-20%
Le deal à ne pas rater :
-20% sur le Lot de 2 écrans PC GIGABYTE 27″ LED M27Q
429 € 539 €
Voir le deal

Partagez
 

 Les Ruelles

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5  Suivant
Iba Hiyori

Iba Hiyori


Les Ruelles - Page 3 Empty
MessageSujet: Les Ruelles   Les Ruelles - Page 3 EmptyDim 30 Avr - 11:51

Rappel du premier message :

[précédent : Magasins d’armes
Note : Ce RP intervint après le chapitre II partie 2 (pas encore fini de rédiger)…et le combat contre Hyrungo, pour ceux qui suivent mon BG^^]

Cela faisait plusieurs minutes qu’Iba avait quitté l’armurier, et déambulait à travers les rues de Kiri. Il rentrait chez lui, la pluie venait juste de cesser, mais des nuages noirs foncés menaçaient toujours le garçon. Les trottoirs étaient gorgés d’eau, tout comme les égouts, à cause de l’orage torrentiel qu’il venait d’y avoir; Iba, sans savoir pourquoi éprouvait une sensation de plénitude et de quiétude frisant l’inquiétant. Il inspirait l’air vivifiant à plein poumons. Il se sentait bien, ce qui ne lui était pas arrivé depuis longtemps. En effet, ses nuits étaient peuplées d’insomnies, de visions et de cauchemars : difficile de trouver le repos et le sommeil réparateur dans de tels conditions. Pourtant, sans en connaître la cause, l’aspirant avait « la pêche », alors que, pourtant, le temps maussade, voire mauvais, ne s’y prêtait pas. L’étudiant avait beau chercher ce qui pouvait bien être la cause de cette « euphorie », il ne trouvait pas.
Il n’était pas pressé de rentrer chez lui, et décida, contrairement à ses habitudes, de rester dehors, bien qu’au vu du ciel, ce ne soit pas pour profiter des bienfaits d’un temps ensoleillé. Iba espérait que l’air frais et la brise légère lui permettrait de s’éclaircir les idées. Il pensait à l’Académie, à son dernier cours, mais aussi aux prochains. Il n’était pas totalement sûr d’avoir bien assimilé la dernière technique que lui avait enseigné Shinobu. Le garçon se promit intérieurement de la retravailler pour que son senseï n’y trouve rien à redire et soit satisfait de son élève.
Iba entreprit alors de faire un grand détour, avant de revenir à son habitation. Il marchait dans les rues, passant devant les nombreuses échoppes qui longeaient la route. Par endroit, il y avait des arbustes de plantés, pour donner un peu plus de cachet à la ville. Malheureusement, en cette époque de l’année, ils ne pouvaient guère être fleuris, ce qui désola quelque peu le garçon. Il marchait, encore, sans cesse, sans but dans les allées de la ville, découvrant par moment, un magasin ou un bâtiment qui lui était inconnu. Il s’enhardit même jusqu’à prendre des allées qu’il n’avait jamais empruntées auparavant. Pourquoi ne l’avait-il pas fait, jusqu’à aujourd’hui ? Tout simplement la peur…celle d’être reconnu…
Cela faisait maintenant plus d’une bonne vingtaine de minutes qu’il errait…
Iba aperçut un banc, il décida de s’asseoir. Il était trempé, il passa donc sa main sur les lattes, de couleur vert foncées, pour en enlever le maximum d’eau. Il posa sa paume à une extrémité et la ramena brutalement de l’autre côté du banc, pour éjecter le liquide incolore du futur reposoir de fondement du garçon ( Razz). Une chose surprenante se produit soudain, comme lors du cours de la veille avec Shinobu et l’évier…comme chez lui, avec le verre d’eau.


*Incroyable…cette fois je ne rêve pas.*

En effectuant son geste, il venait d’expulser toute l’eau du banc, dans un puissant jet. Le reposoir en bois vert était dorénavant sec, plus une trace du liquide incolore. Iba resta un long moment, interdit. Heureusement pour lui, le temps était peu propice aux sorties et personne ne l’avait vu. Les rares passants devaient être trop plongés dans leurs pensées ou activités pour prêter attention à un jeune garçon. Intrigué, Iba se mit en quête d’un autre banc trempé. Il trouva aisément l’objet de ses recherches, quelques mètres plus loin. Un coup d’œil à droite, un coup d’œil à gauche. Personne…il réitéra son action, mais cette fois, rien ne se passa. L’étudiant était plus que dépité. Il réessaya encore une fois, puis deux, et trois, mais sans succès. Que lui manquait-il pour réitérer l’exploit réussit à l’instant ? Il ne comprenait pas. Néanmoins, il avait du temps devant lui, il pouvait donc chercher ses réponses tranquillement. Il se décala encore de plusieurs mètres, et dénicha un troisième banc, tout aussi humide que les précédents. Une fois de plus, il vérifia qu’il n’y avait pas de passants pour l’observer, puis il se concentra.

*Je veux que toute l’eau s’en aille…
Je veux que toute l’eau s’en aille du BANC !*


Il posa sa main sur la construction en bois vert foncée, et effectua son mouvement horizontale de la main. Rien, toujours rien. Ce n’était pas ça, pas encore…il lui fallait trouver la clé pour tout faire fonctionner correctement.

*Prends ton temps c'est quelque chose que tu dois sentir et pas forcer à se faire.*

C’était ce que lui avait dit son professeur, Shinobu, lorsqu’il lui avait expliqué comment créer de l’eau. Il devait sentir l’eau l’environnant, être en symbiose avec elle, ne faire qu’un. Iba se mit alors à intensifier sa respiration, ses respirations, comme ses expirations se faisaient plus longues et plus bruyantes. Il se concentra sur son environnement, et pour se faire, ferma les yeux. Il se remettait dans les conditions de la création d’eau. L’étudiant se mit ensuite à faire circuler plus rapidement son chakra dans son corps, augmentant du coup le déplacement de son flux sanguin. Il poussait dans ses retranchements ses sens, pour déceler toutes traces d’eau l’entourant.

*Il faut sentir, ressentir…chercher l’unité.

Son état de plénitude revint, il sentait l’eau ; il était bien, là, au calme, les yeux fermés, la brise caressant son visage. Il sentait. Elle était partout, dans l’air, tout autour de lui, sous ses pieds, dans le sol, en lui, dans son propre corps. Il était transcendé par ses nouvelles sensations. C’était comme s’il venait de s’éveiller doucement à un nouveau monde.

*Maintenant !*

Il rouvrit les yeux, posa sa main sur l’extrémité droite du banc, et la ramena jusqu’au côté gauche, dans un geste vigoureux, avec la ferme intensité d’enlever toute l’eau sur le banc. Cette fois-ci se fut un franc succès. Toute l’eau s’envol a sur cinq mètre environ, cependant, Iba se sentit tout d’un coup mal à l’aise. Il avait la tête qui tournait, des gargouillis bizarres au niveau de l’estomac. Il s’assit promptement sur le banc devenu sec, pour reprendre son souffle et ses esprits. Ce ne fut qu’une nausée passagère, et peu de temps après le ninja de Kiri, grâce au vent frais et à son inaction, se retrouvait d’aplomb. Il commença à analyser ce qu’il venait de vivre. Comment avait-il développer une telle habilité ? Ce contrôle de l’eau allait-il de pair avec sa création ? Après tout quand il faisait un dragon aqueux, n’exerçait-il pas un fort contrôle sur l’eau pour la modeler selon sa volonté ? Iba était quelque peu perdu. Il décida de s’entraîner à retrouver la sensation de symbiose qu’il venait de vivre à l’instant d’avant.
Etonnamment cela ne lui demanda pas beaucoup d’efforts, car il avait bien assimiler la technique, et la « procédure » à utiliser. Il passa une bonne heure à se concentrer, assis sur son banc, puis à relâcher sa concentration, pour recommencer l’exercice. Cela ne demandait pas beaucoup d’efforts, il fallait juste rester calme. Le jeune garçon appréciait de plus en plus la sensation de béatitude qu’il retrouvait lorsqu’il arrivait à l’état de symbiose avec l’eau. C’était indescriptible, un peu comme lorsque l’on va nager, et que l’on sent l’eau courir sur sa peau, glisser le long des muscles…
Iba mettait de moins en moins de temps à se plonger dans cet état de transe, toutefois le petit jeu commença à le lasser, il devait trouver un nouveau moyen d’exploiter son pouvoir.


*Ton chakra doit couler dans l'air comme l'eau coule sur le sol.*

Shinobu lui avait dit d’utiliser son chakra pour créer de l’eau, mais s’il avait déjà de l’eau à portée, dans l’air, dans les plantes, dans le sol et le sous-sol, peut-être pouvait-il l’appeler à lui pour s’éviter une dépense d’énergie inutile. Il tourna sa main droite vers le ciel, concentra une faible dose de chakra dans sa paume, et « appela » l’eau.

*Viens…Viens…Viens…*

Dès lors, des fines gouttelettes d’eau s’élevèrent dans les airs, quittant la surface rugueuse du trottoirs. Dans un cercle de trois à quatre mètres, Iba était entouré par une multitudes de gouttelettes d’eau. La facilité déconcertante avec laquelle il arrivait à rassembler l’eau semblait provenir d’un don inné. Toutefois, lorsqu’il essaya de rassembler l’eau dans sa paume, les choses se corsèrent, son contrôle du liquide devint plus ardu, il dut augmenter la quantité de chakra malaxé. La difficulté croissait à une vitesse exponentielle, et rapidement elle se retranscrit sur le visage fermé de l’étudiant. Finalement au bout d’une minute d’essai intensif, il relâcha la concentration et toute l’eau retomba sur le sol, dans un « splash ».
Il en avait complètement oublié les passants. Deux d’entre eux s’étaient arrêtés près de lui. Il s’agissait de deux hommes, d’affaires, certainement, d’après le coûteux costume qu’ils arboraient. L’un était grand avec le crâne dégarni, l’autre plus petit et rondouillard. Tous deux portaient une mallette .Le grand s’apprêtait à dire quelque chose, mais à la vue du bandeau frontal, il s’abstint et le duo partit sans demander son reste. Iba avait retenu son souffle tout durant l’événement, craignant qu’on ait put d’un quelconque façon l’identifier.


*Tu es vraiment stupide…tu n’es pas une star, personne ne te connaît…il ne m’arrivera rien tant qu’ils ne sauront pas mon nom.*

Il devait être quatre heure de l’après-midi, cela laissait encore pas mal de temps avant la tombée de la nuit. L’aire d’entraînement du garçon était plutôt loin. Il allait continuer de s’entraîner, ici, dans cette rue vide de passants. Il ne gênait personne, et grâce à son bandeau, il était exempt de réflexion…enfin tant qu’il se contentait de faire ces petits tours avec l’eau. Il recommença l’expérience plusieurs fois, avec plus ou moins de réussite, pendant deux heures environ. A chaque tentative, il essayait de trouver une nouvelle méthode, une nouvelle approche, pour arriver à contourner la difficulté, mais rien n’y fit. Contrairement à ce qu’il s’attendait, personne ne s’arrêta près de lui, pour l’épier ou lui poser une question. Bizarrement, la rue était devenue complètement désertique, ce qu’Iba apprécia tout particulièrement. Il commençait à être fatigué par ces exercices répétés. Pas une seule fois, il avait réussit à ramener de l’eau dans sa paume. Le mieux obtenu par le jeune garçon était des cercles difformes, d’environ trois mètres de diamètre entourant sa personne. Dès qu’il essayait de plus rapprocher l’eau, il perdait le fil de ses pensées, ainsi que sa concentration, et pour finir son chakra était aspiré à une vitesse démentiel. Il lui faudrait sûrement encore beaucoup d’heures, et même de jours d’entraînement pour parvenir à stocker de l’eau dans sa paume. Il tenta de se lever, mais retomba immédiatement sur le banc. Sa tête tournait, peut-être s’était-il levé trop vite. Il resta là, assis encore quelques minutes à contempler le ciel grisâtre, tacheté de nuages du même acabit, puis il se releva, lentement, cette fois-ci.
Le soleil pâle commençait à se coucher à l’horizon, il était temps de se rentrer. Sans se presser, l’étudiant prit le chemin qu’il allait le conduire jusqu’à sa demeure.


