Sokka avait pour la première fois, l’envie de rester dans son lit. Il sentait le besoin de faire le point sur ce qu’il avait fait ou ce qu’il devait faire. Il pensa qu’il n’était qu’au début ayant peu exercé sur ses techniques de combat et aussi ses connaissances sur la médecine. Puis il se rappela qu’en tant que genin il devait normalement avoir un maître, une équipe comme les autres. Ceci n’était pas fait sûrement à cause de la guerre civile qui faisait rage à Kiri. Malgré qu’il connaissait cette guerre, il ne l’avait jamais vu, juste raconté par son père. En effet, dès que son père avait le temps de rentrer pour se reposer, Sokka le bombardait de question en tout genre de ces missions. Cette fois, ce n’était plus une mission avait dit son père, la dernière fois qu’il l’avait vu. Il avait exposé juste qu’il y a eu traîtrise au sein du village et qu’il serait appelé avec les autres pour empêcher cela. Uryu avait même mentionné qu’il ne savait si il rentrerait intact ou pire ne pas revenir. Ce n’était pas vraiment malin. Pour son fils, cela a été évidemment un choc. Et au fur et à mesure que le temps passé bien que sa mère essayait de lui remonter le moral, il devenait plus en plus triste, au point de se retrouver comme aujourd’hui à se morfondre dans son lit. Il allait passer la journée sur cet endroit à se poser des questions sans jamais tenter de répondre ou de chercher des réponses. Ce qui était rare chez lui. Mais soudain, il entendit un bruit au dessus de lui au niveau du toit. Sokka prit peur et se rua sur son katana, et le dégaina. A force de rester dans son lit, il n’avait plus toute sa tête. Serait-ce un assassin ? Pourquoi veut –il me tuer? Il divaguait horriblement. Puis pour se rassurer, il pensa juste que c’était un chat et se remit au lit. Néanmoins au même moment, sa fenêtre s’ouvrit. Le genin ayant toujours son arme dans sa main, se retourne afin d’assigner un coup sur sa fenêtre et peut être l’inconnu qui était à travers. Cependant sa lame s’arrêta avant que le bruit du choc entre l’arme et la fenêtre retentissait.

*Ca y est ! Je ne suis pas fou ! Il y a vraiment quelqu’un ! *

[Inconnu] (Il avait posé à peine sa main pour bloquer la lame.) Héoh ! Mais c’est dangereux de frapper à tout bout de champ avec cette arme gamin! Retire-moi ça tout de suite! Tu ne veux pas quand même pas combattre contre moi ?!

[Sokka](Il faisait maintenant face à son adversaire.) Et pourquoi pas ? Pourquoi t’obéirai-je? Je ne sais même pas qui tu es. De plus tu t’incrustes chez moi par la fenêtre !

[Inconnu](Il se trouvait désormais dans le dos de Sokka et rapprocha sa bouche de l’oreille du genin pour lui chuchoter.) Si je voulais te faire du mal, je ne ferais pas un tel boucan sur ton toit, et je ne passerais par ta fenêtre. Je voulais juste que tu me remarques.
Idiot !

Sur ces mots, Sokka fuit dans la direction opposée et se retourna pour dévisager cette personne anonyme. Il avait les cheveux noir jais en bataille soutenu par un bandeau. Ses yeux était d’un bleu intense et hypnotisant. Son teint paraissait aussi mat que Sokka. Ses habits étaient ceux d’un Juunin habituel, il avait juste un foulard rouge en plus accroché à son bras droit. Il avait aussi un katana posé sur son dos. Son fourreau était d’un rouge éclatant. Il sourit pour essayer de gagner de la confiance envers Sokka.

[Inconnu] Je le répète, range ce drôle de katana. Gamin! (Sokka n’en pouvait plus. Il voulait lui foncer dessus mais le ninja n’avait pas fini) Ah oui, c’est vrai je me suis pas présenté. Retiens le bien. Mon nom est Kenichi Orai. En revanche tu n’as pas besoin de le faire, gamin. Je sais qui tu es. (Il s’arrêta un moment et reprit) Sokka.

Sokka était en état de choc. Comment était-ce possible qu’il savait son nom. Sûrement avec l’académie se disait-il. Pourtant, il ne connaît aucun Kenichi. Il essayait de se souvenir des récentes discussions. Aucune n’évoquait ce nom. Encore, Sokka n’avait que des questions en tête. Il ne voulais pas vraiment savoir qui il était mais pourquoi il était là. Quel était son but ? Le genin ne voulait pas relâcher la tension installée depuis le début, fixa ce Kenichi. Ce dernier répéta qu’il n’était pas là pour le martyriser. Il se montra détendu en espérant que le « gamin » allait en faire autant. Puis voyant que c’était un geste vain, Il précisa la raison de sa visite. Il était là car il pensait que le genin avait du potentiel et qu’il aimerait le voir voire l’entraîner. Une excuse bidon pour Sokka. Il n’avait pas besoin de ce type pour s’entraîner et puis il espérait avoir une équipe et un maître pour bientôt. Il faisait quand même croire que le supposé Juunin l’intéressait.

[Sokka] Okay. (Il s’assit sur son lit, se rapprochant de Kenichi) Si tu veux voir mon présumé potentiel et m’entraîner. Dis-moi en quoi tu pourrais m’aider. Tu es un spécialiste dans quelle voie d’ailleurs ? Puis après, montre moi pourquoi je devrais avoir confiance. Donne moi une preuve.

[A suivre]

Kenichi allait le regretter, il avait mis en route la machine à question. Cependant il se devait de répondre, pour toujours gagner la confiance du genin.

