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 Hana Uchiha (II, le retour)

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Hana Aisu
Aspirant de Konoha
Aspirant de Konoha
Hana Aisu


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MessageSujet: Hana Uchiha (II, le retour)   Hana Uchiha (II, le retour) EmptyVen 9 Mai - 16:21

Nom : Hana
Clan : Uchiha
Village : Konoha
Domaine Uchiha : Tigre & Lion
Age : Dix-sept ans
Affinité : Katon
Style de combat : Kenjutsu (probablement le bô) et Taijutsu

Le Jour

Lorsque Hana Uchiha ouvrit les yeux ce matin-là, elle sut tout de suite que ce jour ne serait pas un jour ordinaire. Ou plutôt, elle se souvint qu’elle ne vivrait pas une journée classique, elle attendait cet instant depuis trop longtemps pour pouvoir être surprise de son arrivée. Les rayons du soleil lui tombaient sur le visage, et elle pesta intérieurement en réalisant qu’il était bien plus tard qu’elle l’avait crut. Elle n’avait pourtant pas l’impression d’avoir tant dormi que ça !
Avec un soupir, les yeux mi-clos pour se protéger tant bien que mal de la lumière qui l’inondait, elle laissa glisser sa main sur le sol et tâtonna à l’aveugle jusqu’à trouver la petite sacoche de cuir dans laquelle elle rangeait son tabac. C’était, elle avait entendu certains le dire, une très mauvaise habitude, mais Hana ne s’en faisait pas. La vie de shinobi n’était pas assez longue pour que quiconque puisse avoir le temps de se tuer au tabac. Il était plus que probable qu’elle finirait sa vie dans les quinze prochaines années, empalée sur le sabre d’un adversaire plus rapide, ou brûlée vive sous les flammes d’un ennemi plus puissant. Elle sourit intérieurement. Quitte à partir en fumée, autant s’habituer tout de suite.
Elle commença à rouler une cigarette, et regretta un instant qu’Aïdo ne soit pas à côté d’elle. Son coéquipier avait un véritable don pour rouler des cigarettes parfaites. Elle-même ne parvenait qu’à grand peine à produire quelque chose de convenable. Mais Aïdo n’était pas là. Ce n’était pas surprenant : Hana ne le laissait jamais dormir avec elle.
Que disait son père, déjà ?
« On est bien trop occupés à apprendre à tuer pour avoir le temps d’aimer ». Ou quelque chose dans le genre. Hana avait longtemps crut qu’il s’agissait plus d’une provocation fumeuse que d’une véritable conviction, mais depuis qu’elle couchait avec Aïdo, elle avait fini par admettre qu’il avait raison. En tant qu’aspirants – ils ne le resteraient probablement plus très longtemps, ou du moins l’espérait-elle – ils ne se voyaient pas encore confier de mission réellement dangereuse, mais cela viendrait plus vite qu’elle ne le réaliserait, elle en était sûre. Et quand ce jour là arriverait, elle n’avait aucune envie de se trouver empêtrée dans une ridicule histoire d’amour. Il y avait bien assez de raisons de voir sa main trembler au combat pour ne pas avoir besoin d’en rajouter une couche à grand coup de sentiment. Elle lui ouvrait son lit, et cela leur suffisait bien. Il n’était pas question qu’elle s’amuse en plus à lui ouvrir son cœur.
Une fois sa cigarette prête, elle l’alluma et commença à la fumer lentement, savourant chaque instant de calme qui précédait l’effervescence de la journée à venir. Dehors, elle entendait les échos du quartier Uchiha en ébullition. Le jour de la commémoration de la mort de Kaden Uchiha n’était pas n’importe quel jour. Hana en tremblait presque d’excitation. Elle connaissait le rituel comme sa poche. D’abord, les jeunes seraient rassemblés autour des plus vieux et écouteraient pour la millième fois l’histoire des deux amants. Puis il y auraient des jeux, des numéros d’acrobatie, et des démonstrations de pyrotechnique comme seuls savaient les faire les Uchiha. Puis, enfin, lorsque la nuit serait bien tombée, certains d’entre eux se verraient attribuer le titre le plus convoité de la jeunesse Uchiha. Le titre d’adulte. Et, Hana le savait, cette année serait la bonne.
Hana n’était pas orgueilleuse. Pas comme Kensichi Senjago, l’un de ses meilleurs amis. Celui là était particulier. Aïdo blaguait souvent en disant qu’il suffisait de défier Kensichi de remonter une cascade à la nage comme un poisson pour que ce dernier saute dans l’eau et batte des bras pour prouver sa force. C’aurait été, à n’en pas douter, un excellent moyen de se débarrasser du Senjago et de sas crinière de cheveux improbable. Mais Hana ne comptait pas se débarrasser de Kensichi, bien au contraire. Quand il cessait de se vanter ou d’essayer de la peloter, il s’avérait être un compagnon de boisson particulièrement agréable. Et, cerise sur le gâteau, il ne manquerait pas de lui être particulièrement utile pour ses projets futurs.
Hana Uchiha appartenait au domaine du Tigre, responsable de la milice de Konoha, et elle se sentait destinée à servir au sein de cette police. Mais sa mère appartenait initialement aux politiciens de la branche du Lion, et, aussi loin qu’elle s’en souvienne, elle avait toujours ressentie une fascination immense pour les rouages de la politique. Qu’elle se dirige vers les manigances secrètes ou les enquêtes et les interventions plus musclées, elle ne doutait pas qu’avoir un Senjago dans sa poche serait un excellent atout. Aïdo aussi, à n’en pas douter, serait un a llié de choix. Taciturne, observateur, il était probablement la personne la plus intelligente que Hana fréquentait. C’était lui qui l’avait initiée au jeu de go et, depuis quatre mois qu’ils jouaient ensemble, Hana peinait à rattraper son retard. Elle se rassurait en se rappelant qu’à sa connaissance, personne à Konoha n’avait réussi à battre l’aspirant depuis des années.