Dernière édition par le Dim 30 Avr - 20:42, édité 1 fois

AuteurMessage
Hiryuu Yoruno

Hiryuu Yoruno


Les Ruelles - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Les Ruelles   Les Ruelles - Page 3 EmptyVen 4 Aoû - 20:29

[Jumimaru]
"Hiryuu, tu as eu une bonne idée pour les Kage bushin. Je dois le reconnaître mais maintenant on fait quoi ?"

Alors que Jumimaru se dévoilait à une des fenêtres, la silouhette de Hiryuu se dessina sur le toit du batîment. Les deux autres ninjas du Sable qui faisaient partie de l'équipe sortaient aussi à leur tour.
Hiryuu pris le micro qui se trouvait sur le côté de sa joue droite pour le ramener plus au devant de sa bouche.


"Bon... Comme vous avez pû le voir, même à distance on n'est aps à l'abri et vous avez aussi pû remarquer qu'au corps-à-coprs, c'estpeine perdu. Si Hazama-sensei n'a pas réussi, aucun de nous ne le peut... On reste en hauteur, le temps que les ombres monte tout le batîment, on aura le temps de les voir venir, ce qui ne sera pas le cas si on reste au sol."

Alors que les quatre Kage Bunshins disparaîssaient avec un sourire à l'intention de l'entité nommée Tsukimaru, Hiryuu se tourna vers les deux Kiréens qui étaient eux aussi apparus sur le toit d'un des bâtiments... Ils avaient visiblement compris eux-aussi que rester sur le sol était trop dangereux.

Il parla alors doucement, de façon à ce que seul les shinobis munis d'une oreillette puisse l'entendre... En espérant que Tsukimaru n'était pas doté d'une ouïe trop fine.

"Bien. Sakray, toi, t'es agile, tu va aller chercher le chuunin par terre, il s'appelle Darok. C'est lui que j'ai combattu et il m'a proprement torché ainsi que Takeo, il sera utile... Surtout à distance semble t'il. Fait attention, reste le moins possible au sol. Pas de risques inconsidéré, j'ai pas envie de perdre un Sunéen... Et encore moins pour sauver un Kiréen."

La voix de Sakray rententit alors dans son oreillette.

[Sakray]
"Sauver un Kiréen?? pfff...Et toi, tu vas faire quoi??"

Hiryuu regarda attentivement Tsukimaru puis le corps qui gisait à quelques mêtres de lui.

"Moi... J'ai quelqu'un d'autre à ramener... C'est le seul qui puisse réellement retenir ce démon. Jumimaru, Takeo vous nous couvrez... En espérant que les deux Kiréens qui sont là-bas comprendront qu'il est dans leur intérêt également de nous couvrir Sakray et moi... Allez Sakray... GO!"

Les deux ninjas partirent tous deux à vive allure chacun dans la direction de leur cible.

*Bon, Hazama-sensei sembait penser que le scalpel de chakra peut couper l'ombre alors on av bien voir ce qu'il en est... Sinon je suis dans la merde jusq'au cou.*

Apres queqlues signes rapidements réalisé, il arriva au sol, lamain en avant.
*Pourvu que ça marche*

La lame du scalpel apparu dans le prolongement de ses doigts. et coupa les ténèbres.
Hiryuu remercia un bon nombre de fois Hazama pour lui avoir enseigner cette technique.

Hiryuu se mit à courir aussi vite que possible. Son scalpel devant lui, il coupait les ténèbres comme des ciseaux sur un rouleau de tissu. Cela étant dit, il lui falalit une concentration extrème pour maintenir le flu de chakra à son paroxisme... Autrement, les ténèbres auraient vite fait de l'arrêter. Alors qu'une pluie de projectiles s'abbattait sur le Kazekage, l'arrêtant une fraction de seconde, Hiryuu mit cette fraction de seconde à profit pour atteindre Hazama, étendu sur le sol. Il lui fallait à présent rebrousser chemin pour retourner sur son "perchoir". Malheureusement, Hazama sur l'épaule, il était beaucoup moins rapide qu'à l'aller. Il avait fait les trois quarts du chemin quand il n'arriva plus à maintenir son scalpel en l'état et une petite défaillance fut vite mise à profit par Tsukimaru qui lui attrapa les jambes. De toutes ses forces, Hiryuu lança Hazama, consommant le chakra qu'il pouvait pour augmenter sa force, afin de le lancer le plus loin possible, en espérant que le corps inconscient arriverait à atteindre le toit du bâtiment.
Satsushiki
Mort
Satsushiki


Les Ruelles - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Les Ruelles   Les Ruelles - Page 3 EmptySam 5 Aoû - 1:52

Hiryuu avait été saisi avec vigueur au niveau des jambes, du moins, c'est ce dont Tsukimaru pensait mais il s'agissait tout simplement d'un Kage Bunshin qui avait servi de leurre...

[Tsukimaru]
*Cet Hiryuu... Il est malin... Mais à quoi bon.*
*Ceux qui m'échappent méritent la vie, les autres, la mort.*


Une pluie de projectiles vint s'abattre sur lui alors qu'Hazama tombait, inconscient... Une mur de ténèbres s'éleva rapidement, se dressant et bloquant tout les projectiles qui lui étaient adressés... Suffisant pour permettre à Hiryuu de récupérer le corps meurtri d'Hazama et entamer une manoeuvre de retraite.
Les Kiréens avaient été mis hors d'état de nuire, ainsi que Sakray, Takeo et Jumimaru... Hiryuu était parvenu à fuir avec Hazama sur son dos mais Tsukimaru sourit devant tant d'ingéniosité, ne faisant pas appel aux ténèbres entourant le Ninja et son maître, pour empecher leur fuite.


[Tsukimaru]
*Quiconque se dressera sur mon chemin périra...*

[Satsushiki]
*Pourquoi?*

[Tsukimaru]
*DEGAGE!*

Dans un ultime élant, Satsushiki tenta de reprendre le dessus mais cela se solda par un cuisant échec, complètement refoulé, se réfugiant une nouvelle fois dans les tréfonds de sa conscience.

Du point de vue extérieur, Tsukimaru s'était bloqué quelques instants alors que les ombres qui flottaient autour de lui, retombaient lentement, inanimées... Au moment de leur chute, l'activité reprit alors que la flamme rouge qui brillaient en lui allait s'éteindre pour briller à nouveau de milles feux.


[Tsukimaru]
"Par votre faute Kiréen, Asahi s'est emparé de votre relique... Inconscients que vous êtes. Vous avez laissé cette organisation s'approcher du but..."

[Tsukimaru]
*Si je laisse Asahi mettre la main sur toutes les reliques, mon plan s'effondrera!*
*J'étais si près du but, manipulant l'esprit du Kazekage à ma guise, le faisant agir dans ce sens, lui faisant croire que j'était dans l'ignorance la plus totale et Kiri a tout fait échouer! Ce village! Mérite la destruction!*


Alors qu'une Kiréen se débattait tant bien que mal contre l'étreinte de l'ombre, Satsushiki reprit son avancée, comme cherchant quelqu'un ou quelquechose.

[Tsukimaru]
*Zabuza!*
*Je vais te faire payer pour tout les Kiréens. Toi le Mizukage, tu vas subir la sentence de l'ensemble de ton village et tes Ninja!*


[Tsukimaru]
"ZABUZAAA!"

Les deux Kiréens qui étaient arrivé sur place, voyant le carnage qui s'offrait à leur yeux, furent pétrifiés par ce cri glaçant le sang.
Mais ils n'étaient pas là pour rien... Retenir le plus longtemps possible Tsukimaru, espérant le retour providentiel du Mizukage.


[Chihiro]
"Zen, nous devons gagner du temps ! Shihan n'est plus très loin, je le sens !"

C'était la jeune Kunoichi qui venait de parler, la dénommée Chihiro... Qu'il avait eu l'occasion d'entendre parler il y a longtemps... Ninja de Kiri puis de Kumo, elle revint finalement vers sa patrie, arborant le bandeau rayé des déserteurs.
Un Ninja était à côté d'elle et il répondit.


[Zen]
"C'est parti pour un tour de piste alors..."

[Tsukimaru]
*Je me réserve Chihiro pour plus tard...*

Tsukimaru ne laissa guère de temps aux Kiréens et en particulier le Ninja du village de la Brume, pour agir, prenant par surprise celui ci par une attaque abyssale venant de ses arrières.
Elles frappèrent violement les reins de ce dernier qui disparaissait ensuite dans un nuage de fumée...


[Tsukimaru]
"Des Kage Bunshin... Crois tu échapper à ton sort... Dans ces ténèbres qui sont miennes..."

Le Kiréen parvenait à tenir son rôle à merveille, créant une grande série de leurre que Tsukimaru réduisit au silence quelques secondes après leur apparition. Ce n'était que du temps de gagné pour un possible retour du Mizukage mais aussi pour permettre à Chihiro d'extraire la Kunoichi qui était emprisonnée dans les ombres.

[Tsukimaru]
"Tu me fatigues... Kiréen. Je me suis bien amusé de voir mettre en place ton plan mais les rôles s'inversent maintenant."

Une tentacule surgit de nulle part, saisissant Chihiro par la jambe pour la trainer lentement vers un amas visqueux noire qui n'attendait que sa venue mais la Kunoichi était enfin libre.
Cette capture stoppa un court instant Zen dans sa stratégie... Chihiro s'étant faite capturer... Un court laps de temps mais suffisant aux ténèbres pour frapper de plein fouet le thorax du Kiréen dont l'impact le fit reculer de quelques mètres.
Devant la violence de l'attaque, sa maigre protection avait éclaté et un filet de sang coulait lentement de sa bouche.
Son bras droit, qu'il avait instinctivement dressé comme protection, était devenu inutilisable mais le Ninja restait debout, soutenant le regard de Tsukimaru...

Soudain, le Kiréen enchaina rapidement les signes incantatoires et lança une technique censée affecter l'esprit de Tsukimaru mais ces visions le firent rire, totalement imperméable à celles ci, il fit appel à son propre Genjutsu, broyant de douleur le Ninja de Kiri qui tomba à la renverse, ses membres bougeant par accoup, prenant des poses quasi désarticulées.

Le démon put enfin diriger son attention vers Chihiro et cette Kunoichi qui avait eut un instant de répit... Il s'approcha lentement d'elles alors que les ténèbres qui l'entouraient, grandissaient à vue d'oeil, prêtes à s'abattre sur les deux infortunées...


[Suite... Ahaha! ]
Zabuza Momochi
Mort
Zabuza Momochi


Les Ruelles - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Les Ruelles   Les Ruelles - Page 3 EmptySam 5 Aoû - 3:32

[Chihiro]
"Zen !!!"

La kunoichi fut horrifiée de voir de quelle façon le bras de son compagnon d'arme venait d'être broyé par le Kazekage. Cependant, ils avaient réussi à libérer Sana-khan et avaient accompli leur devoir de Chuunin de par là même.

[Chihiro]
"Fuis ! Pars à la rencontre du Mizukage et informe le de la situation ! Vite !"

[Sana-khan]
"Compris !"

L'Etudiante se mit à courir de toutes ses forces pour s'éloigner du Kazekage, mais Tsukimaru ne l'entendait pas de cette oreille et comptait bien tuer tous les shinobi de Kiri avant que Zabuza n'arrive. Il tendit le bras en direction de Sana-khan, faisant tomber sur elle une masse d'ombre qui la plaqua au sol et la traîna à ses pieds.

"Tu n'iras pas plus loin..."

La scène était vraiment terrifiante à voir. La plupart des kiréens étaient hors de combat et gravement blessés, certains même à l'agonie. La pluie qui tombait à grosses gouttes emportait le sang des héros tombés dans le caniveau, et les ténèbres engloutissaient les bâtiments alentours.

Tsukimaru s'approcha de Chihiro, toujours immobilisée par les tentacules, Void en main, et saisit la jeune fille par le menton, plongeant ses pupilles rouges et violettes dans les yeux noisettes de la kunoichi.