[Kenichi] Oh là ! Du calme ! Pour répondre à ta première question, je suis un spécialiste d’un art peu aimé. Je suis un illusionniste ! (Sokka ne comprenait pas sur le coup. Mais Kenichi précisa.) Bref, j’utilise le genjutsu. Si tu en as pas encore entendu parler, contrairement aux autres je ne torture pas mes adversaires physiquement mais mentalement. (Sokka le laissa continuer car il était vrai que cette discipline ne lui disait pas grand chose.) Donc, sache que le genjutsu peut te rendre confus en t’envoyant dans un monde parallèle crée par mes soins. Pour utiliser ce jutsu, on utilise les 5 sens qui sont… ?

Il prenait à cœur de faire son «cours». Il aurait sans doute aimé être professeur à l’académie. Mais il n’était pas dans la liste des professeurs. Un nouveau alors? Fort possible. Cependant, pourquoi perdraient-il son temps avec un genin qui ne le connaissait même pas au lieu de donner un enseignement magistral? En revenant sur son instruction du jour, Sokka remarqua qu’il attendait une réponse pour savoir si son élève suivait bien son cours. Le garçon mit du temps a comprendre que le Juunin n’avait pas fini, mais qu’il avait posé une question. Sokka redemanda donc de répeter et répliqua en donnant donc le nom de chacun des sens. Kenichi continua donc son cours que Sokka suivait partiellement, car il repensa qu’il devait s’entraîner. Alors à quoi bon, écouter des paroles qui risqueraient de l’embrouiller? Puis peu de temps après, malgré une journée prometteuse, la pluie commença à s’abattre sur Kiri. Elle masquait en partie les paroles du maître d’un jour qui décida alors de fermer la fenêtre pour poursuivre tranquillement. Enfin, après des heures d’explication, la leçon était finie. Sokka ajouta qu’il n’avait pas répondu aux restes de ses questions. C'est-à-dire, donner une preuve de confiance pour que Sokka l’accepte comme pédagogue.

[Kenichi] Je t’ai donné un superbe cours, gamin! Ca te suffit pas ? (Il soupira.) Ah la la la. Tu es toujours aussi méfiant ?! Bon pour te prouver que tu dois avoir confiance en moi. Je vais faire d’abord te faire confiance. Je vais te donner ma sacoche qui contient des choses très précieuses pour moi.(Sokka n’avait pas remarqué mais Kenichi avait bien un petit sac autour de la taille. Il le décrocha et demanda au genin de le prendre avec lui.) Bon, maintenant que tu as mes affaires personnelles, tu veux bien venir avec moi ?

[Sokka] * ‘Tain j’ai pas envie d’y aller moi ! je dois trouver une excuse… * J’aimerais bien mais je peux pas. Je dois prévenir ma mère que je sorte et elle n’acceptera pas si c’est une ballade avec un inconnu. C’est dommage. N’est-ce pas ?

[Kenichi] En quoi ta mère est-elle un problème? On va aller la voir. Elle comprendra. Elle est où en ce moment ?

[Sokka]* Fais chier, j’aurais pu trouver une excuse moins bidon… Espérons que ma mère fera ce que je pense... A la cuisine sûrement.

Et arrivés à la cuisine…

[Saori](Elle sourit.) Salut Kenichi! Ca faisait un moment… Ne dis rien je sais pourquoi tu es là. Va-t-en avec le petit.

Alors là ! C’est trop ! Il connaît ma mère ! Hum, ça doit être un de ses amis ou ceux de mon père, alors. Je lui demanderais plus tard.

Les deux personnes s’en allèrent dehors, dans le jardin. A peine sorti, Sokka était trempé. Il n’avait pas pensé a prendre son manteau. L’eau ruissela tout le long de son visage. Ils n’avaient même pas commencé et il en avait déjà marre. Tout ce qu’il pensa, c’est rentrer prendre une bonne douche chaude. Mais soudain, la pluie stoppa. Plus précisément, les gouttes restaient figés. Sokka se demandait ce qu’il se passait. Comment était-ce possible? C’est scientifiquement impossible. Le temps était aussi détraqué que ça?

[Kenichi] Hum, reste sur tes gardes ! Le vrai combat va commencer. Gamin !


Sokka sursauta et se leva de son lit. Ce n’était qu’un cauchemard. Un cauchemard ? Pourquoi il était déjà habillé ? Et aussi, le soleil était levé depuis un moment. Le temps était lourd. Il allait certainement pleuvoir d’un moment à l’autre. Il repensa a son étrange rêve qui paraissait de moins en moins en être un. Il entendit des bruits de pas sur le toit. Sokka prit peur. Ca allait recommencer? Non, il devait l’éviter. Mais comment ? Avant qu’il puisse échaffauder un plan. Sa fenêtre s’ouvrit.

[Kenichi] Désolé de t’avoir faire subit cela. Je vais tout te révéler. Notre début de rencontre était réel. Mais quand j’ai commencé mon cours j’ai tout de suite remarquer que ce que je disais ne t’intéresserais pas. Il fallait que j’y remédie. Comment ? Tu te doutes, avec une démonstration bien sûr ! Gamin ! (Il sourit) Maintenant tu te rends compte du pouvoir que a un maître du genjutsu. Et encore ce n’est rien qu’un monde parallèle sans mal. Un autre ninja aurait pu te torturer facilement. C’est pour ça que je suis là. Je vais t’apprendre une technique qui pourra te faire resister aux illusions. Elle s’appelle Kaï. (Il s’arrêta un moment et montra sa fierté d’avoir convaincu Sokka qui restait muet devant ce qu’il lui était arrivé.) Ah oui, il reste une question de ta part au quelle je n’ai pas répondu. Ma motivation pour t’entraîner est que je t’ai vu t’entraîner avec le petit Satsubatsu. Ton style est intéressant ! Mais il mérite largement d’être amélioré. Je pourrais aussi t’entraîner au sabre. Bref, notre emploi du temps est chargé ! Gamin !