Sa cigarette terminée, Hana laissa tomber son mégot incandescent dans la tasse de thé froid qui trônait sur la petite table de sa chambre depuis des jours. Le mégot s’éteignit dans un grésillement. Hana bailla bruyamment, puis se tourna vers la chaise sur laquelle elle empilait ses vêtements.
Elle allait devoir décider comment s’habiller.
En général, cela ne posait pas de problème. Elle se contentait d’enfiler en vitesse la tenue de cuir qui lui servait d’uniforme, et fonçait vers le terrain d’entraînement sans trop se préoccuper de l’apparence que cela lui donnait. Mais aujourd’hui, elle allait probablement devoir faire un effort. Avec un soupir, elle délaissa sa tenue confortable pour attraper dans une armoire le kimono écarlate aux manches et au dos brodés de l’éventail Uchiha. Elle était presque sûre que Kaden Uchiha ne se serait pas formalisé de la voir débarquer à la commémoration de ses funérailles habillée en guerrière, mais elle était encore plus convaincue que sa mère n’hésiterait pas à la ramener à la maison à grands coups de pieds si elle jugeait sa tenue inappropriée. En fait, il était vraisemblablement plus sage de contenter les vivants et d’offenser les morts que le contraire. On n’avait rarement vu un ancêtre sortir de sa tombe ou se relever du bûcher pour attraper par l’oreille un gamin mal élevé et lui renvoyer ses insultes dans la gorge. Et ce n’était pas plus mal.
Une fois qu’elle eut revêtu son large kimono, le regard de Hana tomba sur le miroir accroché au mur, et à la silhouette qui s’y réfléchissait. Elle y vit le visage d’une jeune fille - … femme… fille… elle n’était pas encore sûre de ça… - dont le visage pâle se dissimulait en partie sous les cascades de cheveux sombres. Elle se trouvait belle, ou du moins, assez belle pour ne pas en avoir honte. Et si ce n’était pas le cas, alors cela voudrait dire qu’Aïdo était un excellent menteur. Elle songea un instant à s’armer, mais, là encore, elle supposait qu’il serait mal vu de se rendre à la cérémonie son bô à la main. Tant pis.
On frappa à sa porte, et Hana fut tirée de ses pensées.

