le froid me mordait à pleine dent... Je m’écroulais ensuite sur mon matelas plus qu’autre chose et à ce moment seulement, les larmes coulèrent. Mon corps tout entier fut secoué de sanglot que je peinais à contrôler. Cachée derrière mon paravent, je les étouffais en m’enfouissant la tête sous les draps. Ce jour marqua la fin de mon idolâtrie, mais aussi le début de l’entraînement qui fit de moi ce que je suis aujourd’hui.


Histoire - Deuxième partie
Avant ce jour, jamais je ne m’étais demandé pourquoi mon père portait un sabre à la ceinture. D’ailleurs, le fait même qu’aucun bandit ne nous ait attaqué pendant nos tournées me paraissaient normal, ou être un coup de chance à la rigueur... Mais le lendemain je compris mon erreur quand mon géniteur fit la démonstration de ses talents. Bien sûr, aucun adversaire n’était présent mais cette fluidité, le sifflement de la lame acérée fendant l’air et la légèreté avec laquelle il se déplaçait dans le décor me laissèrent sans voix. Durant l’exercice, ses traits étaient tendus par l’effort, son regard détaillant froidement ce qui l’entourait. C’était un autre homme en tenant ce katana. La véritable question vint alors bousculer le fil de mes pensées : connaissais-je vraiment mon père ? Elle resta en suspens dans ma tête. Il venait de rengainer et aussitôt je retrouvais celui qui m’accompagnait habituellement, pas l’individu au sabre, ni l’inconnu de la veille... Quoi que pour ce dernier, je ne pouvais jurer de rien.

« C’est ce que tu apprendras désormais. »

Je sursautais, ne l’ayant pas entendu approcher. Au son de sa voix, je pus confirmer que je n’avais pas affaire à la personne qui m’avait renvoyée la nuit précédente. Pourtant, elle n’était pas non plus celle des jours précédents. Peut-être un savant mélange de ces deux personnalités.

« Ne jamais se faire surprendre. C’est une règle importante pour un samouraï. Sans ça, tu l’apprendras à tes dépens, il est difficile de survive bien longtemps... »

« Un samouraï ? Que connaissez-vous des samouraïs ? On n’a toujours fait que marcher... »

Perplexe, mes yeux le scrutaient, plein de surprise, cherchant à savoir s’il était en train de me faire marcher. Mais je ne décelais rien, pire, il soupira, semblant dépité.

« Allons, je sais que tu es plus intelligente que ça. Tu m’as vu, non ? Tu dois bien avoir compris. »

Lentement, les rouages de mon cerveau se mirent en marche. Je comprenais où il voulait en venir mais il y avait toujours un point qui ne collait pas. Le petit grain de sable insignifiant qui venait gripper la machine...

« Vous êtes un samouraï... »

« Oui et... »

Sans attendre la fin de sa phrase, je lui coupais la parole.

« Mais je ne comprends absolument pas ce que l’on fait dehors depuis des années à faire ces livraisons si vous en êtes vraiment un. Ne sont-ils pas au service du pays ou quelque chose comme ça ? N’ont-ils pas des devoirs ? »

Le bref éclair de fierté apparu devant ma compréhension s’effaça aussitôt. La mine sombre, il s’assit près du kotatsu qui ne chauffait pas en cette période de l’année et me fit signe d’approcher. D’abord hésitante au souvenir de son comportement de la veille, je finis par m’exécuter.

« Bien. Tu vas m’écouter, ne pas m’interrompre et tu sauras. D’accord ? » Un hochement de tête suffit à lui donner mon assentiment. « Bonne petite. Tu n’as pas complètement tort, seulement tu as sans doute entendu parler des shinobis ? » Nouvelle approbation. « Ils ont commencé à nous remplacer, piétinant nos idéaux. Ils possédaient une puissance dont nous autres samouraïs ne connaissions rien. J’avais deux possibilités à cette époque : résister comme le font nombre d’entre nous ou m’occuper d’une enfant. Cette dernière possibilité m’a paru plus importante d’où cette vie que nous avons. Mais en devenant assez forte, peut-être qu’ensemble nous rejoindrons la résistance et contribuerons à détruire cette nouvelle caste de combattants ! »

Malgré la fin de son récit, plus bref que je ne l’aurais imaginé, je demeurais pensive. Devais-je vraiment lui faire confiance ? Devais-je vraiment croire cet homme qui me cachait tellement jusqu’à aujourd’hui ? N’était-ce pas seulement un moyen de me détourner de mes origines ? Je n’en étais pas certaine et lui attribuais le bénéfice du doute. Le temps viendrait où je pourrais de nouveau demander, et obtenir les réponses que je cherche. En attendant...