Sokka n’en revenait toujours pas, même après ce long discours. Il a été confronté sans le savoir aux terrifiants pouvoirs du genjutsu. Cette fois, il ne posa plus aucune question. Il se considérait heureux d’avoir quelqu’un comme Kenichi qui s’intéresse à lui pendant qu’il ne voit plus son père. Pour lui c’était génial, quelqu’un pouvait l’entraîner en attendant qu’il soit désigné dans une équipe. Sokka réussit a lacher une phrase. Elle disait qu’il allait voir sa mère pour demander de sortir pour la journée. Kenichi avait juste besoin de l’attendre à l’entrée de la maison. Le pari de Kenichi était gagné, Sokka lui avait donné toute sa confiance.

[Fin de cette partie. La suite de cette histoire sera dans le post « Entrainement de Sokka », après l’entraînement avec Liori]

Sokka: + 18 XP (bonus genin inclus)

Sokka rentrait enfin chez lui. Il était si fatigué. Pourtant il ne devait pas se permettre de dormir. La journée n’était pas finie, et il avait un entraînement à faire. Mettre une feuille entre la paume de ses deux mains et réussir à la froisser à l’aide de son chakra. Comment devait-il mettre en forme son chakra pour qu’il puisse faire ceci ? Et puis à quoi ça lui servirait, d’accord ainsi il saurait changer la forme de son chakra en son affinité et puis ? Ceci devait obligatoirement avoir une suite. Mais laquelle? Et puis comment allait-il revoir Kenichi? Et d’ailleurs comment le Juunin allait savoir que Sokka aurait fini ou non? Trop de questions. Il en avait trop.
Il devait arrêter de penser enfin penser qu’à une seule chose à cette feuille qu’il devait froisser. Il prit donc une qui était sur l’arbre dans son jardin. Il malaxa du chakra et se concentra sur comment transformer son chakra en sorte de foudre. Ce chakra parcourait maintenant les mains du ninja. Il voulait sortir, il n’attendait que ceci. Voilà, Sokka devait le rendre incontrôlable, imprévisible, mais aussi rapide comme la foudre. Il fallait qu’il puisse le jaillir le plus rapidement possible en le laissant instable.
Il essaya donc dans cet optique. Il avait trop libéré de chakra d’un coup, ainsi il brûla sa main gauche. Pourtant, il ne ressentait pas grand-chose. Cependant, il se dépêcha d’utiliser Régénération pour se soigner. Finalement c’est utile, de s’entraîner en étant médecin cela facilite certainement la chose. Maintenant il savait qu’il ne devait plus confondre rapidité et quantité. Quelques heures plus tard, après maintes reprises, il arrivait toujours au même résultat, se griller la main gauche. Cette fois, la douleur se faisait sentir, sûrement a force de se soigner et que ces membres lui faisait mal à force d’utiliser tant de chakra. Il devait continuer, non pas qu’il était mazo mais ceci servait aussi de test d’endurance. Il voulait savoir combien de temps il pouvait tenir, cette information que de connaître ses limites, serait essentielle pour ces combats futurs. Néanmoins, cet essai était le dernier, le Genin s’effondra sur l’herbe à cause de la fatigue.

[Sokka] * Bordel… Je n’arrive plus à tenir debout. Pourquoi je n’y arrive pas ? Pourquoi est-ce si dur de produire moins de chakra ?

Il faillit s’évanouir mais se laissa quand même sur le sol, afin de se reposer. Il se disait qu’il allait se lever, une fois qu’il aurait récupéré. Toutefois la fatigue était trop présente, Sokka s’endormit donc, à la belle étoile, inconscient de ce qu’il pourrait lui arriver.
Le Genin se réveilla enfin, non par une belle matinée ensoleillée, mais une pluie fine, bien plus que matinale, avait fait son apparition. Il faisait encore sombre, cela ne tarda pas à s’éclaircir, montrant que le soleil était bel et bien levé. Sokka courut vers l’intérieur de sa maison, plus précisément à la salle de bain pour prendre une douche bien chaude, mais il fit gaffe à ne pas déranger sa mère qui dormait encore dans la pièce a coté. Elle avait du temps pour dormir, depuis qu’elle avait décidé de travailler à l’hôpital du village au lieu de partir en mission. Elle s’était sûrement dite, que son fils avait déjà un parent assez absent, alors si c’était les deux ça aurait pu tourner au désastre pour celui-ci. Et puis cela l’arrangeait aussi, vu qu’elle n’aimait pas être exposé au danger à tout moment.
Sokka sortit de sa douche vivifiante, et partit faire son petit déjeuner, il avait décidé de continuer son entraînement aujourd’hui. Mais ce n’était pas sûr qu’il allait pourchasser ceci longtemps. Il devait aussi apprendre de nouvelles techniques et pourquoi pas refaire une mission. Cependant, il voulait attendre pour les missions. La guerre civil étant terminé. Il allait peut- être, être assigné dans une équipe, et là ça changerais tout. Il se demandait aussi, si le Satsubatsu avait une équipe. C’était possible qu’ils se retrouveraient dans la même. Il sortit de ses pensées car Saori s’était levé. Elle semblait être de bonne humeur.

[Sokka] Bonjour m’man! Bonne nuit ?

[Saori] (Elle embrassa son fils sur le front.) ‘Jour. Ca peut aller. Mais ce n’est pas normal que tu sois si matinal. Au fait, tu faisais quoi hier, dans le jardin avec des feuilles d’arbres ?

[Sokka] Ah… Je m’entraînais. Et je vais continuer encore aujourd’hui.

[Saori] Ok, si c'est de l'entraînement... Bon je dois me dépêcher, j’ai encore pas mal de boulot à l’hôpital.

Elle se hâta donc a déjeuner et de s’habiller pour partir en vitesse. Elle n’était vraiment pas organisée. Elle avait négligé de prendre son sac. Sokka soupira, il devait faire donc un détour à l’hôpital pour pouvoir redonné l’objet oublié. Ou alors avec un peu de chance si il terminait maintenant son repas, il pourrait la rattraper sur le chemin. Mais ce n’était pas gagné, car d’une part, Saori était assez rapide. Et d’autre part, le Genin n’était pas contre un retardement à cet entraînement qui ne le motivait pas tellement.