Hana – Oui ?

Sa mère – Hana ! Tu es réveillée ?

Hana – Oui, oui ! Je m’habille !

Sa mère – Eh ben dépêche toi un peu, on va avoir besoin de toi !
Hana soupira. Elle avait espéré qu’elle pourrait, cette année, échapper aux préparatifs de la fête. Le destin – et sa mère – en avaient visible décidé autrement.
Hana Aisu
Aspirant de Konoha
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Hana Aisu


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MessageSujet: Re: Hana Uchiha (II, le retour)   Hana Uchiha (II, le retour) EmptyVen 9 Mai - 16:23

Le Soir

Aïdo – Félicitations.

Hana sursauta et manqua de pousser un petit cri. Elle ne s’attendait pas à croiser son coéquipier assis sous le porche de pierre qui permettait d’accéder chez elle.

Hana – Qu’est-ce que tu fous là ? Tu m’as foutu une peur bleue !

Aïdo – Désolé, petite. Je voulais juste te voir. Ca c’est bien passé ?

Hana – Oui… C’était… enfin… Je suis contente.

C’était un euphémisme. Hana s’était rarement sentie aussi bien, aussi fière d’elle. Elle était adulte.

Aïdo – « Contente » ? Seulement « Contente » ?

Hana – Très contente, disons. T’as une cigarette pour moi ?

Aïdo – Je me faisais chier en t’attendant, j’ai eu le temps d’en rouler assez pour trois mois, je pense.

Il fit un signe du menton pour désigner une petite pyramide de cigarettes empilées sur le pavé.

Aïdo – Je t’en pris, sers toi.

Hana – Tu veux entrer ?

Aïdo – Je veux bien. Est-ce qu’on dit à Kensichi de rentrer aussi ?

Hana eut un mouvement de surprise.

Hana – Quoi ? Il est là lui aussi ?

Aïdo – Je pense qu’il m’a suivi pendant un petit moment. Et ça m’étonnerait beaucoup qu’il ne soit pas encore en train de nous espionner…

Hana soupira, et se laissa tomber, assise, à côté de son amant. Elle lui prit sa cigarette d’entre les lèvres, et la garda.

Hana – Il commence à être gonflant à me suivre comme ça.

Aïdo – Qu’est-ce que tu veux, il a craqué sur toi…

Hana – Ouais, mais là, c’est flippant.


Aïdo – Dans ce cas, vas lui dire.

Hana – Mais… J’ai pas envie de lui faire de peine. Il est gentil…


Aïdo – Ca …

Aïdo n’ajouta rien. Il n’y avait rien à ajouter. Kensichi était gentil. C’en était même aberrant. La plupart – pour ne pas dire la totalité – des Senjago étaient cosidérés comme carrément flippants par la majorités des gens, et totalement barrés par les autres. Hana ne les supportait que difficilement, et elle était convaincue que, sans leurs connaissances en métaux et leur maîtrise du feu, cela ferait un moment que Konoha les aurait viré. Au milieu de cette famille, Kensichi faisait tâche. Il était gentil. On le trouvait toujours courant à droite à gauche dans tout le village, aidant les passants, portant des messages, soulevant des charges trop lourdes… Hana n’était pas sûre de l’avoir déjà vu dire non. Il n’avait pas fallut longtemps pour que les aspirants et les gosses du village le surnomment « Le Faux Senjago ».
Kensichi, cependant, ne semblait pas s’en faire. Il se contentait de vivre sa vie tranquillement, s’entraînant dur, et en faisant jamais faux bond à ses équipiers. Parfois, la jeune Uchiha songeait à ce qui attendait son ami lorsqu’il rentrait chez lui, chez les Senjago. Elle était à peu près sûre que cela ne devait pas bien se passer. Puis, elle n’y pensait plus.