"Enfin je te tiens... Hikke m'a dit quel rôle tu jouais auprès de Zabuza... Si j'essaye de te tuer, peut être arrivera-t-il plus vite..."

[Chihiro]
"Shihan ne tombera pas dans un tel piège ! Il est l'homme le plus fort de ce monde et je sais qu'il viendra vous battre !"

"Voyez-vous ça... Quelle belle dévotion à son maître... Regarde la réalité en face... ! Kiri est à feu et à sang... ! Tous tes camarades sont morts ou mourants... ! Ton maître n'est même pas là pour vous sauver... ! Et toi, tu as encore l'espoir... ?"

[Chihiro]
"Je crois en Shihan de toutes mes forces ! Quoi que vous disiez, le doute ne traversera pas mon esprit ! J'ai vu dans ses souvenirs et sa vie de tous les jours l'homme qu'il est et ce qu'il a enduré pour obtenir la puissance qui est sienne !

Zabuza-sama se battra toujours jusqu'au bout, et moi, je suis sa disciple ! Tout comme lui, je ne faillirais pas !"


[Sana-khan]
*Ce regard... Cette gamine n'est pas fanatique comme Darok peut l'être... C'est bien pire, elle est amoureuse...*

"Tiens donc... Tu es bien présomptueuse de tes maigres forces, Chihiro... Tout ce qu'il reste des guerriers de la Brume ce sont deux gamines sans force réelle et toi tu te permets de me défier encore... ?"

[Sana-khan]
"Tu ne devrais pas nous sous-estimer, Kazekage... Nous ne sommes peut-être que des femmes sans défense comme tu veux bien le croire, mais nous allons te montrer ce que nous pouvons faire..."

"J'aimerais bien voir ça... Chihiro, je vais te proposer un petit jeu... Tu vas crier et appeler Zabuza à l'aide, sinon je te broie à mort..."

[Chihiro]
"Fais ce que tu veux ! Je ne te donnerai pas satisfaction ! Tu ne m'arracheras pas le moindre son !"

Un des tentacules de ténèbres s'enroula autour de la taille de Chihiro et se mit à la serrer. Un craquement sourd se fit entendre et la jeune fille grimaça de douleur alors que plusieurs de ses côtes venaient de se briser, mais elle tint promesse et ne cria pas, serrant les dents.

"Forte tête à ce que je vois... Puisque ta douleur semble ne pas avoir d'importance, peut-être que celle de ton amie t'affectera... Appelle-le ou c'est elle qui en subira les frais..."

[Sana-khan]
"Le Kazekage n'arrive pas à faire crier une femme... Comme c'est pathétique... Chihiro, ne l'écoute pas ! Montrons lui de quoi les "faibles femmes" de Kiri sont capables !"

"Tu parles trop... Tu mourras la première..."

La chape de ténèbres comprima le bras de Sana-khan et le brisa net. La kunoichi se mordit la lèvre jusqu'au sang mais ne cria pas non plus, attisant la colère de Tsukimaru.

"Toi non plus tu ne veux pas crier.... ! Je continuerai jusqu'à ce que tu hurles à l'aide... !"

[Sana-khan]
"Plutôt mourir..."

"Souhait exaucé..."

La prison de ténèbres comprima entièrement Sana-khan et broya tous les os de son corps en une fraction de seconde, sans lui laisser le temps de crier. La jeune femme tomba lourdement au sol, tel un pantin désarticulé, baignant dans une flaque de son propre sang.

[Chihiro]
"NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !!!"


[Satsushiki, Zabuza : +10 EXP RP]

[Hiryuu : +5 EXP RP]

[Jumimaru : +4 EXP RP]
Satsushiki
Mort
Satsushiki


Les Ruelles - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Les Ruelles   Les Ruelles - Page 3 EmptySam 5 Aoû - 20:46

Chihiro avait finalement cédée à la peur et au désespoir en criant devant sa camarade, broyée par les ténèbres qui l'avaient emprisonné.

[Tsukimaru]
"Crie encore Chihiro!"
"Appelle donc ton Mizukage... S'il souhaite vraiment venir..."


Tsukimaru s'approcha doucement de la Kiréene qui était tétanisée devant le massacre perpétré par le démon qui n'avait de cesse d'approcher d'elle, accompagné de ses ombres qui rampaient lentement à ses pieds.

D'un geste vif de la main, une énorme quantité de ténèbres plongea de tout les côtés, submergeant la Kunoichi de Kiri qui était prise au dépourvu... Désormais seule face à ce vestige de Kazekage.


[Tsukimaru]
"Hurle ta peur Chihiro... Hurle là à en mourir car Zabuza ne viendra pas!"
"Il ne viendra pas! Comme il n'est pas venu vous prêter main forte."
"Kiri ne sera que l'ombre de lui même désormais. Par votre faute, Asahi va vous dévorer et vous n'y pourrez rien!"


Le ciel maintenant totalement obscur, le halo de lumière filtrant de l'éclipse de soleil était recouvert des ténèbres qui s'étaient déposées sur Kiri... Le village ne ressemblait plus qu'à un village fantôme, totalement engloutit par les ombres... Dont Tsukimaru avait un controle total.

[Tsukimaru]
*Zabuza! Oseras tu venir?*
*Damnée Asahi! Les reliques m'échappent les unes après les autres... Mizukage, tu vas payer pour l'échec de notre entreprise.*


Alors que les ténèbres s'accumulaient sur Chihiro, prête et attendant le signal de leur maitre pour broyer leur proie, Tsukimaru marcha jusqu'à hauteur de la Kunoichi, jusqu'arriver devant elle, qui était couchée au sol, ensevelie sous les ombres.
Baissant les yeux et esquissant un sournois sourire, Tsukimaru regarda brièvement autour de lui, contemplant le spectacle de désolation autour de lui... Il tendit la main droite vers sa proie et ouvrit la paume de la main. Les ténèbres reculèrent un instant, excitées à l'idée de se contracter sur la carcasse encore vivante de la Kunoichi.
Hiryuu Yoruno

Hiryuu Yoruno


Les Ruelles - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Les Ruelles   Les Ruelles - Page 3 EmptySam 5 Aoû - 21:14

[Chihiro]
"NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !!!"

*Hé ben ces Kiréens auront pas tenu longtemps.*

Cela étant dit, ils avaient réussi, sans doute involontairement, à détourner l’attention du démon qui avait, sans y avoir fait attention, relâché légèrement l’emprise des ombres sur les jambes d’Hiryuu. Ce dernier réussit donc à se dégager avant d’atteindre le bâtiment qui ne se trouvait qu’à quelques mètres de là.

Jumimaru avait réussi à réceptionner Hazama et l’avait allongé sur le toit, où toute l’équipe était réunie. Hiryuu regagna donc à son tour le toit. Sakray était déjà là, avec Darok. Le fait qu’Hiryuu veule sauver Hazama, qui était plus important que Darok aux yeux de Tsukimaru, avait permis au genin de récupérer le kiréen sans encombre, Tsukimaru étant occupé avec Hiryuu.

Hiryuu jeta un regard au corps à moitié désarticulé qui traînait aux pieds de Tsukimaru. Elle n’était pas vieille et elle risquait de mourir dans très peu de temps… Si ce n’était pas déjà le cas. Cela étant, il rendait hommage au courage de la kunoichi qui n’avait pas pousser un cri de douleur. Sans doute ‘nen avait-elle même pas eu le temps sur la dernière action des ténèbres.


*Quel barbare… Torturer ainsi des kunoichis juste pour le plaisir.*

Le regard d’Hiryuu se posa alors sur Sakray toujours vêtu de côtes et d’une colonne vertébrale. En voilà un qui se serait bien entendu avec Tsukimaru.

« Bon, vous faites en sorte que je ne sois pas déranger pendant que je soigne Hazama-sensei et le kiréen, sinon il faudra tout rependre à zéro. Faites comme vous le sentez, mais défendez la zone. »

Après ces quelques mots adressés à son équipe, le jounin s’agenouilla près de son maître et fit apparaître un halo bleuté autour de sa main qu’il passa sur les blessures d’Hazama. Après quelques courtes minutes, et se redressa brusquement. Il s’aperçu alors qu’il n’était plus au pieds de Tsukimaru mais bien sur un toit en compagnie de ses subordonnés.

[Hazama]
« On dirait que les rôles se sont inversés… Tout à l’heure c’est moi qui te soignais. »

Les paroles avait été prononcé d’une voix dans laquelle ne perçait aucune émotion mais Hiryuu ne s’attendait pas à autre chose et sourit tout de même.

« Les rôles ne seront jamais inversé, sensei. Si je peux vous soigner aujourd’hui c’est parce que vous m’avez appris à le faire… Et mes capacités ne sont que de pâles copies des votre… Patientez encore un tout petit peu, j’ai presque fini. »

Effectivement, quelques dizaines de secondes plus tard, Le halo autour de la main du médecin disparut et son maître put se relever, étirant ses muscles.

Autour d’eux, les trois autres Sunéens se battait, essayant tant bien que mal de contrer les ténèbres en perpétuel mouvement, qui gagnaient du terrain au fur et à mesure.
Sans un mot de plus, Hiryuu s’inclina brièvement devant son professeur et maître et alla s’agenouiller auprès du kiréen qui devait être soigner.
Ses blessures étant moins profondes que celle d’Hazama, le soigner prit moins de temps à Hiryuu.
Au bout d’une ou deux minutes, Darok ouvrit les yeux. Voyant son précédent adversaire agenouillé près de lui avec une main entouré de chakra bleu, il fit le rapprochement entre ce chakra bleu et le scalpel. Ne connaissant pas la médecine, il cru facilement qu’Hiryuu voulait l’achever à coup de scalpel de chakra.
Il repoussa le bras du jounin d’un geste rapide avant de se mettre sur ses pieds, prêt au combat.


[Darok]
« Alors vous achever même les shinobis inconscients?? Vos méthodes me font vomir?? Tu voulais me couper la gorge avec ton espèce de kunai de chakra,hein! J‘aurais dû t‘achever quand j‘en avait l‘occasion.»

Hiryuu regarda le kiréen d’un air perplexe… Avait-il péter un câble ou bien? A ce moment là, il regarda sa main. Bien que le halo bleu n’avait aucunement la forme d’une lame, il pouvait être facile de confondre pour un néophyte en médecine

« Haha… Quand on ne connaît rien en médecine, on ne parle pas de ce qu’on ne connaît pas sans réfléchir. Comment crois-tu t’être réveillé,hm? Par l’opération du Saint-Esprit peut-être? Baisse ton kunai veux-tu… Si on avait voulu te tuer ça serait fait depuis longtemps et tu te serait pas réveillé fait moi confiance.
Regarde un peu autour de toi! Mes coéquipiers sont-ils tournés vers toi prêts à te sauter dessus ou sont-ils en train de défendre la zone contre les ombres? »


[Darok]
« Et après? Qu’est-ce que ça prouve? T’espère pas me faire avaler ça quand même? Si Zabuza-sama a quitté Suna, c’est qu’il y avait une raison. Il ne devait pas vous faire confiance, alors pourquoi moi je vous ferais confiance?? »

« Avaler ça? Si, ça serait bien… Pour la confiance, pas besoin. Moi-même j’ai aucune confiance en toi, je ne fais qu’obéir aux ordres. Regarde autour de toi. Les kirséens se sont fait démonter par notre Kazekage… Le problème c’est que ce n’est plus vraiment notre Kazekage. Un démon, ou je ne sais trop quoi, a prit possession de lui.
Donc la confiance n’est pas nécessaire ici puisque tout le monde trouverais son compte dans une action conjointe. Les kiréens éviteraient la destruction totale de leur village ainsi que leur propre mort et nous, nous récupérerions notre Kazekage. Après ça tout le monde est content. Maintenant, fais ce que tu as à faire, mais sache que nous ne sommes plus vos ennemis. N’est-ce pas Hazama-sensei? »


[Hazama]
« C’est un bon résumé de la situation en effet. Ecoute-moi bien Kiréen… je en sais pas pourquoi Hiryuu t’as soigner toi plutôt qu’un autre, mais si tu ne combats pas, dégage. Et si je te trouve sur mon chemin, je te tue. »

Une fois de plus, il parlait avec sa voix froide et sans émotion qui glace le sang. Hiryuu, étant habitué, ne ressentait plus cette sensation, mais pour Darok, c’était nouveau. Il avait l’impression qu’on venait de le jeter dans un bain froid rempli de glaçons.