« Enfin, on n’en est pas encore là, alors au travail. »

Et sur ses paroles, il m’invita à me lever et à le suivre. Ce serait la première journée de formation pour devenir comme lui, ou plutôt m’en approcher n’étant pas sure de l’accueil fait à une « combattante » parmi les samouraïs. Mais de toute façon, ce n’était pas pour tout de suite, comme il l’avait dit, il y avait du travail pour me former, des années de travail...


Histoire - Troisième partie
Dix années se sont écoulé depuis ce jour et malgré tous mes efforts, mon père ne veut toujours pas dévoiler ce que cache l’absence de ma mère. J’ai essayé d’en savoir plus, multipliant les stratagèmes, mais ce fut chaque fois le même comportement que lors de ma première tentative. Enfin, pas tout à fait en réalité puisqu’il pouvait désormais passer sa colère passagère sur moi. Il ne me battait pas au sens propre du terme, mais les entraînements devenaient bien plus éprouvants pendant plusieurs jours, voire semaines... Mais je m’en moquais. Cette réponse me serait un jour donnée, c’était tout ce qui importait. Et aujourd’hui se solderait par un nouvel essai. Peut-être... Si tout se passait bien et que je répondais à ses attentes.

*****
La main sur l’avant-bras, j’essayais de passer outre la douleur. On utilisait peut-être des sabres en bois, ils n’en restaient pas moins dangereux lorsqu’ils s’abattaient avec force. Mais un seul coup, c’était un exploit ! Mieux, pour la première fois, c’était lui qui avait été le plus touché. Hormis son égo cependant, il ne semblait pas souffrir plus que ça. Combien de fois l’avait-il répété ?

« Tu manques de force. Parer ne suffit pas, aussi forte sois tu, tu finiras par craquer et une seule offensive réussie te conduira à la mort. »

Une de plus. Pourquoi il ne prenait pas en compte les coups que j’étais parvenue à porter ? Sans être mortels, ne pouvaient-ils pas me mener à la victoire ? Quand je lui dis part de cette observation, il me regarda froidement.

« Si tu comptes t’appuyer uniquement sur la faiblesse de ton adversaire, tu finiras sous terre sans tarder. Combats avec force et honneur, comme tout samouraï le ferait ! »

Un soupir. Ces tirades sur les idées samouraïs et l’honneur au combat me répugnait. Gagner à tout pris en affrontant en face son ennemi. Et surtout, surtout, ne pas accepter la défaite, ne jamais abandonner. Je trouvais ça tellement ridicule ! Pourquoi serait-il déshonorant de fuir si c’était pour revenir plus fort et triompher ? Mais la seule fois où j’avais osé présenter ce point de vue, l’entraînement qui suivit fut un véritable calvaire et je choisis de garder cette pensée pour moi. Ça ne me tenait pas à cœur comme ma filiation... Je me relevais donc en silence, ramassais mon bokken et me mettais en garde, prête à reprendre. Mais il m’indique de le suivre à l’intérieur. Surprise, je lui emboitais le pas pour découvrir un paquet dans un coin.

« Ouvre-le, habille toi et on reprend. Peut-être que ça te motivera un peu plus. »

Mon corps ne bougea pas, figé devant ce qui devait être une armure accompagnée d’un katana. Un vrai cette fois, avec sa lame tranchante... Etait-il sérieux ? Devant mon hésitation, il s’impatienta.

« Tu attends quoi ? »

« Qu’est-ce que j’y gagne ? Des informations ? »

Pas besoin de préciser, il comprit où je voulais en venir. Son regard me fusilla, mais je le soutins sans broncher.