Hana – Je lui en parlerai demain. Si je dois aller le voir tout de suite, déjà, ça risque de l’humilier. Je tiens pas à ce qu’il apprenne qu’il est si peu discret que ça… Et puis merde, c’est ma soirée. J’ai pas envie de la passer à lui faire comprendre qu’il est très gentil, mais qu’on ne suit pas une fille qui rentre chez elle la nuit...


Aïdo acquiesça.

Aïdo – C’est vrai que c’est ta soirée…

Hana fit un geste en direction de la porte.

Hana – On monte ?


Il eut un large sourire.

Ce serait leur nuit.
Hana Aisu
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Hana Aisu


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MessageSujet: Re: Hana Uchiha (II, le retour)   Hana Uchiha (II, le retour) EmptyVen 9 Mai - 16:25

La Nuit

Kensichi était couché sur un des murets de pierres qui délimitaient les frontières du quartier Uchiha. Il réfléchissait. Ou plutôt, il tentait à tout prix de focaliser ses pensées sur quelque chose, quelque chose d’anodin, d’amusant, de divertissant. Tout plutôt que de laisser à son esprit libre cours pour divaguer. Tout plutôt que de sentir ces souvenirs là remonter.
Il aurait pu rentrer directement chez lui, mais le spectacle de Hana et Aïdo en train de flirter lui avait collé une nausée pas possible. Il avait beau savoir ce qui se passait entre eux, il avait encore du mal à y assister sans réagir. Et il avait encore plus de mal à s’empêcher de les suivre pour les regarder, encore et encore. Une petite pointe de masochisme.
Il fut tiré de ses pensées par le boucan que produisait un groupe de jeunes villageois en remontant la rue. Intéressé, il tourna la tête vers eux, et les contempla. Ils étaient quatre, visiblement ivres, se tenant par les épaules, en tentant sans trop de succès de chanter en chœur quelques chansons de marins. Kensichi ne les connaissait pas, ce qui était plutôt rare : à force de passer tout son temps libre avec les villageois, il y avait peu de monde qu’il n’avait pas encore rencontré. Cela ne voulait cependant rien dire : il pouvait s’agir de voyageurs faisant étape à Konoha, c’était loin d’être rare.
Kensichi se laissa tomber au pied du mur, et se dirigea droit vers eux. Quand il fut à une dizaine de mètres, il siffla deux notes rapides pour attirer leur attention.

Kensichi – Hey… Vous êtes sûrs que vous faites assez de bruit ?

Le Premier – Quoi ? Je te gêne ?

Kensichi – Un peu.


Le Premier – Bah je m’en fous.

Il éclata d’un grand rire, comme s’il avait trouvé une plaisanterie particulièrement ingénieuse. Kensichi resta de marbre.

Kensichi – Vous voyez le portail derrière moi ? Celui avec l’éventail Uchiha gravé dessus ? Vous savez ce que c’est, n’est-ce pas ?


Il y eut un blanc.

Kensichi – Le quartier Uchiha. Le quartier de la milice. Ils ne devraient pas tarder à arriver, et ils se feront une joie de vous faire passer votre gueule de bois à coups de talon.


Les quatres autres cessèrent de rire, et quelques un d’entres eux se placèrent presque imperceptiblement en position de se battre.

Le Deuxième – Tu crois qu’on le sait pas, connard ? On vit à Konoha.

Le Troisième – La milice a trop de truc à foutre pour s’occuper de nous…

Le Premier – Nous, par contre, on n’a rien à faire… Et on pourrait s’occuper de toi…

Kensichi jubila intérieurement. Enfin. Il y était. Il ajusta ses gants.

Le Premier – Eh ! Mais attendez les mecs ! Vous avez vu qui sait ?

Le Quatrième – C’est pas le Faux Senjago ?

Ils éclatèrent de rire.

Le Second – Ouais ! Ouais ! Eh, c’est toi hein ?