[Sokka] * Allez c’est parti. (Il alla chercher son katana dans sa chambre et prit la direction de la porte) Direction l’hôpital ! *

Sokka : +7 XP

[Suite de l’Entraînement à l’Hôpital]

Sokka n’avait jamais couru aussi vite de sa vie. La motivation, peut-être. Son père allait ou était déjà revenu. Peut-être est-il déjà à la maison en train de prendre une douche, ou se reposer. Bref, il était là. Sokka s’imaginait la suite des événements que son père allait peut-être encore l’entraîner. Il était si impatient. Enfin, il vit de loin sa maison. Il pria pour ne pas attendre le retour de son père. Enfin il ouvrit la porte. Il arriva au salon. Il vit son Wakizashi posé sur la table. Il était bien de retour. Il déposa de même son Katana, et le chercha partout dans la maison, en vain. Enfin il regarda par la fenêtre, il était dans le jardin, adossé contre l’arbre. Enfin, trouvé. Le Genin se rua dehors et se jeta dans les bras de Uryu.

[Uryu] Oh oh ! Du calme! Tu es bien excité Sokka. Mais, s’il te plaît enlève-toi de là, je reveins juste de l’hôpital avec une côte cassé tout de même.

* C’est peut-être comme ça que Kenichi savait que Papa allait rentrer ce soir. *

Sokka n’avait pas vu mais effectivement, son père était bandé au torse. La côte avait du être cassé avec une blessure profonde faite à sa poitrine. Il avait du sûrement ré ouvert la plaie, car le bandage commençait à devenir rougeâtre. Le Genin s’excusa de ce qu’il avait fait, cependant son père ne le gronda pas. Il était content de revenir de cette guerre en entier. Ce qui n’était pas le cas de tous. Sokka demanda des détails à son père car il avait juste entendu la guerre. Son père répondit qu’il n’avait pas besoin de savoir que d’autres choses étaient plus importantes.

[Sokka] De plus important ?! Ah oui, c’est vrai maintenant que tu es là, tu pourras m’entraîner et tout ça ! Enfin car personnellement je n’aime pas trop celui qui dit te connaître, Kenichi.

[Uryu] Ah, Kenichi ! Quel sacré, celui là ! (Finalement, Kenichi ne mentait pas, ils se connaissaient réellement et plutôt bien, d’ailleurs.) Il a du de faire une blague avec son genjutsu. (Il souriait.) Sache qu’il est meilleur pédagogue que moi, et il n’y a pas que moi qui le dit. Sinon je ne pensais pas à ton entraînement, même si celui-ci intervient indirectement.

Mais alors, de quoi parlait-il ? Il continua en racontant que certes Kiri était affaibli face a cette guerre, mais un grand événement approchait, un événement inter-nation. Il portait le nom de Tournoi Chuunin. Celui-ci réunit tous les Genin de tous les villages dans un de ces villages, ayant pour but de nommer les futurs Chuunin. Mais ce n’était pas le seul but. Uryu le dit clairement, cela sert aussi a montrer la puissance du village. Donc il faut que à tout prix que Kiri ne montre pas qu’il est faible, en ce moment, grâce à cet examen. Le Juunin continua en exprimant qu’il espérait que son fils était assez préparé pour, qu’il avait envoyé Kenichi pour ceci. Et même si son fils n’était pas prêt, il termina sa phrase par un «Qui ne tente rien, n’a rien.».
Sokka était bouleversé il ne s’attendait pas à cela, du tout. Il allait peut-être passé en grade et ne plus être un simple Genin. Sa curiosité le rendit impatient avec ceci. Plein de nouvelles têtes à rencontrer.

[Uryu] En clair, demain tu iras au centre-ville, il y aura un discours du Mizukage annonçant le Tournoi. Il dira que le village choisi sera Konoha, et que des ninjas de là-bas viendront vous chercher pour vous emmener. Et Kenichi m’a parlé si tu continuais bien son entraînement, tu aurais des facilités à utiliser des techniques. Je vais t’en citer l’une d’entre elle. Elle s’appelle Chidori – Les Milles Oiseaux.

[Sokka] C’est quoi comme technique ?

[Uryu] Comme tu le doutes c’est une technique Raiton. Elle consiste a donner une forme d’éclair au chakra tout en la transformant en Raiton. C’est une technique rapide et efficace. Je ne t’en dit pas plus. Il faut garder le mystère. Bon, il se fait tard. Rentrons.

Le soleil était couché depuis un moment, laissant le ciel noir. Mais il était rempli de plein de petits points scintillants, les étoiles. Il allait donc faire beau demain, normalement. Les deux shinobi rentrèrent donc, à leur maison. C’était bientôt l’heure de manger. Saori arriva peu de temps après, au moment où Uryu avait fini de préparer le repas. Ils mangèrent donc tous ensemble, fêtant les retrouvailles. Avant de se coucher, il demanda pour aller faire un tour sur la plage. Il fallait qu'il prévienne une certaine personne de son absence prochaine et savoir si elle participerait ou non.
Le lendemain allait sortir de la routine habituelle du Genin. Un changement magnifique pour lui.

[HRP : Juste un petit Rp pour faire la transition vers le Tournoi Chuunin. =x]

Sokka: +6 XP (bonus genin inclus)

[HRP: Je savais pas où poster ceci. Merci de me dire par MP si cela ne convient pas ici =x. Et puis c'est un flashback de quelques jours par rapport à mon précédent RP.]

Saleté de journée. C’était tout ce que pensait Sokka, malgré qu’elle venait juste de commencer. Il passait la plupart de son temps à s’entraîner. Avec ceci, il avait oublié le bon temps. Si seulement, il aurait pu être quelqu’un d’autre. Une sorte de super héros capable de tout endurer et entourer de nombreux amis. Il secoua sa tête. Il n’était pas ce gars. Il était quelqu’un de fragile. Et l’entraînement lui permettrait de le rendre plus difficile à casser. Mais là, il en avait marre, il était en overdose. Il devait donc se changer les idées, le plus vite possible.