« Réussis seulement à me toucher et tu auras des réponses. »

« Sur votre honneur ? »

Mon père avait déjà fait demi-tour, pensant le débat clos, et s’arrêta brusquement. Cela touchait un point sensible. Il savait que répondre positivement était le seul moyen de me faire obéir, mais après, il n’avait aucune échappatoire... Enfin si, une seule, mais je ne pensais pas qu’il la choisirait.

« Oui sur mon honneur. »

Un sourire naquit sur mes lèvres. Ce serait aujourd’hui ma plus grande chance. Une touche et je serais libérée, juste une touche...

*****
Dès que j’eux revêtu l’armure, je compris que j’avais sous-estimé son poids. L’obsession de mon père sur ma condition physique devint plus claire à mes yeux. Malgré tout, je n’étais pas certaine de pouvoir me mouvoir avec aisance. Il me faudrait faire avec pourtant. Même le katana me semblait complètement différent de mon arme habituelle. Son maniement serait-il aussi simple ? Est-ce que je pourrais réellement l’atteindre ? L’heure n’était plus à ces questions. Debout en face de lui, je guettais ses mouvements.

« Prête ? » Je hochais la tête et sans plus de préambule, il me chargea. Pas de feinte sur ce premier assaut. Souhaitait-il me montrer mes lacunes en termes de puissance ? Sa lame siffla et, me dégageant de sa trajectoire, l’accompagnait dans le vide en tentant de lui faucher les jambes d’un coup de pied. La parade fonctionna, mais je fus trop lente pour la contre-attaque. L’armure entravait mes mouvements. Pas le temps de me lamenter, il revenait déjà et je ne pus que placer ma lame à plat en opposition, résistant grâce à mes deux mains. Son pied m’atteint aussitôt à l’estomac et je fis deux pas en arrière avant de supporter son nouvel élan. Ses paroles prirent alors un tout autre sens, cet entraînement en situation "réelle" m’ouvrit les yeux sur son obsession de l’attaque. Si une seule fois ma célérité était insuffisante, je pourrais dire bonjour à une nouvelle cicatrice... Nouveau coup de pied et je décidais de prendre du recul, ce qui le fit sourire.

« Pas aussi simple que tu l’espérais n’est-ce pas ? »

Pas le temps de répondre, il partait déjà à l’abordage de ma forteresse défensive. Toujours avancer pour attaquer, c’était l’un de ses conseils. Reculer ne menait jamais à une offensive correcte. Un pas en avant, puis un autre et je vins à sa rencontre. Nos armes se rencontrèrent et comme lors de notre premier impact, je me décalais pour le laisser passer, emporter par son élan, mais cette fois mon tibia vint le déséquilibrer. Une petite victoire dont je ne pus profiter, déjà il se relevait... Seulement, il dut aussitôt parer et je commençais à le harceler. Cette fois, ce fut à son tour de s’éloigner. Une maigre consolation, mais au prix de quel effort ? Le poids de l’armure se faisait de plus en plus sentir et ma respiration était saccadée. Lui aussi l’avait remarqué et ses lèvres s’étirèrent à nouveau. Sans attendre plus longtemps, pour éviter que je récupère, il s’élança. J’étais à court d’idées, et pas le temps d’y réfléchir. Il était là, et sa lame décrivit une courbe en direction de mon épaule. Je plongeai légèrement sur le côté, évitant son attaque, avant d’envoyer mon propre katana vers ses mollets. Sans aucuns appuis, mon corps n’avait aucune puissance, mais ça ne l’empêcha pas de faire mouche. La seconde d’après, j’heurtai le sol devant le regard plein de fureur de mon père.

« Alors, pourquoi ma mère ne vit pas avec nous ? »

Je m’asseyais en attendant sa réponse. Mon arme reposait près de moi, mais je constatai que lui l’avait toujours à la main. Devais-je m’en inquiéter ? Allait-il choisir la deuxième voie ?