Le Troisième – La fillette qui se la joue bienfaitrice au marché ! Le Faux Senjago ! Haha ! Excellent ! Ca fait tellement longtemps que j’avais envie de te faire ravaler ton sourire !

Ils continuèrent de l’insulter pendant un moment, mais Kensichi n’écoutait plus, n’entendait plus. Il se sentait partir, lentement, dans son monde.

« Non… Non… Reste concentré… Ne jubile pas trop vite. Tu auras tout le temps pour ça après. Reste concentré pour le moment. N’en perd pas une miette. Allez. Allez Kensichi. Vas-y… »

Il prit sa respiration, et leva le poing vers les quatres autres.

Kensichi – Trois… Deux…Un…

Peut-être les autres sentirent-ils quelque chose d’étrange, de changé, dans le ton de sa voix, car ils se turent. Kensichi n’arrêta pas son compte à rebours pour autant. Il était loin, bien loin de cette rue. Il goûtait déjà à la joie du combat.

***

L’Aube


Un gémissement tira Kensichi de la contemplation du Parc Seibutsu qui s’illuminait lentement dans les premiers rayons de soleil.

Kensichi – Quoi ? T’as mal ?

L’autre ne répondit pas. Kensichi soupira et s’approcha de lui. Il le prit par le col, et le redressa à moitié.

Kensichi – Comment tu t’appelles ?

Le Premier – N… Nobu.

Kensichi – Très bien Nobu. Tu peux me raconter ce qui s’est passé cette nuit ?

Nobu – On s’est battu…

Kensichi – C’est vrai. Et vous vous êtes battu contre qui ?


Nobu – Contre… Personne… Entre nous… Pour s’amuser.

Kensichi – C’est formidable. J’ai rarement vu des gamins comprendre aussi vite que toi. Deuxième question, assez simple. Tu connais un mec qui s’appelle Kensichi Senjago ?

Nobu – Jamais… vu…

Kensichi – Faudra que je te le présente, je suis sûr que vous pourriez devenir très ami. Je plaisante. Bon, dernière question… Que se passera-t-il si tu racontes à quelqu’un que Kensichi Senjago t’as pété la gueule, à toi et à tes potes ? Non, ne répond pas, je vais le faire pour toi finalement. Si tu racontes ça, soit les gens ne te croiront pas – Kensichi est bien trop agréable et attentionné pour aller casser du connard la nuit tombée - , soit il te croiront, et là, tu seras pas plus avancé. Parce que toi et tes potes resterez pour toujours « les mecs qui se sont fait démolir à quatre contre un par cette fillette de Kensichi », tu comprends ?

Nobu acquiesça vivement, faisant tomber le sang qui perlait à ses lèvres sur le col de sa veste.

Kensichi – Parfait, parfait, parfait. Je vais y aller maintenant. Si j’étais vous, je ne tarderais pas non plus à me casser en vitesse. Dans moins d’une demi heure, Konoha va se réveiller et le quartier va grouiller de monde. Allez, salut
!

Il se redressa et disparut en vitesse dans les ruelles. La journée allait être longue. Une journée de plus à être l’adorable Kensichi Senjago. Mais il ne s’en faisait pas, il tiendrait le coup. Il s’était bien détendu, cette nuit.
Hana Aisu
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Hana Aisu


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MessageSujet: Re: Hana Uchiha (II, le retour)   Hana Uchiha (II, le retour) EmptyVen 9 Mai - 16:26

Le Matin

Hana se réveilla et s’étira avec vigueur.

Aïdo – Aïe putain !

Hana – Aïdo ?! Qu’est-ce que tu fous là ?

Aïdo – Aïe, aïe et aïe… Tu m’as foutu ton poing dans l’œil putain !

Hana – Mais pourquoi t’es encore là ?

Aïdo – Parce que tu m’as dit rester hier soir !

Hana soupira et se laissa tomber sur le matelas.

Hana – Oh putain je suis dans la merde… On est dans la merde… Il fait déjà grand jour ! Tu vas pas pouvoir sortir discrètement !