Il s’habilla en finissant par mettre son vieux T-shirt sans manche noir. Il serait temps de le changer. Il avait pas mal vécu celui là, avec les entraînements et les missions qui se suivait. Cependant, le Genin n’allait pas passer sa journée à s’acheter des habits. Qu’allait-il donc, faire? C’était la question.

* C’est vrai, je devrais peut-être aller voir Mitsu. Espérons qu’elle ne criera pas cette fois… *

Cela ne faisait qu’un temps qui la connaissait, mais l’amour fou avait disparu. Le Kawaki était devenu plus lucide. Certes, il avait toujours un pincement au cœur en la regardant, en l’écoutant, néanmoins il devait rester calme car une fou avec une gueularde, ça aurait fait des dégâts. Ainsi, il y aurait peut être un équilibre de couple. Si le couple existait déjà. Ils étaient jeune, et Sokka ne lui avait pas encore demandé. Il devait donc aller chez elle pour savoir. Oui, c’est ça, il devait faire ça de sa journée.

Sokka regarda par la fenêtre. Cette fois, le temps semblait idéal, enfin, n’annonçant pas de pluie. Il y avait même des éclaircies qui changeaient la couleur grisâtre des nuages. Il se tira de ses pensées et enfila simplement sa veste bleu marine. Il avertit sa mère de son absence pour la journée.

Enfin, il sortit de son cocon douillet et chaud, car à l’extérieur il faisait assez frisquet. La brise matinale était là. Le Genin arriva maintenant au centre-ville, passage obligé pour se rendre à la plage. C’était assez agité. La foule était présente et gênait le passage du shinobi. Il n’arrivait pas en sortir. Hum, le toit une solution ? Après tout il était ninja et donc assez agile pour grimper là-haut pour avancer sans peine. Il prendrait appui sur cette fenêtre pour arriver sur le balcon et pouvait espérer atteindre la toiture de cette maison. Ce qu’il fit, mais arrivé sur la rambarde du balcon, il n’eût pas le temps de sauter, que la porte fenêtre s’ouvrit. Une canne sortie de nulle part, accrocha le Genin qui manqua de tomber.

Inconnue – Nan mais ça va pas ? Tu me veux une crise cardiaque, toi ? Et depuis quand on se permet de faire ceci ? Tu veux vraiment te mettre ma mort sur ta conscience ou ma canne dans ta face de rat ?!

Sokka tourna la tête. C’était une vieille femme, assez vif tout de même pour son âge. Elle devait lire son journal qui se trouvait enroulé dans sa main. D’ailleurs il manqua de toucher la tête de Sokka. C’était clair elle voulait le frapper.

Sokka – * Pas le temps pour ça… * Veuillez m’excuser, mais je suis assez pressé. Désolé... je dois partir de suite.

Elle continua de vociférer de nombreux noms d’oiseaux, agitant sa canne et balança son journal en visant le ninja. Il l’ignora, et continua sa montée, il avait vraiment autre chose à faire. Tenir sa promesse, par exemple. La promesse d’aider Mitsu. Il vit la mer et la côte sablée. Il s’approchait de sa destination. Il descendit de son perchoir, arrivant donc à la plage. Il chercha où elle habitait. Où se trouvait déjà la poissonnerie ? Sur la route, il se demanda si elle avait respectée ce que lui avait dit Sokka.

Finalement, il n’explora pas longtemps les ruelles, avant de se rendre compte, qu’elle était en fait sur la plage à s’entraîner. C’est vrai Sokka ne connaissait pas quelle était sa spécialité. Il savait qu’elle était Genin mais c’était tout. Avec ses souvenirs, il jugea qu’elle devait être une adepte du Taïjutsu. Il n’allait pas non plus se torturer l’esprit à deviner. Une simple demande suffirait. Il accourut donc sur le sable encore frais, et appela Mitsu. Elle se retourna et rendit le salut. Elle semblait paisible. Aussi calme que la mer qui venaît de se réveiller de cette nuit.

Sokka – Salut. Belle Matinée n’est-ce pas ?

Mitsu – Sans doute. Qu’es-ce que tu viens faire ici ? Dis-moi pas que tu viens t’entraîner comme moi ?

Sympa l’accueil. Ca aurait tellement plus sympa si elle était plus douce dans ses paroles.

Sokka – Non, c’est juste que je tiens mes promesses. Et si mes souvenirs sont bons je t’en ai fait une. Sinon ça serait sympa de se connaître un peu plus. Ca te dit, de marcher un peu sur la plage en discutant à ce sujet ?

Mitsu – D’accord, jeune étranger ! Je ne sais même pas ton nom. Donc si tu veux qu’on dialogue, ça serait mieux que tu te présentes avant.

Voilà pourquoi, elle était aussi froide. Il n’avait même pas dévoilé, son nom. Décidément, Sokka avait un don pour croire les gens plus familiers qu’ils le sont. Un peu comme avec Liori. Il divulgua donc son nom, ses principales activités, et enchaîna sur le fait qu’il apprenait le ninjutsu médical. Il invita la jeune fille à faire de même, pour briser la glace entre eux. Cela ne pouvait plus durer. Surtout pour Sokka, car si ceci ne réussissait pas, comment espérait-il qu’elle devienne sa petite amie ?

Mitsu – Je suppose que tu sais déjà mon nom avec ta mission. J’aime le mystère, donc je vais pas me dévoiler devant toi. Je te dirais juste que mon style de combat, le Taïjutsu.