« Ta mère n’est qu’une vulgaire prostituée ! » me cracha-t-il au visage. Ce fut comme si une pierre me tombait dans l’estomac. « Je t’ai enlevée avant que tu ne deviennes comme elle ! » Mes mains se mirent à trembler. Ce n’était pas ce que j’avais voulu entendre. Il sourit. « Qu’est-ce que ça te fait d’être la fille d’une trainée ? » Comment réagir ? Je ne me contrôlais plus. Le faire taire maintenant... Le faire taire et oublier ce que j’avais tant désirer. Avant d’avoir pu y penser sereinement, je me trouvais déjà debout, prête pour une nouvelle passe d’arme. L’homme en face de moi éclata de rire.

« Qu’est-ce que tu croyais ? Que tu étais une riche... »

Il ne finit pas sa phrase, occupé à parer cette attaque qu’il ne pensait pas avoir à affronter. Mes coups fusèrent avec l’énergie conférée par la rage, mais sans aucune maîtrise. Ce n’était pas bon, il me l’avait déjà dit... Perdre le contrôle conduisait inéluctablement à la défaite, mais je m’en souvins trop tard, quand sa garde percuta violemment ma tempe, me plongeant dans l’inconscience...


Histoire - Quatrième partie
En m’éveillant, mes sens m’envoyèrent chacun leur tour des signaux de douleurs. Ils se concentrèrent sous mon crâne et je me demandais si j’étais réellement en vie ou si ce n’était qu’un subterfuge diabolique. Ma mémoire semblait désordonnée, floue... Avais-je vingt ans ou moins ? M’étais-je réellement battue avec mon père ? Ma mère... Cette évocation rassembla toute la douleur et je me penchais sur le côté, vomissant la seule bile me remplissant l’estomac. Peu après, mes yeux tentèrent de voir le monde, de comprendre... La pièce était plongée dans la pénombre et distinguer les formes résumait ma piètre vue. Pourtant, je sentais que je n’étais pas seule. Observée... Quelqu’un surveillait ce que je faisais. Mon premier réflexe fut de me relever brusquement. Trop et un nouveau renvoi me rallongea.

« Fais pas l’idiote et arrête de bouger ! »

[size]C[/size]ette voix... Après quelques secondes, je parvins à la remettre dans mes souvenirs. Celle de mon père, à n’en pas douter, et le ton qu’il employait répondit à une question : oui, nous nous étions battus. Malgré ses conseils, je m’asseyais trouvant en la personne du mur un allié de taille pour maintenir ma position. Une ombre bougea et un filet de lumière envahit alors la pièce. Ma main en visière, j’étudiais la silhouette de mon père qui ne semblait pas souffrir de notre affrontement de la veille. Mais comment en était-on arrivé là ?

« Ça va être dur de continuer à vivre comme avant, non ? »

« Pardon ? » Mon étonnement lui fit marquer une pause, son corps semblait figé. J’osais alors enlever ma protection pour le dévisager et y lire... Quoi au juste ? Je ne parvenais pas à identifier ce sentiment qui l’animait. Avais-je vraiment oublié quelque chose d’important ?

« Maintenant que tu sais à propos de ta mère ! »

[size]C[/size]ette fois, il y avait aussi de l’agacement dans sa voix, accompagnée d’un brin de colère. Mon ignorance – oubli – mettait à mal sa patience. Son mécontentement de fut pas vint. Flash après flash, tout me revint en mémoire et je pus décoder son regard. Un mélange de peine et... De haine ? Il n’avait jamais voulu me mettre au courant et me détestait pour cette obstination qui payait enfin. Mais mon père savait aussi que ma réaction était une rupture. Pas de notre lien de parenté, mais de notre cohabitation. Comment pourrait-on se regarder en face à nouveau, manger, s’entraîner rien que tous les deux ? C’était impossible. Il fallait que l’on se sépare ou que l’on se regroupe. Il ne pouvait penser à autre chose et la deuxième conduisait à la résistance. Il en rêvait ! Depuis que cet entraînement avait débuté, c’était son vœu le plus cher.