[Darok]
*Il est effrayant quand même, ce gars… Alors c’est donc lui cet Hazama!*

Sans prêter plus d’attention au Kiréen, Hiryuu s’adressa à son équipe.

« Bon, on lève le camp… Ici ça deviens malsain. Sensei, on vous couvre. Ordonnez et nous obéirons! »

Sans un mot de plus, les cinq Sunéens sautèrent du toit pour rejoindre celui d’un autre bâtiment pas encore attaqué par les ombres.

[EDIT: Ca c'est un coup de Works... Il me met le mot le plus proche quand il reconnait pas... Ca me l'a fait plusieurs fois, bien y en a une que j'ai raté on dirait ^^]


Dernière édition par le Dim 6 Aoû - 0:34, édité 1 fois
Invité
Invité
Anonymous


Les Ruelles - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Les Ruelles   Les Ruelles - Page 3 EmptySam 5 Aoû - 23:47

[OhOhhh, le beau lapsus : "...Les kirschs éviteraient la destruction ..." lol]

Jumimaru était toujours accroupi un genou à terre. Il écoutait Hiryuu sans le regarder pour surveiller la zone d'affrontement au cas où il serait découvert et attaqué par surprise.
Le récent Jounin de Suna expliqua rapidement son plan de sauvetage aux autres membres de son équipe.


[Hiryuu]
"Moi... J'ai quelqu'un d'autre à ramener... C'est le seul qui puisse réellement retenir ce démon. Jumimaru, Takeo vous nous couvrez... En espérant que les deux Kiréens qui sont là-bas comprendront qu'il est dans leur intérêt également de nous couvrir Sakray et moi... Allez Sakray... GO!"

Les deux ninjas s'élancèrent du toit en direction des bléssés. Jumimaru se tourna vers Takeo et lui lança d'une voix ferme.

[Jumimaru]
"Takeo ! Je m'occupe d'Hiryuu. A toi de couvrir Sakray. Mais avant il va falloir que l'on créer une diversion."

Le visage de Takeo se durcit puis il lui fit un signe de tête pour confirmer qu'il avait compris ce que voulait dire son coéquipier. Les deux étudiants sortir leurs armes de jet et les lancèrent sur la tête de la gigantesque silhouette du démon.

Jumimaru se servit de sa technique "Averse mortelle" pour multiplier ses attaques par deux. Les projectiles furent stoppés net par un mur d'ombres qui était apparut de lui seul pour protéger son propriétaire. Le monstre tourna la tête dans leur direction et Jumimaru retint son souffle instinctivement comme si ça suffisait pour que l'entité qui était dans Satsushiki ne les découvre pas.


Bizarrement les yeux rouges qui essayaient de scruter les environs se dirigèrent vers le sol... vers Hiryuu qui portait Hazama sur les épaules.

[Jumimaru]
*Merde, il ne réussira jamais à revenir. Il est beaucoup trop lent. Qu'est ce que je peux bien faire pour l'aider... le rejoindre ? Non ça servirait à...*

Jumimaru n'eut pas le temps de mettre quelque chose au point que déjà il vit une des tentacules de Tsukimaru attraper le médecin par les jambes. Dans son mouvement, Hiryuu fit basculer le corps de son senseï de son épaule et le lança vers le toit de toutes ses forces. Jumimaru fut complètement surpris par sa réaction et surtout son exploit. Il avait complètement oublié que les ninjas médecins possédaient une force impressionnante mais de là lancer un corps à cette distance, il ne l'aurait jamais crut jusqu'à aujourd'hui.

[Jumimaru]
*Who putin ! Il fait quoi là ?! Vite il faut que j'amortisse sa chute... L'aura de tempête !*

A toute vitesse, il exécuta des signes incantatoires et les scella ce qui donna. Le vent entoura tous le corps de Jumimaru qui se prépara aussitôt à rattraper son supérieur en plein vol et il n'était pas trop tôt car il du tout de suite sauter dans les airs pour être au même niveau du corps inerte d'hazama.

Le choc fut légèrement absorbé par les vents qui protégeaient le réceptionniste. Les deux corps furent projeté en arrière et arrêtés en redescendant par la cheminée de la maison. Jumimaru se releva en toussant car il avait sans son accord servit d'air bag à Hazama en se retrouvant entre lui et les briques. Il plaça le médecin dans une meilleure position et revenu voir ce qu'était advenu d'Hiryuu.

Il avait finalement réussit à se libérer de l'entrave qui le retenait prisonnier. Sakray arriva juste au même moment. Il faut dire que sa physionomie lui avait été d'une grande aide et quelque part Hiryuu aussi.
Quand le jeune médecin arriva il soigna aussitôt les bléssés pendant que Jumimaru et Takeo défendaient leur position. Hiryuu donna le signal de départ et les cinq Sunéens se mirent en mouvement en quête d'un endroit plus stratégique.

Personne ne se retourna pour voir si le Kiréen les suivait. Ils se trouvaient à présent sur un toit un peu plus sûr. Jumimaru regarda successivement Hazama et Hiryuu qui méditaient sur la prochaine stratégie à employer.


[Jumimaru]
*Que pouvons nous faire contre une tel puissance ? Sans ce Mizukage, c'est peine perdue. Nous ne sommes pas assez fort, ça ne fait aucun doute. Alors pourquoi il met autant de temps à venir, merde ? C'est son village et ses hommes qui se font attaquer, il devrait être là.*
Zen Azechi

Zen Azechi


Les Ruelles - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Les Ruelles   Les Ruelles - Page 3 EmptyDim 6 Aoû - 12:12

[ce post est inutile pour le déroulement des évenements, vu que tout ce qu'il raconte s'est déjà passé. Mais je trouvais interessant de l'écrire quand même ^^]

Zen observait attentivement la scène. Il se félicita d'avoir présenté en premier lieu au Kazekage son clone au lieu de sa propre personne, lorsqu'il vit l'ombre projetée au sol par le bâtiment sur lequel se trouvaient sa réplique s'agiter violemment. La chose qui en sortit et qui détruisit son leurre sans aucun mal avait tout d'une sorte de tentacule, composé d'une matière inconnue. On aurait presque dit que cette arme était purement composée d'ombre, ce qui semblait bien évidemment impossible.

Le chunin, caché par le coin d'une autre construction, se pencha sur le côté pour jauger la situation. Il avait un rôle précis à jouer dans cette manoeuvre risquée qu'il tentait avec Chihiro : celui de diversion. Il était supposé occuper l'attention du Kazekage pendant que sa coéquipière tentait de porter secours à une étudiante, embourbée dans un magma opaque et mouvant, un peu plus loin. Il se doutait que Chihiro entretenait les mêmes appréhensions que lui au sujet de leurs chances de réussite, mais, sans trop savoir exactement pourquoi, il l'avait crue lorsqu'elle lui avait affirmé que Zabuza n'allait plus tarder.
Un timide sourire apparut sur ces lèvres, alors qu'il contemplait la forme vaguement humanoïde qui s'agitait au sein de ces ténèbres surnaturelles. Si le Mizukage était effectivement à l'heure, il aurait droit à un spectacle que personne d'autre n'aurait jamais pu admirer. Encore fallait il qu'il se presse un peu.

En arrivant ici, il avait croisé de nombreux fuyards. Des civils terrifiés, certains se trouvant à la limite de l'hystérie, criant, hurlant comme s'ils avaient vu l'enfer. Mais il avait aussi vu des ninjas de tous grades rebrousser chemin. Certains étaient blessés, d'autres semblaient physiquement indemne, mais leur regard déviant, leur tête courbée et leur démarche lasse indiquaient qu'ils avaient subi de terribles blessures morales.
C'était une guerre, Zen ne l'avait pas oublié, et nombre d'entre eux avaient dû voir un proche mourir, ou subit un quelconque autre traumatisme bien compréhensible en cette période où la violence la plus crue et la plus barbare regnait sur un village pourtant parfaitement civilisé. Mais le jeune homme décela en certains d'entre eux une terreur sourde, difficilement réprimée. Il se demanda ce qui avait pu causer un tel choc, et faillit renoncer à se rendre là où le ciel était le plus sombre, et où la foudre se déchainait. De longues et inquiétantes trainées noires semblaient relier le sol aux cieux, et aucun des ninjas interrogés par Zen ne put expliquer ce qui les avait fait apparaitre.

Mais en fin de compte, il était venu. Il avait fait confiance à Chihiro, et s'engageait maintenant dans la manoeuvre de diversion la plus dangereuse de sa vie. Combien de temps pouvait il attirer l'attention d'un Kage ? Il n'y avait pas trente six façons de le savoir, et à vrai dire, il valait mieux ne pas se poser la question. Le chunin inspira un grand coup, créa quelques clones inconsistants d'un geste rapide, puis, sans réflechir une seule seconde aux conséquences de son acte, s'élança hors de son abri.

Sa perception des choses changea brutalement, si bien qu'il se crut un instant pris dans un genjutsu. Tout était plus sombre, les contours des silhouettes étaient moins certains qu'ils auraient dû l'être. Il y avait du mouvement, beaucoup de mouvement. Les ombres au sol semblaient grouiller, onduler par endroits. Et à mesure que le jeune homme avançait vers le Kazekage, ces ombres gagnèrent en volume, et même ... en consistance !

Il ne courait que depuis quelques secondes, mais déjà sa détermination faiblissait. Cette atmosphère trop lourde, ces ténèbres mouvantes et visqueuses, tout cela faisait partie de l'utilisation d'une technique dangereuse à grande zone d'effet, et il se jettait droit à son centre. La raison lui dictait de rebrousser chemin avant qu'il ne soit trop tard. Mais n'était il pas déjà trop tard, maintenant que son ennemi avait détruit un clone à son effigie ? Tournant la tête, il vit Chihiro s'engager sans hésitation dans le flot sombre. La laisser seule maintenant signifiait sa perte, alors il l'imita.

Cela faisait à peine quatre ou cinq secondes qu'il était sorti de sa cachette, et le Kazekage ne semblait pas regarder dans sa direction. Pourtant, un claquement sourd retentit soudain, et Zen, sans se retourner, acquit la conviction qu'il venait de perdre un clone. En revanche, il ignorait d'où exactement était venue l'attaque. Ayant déjà vu une fois la frappe de son ennemi, il supposa qu'un nouveau tentacule sombre était apparu d'une ombre au sol. Mais le fait que le Kazekage ne l'avait pas encore aperçu semblait indiquer que la technique avait un caractère automatique, ce qui était extrèmement inquiétant.


"Des Kage Bunshin... Crois tu échapper à ton sort... Dans ces ténèbres qui sont miennes..."

Ces paroles, prononcées sur un ton si rauque qu'on aurait pu douter de leur humanité, confirmèrent les soupçons du chunin. Instinctivement, il se déporta brusquement sur le côté et dévia de sa trajectoire originelle. Au même instant, un bruit écoeurant se fit entendre à sa gauche, et un sifflement accompagna la silhouette aux contours mal définis qui le frôla. Bien qu'ils aie eu le même réflexe, tous ses clones n'eurent pas la même chance, et un objet devant le jeune homme éclata en une gerbe de fumée dont la blancheur fut rapidement engloutie par une sorte de fluide noir abominable.

Il trébucha sur quelque chose et manqua de s'étaler au sol. Les ombres autour de lui prirent des postures grotesques et inimaginables, de nouveaux tentacules émergèrent de nulle part et fouetterent l'air près de son visage. Est ce que Chihiro avait eu le temps d'atteindre son objectif ? La situation échappait totalement au contrôle du chunin, si tant est qu'il ait jamais eu le moindre contrôle sur elle. Les attaques qu'il devait éviter étaient trop rapides et trop fréquentes. Sans la couverture de ses clones, il deviendrait bientôt une cible de choix, et il n'avait aucun doute sur sa capacité présente à encaisser.