Aïdo – J’ai qu’à rester caché sous la couette jusqu’à la nuit ? Si tu veux je te fais une place.

Hana – Pas question ! Tu vas te faire choper.


Hana se mordit la lèvre. Elle ne tenait pas vraiment à ce que ses parents apprennent sa relation avec Aïdo. Pas du tout en fait.

On frappa à la porte.

Le cœur de Hana s’arrêta de battre.

Hana – O… Oui ?


Hisayo – Hana ?  Les parents t’attendent en bas… Ils disent qu’ils ont quelque chose à te dire.

Hana – J’arrive tout de suite !

Sa voix était atrocement aïgue lorsqu’elle répondit à sa petite sœur.

Hisayo – Ah, et ils disent aussi que Aïdo peut rester manger ce midi, si il veut.

Hana se figea. Aïdo éclata de rire.

Hana – Oh toi, tais-toi, et reste ici. Je vais voir ce que c’est !

Elle s’habilla en vitesse et dévala les escaliers aussi vite que possible, renversant presque sa sœur Hisayo au passage. Elle pila dans la pièce commune où son père l’attendait déjà.

Shinji – Bonjour Hana. Bien dormi ?

Hana – T… Très bien.


Shinji – Aïdo est encore caché en haut ?

Hana – A peu près…

Shinji sourit, dévoilant deux incisives cassées.

Shinji – Evite de prendre les shinobis pour des cons Hana, ça fait des mois qu’on est au courant pour toi et Aïdo. Bref, là n’est pas la question… Assied toi… Et ecoute bien ce que j’ai à te dire, c’est très important.

***

Le Midi

Hana remontait en courant les rues de Konoha. Elle était en retard pour l’entraînement. Mais elle n’en avait rien à faire. Elle avait une mission. Une putain de mission. Une vraie. Se première !

Le matin, son père lui avait parlé comme il ne lui avait jamais parlé : comme à une adulte. Et comme à une Uchiha.

« Je ne sais pas si tu le sais », lui avait-il dit, « mais il se passe ces derniers temps des choses assez étranges dans les rues de Konoha. Beaucoup de bagarres entre jeunes. On en a encore retrouvé quatre ce matin, qui tenaient à peine debout. Ils disent qu’ils se sont fait ça eux-mêmes, entre eux, pour jouer quoi… Personne n’y croit. En fait, on est à peu près sûrs qu’ils n’osent pas dénoncer le coupable. Mais on ne comprend pas encore pourquoi… tu me suis ? »

Hana avait acquiescé, sentant venir la suite, mais n’osant pas s’emballer avant d’être bien sûre de ce qu’on allait lui dire.

« J’en ai parlé avec les autres responsable du Tigre, Hana. Ils sont d’accord pour te donner ta chance. On sait que tu voudrais intégrer la milice. Ce sera un test, en quelque sorte… Trouve celui qui fait ça…»

Bien qu’elle soit essoufflée , Hana ne cessa pas de courir. Elle avait une enquête à mener. Le clan lui faisait confiance pour résoudre une enquête.  

Elle éclata de rire, et les quelques passants se tournèrent vers elle, lançant un regard étonné à cette jeune fille aux cheveux longs qui courraient à toute vitesse en riant toute seule. Hana n’en avait pas grand chose à faire. Elle se sentait bien. Elle avait déjà mille, dix mille, cent mille idées pour coincer le coupable.

Mais d’abord, elle devait se rendre à son entraînement.

Kensichi lui avait promis de lui apprendre un nouvel enchaînement.

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Dernière édition par Hana Uchiha le Dim 11 Mai - 22:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Hana Uchiha (II, le retour)   Hana Uchiha (II, le retour) EmptyVen 9 Mai - 21:04

Je t'ai déjà tout dit. Très belle histoire et personnage très touchant. Félicitations, bienvenue à Konoha !

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MessageSujet: Re: Hana Uchiha (II, le retour)   Hana Uchiha (II, le retour) Empty

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