« Peut-être qu’en rejoignant la... »
« Non c’est ta voie, ton idéal, ta vie ! »
« Mais je t’ai tout appris pour que... »
« Je devienne une parfaite samouraï, mais je hais ta mentalité ! C’est incompréhensible pour moi ! Il y a toujours d’autres possibilités que de faire face au combat. Ce n’est pas le seul moyen de remporter la victoire ! L’honneur restant toujours sauf... »

[size]U[/size]n silence pesant s’installa dans la pièce. Dans ces yeux qui me dévisageaient, la fureur régnait en maître. Si je n’avais pas été dans assise, en train de me remettre, il m’aurait fait sortir pour me montrer la force que je méprisais. Il m’aurait fait comprendre ce qu’il croyait être une erreur ! Mon père m’avait aimé, et il m’aimait encore aujourd’hui mais à choisir, ses idéaux seraient toujours privilégiés. Une fois seulement il en avait été autrement, et c’était sans doute grâce à ça que je pouvais me tenir devant lui aujourd’hui, bien que ce soit un grand mot vue ma position.

« Alors ne te montre plus devant moi. C’est mon dernier cadeau en tant que père : te laisser vivre, ou plutôt survivre vue tes compétences ! Mais si un jour nos routes se croisent à nouveau... »
« Tu me tueras sans hésitation puisqu’en reniant tes idéaux, je te renie en tant que père ? »
« Oui. » Il me méprisait plus que quiconque à cet instant. Plus que ma mère, j’en mettrais ma main au feu... « Tu devras avoir quitté les lieux d’ici une heure ! » Et ce furent les derniers mots de mon père à mon égard. La minute d’après, j’étais seule dans la pièce, les larmes aux yeux, me demandant si mes jambes pouvaient déjà me porter ou non...


Histoire - Dernière partie
Toujours avancer, sans jamais regarder en arrière, voilà comment je débutais mon périple. Seule, encore sonnée par mes découvertes comme par les coups, c’était machinalement que mes pieds me menaient vers le nord. C’était dans cette direction, bien des années plus tôt, que mon père m’avait dit que vivaient les démons. A cette époque, je pensais qu’il parlait de véritables monstres venus d’un lieu lugubre et sous-terrain, mais avec le temps l’erreur m’apparut. Ces shinobis, qu’il méprisait autant qu’il les craignait, étaient ses démons à lui comme à nombre de samouraïs. Qui pourrait mieux m’apprendre à m’en protéger que ces personnes ? Pas me venger, bien sûr, seule la protection revêtait pour moi de l’importance lorsque je dégainais.

Désormais orpheline, ne possédant que peu d’argent, le monde me parut beaucoup moins sûr que jadis. Un autrefois pas si lointain... Après quelques jours cependant, mon corps se remettant de ses efforts, la confiance me revint, même si jamais elle ne fut débordante. Je ne craignais plus le premier paysan croisant ma route sous prétexte qu’il était un homme. Il y eut bien quelques altercations le long de ma route, avec des bandits de grands chemins, mais sans grandes importances. En vérité, à l’instant où plusieurs d’entre eux finissaient au sol, inconscients, le combat s’achevait. Ce n’était pas aisée et pendant quelques jours, je ralentissais ma marche et augmentais le nombre de haltes pour compenser, mais mon père m’avait bien entraînée. Certes, ma puissance n’était toujours pas un atout, mais la célérité et l’intelligence me permettaient de m’en sortir.

*****
Plusieurs semaines passèrent ainsi, entre petits affrontements et repos. Malgré cela, la fatigue se fit de plus en plus présente, le massif montagneux m’épuisait et mes maigres provisions se tarissaient. Heureusement, les escarmouches aussi se raréfièrent. Je n’imaginais qu’à peine la raison. L’espoir me soufflait qu’à l’approche de mon but, ce genre d’activité, devenant trop dangereuse, était abandonnée... Mais quand le pessimisme l’emportait, c’était surtout qu’à force de migrer vers le nord, j’étais en train de quitter toute trace de civilisation. Mon horizon s’éclaircit quelques jours plus tard quand, à bout de force, j’aperçus au loin une structure imposante.