Il le savait. Il l’aurait parié. Ce style de combat s’accordait parfaitement avec la personnalité qu’elle avait dévoilée jusqu'à maintenant. Sokka se demanda si elle était plus forte que lui, car certes elle était sûrement plus jeune, mais l’âge n’est pas vraiment un facteur dominant pour la puissance. Hum ça serait sympa de s’entraîner avec elle voire même faire un combat amical, juste pour savoir. Comme ça, il connaîtrait aussi un autre style, car il ne sait battu contre quelqu’un faisant la même chose que lui, c'est-à-dire, du ninjutsu médical. Il fallait aussi espérer qu’elle n’était pas qu’une débutante, car là le combat n’aura pas grand intérêt. Cependant, Le Genin avait un nœud au ventre. Ce n’était pas du au trac, mais sa curiosité bouillait. Ses questions étaient là, mises sous pression, demandant qu’à sortir. Mais le Kawaki jugea bon de rester discret, surtout avec ce genre de fille. Et puis, ce n’était pas sa priorité, c’était d’abord être son ami, voire plus.

La ballade dura encore quelques heures. Il était presque midi. L’heure du repas. En effet, Sokka avait faim, mais il ne pouvait pas abandonner la jeune fille. Surtout qu’il était presque arrivé a son but. Il se disait ceci, car il sentait Mitsu plus à l’aise avec lui, plus gentille. La glace entre eux avait donc bien fondue. Enfin, Mitsu s’arrêta.

Mitsu – C’était un moment assez plaisant. Il faudrait que cette journée continue dans ce sens. Aimerais-tu…

Sokka avait bloqué sa respiration. Serait-ce une demande ? Si c’était le cas, Sokka n’aurait pu s’empêcher de sauter partout, de crier. A présent il entendit son cœur qui commençait à accélérer. Quel étrange situation. Qu’allait-elle donc dire ?

Mitsu – Aimerais-tu manger avec moi ? Ne t’inquiète pas, j’ai prévenu mon père que je serais absente toute la journée.

Un petit faux espoir, néanmoins cela restait bien. Elle voulait rester en sa compagnie ce qui était plutôt bon signe. Il accepta. Ils quittèrent donc la plage, pour passer du sable fin aux pavés, menant vers le centre-ville.

Cela faisait un moment qu’il n’avait pas mangé autre chose que des nouilles, et encore plus longtemps d’être aller au restaurant. C’était un bon repas, ils avaient bien bavardé, Mitsu et lui. Ils devenaient de plus en plus proches. C’était vrai que leur rencontre ne datait pas tellement. Une sorte de fusion s’était établi entre eux, sans doute.

Le Genin paya donc l’addition, et ils sortirent pour aller se balader, encore une fois. Les deux shinobi s’étaient trouvés des points commun, et des sujets de discussions passionnants, enfin pour eux. Malgré leur affinité qui grandissait, ils paraissaient toujours un peu gêné. Pour Sokka, cela voulait dire qu’il pouvait devenir encore plus proche d’elle. Il croyait réellement que cela aller marcher entre eux. Après tout, qui sait ? Le temps commença à se rafraîchir, Mitsu profita alors de prendre le bras du Kawaki et poser sa tête sur son épaule sous prétexte qu’elle ne voulait pas avoir froid. Une excuse banale, mais que Sokka répondit par un simple sourire. La timidité avait disparu, ils se sentaient bien. Ils continuèrent donc leur balade toute l’après-midi qui était rythmé parfois par des moments de chamailleries -D’ailleurs c’était la première fois, que Sokka se foutait du regard des gens-, mais pas seulement ceci.

Il commençait à se faire tard, Sokka jugea bon de raccompagner la jeune demoiselle à son habitat. Apparemment, il avait choisi le beau moment puisque au moment où ils arrivèrent a destination, le Soleil commençait à se coucher.

Mitsu – C’était une agréable journée…

Sokka – Je trouve aussi…

Mitsu – Ca te dit de revenir demain ? Mais, on fera autre chose, car il faudra que je m’entraîne.

Sokka – Je serai ravi, qu’on s’entraîne.

Mitsu – Ok. Rendez-vous demain matin, à l’aube.

* A l’aube ?! Je ne serais pas du tout réveillé. C’est la misère. *

Sokka fit un signe de tête pour montrer son accord. Ils discutèrent encore un peu. Enfin, était venu le temps où ils devaient se quitter. Mitsu l’embrassa sur la joue et rentra chez elle. Le shinobi pensait qu’il pouvait considérer qu’ils étaient une sorte de couple. Il n’avait pratiquement pas de forme, mais cela restait un, tout de même. Maintenant, il fallait qu’il quitte son nuage, et qu’il rentre chez lui. Il traîna sur la route, ralenti par ses pensées. Il était en retard pour le repas, ses parents avaient déjà commencé.

Il se dépêcha de venir à table et de manger. Enfin, il prit une douche avant de se coucher. Finalement, ce n’était une si mauvaise journée.

[Voilà édité pour mettre la fin de la journée. Mais je continuerai avec le lendemain.]

[Voilà je poste ici, mais le lieu plus exact serait Demeure de Mitsu mais il n'y a pas x) ]

Quelle nuit… Sokka n’avait pratiquement pas dormi. Il se demandait comment aller se passer cette prochaine journée. Comment allait se passer cet entraînement. Il ne voyait pas non plus comment un shinobi pratiquant le ninjutsu médical et une apprenti Taïjutsu pourrait bien apprendre ensemble. Puis, enfin il avait la solution. D’accord, il étudiait l’Eisei, mais il avait choisi le style offensif. Donc il pourrait apprendre quelques petites astuces pour pouvoir frapper avec plus de force, par exemple. Il avait déjà pensé aussi, à re-aller à l’académie pour apprendre l’anatomie dans ses plus grands détails, mais aujourd’hui il allait juste s’entraîner, peut être un petit combat.

Enfin, il faisait jour. Sokka se dépêcha de se lever de prendre une douche, et s’habiller. Le temps n’était pas aussi clément que la veille. Les nuages gris menaçaient déjà Kiri. Il allait peut-être neigé, après tout, c’était bientôt l’hiver. Le Genin était presque prêt, il manquait juste le déjeuner. Il ne jugea pas utile de s’alourdir l’estomac et ne prit pas de quoi rassasier son ogre d’estomac. Il était en retard. Il courut vers la sortie, ouvrit la porte. L’air était glacial.