Dans son souci, devenu presque obsedant, de maintenir une vitesse d'action particulièrement élevée, il créa encore deux bunshins. Le danger extrème de sa situation et l'angoisse qu'il éprouvait à l'idée de se retrouver seul sans aucun support lui avaient apparement fait oublier que son ennemi, l'ayant vu creer ses clones, n'aurait aucun mal à les différencier de l'original.
Un claquement, suivi d'un deuxième. Il était maintenant trop près du Kazekage et la précision de ce dernier était devenue absolue.


"Tu me fatigues... Kiréen. Je me suis bien amusé de voir mettre en place ton plan mais les rôles s'inversent maintenant."

Un instant, le chunin put voir au travers du voile ténébreux qui était tombé sur la scène. Il aperçut Chihiro être brutalement tirée au sol, puis se faire trainer vers un amas ignoble quelques mêtres plus loin. Zen marqua une pause. Plus par réflexe de survie que par réflexion logique, il escomptait creer de nouveaux clones pour se protéger lui même des attaques du Kazekage, mais à quoi lui serviraient ils si la personne qu'il était censé couvrir était capturée ? L'indécision lui fut fatale.

Il ne comprit pas imédiatement ce qui lui arriva, il sentit une sorte de ... bizarrerie dans l'air juste devant lui. Une vapeur sombre, malsaine et glauque se condensa rapidement pour creer quelque chose de solide, puis il se sentit propulsé vers l'arrière. La première vague de douleur traversa son bras droit, puis il sentit ses côtes et sa cage thoracique se briser sous un coup d'une puissance anormale.
Zen, portant instinctivement le poids de son corps vers l'avant, parvint presque miraculeusement à se maintenir debout. Il n'avait plus aucune idée de l'état de son corps, ni de celui de son bras, duquel il recevait les signaux de douleurs les plus forts. Il chancela, ouvrit les yeux, et avec une vision criblée de zone indistinctes, contempla la terrible puissance de l'adversaire qui le battait.

Il fixait la silhouette qui se tenait debout, au milieu d'un maelström furieux d'ombres voluptueuses et écoeurantes. Il lui sembla que la silhouette lui rendait son regard. Il se demanda ce qu'elle pouvait bien penser, maintenant qu'il était définitivement fini, le bras droit inutilisable, à peine capable de respirer. Il se résigna, gardant toujours un maigre espoir que sa tentative ne s'avere pas inutile au final.
Il était convaincu qu'il ne sortirait plus de cet enfer noir, mais peut être pouvait il faire une dernière chose pour ralentir l'homme à la puissance démoniaque qu'il combattait. Sans hésiter, il se saisit de sa main droite avec la gauche. La douleur fut fulgurante et à la limite du suportable. Il se força à effectuer les signes bien connus de la pupille de peur, où peut être était-ce de la technique d'horreur, il n'aurait pu en jurer à ce moment d'extrème concentration. Il ignorait combien de temps il pourrait faire gagner à sa coéquipière, mais c'était tout ce qu'il pouvait faire...

Il l'entendit rire.

L'homme ne s'était pas défendu, il avait encaissé le jutsu, et il riait ? Qu'était il exactement ?
Une terreur sourde s'empara du chunin. Les ombres eurent soudain l'air plus menaçantes qu'elles ne l'avaiaent jamais été. Le rire de l'homme (homme ?) avait une tonalité inquiétante, qui ne pouvait appartenir qu'à un fou furieux ... ou à un démon !
Soudain, Zen sentit quelque chose qui le terrifia immédiatement. Une sensation identique à celle qu'il avait ressenti lorsque la genin du sable avait tenté d'attaquer son esprit, quelques dizaines de minutes plus tôt. Mais là, c'était différent : plus précis, plus rapide, plus cruel aussi.

Le chunin prit peur. C'était la première fois qu'il éprouvait une telle panique, et celle ci était même largement plus folle que tout ce qu'il avait pu éprouver le jour où sa phobie s'était révélée. Il jeta des regards affolés autour de lui, cherchant une issue, n'importe quoi. Mais même s'il se déplaçait, il n'avait aucun moyen d'esquiver une telle attaque ! La poigne du démon était devenu évidente dans son esprit, et la terreur du jeune homme atteint son paroxysme quelques fractions de secondes avant que le genjutsu ne fasse effet. A ce moment, plus rien d'autre ne comptait, plus rien d'autre n'existait qu'une peur presque tangible, et le regard inhumain du démon en face de lui...

Une douleur horrible, indiscible, lui traversa le crâne et se répandit dans tout son corps telle une décharge électrique. C'était bien pire que tout ce qu'il aurait pu imaginer, dans ses pires prévisions. Il ne sentit même plus les déchirures qui parsemaient son bras droit. Il oublia la douleur lancinante de sa cage thoracique enfoncée, qui ne devint plus qu'un simple inconfort à côté de l'effet dévastateur du jutsu.
Immédiatement, ses muscles, activés par son cerveau affolé, se contractèrent de façon erratique. Il s'effondra au sol et se tordit dans des poses grotesques, que seuls les fous furieux les plus aliénés étaient à même de reproduire.
Il souhaita de toute son âme que la douleur s'estompe, par n'importe quel moyen. La mort faisait figure de sommeil paisible comparé à cet abominable moment de vie ! Il voulut mourir, pendant un moment. Toutes ses pensées se tournèrent vers cette issue, la plus simple de toutes. Il ne songea même pas à se défendre, à repousser les assauts psychiques de l'entité sadique qui le torturait, seulement au repos, même eternel.

Mais la douleur ne faiblissait pas. L'esprit obsédé et malade du chunin se rabattit vers sa dernière option, déséspéré. Sa conscience passa en arrière plan, elle se fit spectatrice du mouvement électrochimique qui ravageait le corps auquel elle était liée. La douleur ne fut plus qu'une simple donnée exterieure, et en devint d'une certaine façon supportable. Bientôt, de la tempête furieuse qui agitait l'ame et le corps du jeune homme ne parvinrent plus qu'un echo faible et inofensif à cette conscience amoindrie et retranchée.

Dans les ténèbres visqueuses, les pupilles de Zen se retractèrent, et ses yeux s'immobilisèrent totalement.


[voilà ^^ je suis devenu un léguuuuuume, méchant Tsuki :p]
Satsushiki
Mort
Satsushiki


Les Ruelles - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Les Ruelles   Les Ruelles - Page 3 EmptyDim 6 Aoû - 12:45

[ Satsushiki: +3EXP RP. ]
[ Hiryuu: +5EXP RP. ]
[ Jumimaru: +4EXP RP. ]
[ Zen: +7EXP RP. ]
Hyrungo

Hyrungo


Les Ruelles - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Les Ruelles   Les Ruelles - Page 3 EmptyDim 6 Aoû - 12:46

J’étais toujours en train d’attendre dans un petit coin, je devais rester ici pour ne pas me faire remarquer. Je savais que je ne devais pas bouger mais ce n’était pas l’envie qui m’en manquait. Je voulais aller voir ce qui se passait, j’attendais qu’une seule chose, que Darok arrive pour qu’on aille voir ce qui se passe vers l’orphelinat.

En y repensant, je voyais le Kazekage complètement fou, il était comme possédé, mais que c’était il passé.
Je pris mon Kunai et je m’amusais avec en le faisant tourner autour de mon doigt. En tout cas, il pleuvait toujours autant, j’étais trempé, et je commençais à avoir froid sous cette pluie incessante.


*Si je concentre mon Chakra dans tout mon corps, cela me réchauffera*
*En attendant Darok ou un supérieur, je peux quand même essayer de rester vivant dans des conditions normales*


Je me concentrais. J’essayais de garder le plus longtemps du chakra pour me réchauffer, c’était un exercice assez difficile, mais au moins ça m’entraînait pour d’autre occasion, j’utilisais trop de chakra sur le moment, si je continuais comme cela, je n'allais pas tarder à m’évanouir, je préférais à présent, rester dans le froid.

Après plusieurs minutes à regarder le ciel pour savoir si le temps n’allait pas changer, je pouvais apercevoir au loin Darok qui s’approchait de moi. Il était blessé, une légère éraflure sur son bras, un long filet de sang coulait sur ses vêtements mais rien de grave.


[Darok] « Suis-moi »
« On doit aller voir le Kazekage, on doit gagner du temps avant que Zabuza arrive »

« Je te suis »

Je suivais Darok de près, il ralentit sa course car il savait que je n’avais pas la même vitesse que lui, au loin on pouvait voir Iba qui était devant le Kazekage, il lui parlait.
Je ne savais pas ce que Darok préparait mais je savais que j’allais bientôt faire face au ninja le plus fort du monde.
Le combat était joué d’avance, même si on était plus de vingt, aucun ne pourrait mettre ce monstre dans les pommes, il n’y a que Zabuza qui pourrait le faire, maintenant, il fallait l’attendre.

Iba se faisait taper par le Kazekage, il était étranglé par une tentacule, il ne pouvait plus rien faire, c’était comme si un ver de terre essayant de tuer un lion. Malgré les gestes de défenses de Iba, son adversaire le lança droit dans une maison. Darok accéléra le pas et réussis à rattraper Iba avant qu’il soit contre cette maison.


[Darok] "Alors, Hiyori, on abandonne déjà ?"

[Iba] "Darok-sensei ! Vous êtes vivant !"

[Darok] "Et je ne suis pas venu seul."

"Shinzo-sama nous l'a dit, les shinobi de Kiri se battent tous ensemble !"

[Kazekage] "Quelle belle camaraderie... Mais un moucheron ou trois ne changeront rien à votre destin... Kiri tombera aujourd'hui..."

[Darok] "Pfff... Nous sommes prêts à mourir depuis longtemps, pour Kiri et pour le Mizukage ! J'ai vu ce qu'était mon village avant et après son arrivée ; je suis prêt à tomber pour cet homme et pour mes camarades !"

[Kazekage] "Tu veux mourir pour un homme qui n'est même pas là pour défendre sa patrie... ? Tu es encore plus fou que ce que je pensais..."

[Darok] "Tu vas payer pour ces insultes envers lui... Iba ! Avec moi ! En mémoire de Shinzo-sensei !"

Les deux kiréens firent des signes à toute vitesse, je ne savais ce qu’il préparait, je ne connaissais rien au Ninjustu pourtant je me doutais que bientôt un dragon allait venir devant le Kazekage. Quand ils préparaient la technique, c’était magique, la pluie qui tombait depuis la nuit dernière s’arrêta net devant le sol formant deux tourbillons qui avançaient vers le seul adversaire des trois combattants.

Le seigneur de Suna arrêta les deux techniques en revoyant un des tourbillons sur Iba, ce dernier tomba au sol inconscient.
Darok lança tous les projectiles qu’il avait sur lui, rien à faire, aucunes des armes qu’il venait d’envoyées n’avait touché le Kazekage.

Les mots manquaient devant un tel massacre, ma première réaction fut de lui envoyer une technique de Genjustu, je savais exactement laquelle choisir, le voyant s’avancer vers moi et Darok, je fis les signes et je lançais la technique sur ce monstre qui venait de mettre inconscient un de mes camarades.


"Kyofu no Me !!!"

Je venais de lancer ma technique favorite que j’avais déjà utilisé plus d’une fois dans cette guerre, j’avais beau regarder le Kazekage, il n’était pas paralysé, je regardais en direction de Darok pour qu’il me rassure de mon échec mais lui fut paralysé.

"Impossible ! Il a réussi à renvoyer mon Genjutsu sur Darok !"

[Kazekage] "Tu es faible, gamin... Et tu seras le prochain sur la liste..."