« Un temple ? »

Dans certaines tavernes, il en avait été mention, mais était-ce bien celui que je recherchais ? Il n’y avait qu’un moyen de le savoir... Cette vision positive redonnant un bref élan à mes pas, je finis par pénétrer dans un parc immense où s’étalaient ruelles et habitations. C’était sans doute là que se dessinait mon arrivée et avec elle un nouveau départ. En tout cas, c’était ce que j’espérais...


Dernière édition par Shiroi Atsuko le Jeu 21 Fév - 14:17, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: [Présentation]Shiroi Atsuko   [Présentation]Shiroi Atsuko EmptyMer 20 Fév - 22:18

Bonjour, en absence de réponse j'archiverais le sujet le 27 février 2013.
Shiroi Atsuko

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MessageSujet: Re: [Présentation]Shiroi Atsuko   [Présentation]Shiroi Atsuko EmptyJeu 21 Fév - 12:54

Bonjour.

Je pense avoir fini.

Par contre, je ne sais pas si cela pose un problème ou non, mais je comptais commencer en n'étant pas encore membres du village, ne sachant pas vraiment comment y faire mon entrée et y être acceptée. J'espére que ça ne pose pas de problème...
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MessageSujet: Re: [Présentation]Shiroi Atsuko   [Présentation]Shiroi Atsuko EmptyJeu 21 Fév - 13:40

Si tu te diriges vers le village, nous pouvons faire en sorte de faire un RP qui t'aidera à y entrer. Nous souhaitons expérimenter également un nouveau système de gestion des nouveaux.

Mais libre à toi de choisir.
Takuan
Aspirant de Konoha
Aspirant de Konoha
Takuan


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MessageSujet: Re: [Présentation]Shiroi Atsuko   [Présentation]Shiroi Atsuko EmptyJeu 21 Fév - 13:49

Salutations jeune demoiselle Smile

Ce serait un plaisir de faire un RP d'arrivee avec toi si tu le souhaites. Envoie moi un MP pour qu'on en discute !

Bisouilles,

Takuan
Shiroi Atsuko

Shiroi Atsuko


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MessageSujet: Re: [Présentation]Shiroi Atsuko   [Présentation]Shiroi Atsuko EmptyJeu 21 Fév - 14:25

Les deux solutions me conviennent et si vous avez besoin d'une "cobaye" pour tester votre nouveau système de gestion des nouveaux, je veux bien le faire.

En tout cas, je serais ravi de faire un RP d'entrée avec toi Takuan ^^
Takuan
Aspirant de Konoha
Aspirant de Konoha
Takuan


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MessageSujet: Re: [Présentation]Shiroi Atsuko   [Présentation]Shiroi Atsuko EmptySam 23 Fév - 10:19

Et voilà, le sujet est lancé.

Les marcheurs du lointain

Tenson Toguro est l'un de mes PNJs, je t'autorise à le faire parler et agir comme bon te semblera, en fonction de ce que tu vois dans le premier post de sa personnalité, du moment que ça coincide c'est parfait.

Pour la suite des évènements, Tenson s'approche vers toi et te lance : " Bonjour à toi, marcheuse du lointain!", s'ensuit une discussion sur le sujet qui te semblera le mieux, il t'accompagnera ensuite vers le temple pour te proposer un endroit où te reposer et te restaurer. L'idée, c'est qu'il te présente demain au chateau du Daimyo pour faire de toi une kunoichi. S'en suivra certainement un test.
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MessageSujet: Re: [Présentation]Shiroi Atsuko   [Présentation]Shiroi Atsuko EmptyDim 24 Fév - 16:09

Je viens de me rendre compte que Takuan n'a pas donné l'XP. Tu es donc validé en tant qu'aspirant de Kumo, félicitations !

Shiroi Atsuko : +45XP

Tu as également le droit de choisir 3 techniques gratuites, à mettre dans ta fiche ninja.

Tu as le droit à un bonus d'expérience de 30% pendant un mois pour avoir choisi Kumo. Ajoute le texte suivant dans ton profil, barre état : "Inscription : +30XP jusqu'au 24/03".
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MessageSujet: Re: [Présentation]Shiroi Atsuko   [Présentation]Shiroi Atsuko Empty

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