* C’est une journée a rester dans son lit… Encore ratée pour moi. Stupide temps. *

Il se pressa pour arriver au centre-ville, vide. Cette fois, au moins il n’aura pas besoin de passer par les toits. Il parvint donc sans trop de difficultés à la plage. Mitsu était déjà là. Elle s’étirait jusqu’au moment où elle l’a vu. Elle fit signe de venir. Il sprinta vers elle.

Sokka – Salut…

Mitsu – Ce n’est pas trop tôt… Sokka-kun…

Elle avait changée. Elle était plus dans l’optique de la sympathie mais de l’entraînement. C’était dommage, ça aurait été mieux si elle avait gardé la douceur de la veille. La Genin, les soucils froncés, ne se souciait pas réellement de Sokka, vu qu’elle n’arrêta pas ses échauffements pour lui dire bonjour. Il y avait quand même, une chose rassurante, le « Sokka-kun » et la légèreté de la voix qu’elle a eue en le prononçant. Elle ne pouvait plus être totalement indifférente.

Mitsu fit signe à Sokka qu’il devait faire pareil qu’elle. Il exécuta sans un mot. Après une bonne demi-heure voire une heure, les assouplissements étaient enfin terminés. Ils se retrouvèrent face à face. Allaient-ils s’affronter ? La jeune fille fit signe que oui, mais sans oublier que c’est de l’entraînement. Sokka s’élança donc, sans tactique, c’est-à-dire foncer droit sur son adversaire le poing levé. C’était vrai qu’il n’avait pas une grande expérience pour combattre. Et apparement, c’était le contraire pour son adversaire. Elle l’évita facilement et passa derrière le Kawaki. Il prit un coup, ne sachant pas d’où il venait, mais il l’avait fait perdre son équilibre. Il se retrouva donc parterre.

Mitsu – Tu n’as pas l’air de t’entraîner beaucoup. Enfin niveau déplacement et tout ça...

*Ouais c’est ça, c’est ça. Je m'y attendait pas surtout...*

Sokka aurait aimé répondre à cette attaque verbale. Mais ces paroles étaient restées dans ces pensées, incapable de sortir dû à la bouche remplie de sable. Il devait continuer. Son père l’avait entraîné là-dessus et avait continué seul. Il suffisait juste de repense aux conseils et de se concentrer totalement. Il prit son arme mais la laissant dans sa gaine. Il serait plus à l’aise ainsi, et il préférait se défendre grâce à son katana, sans pour autant attaquer avec. Enfin cela allait réellement commencé.

Il avait raison. Il se débrouillait tellement mieux. Il avait fait presque la lame comme le prolongement de son bras. Le combat était équitable. Cependant cela ressemblait plus à de la Kapoera qu’un combat. L’un avait le temps d’esquiver les attaques de l’autre. Le manège continua, continua jusqu’au moment où…

Mitsu – Passons à la vitesse supérieure.

Elle s’approcha pour arriver au niveau du buste de Sokka. Il allait répliquer mais avant il entendit…

Mitsu – Kiba No Fuyu ! !

Un halo bleuté apparut au niveau de ses mains qui attaqua le torse du Genin. Cette fois, la douleur était bien vive. Sa poitrine était comme gelée. Le ninja se retrouva expulsé quelques mètres derrière et tomba. Elle montra donc que depuis leur première rencontre, elle s’était sérieusement éxercée. Elle utilisait les techniques dorénavant. Il fallait donc riposter de la même manière. Certes, son panel de techniques était presque inexistant mais il savait laquelle utiliser. Le Kawaki se releva, rangea «Heiwasensou» et prit une posture paumes ouvertes.

*Tu vas voir ce que je te réserve… Huhuhu…*

[A suivre...]

Sokka allait donc utiliser une technique. Laquelle? Il n’en connaissait pas beaucoup et opta donc pour le scalpel de chakra. Il concentra son chakra dans ses mains, et attendit simplement que Mitsu reprenne le petit combat. Elle appliqua exactement le même schéma tactique mais au moment d’arriver devant le Genin, celui-ci la frappa avec Chakra no Mesu. Elle ne s’y attendait pas et prit l’attaque au niveau de la jambe. Déstabilisée, elle faillit s’effondrer à terre. Chacun son tour, pour goûter le sable. Il n’avait pas remarqué mais elle avait du mal à se lever.

J’y suis allé peut-être un peu fort…

Enfin debout, Elle fronçait les sourcils, comme si elle était dans une rage noire. Sokka remarqua une chose, là ou il avait attaqué, une couleur était nouvelle, c’était du rouge, rouge sang. Elle saignait. Elle a voulu augmenter le niveau, et ça s’est un peu retourné contre elle. Avant de réattaquer, elle prononça.

Mitsu – Okay… Je vais devoir te montrer qui est la plus forte.

La plus forte ? Sokka comprit qu’elle allait tout faire pour gagner. Mais gagner quoi ? Et comment ? Le Genin pensa que cela devenait absurde. Impossible de la raisonner. Elle était comme lors de la mission avec Liori. Il faudra l’arrêter de force. Elle se rua de nouveau sur son adversaire, donna un coup de poing stoppé par le bras du Kawaki, suivi d’un deuxième. Celui-ci touche sa cible et le fit décoller. Ce n’était pas fini. Elle réapparut devant, enfin au dessus de Sokka et appliqua son talon sur le menton. Ainsi il se fit aplatir violemment contre le sable qui vola dans les airs en suivant le vent. Mitsu n’attendit pas que cette poussière soit retombée pour hisser le corps de son adversaire et lui assigner une sacrée droite. Sokka crut qu’il allait s’enfoncer dans le sol.