Darok venait de tomber au sol, la lame de Kazekage venait de le transpercer, j’étais paralysé, non pas par une technique de Genjustu mais j’avais ma peur devant moi, elle s’approchait de plus en plus, je ne pouvais plus bouger, je ne pouvais plus me défendre.
Je ne me souvenais plus de rien, j’étais à terre à présent.
Satsushiki
Mort
Satsushiki


Les Ruelles - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Les Ruelles   Les Ruelles - Page 3 EmptyDim 6 Aoû - 12:57

[ Hyrungo: +4EXP RP. ]
Zabuza Momochi
Mort
Zabuza Momochi


Les Ruelles - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Les Ruelles   Les Ruelles - Page 3 EmptyDim 6 Aoû - 14:13

[Darok]
*C'est foutu... On ne peut pas battre un tel monstre, et si Zabuza-sama n'arrive pas très vite, c'est la fin de tout.*

Darok tomba à genoux, désespéré et pris de panique. Lui, le patriote, avait peur de son ennemi, à tel point que ses jambes refusaient de le porter jusque dans la ruelle. Mais qui n'aurait pas eu peur à sa place ? Personne, à part un seul homme peut-être...

En contrebas, Tsukimaru torturait Chihiro, la comprimant de ses ombres. Une autre des côtes de la kunoichi se brisa sous la pression et la force des ténèbres vivantes du démon, mais elle ne cria pas plus que précédemment.


Hurle ta peur Chihiro... Hurle là à en mourir car Zabuza ne viendra pas!"
"Il ne viendra pas! Comme il n'est pas venu vous prêter main forte."
"Kiri ne sera que l'ombre de lui même désormais. Par votre faute, Asahi va vous dévorer et vous n'y pourrez rien!"


[Chihiro]
"Je n'ai pas peur de toi ! Shihan va venir et nous sauvera tous ! Tu ne peux rien contre lui !"

"Tu n'as pas peur hein... Si c'est ainsi, je vais t'envoyer rejoindre ta camarade et vous attendrez Zabuza en enfer..."

Tsukimaru tendit la main en direction de la jeune fille et une masse de ténèbres se jeta sur elle, prête à l'ensevelir et la briser, comme cela avait été le cas avec Karan et Toguro quelques instants auparavant.

Mais elle n'atteignit jamais sa cible... Le bruit sourd d'un objet de grande taille lancé à pleine vitesse retentit dans l'air et l'ombre fut déchirée en deux, se tordant au sol avant de disparaître en volutes noires.

Un gigantesque sabre de cristal à la lame emplie de brume était à présent planté dans le sol entre Tsukimaru et Chihiro. La kunoichi reconnut immédiatement l'objet.


[Chihiro]
"Kubikiri... Houcho... ? Shihan !"

"Te voilà enfin..."

La brouillard se leva sur tout le village caché de Kiri, repoussant les ténèbres. Ces dernières semblaient prises de panique et affluèrent en masse derrière le Kazekage, comme pour chercher un abri.

Au loin dans la brume, la forme d'un homme de grande taille et de forte carrure se dessinnait. Il avançait calmement et sans peur en direction de l'ennemi. Son Chakra était colossal, presque palpable, si bien que les kiréens présents en oublièrent leur peur.


"Un homme digne de ce nom ne profite pas de sa force pour écraser les plus faibles. Il s'en sert pour protéger ceux qui sont sous sa protection et pour défendre son village ; voilà ce qu'est un Kage. C'est ce que m'a appris mon maître Satsushiki."

"Quels beaux principes..."

"Tsukimaru ! Tu t'en es pris à mes élèves juste par plaisir et pour faire une démonstration de force ! Je vais te le faire regretter..."

[Darok]
"Zabuza-sama !"

Darok sauta du toit alors que j'arrivai au niveau de Chihiro et vint l'aider à se relever, puis il se mit à genoux, face contre terre.

[Darok]
"Zabuza-sama ! Pardonnez-moi ! J'ai failli à mon devoir ! Je n'ai rien pu faire contre le Kazekage..."

"Personne ici ne peut rien, à part moi. Ne te blâme pas, Darok. Shinzo-sensei m'a dit avant de quitter ce monde que vous vous étiez tous battus courageusement et m'avez fait honneur.

Je suis fier de vous, enfants de la Brume... mes enfants. Relève-toi ! Les guerriers de Kiri ne posent pas genoux à terre et meurent debout !"


[Chihiro]
"Shihan.... les autres... ils..."

"Personne n'est en danger de mort à part Sana-khan ; Satsushiki a sûrement encore une once de contrôle sur son corps. Je ressens votre énergie à tous dans ce village ; plus personne ne mourra aujourd'hui, je te le promets."

D'un pas assuré, j'avançai vers le corps de Sana-khan, extrayant Kubikiri Houcho du sol au passage, mais Tsukimaru s'interposa, bien décidé à en découdre.

"Celle-la sera la première à mourir, Zabuza... Tu seras le suivant et ensuite..."

Le Kazekage n'eut pas le temps de finir sa phrase. Le cliquetis de l'acier retentit sur les pavés alors que Void tombait au sol et que son possesseur se pliait en deux de douleur.

Je venai d'enfoncer mon poing dans son thorax. Les ténèbres qui avaient voulu le protéger instinctivement avaient été changée en glace, n'offrant plus aucune protection et s'éffritèrent en morceaux, tel du verre brisé.


[Darok]
"Impossible ! Il a réussi à geler les ténèbres du Kazekage !"

[Chihiro]
"Incroyable... l'ombre n'a pas de consistance, mais il l'a quand même fait... Ca veut dire que..."

[Darok]
"Ca veut dire qu'il peut gagner !"

Laissant Tsukimaru cracher son sang, je m'accroupis auprès de Sana-khan. Elle vivait encore et respirait faiblement. Je sortis une des écailles d'Hikke de ma ceinture et la mit dans sa bouche, puis la pris à bras le corps, la menant hors de danger.

Ses blessures se refermèrent presque instantanément et la jeune femme revint à elle. Sans attendre elle posa pied à terre, me lançant un regard de reproche et vint se placer à côté de Darok.


"Je suis surpris de te trouver là, mais heureux en même temps de savoir que tu n'as pas abandonné tes camarades et que tu t'es battue à leur côtés, kunoichi Sana-khan..."

Je sortis une autre écaille de dragon et la tendit à Chihiro qui hésita avant de la prendre.

"Donne ça à Zen, puis occupez-vous d'évacuer vos camarades. Moi je me charge de Tsukimaru..."

[Chihiro]
"Mais Shihan, c'est la dernière... Et vous... ?"

"Ne t'en fais pas pour moi. Satsushiki pourrait me battre, mais pas Tsukimaru. Evacuez la zone immédiatement ! Exécution !"

Les trois shinobi obtemperèrent immédiatement, évacuant les blessés et menant tout le monde sur un toit plus loin. Seuls Tsukimaru et moi restaient dans la ruelle.

"Désolé de t'avoir fait attendre, Tsukimaru..."


Dernière édition par le Mer 11 Oct - 17:37, édité 2 fois
Satsushiki
Mort
Satsushiki


Les Ruelles - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Les Ruelles   Les Ruelles - Page 3 EmptyDim 6 Aoû - 14:41

Zabuza était revenu... sauver ses éléments.
Chihiro et Sana khan étaient parvenues à s'extraire des ténèbres, controlées par Tsukimaru, suite à cette frappe glaciale qui gela sur place les ténèbres qui le protégeaient normalement, parvenant même à faire couler le sang du démon qui n'en grimaça pas pour autant, préférant sourire à cela tout en pensant.


[Tsukimaru]
*Je me ferais un plaisir de te déchiqueter Zabuza...*
*Tu m'as fais sentir la douleur, celle de Satsushiki, qui est mienne... Et pour cette simple raison, je vais savourer ce combat qui est inévitable.*


Les ombres qui s'étaient effondrées au contact du Chakra glacial de Zabuza, reprirent vie une fois au sol, fusionnant avec les autres ombres pour en générer d'autres et ainsi continuer le cycle interminable des ténèbres qui s'étendaient sur la totalité du village de la Brume.

Il se baissa, tout en gardant les yeux rivés sur le Mizukage, et reprit son sabre en main, Void, la lame maudite, la dévoreuse d'âmes comme il l'appelait plus communement.
A son contact, les hurlements émanant de l'épée, reprirent, glaçant le ciel de Kiri... A sa surface, des visages se tordaient de douleur, les mains plaquées contre la surface de la lame, souhaitant s'évader de cette prison de métal glacial.

Ses pupilles demeuraient rouges et de son corps, parvenaient à filtrer les lueurs des runes qui étaient entrées en résonance avec la psyché du démon... comme pour filtrer le mal brut qui y résidait.


[Tsukimaru]
"Alors Zabuza, tu es enfin venu..."
"Par la faute de ton village, Asahi s'est emparé de la relique... Imbéciles que vous êtes."
"Pensant défendre votre patrie à tout prix, vous lui avez scellé son destin... Souhaitant votre protéger d'un mal, vous avez laissé un mal bien pire prendre les rennes du destin de l'ensemble du monde que nous connaissons... Bravo Mizukage."
"Karasu est parti avec le relique. Kazuo est mort pour rien alors qu'il avait quitté l'organisation pour s'allier avec Suna... Et Kikuria doit à l'heure actuelle, se complaire de la situation..."
"Mais je ne laisserais pas cela impuni. Tu vas payer pour ton village, Mizukage."


Les ténèbres gagnèrent de plus belle en activité, s'amassant autour de la silhouette de ce que fut le Kazekage... Désormais laissant place à une monstruosité constituées de ténèbres brute.
Void laissait échapper une étrange fumée, prête à mordre profondemment dans la chair de son ennemi, arrachant peu à peu de son esprit, jusqu'à l'emprisonner définitivement.

D'un ample geste de la main gauche, il décrivit un arc de cercle puis les ombres réagirent immédiatement à cet ordre, plongeant sur les Mizukage, qui évita cette attaque aisement. Tsukimaru sourit à cela, testant les capacités de ce qui fut, il y a longtemps, son élève.


[Tsukimaru]
"Amusons nous, veux tu... Mizukage..."

Les ombres portèrent le corps de Tsukimaru dans les airs, hors de portée de quelconque attaques physiques au corps à corps... Peu à peu, les ténèbres se regroupèrent au sein de Tsukimaru, jusque créer comme des ailes, à la forme démoniaque.

[Tsukimaru]
"Les ténèbres s'étendent à l'infini, Mizukage. Comment comptes tu t'y prendre et couper mes ressources qui s'étendent à des kilomètres à la ronde..."

Les ténèbres parlèrent d'elles mêmes, animées par leur propre volonté, Tsukimaru se contenta de regarder le spectacle qui s'offrait à lui.
L'Abysse, ayant contenu tant de haine depuis tant d'année, souhaitait prendre sa revanche sur les mortels qui l'avait banni.
Tsukimaru laissa donc les ombres agir de leur propre chef et voir comme le Mizukage allait s'en sortir dans cette prison Abyssale.
Zabuza Momochi
Mort
Zabuza Momochi


Les Ruelles - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Les Ruelles   Les Ruelles - Page 3 EmptyDim 6 Aoû - 16:06

[Satsushiki, Zabuza : +5 EXP RP]

[Je crée un topic pour notre combat ^^]
Sakray

Sakray


Les Ruelles - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Les Ruelles   Les Ruelles - Page 3 EmptyMar 8 Aoû - 18:26

L'équipe de ninjas de Suna se déplacèrent en direction des toits du Centre-Ville de Kiri qui surplombaient le lieu où se trouvaient Satsushiki et les Kiréens qui tentaient de lutter contre lui.
Arrivés à destination, ils jetèrent un rapide regard sur les évènements qui se déroulaient sous leurs yeux. Satsushiki torturait les différents élèves qui se trouvaient devant lui, et les tuait après quelques instants d’intenses douleurs.


[Sakray]*Quelle brutalité…*

[Sakray]"Il faut vraiment que Zabuza se dépêche, sinon nous sommes perdus."

Il exécuta un rapide geste du bras, puis un Kunaï se dirigea vers Tsukimaru, qui le dévia à l’aide d’une tentacule. Les autres le regardèrent d’un œil surpris, puisque d’après ce qu’ils savaient, il ne possédait pas de projectiles. Sakray le remarqua et leur donna une réponse claire.

[Sakray]"Au lieu de me regarder comme ça, regardez à vos pieds..."

Ils s’exécutèrent, et virent qu’un tas de projectiles jonchaient leur pieds, et Sakray n’avait fait qu’en ramasser un puis de le jeter. Il en ramassa une dizaine d’autres qu’il jeta en l’air, après avoir abaissé des plaques de métal sur les paumes de ses mains.
Il frappa les projectiles de ses paumes au fur-et-à-mesure qu’il descendaient, les envoyeant sur Tsukimaru, qui dévia tout ceux qui se dirigèrent vers lui. Il vit les Sunéens et les attrapa un par un avant de les broyer de ses tentacules.
La voix d'Hiryuu se fit soudain entendre dans son oreillette...il allait avoir du travail.


[Hiryuu]"Bien. Sakray, toi, t'es agile, tu va aller chercher le chuunin par terre, il s'appelle Darok. C'est lui que j'ai combattu et il m'a proprement torché ainsi que Takeo, il sera utile... Surtout à distance semble t'il. Fait attention, reste le moins possible au sol. Pas de risques inconsidéré, j'ai pas envie de perdre un Sunéen... Et encore moins pour sauver un Kiréen."

[Sakray]"Sauver un Kiréen ? Et toi, que vas-tu faire ?"

[Hiryuu]"Moi... J'ai quelqu'un d'autre à ramener... C'est le seul qui puisse réellement retenir ce démon. Jumimaru, Takeo vous nous couvrez... En espérant que les deux Kiréens qui sont là-bas comprendront qu'il est dans leur intérêt également de nous couvrir Sakray et moi... Allez Sakray... GO!"

Les deux ninjas se lancèrent en direction de leur cible, Sakray ayant déjà ramené Darok alors qu'Hiryuu venait tout juste de prendre sa cible.

[Tsukimaru]"Alors Takeo, Jumimaru, Sakray et Hiryuu se sont rangés du côté de ceux qui souhaitent me neutraliser...?
Veulents ils subir le même sort que les Kiréens ? Veulents il se sacrifier pour ceux qui les ont combattu ?
Je vais exaucer votre souhait... mortels !"


Il les attrapa, les broya de ses tentacules et les envoyea au loin s’écraser dans les murs des batîments qui entouraient les ruelles. Sakray vit ses camarades se faire ejecter tels des poupées, et ne pût s’enfuir assez rapidement malgré sa vitesse pour ne pas se faire attraper par une tentacule.

[Tsukimaru]"Tartanos n'est rien...Sakray...
Rien de plus qu'un esprit qui ne parvient pas à se libérer de sa prison de métal... Même si tu parviens à fusionner avec lui, tu n'arriveras pas à quoi que ce soit.
Cet esprit demande le combat, le sang... Je vais lui donner du sang... LE TIEN !"


Sakray regarda à ses pieds, et vit un tas de tentacules acérées se diriger à grande vitesse sur lui, et le lacérant et le plantant. Puis le démon concentra des ténèbres sur son bras, formant un amas qui se mit à foncer à toute vitesse sur le Genin, l’envoyant valser dans la maison d’en face. Le démon souria de satisfaction après ce massacre, quand une voix qui lui était familière retentit au-dessus de lui.

[???]"Sache que Tartanos n’accepte pas mon sang. Et qu’on ne me bat pas si facilement."

Tsukimaru leva la tête en direction de la voix, et aperçu Sakray qur un toit à l’opposé du batîment où Tsukimaru avait expédié son clone.

[Sakray]*Comme si j’étais assez stupide pour ne pas utiliser de clones…*
Takeo
Invité
Anonymous


Les Ruelles - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Les Ruelles   Les Ruelles - Page 3 EmptySam 26 Aoû - 23:24

Un monstre... Takeo était fasciné. Il avait les traits du Senseï, mais la sagesse du shinobi s'était effacée devant une folie furieuse qui transformait le visage du Kage et lui faisait prendre des proportions inhumaines.
Des tentacules de ténèbres fondirent sur Takeo, le brisèrent et l'envoyèrent contre un mur sur lequel il rebondit et... explosa dans un nuage de fumée...

[Takeo]
"Il est plus puissant que je ne le pensais... Bien pensé les bunshins!"

Se tournant vers Hiryuu, Takeo entendit Jumimaru lui souffler:

[Jumimaru]
"Hiryuu, tu as eu une bonne idée pour les Kage bushin. Je dois le reconnaître mais maintenant on fait quoi ?"

Tout comme Takeo, les 3 autres shinobis semblaient désemparés. Jamais ils ne sauraient distraitre cette entité!

[Hiryuu]

"Bon... Comme vous avez pû le voir, même à distance on n'est pas à l'abri et vous avez aussi pû remarquer qu'au corps-à-coprs, c'estpeine perdu. Si Hazama-sensei n'a pas réussi, aucun de nous ne le peut... On reste en hauteur, le temps que les ombres monte tout le batîment, on aura le temps de les voir venir, ce qui ne sera pas le cas si on reste au sol."

C'est alors que Takeo distingua Darok étendu sur le sol...
Le Chunin qui les avait affrontés tantôt était en mauvaise posture! Mais quel allié de choc si l'on parvenait à le hisser et le soigner...
Ce fut justement l'idée d'Hiryuu. De même, Hazama avait grand besoin d'aide. Rien n'arrêtait le démon intérieur du Kazekage, ce Shadow Parasite...


[Hiryuu]

"Jumimaru, Takeo vous nous couvrez..."


Que se passerait-il si Takeo arrivait à l'immobiliser? Si lui, simple étudiant, paralysait cette force. C'était tentant, trop même, et il mettrait à profit sa mission de couverture pour pupiller l'entité ténébreuse.


Perdu dans ses réflexions, Takeo se fit rabrouer par Jumimaru qui lui expliqua en quelques mots leurs tâches:

[Jumimaru]
"Takeo ! Je m'occupe d'Hiryuu. A toi de couvrir Sakray. Mais avant il va falloir que l'on créer une diversion."

Plein de determination, l'Etudiat hocha la tête et sortit un kunaï afin d'éloigner du mieux qu'il pouvait les tentacules.
Mais il attendait le moment propice, celui où le démon aurait détourné les yeux rien qu'un instant.
S'amusant avec des Kiréens, celui-ci ne semblait pas se préoccuper des Sunéens sur le toit, malgré les ténèbres toujours plus oppressantes...

Se concentrant, Takeo réalisa à vitesse fulgurante les signes incantatoires:


"Pupille de Peur!"

Le Genjutsu était parfait, Tsukimaru aurait du détourner son attention quelques instants le temps que les Sunéens remontent sur le toit avec les blessés.
Mais soudain, son Jutsu "rebondit" sur la barrière de ténèbres qui entourait Tsukimaru.
Takeo ployait déjà sous sa propre technique, ejecté en arrière devant la puissance que lui avait insoufflé le démon...


"K...Kaï"

Une brûlure violente mais salvatrice se fit ressentir au bas de la nuque. Immédiatement, Takeo roula sur le côté pour éviter une tentacule sombre et décocha un kunaï droit sur l'amas ténébreux. Mais Tsukimaru l'évita facilement.
En tous les cas, son attention fut quelque peu détournée, bien que l'Etudiant ait été chamboulé.

Plus loin, Hazama et Darok étaient soigné.
C'est à ce moment que survint Zabuza, le "Démon de Kiri".


[Takeo]
"Démon de Suna contre Démon de Kiri... Et je souhaite ardemment la victoire de Zabuza. Ca promet!"
Zabuza Momochi
Mort
Zabuza Momochi


Les Ruelles - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Les Ruelles   Les Ruelles - Page 3 EmptyLun 28 Aoû - 9:32

[Sakray, Takeo : +3 EXP RP]
Iba Hiyori

Iba Hiyori


Les Ruelles - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Les Ruelles   Les Ruelles - Page 3 EmptySam 9 Sep - 14:00

[Suite du combat de Zabuza contre Satsushiki]

C’était fini…
Oui, tout était fini. L’éclipse avait avorté, rendant l’âme en même temps que le monstre…

Ne dit-on pas après la pluie, le beau temps.

Il fallait croire que même les adages pouvaient avoir tort. L’aube s’était levée, pourfendant les ombres. La lumière au fils des minutes, étincelait, miroitant sur l’eau de la mer, redevenue calme.
Mais il pleuvait, une pluie fine, douce…peut-être même chaude.
Zabuza-sama avait vaincu, terrassant l’ennemi avec l’attaque la plus puissante qui ait jamais été donné de voir au garçon.

Tout pouvoir a un coût, une sorte d’échange équivalent…

Cette maxime, elle, aujourd’hui, n’était pas fausse…
Le Mizukage mourrait, sous les yeux de ses soldats, de ceux qu’il appelait « ses enfants ». Ignorant leurs blessures, la fatigue et l’éreintement, tous s’étaient jeté à son secours pour l’aider, le soutenir…
Et peut-être le voir partir…
Iba restait coi devant un tel spectacle, l’atmosphère était lourde, pesante, comme avant chaque événement grave, qui marque à jamais votre existence. Certains pleuraient déjà, comme le Ciel, témoin Tout-puissant de la tragédie qui se déroulait sous ses yeux, mais pas notre genin. Il avait déjà eut son lot de larmes, et plus aucune ne daignait couler sur son visage enfantin, taché de perles rouges et dorées…
Toutefois il avait mal, horriblement mal, et ce n’était pas à cause de ses blessures.

C’était cela la Guerre, la Mort…C’était cela être ninja…
Le garçon se demanda alors s’il était bien à sa place, prétendre être un guerrier de la Brume, lui qui n’avait servi à rien. A rien…


------------------------------

Iba attendait dans cette salle d’attente, comme il y avait de cela cinq ans…
Le carrelage avait juste un peu jaunit, et le tableau du bateau avait été remplacé par une commode surmonté d’un pot de fleurs, vide. La salle au contraire était pleine à craquer, de combattants de tous âges, de tout niveau, attendant le médecin qui viendrait annoncer la terrible nouvelle, ou …

Le garçon avait les yeux creusés par les cernes, le manque de sommeil se faisait clairement sentir. Depuis combien de temps n’avait-il pas fermer les paupières pour se laisser aller au repos réparateur ?
Les médecins n’avaient même pas eut le temps de s’occuper de lui concrètement, trop de blessés graves affluaient. Les urgences étaient complètement débordées, ils ne savaient plus où donner de la tête…
On avait donné à Iba des pilules militaires, une sorte de fortifiant ; elles avaient certainement évité qui sa coquille de glace ne vole en éclats.

Les minutes s’écoulaient, au rythme lent des ‘tic-tac’ de l’horloge. Les aiguilles semblaient rivées sur le support refusant de tourner. Notre genin se souvenait bien de ce jour, un jour identique à celui-ci, son ami, son « frère » Okubo, avait été amené aux urgences, gravement blessé, à cause de ce salaud de Raki…
Il vivra…les blessures ont put être refermées et l’hémorragie a été stoppée…
Cependant, même si physiquement, nous avons put le soigner, les dégâts cérébraux qu’a subit ce jeune garçon sont irréversibles. Il restera à jamais avec des capacités intellectuelles quasi-nulles…


Un médecin surgit de nulle part, au détour d’un couloir peut-être. Son air était grave, et le silence se fit d’un coup dans la petite salle blanche.


[Médecin] «- Il vivra…les blessures ont put être refermées et l’hémorragie a été stoppée…
Cependant, même si physiquement, nous avons put le soigner, son état l’a plongé dans un profond coma, d’où il ne pourra sortir que par lui même. »


Des murmures parcouraient l’assemblée des fidèles, Iba était déjà sur le chemin menant à la sortie…Las, exsangue, il s’en allait retrouver son ‘chez-soi’…

--------------------------

Il avait passé sans trop de problème les portes de l’hôpital, et errait dans les rues vides et désolées de ce qui avait été autrefois une grande cité. Personne…
Pas l’ombre d’un vivant…
Mais que de morts ! Des cadavres à chaque coin de rues, parfois Kiréens, d’autres fois Sunnéns, ou encore non-identifiables. La fatigue empêchait le garçon de se rendre réellement compte des atrocités commises.