Décidément quelle agressivité. Sokka devait à tout prix l’arrêter car là elle était partie pour le tuer à un simple entraînement. Mais la même et unique question resta non résolue : comment ? En tout cas elle n’était plus celle de hier, la douce et gentille Mitsu. Il fallait donc sortir la technique qu’il n’avait pas encore dévoilée, la technique qu’il avait tout juste apprise. Son nom était Shi No Mai. Elle pouvait être utilisé en même temps que le scalpel. Ce qui était parfait. Parfait, pour la calmer. Il se redressa donc et se prépara pour lancer sa technique. Tandis que La Genin se rapprocha de lui. Elle se retrouva encore une fois, au niveau du buste du Kawaki, prête à lancer la même technique que précédemment. Il n’avait pas encore fini de concentrer le chakra au niveau de ses mains. Il recula donc. Ca y est, il pouvait enfin répliquer. D’abord elle se catapulta sur lui.

Mitsu – Kiba no…

Sokka la frappa en pleine tête avant qu’elle puisse le toucher. Elle voltigea de quelques mètres. L’autre Mitsu était toujours là. Il fallait donc continuer. Il n’attendit pas qu’elle se rétablisse du premier coup pour lui en mettre un deuxième. Cela devait suffire. Enfin, il espérait. Il ne voulait plus la frapper ainsi. De plus, il soupçonna d’avoir encore ouvert d’autres plaies avec le scalpel. Elle était maintenant inerte, il avait assez cogné sur le crâne pour la rendre inconsciente.

Sokka – Ouf… C’est fini. Enfin…

Il finit sa phrase par un soupir. Il se dépêcha ensuite de la soigner pour pas qu’elle aie de blessures ou bleus. Pendant ce temps quelqu’un arriva. Ce n’était pas une personne inconnue. Loin de là.

M. Okamoto – Voilà, pourquoi je ne voulais pas qu’elle devienne ninja…

Sokka était surpris et s’attendait à se faire engueuler voire frapper. Mais ce n’était pas le cas. Il était triste. Le Génin profita de ce moment de répit – après avoir soigner Mitsu – pour regarder dans quel état elle l’avait mis. Il conclut qu’il devait se soigner lui aussi. Pendant ce temps, le poissonnier reprit la parole.

M. Okamoto – Ce que je craignais, c’est réalisé. Elle est comme sa mère. Mais bon, on dirait que je ne pourrais jamais l’empêcher de faire ce qu’elle aime. (Sokka se demanda de quoi il parlait, mais avant qu’il puisse une seule question. Son interlocuteur prit la jeune fille dans ses bras et reprit la parole.) Viens avec moi. Il est bientôt midi de toute façon. (Il attendait une réponse en vain) Bon, tu ne peux pas refuser mon invitation à déjeuner tout de même ?

Sokka – Bien sûr que non monsieur. Je vous suis.

C’est ainsi que ce termina l’entraînement. Sur la faim, car Sokka ne voulait pas le dire mais c’était une aubaine qu’il fut invité à manger. Il commençait vraiment à avoir faim. Ils rentrèrent donc dans la maison où était déjà venu Sokka auparavant. Le père installa sa fille dans sa chambre et revint pour cuisiner. Sokka s’était installé sur une chaise non loin de là. Cette fois, il avait besoin d’assouvir sa curiosité.

Sokka – Est-ce que vous pouvez m’expliquer ce qui s’est passé ? Elle était si étrange…

M. Okamoto – D’accord. On dirait que tu tiens à elle. L’histoire commence avec sa mère qui…

Il raconta donc l’histoire. L’histoire d’une femme qui était atteint d’une maladie qui était en partie considéré comme de la schizophrénie. Le changement de personnalité se faisait principalement en combat, c’est-à-dire pratiquement tout le temps pour une kunoichi qu’elle était. Cependant, un médecin avait penché sur son cas, il avait remarqué une chose : les radiations d’une certaine pierre arrivait à calmer ces «crises». Le médecin, c’était lui, M. Okamoto. Plusieurs années passèrent, dans la recherche de cette pierre. Quelques temps après l’avoir trouvée, un enfant est né, Mitsu. Mais ce n’était terminé. Un jour pensant être guérie, elle ne mit pas sa pierre. Le hasard a voulu que ce jour soit le début d’une guerre. Elle s’est emportée, le mal avait gagné. Elle est morte dans ce combat sans fin…

M. Okamoto – (Il pleura.)…Sans que je puisse la soigner. Je me suis retrouvé seul à élever ma petite fille. Comme j’avais dans l’hypothèse que cette maladie était héréditaire. Je voulais donc l’empêcher de devenir une shinobi, même si c’était son désir le plus profond. Je lui ai caché cette histoire et tout ça. Et rebelle comme elle est, elle commençait à fuguer. C’est là que j’ai appel à vous…

C’était triste. Sokka retenait ses larmes. Quel récit ! Cependant, il pensa à une solution.

Sokka – Et la pierre ? Où est-elle ? Si vous l’avez pourquoi ne pas lui donner ?

M. Okamoto – Oui, tu as raison. Maintenant je ne peux plus l’empêcher de réaliser son rêve… Il faudrait aller la rechercher dans mon ancienne maison. Je m’en occuperai. Mais après, comment être sûr qu’elle le porte ? Sans lui raconter ces terribles souvenirs…

Sokka – Il n’y a pas d’autres issues. Elle devrait comprendre. Et puis, ça vous rapprocherait, enfin je veux dire que votre querelle sera terminé.

M. Okamoto – Tu as sans doute raison… Allez, le repas est prêt, mangeons.

C’était délicieux et à base de… poisson. Cela changeait des nouilles habituelles de Sokka. Ensuite, le Genin dût partir sur la demande du poissonnier. Il allait sans doute partir chercher le gemme. Le Kawaki le remercia donc et rentra chez lui, se reposer.

* Quelle matinée épuisante… *

[Voilà, fini ^^" Je posterai plus tard le flashback de l'entraînement de Shi no Mai. ]

Sokka: + 36 XP (bonus genin inclus)