Rien n’est tout blanc, ni tout noir…Le Monde est gris…

Comme un jour de pluie, comme le cœur d’Iba. Seul, il marchait…
En direction de chez lui, la dernière chose qui lui restait, après avoir perdu sa famille, Shinzo-senseï, Shinobu-sama…et maintenant Zabuza-sama.

Les bâtiments étaient pour la plupart en miettes, les boutiques saccagées, pillées…
Les casseurs avaient bien sûr profité de la panique, de la désorganisation générale, et de l’absence des autorités en cette période de trouble.

Quand le chat n’est pas là, les souris dansent…

Le genin était très loin d’avoir envie de valser, chanter ou encore je ne sais quoi d’autre. Chacun de ses pas était lourd, lui rappelant combien son état était lamentable.
Déjà une dizaine de minutes, et toujours pas un passant, pas un bruit, hormis le vent cinglant qui transperce les trop longues avenues…
La ville est Morte…

Encore quelques rues, et quelques centaines de mètres, et le voilà rendu. Inconsciemment, il accélère le pas, trop heureux d’enfin toucher au but.
Toutefois le Destin n’en avait pas finit avec lui, après tout, quant on trouve une « bonne poire », on aime continuer de se rire d’elle, et de ses déconvenues.


*Ça y est, j’y suis enfin ! Plus qu’un coin de rue…*

Le garçon tourna sur sa droite, retrouvant la rue qu’il connaissait si bien…et se stoppa net.
Elle riait, il en était sur, la Destinée devait bien se moquer de lui en ce moment. Elle n’avait vraiment pas fini de le faire tourner en bourrique. La Loi des séries…

La rue était dévastée, méconnaissable, des corps inanimés jonchaient le sol de toute part. Le combat qui avaient eut lieu ici avait dû être terrible, violent, sans pitié…mené, guidé par la seule rage de vaincre, et la haine… profonde à l’encontre son adversaire.

Le vieux bâtiment, dans lequel l’enfant résidait n’avait pas résisté aux assauts des ninjutsus et autres attaques…
A sa place, se tenait maintenant un monceau de blocs de bitume, de barres de fer, et autres matériaux.
Lui qui pensait l’instant d’avant qu’il ne pouvait pas tomber plus bas…Cruelle désillusion.

Qu’allait-il faire ? Où aller, où dormir ? Le désarroi le plus total s’abattit sur le garçon. Vers qui se tourner ? Lui, qui n’avait plus aucune attache…
Lui, le Réprouvé…
Cette fois, il avait vraiment tout perdu. Ses jambes se mirent alors en mouvement, pour empêcher ses yeux de voir trop longtemps ce macabre spectacle.

Trois ruelles plus loin, il trouva un banc…il s’y allongea de tout son long. La pluie recommençait à tomber.
Ses yeux se fermèrent, le marchand de sable passa…


------------------------

Le garçon se réveilla, grelottant. Il était trempé, et voulut s’appuyer sur ses bras pour se relever…
Erreur…
Son bras gauche se rappela vivement à lui, ce qui ne manqua pas d’arracher une plainte au genin.
Les lèvres bleues, il essaya tant bien que mal de se réchauffer, en se frictionnant, sans grande réussite.

Soudain, des notes parvinrent à ses oreilles, douce mélopée, aux envolées si tristes, et pourtant si belles.
Oubliant son mal, le garçon se dirigea en direction de la musique.
C’était du piano ! Quelqu’un jouait du piano, aujourd’hui, dans Kiri no Kuni, une ville sans âme, ni vie.
Il finit par arriver au lieu-dit…
Dans un bâtiment en piteux état se trouvait une dame un peu âgée, le visage parsemé de rides, mais cela n’enlevait rien à cette allure qu’ont les mères…bienveillantes et protectrices.

Assise sur un tabouret, devant un piano de couleur noire craquelée…entourée par une petit groupe d’enfants qui écoutait sagement la douce musique qui s’échappait de l’instrument. Ils devaient avoir presque le même âge qu’Iba, la plupart était plus jeune, de quelques années, mais pas tous…
Le genin s’assit parmi eux, plusieurs le regardèrent faire, mais tous se turent. Il était bien, là, à écouter la succession de note nommée musique…

Qu’allait-il devenir ? Il n’en savait rien…
Il n’était peut-être pas fait pour être ninja, et il trouverait certainement un petit boulot dégradant et peu payé…il était un Réprouvé, on lui confierait certainement un truc dans le genre.
Mais pour l’instant, ces question n’étaient pas à l’ordre du jour, seul la musique comptait.
Zabuza Momochi
Mort
Zabuza Momochi


Les Ruelles - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Les Ruelles   Les Ruelles - Page 3 EmptyLun 11 Sep - 9:39

[Iba : +6 EXP RP]

[Je poursuis avec toi un peu plus tard Wink]
Zabuza Momochi
Mort
Zabuza Momochi


Les Ruelles - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Les Ruelles   Les Ruelles - Page 3 EmptyLun 11 Sep - 11:00

La vieille dame s'arrêta de jouer ; le morceau était terminé. Les enfants restaient silencieux, la plupart fixant le sol, l'air triste. Adossée à un mur, une petite fille pleurait à chaudes larmes. La gouvernante se tourna vers la jeunesse de Kirin juste après avoir joué la dernière note et remarqua immédiatement Iba.

Ce dernier tranchait avec le reste du groupe ; il était blessé et trempé, et était le seul à porter des armes. Quelques uns des petits garçons présents le regardèrent, l'air emerveillés, la petite fille lui jeta un regard mauvais.

Lentement, la dame se leva et s'accroupit devant Iba. Elle sortit un mouchoir brodé de sa poche et lui essuya le visage, enlevant l'eau qui restait collée à ses cheveux.


[Vieille dame]
"Hé bien, hé bien, que fais un shinobi de Kiri ici ? Et si jeune qui plus est..."

[Iba]
"Je... Ma maison a été détruite pendant les combats... Je n'ai nulle part où aller..."

[Petite fille]
"T'avais qu'à mourir comme les autres !"

[Vieille dame]
"Yumi ! Voyons ! Ce n'est pas une façon de parler à quelqu'un qui s'est battu pour nous sauver !"

Ainsi la petite fille se nommait Yumi. Iba fut surpris par le ton employé par la dame. Elle n'avait pas levé la voix mais avait su intimer le silence à l'enfant. Cette dernière enfouit la tête dans ses bras et se remit à pleurer.

[Yumi]
"C'est de leur faute... à eux... A cause d'eux, Kentarô ne reviendra jamais... Je déteste les ninja !"

[Vieille dame]
"Ne l'écoute pas ; elle a perdu un ami cher dans cette guerre, comme beaucoup d'entre nous je pense. J'imagine que cela n'a pas dû être facile pour toi non plus... Comment t'appelles-tu jeune homme ? Moi, je suis Kisako, la gouvernante de l'orphelinat, enfin du moins ce qu'il en reste..."

[Iba]
"Je suis Iba... Iba Hiyori..."

Le Genin avait une fois de plus prononcé son nom avec honte. Il avait pensé que cela changerait avec la fin de la guerre, mais il n'en était rien. Shinzo-sensei et Shinobu-sensei n'étaient plus, Zabuza-sama était à l'article de la mort ; qui allait le reconnaître à présent ?

[Kisako]
"J'ai entendu parler de toi..."

Cette dernière phrase fit frémir Iba. Certainement qu'une fois de plus on allait le jeter dehors, lui cracher dessus parce qu'il n'était qu'un paria. Il serra les dents et les poings, s'attendant à ce que le verdict habituel tombe sur lui...

[Kisako]
"... tu es le jeune garçon que notre Mizukage a reconnu il y a peu c'est ça ? Tu lui ressembles beaucoup dans sa jeunesse."

Le jeune shinobi releva la tête, éberlué. Une des personnes les plus anciennes de Kiri, et de ce fait, au courant de la trahison de sa famille, ne le rejetait pas, au contraire. Sa perception du monde était-elle faussée ?

[Kisako]
"Hé bien, Iba, si tu n'as nulle part où aller, pourquoi ne restes-tu pas avec nous ?"
Sana-khan

Sana-khan


Les Ruelles - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Les Ruelles   Les Ruelles - Page 3 EmptyMer 13 Sep - 12:09

Malgré les efforts déployés par Kisako pour préserver les enfants du conflit, aucun d’entre eux n’avait manqué de remarquer à quelle vitesse ce qu’ils prenaient pour un jeu avait tourné au cauchemar.
Mais la vie reprenait le dessus, pour eux, peut-être, bien plus naturellement que pour les adultes. Deux gamins au fond des rangs commençaient à se chamailler. Un autre leva le nez pour regarder passer une mouette comme s’il n’en avait plus vue depuis des années. D’autres encore observaient l’étrange garçon qui, sans mot dire, s’était joint à eux.

Tout à gauche du petit groupe assis autour du piano, un garnement entreprit sans honte aucune de glisser sa main dans la poche de la veste de son voisin pour lui chiper l’objet qu’il convoitait et pour lequel il s’était assis à côté de lui, lorsqu’une tape sur l’épaule lui fit faire un bond de surprise.


"Quelle discrétion…"

Le gamin baissa la tête, le rouge aux joues.

"Comment t’appelles-tu ?"

"… Benitora."

"Benitora… C’est un beau nom. Un nom de guerrier, pas de voyou qui vole ses camarades. Tu pourrais le porter avec fierté au lieu de t'abaisser à cela."

Sans insister d’avantage, Sana-khan alla vers Kisako qui, en raison de sa nouvelle tenue, ne l’avait pas reconnue tout de suite. Lorsqu’elle parvint à la replacer, elle parut soulagée.

- Ah, c’est vous mademoiselle ! Quelle catastrophe… Nous avons perdu un enfant, et nous n’avons plus de quoi nous loger. Regardez dans quel état ils ont mis le bâtiment que Zabuza-sama nous avait construit ! Ils n’ont rien respecté, c’est écoeurant…

Sana-khan contempla les ruines et soupira.

"Les choses ne sont pas toujours ce qu’elles devraient être. Vous avez beaucoup de courage de faire face à cette situation seule, Kisako-san… Nimuro n’est donc pas revenu ?"

La vieille femme secoua la tête avec tristesse. Yumi intervint à nouveau.

"Tu sais où il est allé, onee san ? Il faut qu’il revienne !"

"Oui, je sais où il est… Pour le moment, il a beaucoup à faire. Mais même ensuite… je ne peux pas te garantir qu’il reviendra parmi vous."

"S'il nous abandonne, il n'est plus digne d'être un shinobi de Kiri !"

Sana-khan se retourna et rejoignit en quelques pas le garçon qui avait lancé la dernière remarque. Les autres enfants commençaient à être remuants et ne se préoccupaient plus vraiment des affaires des adultes.

- Indigne, indigne... Tu commences à m'échauffer les oreilles. Jeunes ou vieux, vous n’avez que ce mot-là à la bouche ! C’est quoi pour toi, être digne d’être shinobi, Benitora ?

Le garçon la regardait l’air buté et ne répondit pas.

" … Etre irréprochable ? Il n’y aurait pas beaucoup de guerriers de la brume, en ce cas… Tu oublies peut-être que le dirigeant du village est un paria, et qu’il a engagé d’autres parias pour défendre sa nation… Crois-tu que nous soyons « indignes » d’assurer nos fonctions ?"

En disant ces mots, elle remonta sa manche qui couvrait l’infamante marque des voleurs sur son avant-bras et jeta un regard en direction d’Iba qu’elle avait repéré avec un certain étonnement dans le groupe en arrivant et qui, elle en était persuadée, ne perdait pas une miette de ce qui se passait autour de lui.

"… Etre dépourvu d’émotions ? En ce cas tu te trompes également. Mieux vaut rester humain et se fourvoyer que devenir une machine de guerre."

Yumi avait timidement suivi le mouvement et s’était accrochée au tissu rêche de la cape de Sana-khan.

"Il faut qu’on fasse quoi pour qu’il revienne ?"

"L’aider, Yumi-chan. Nimuro est persuadé qu’il ne peut plus vous protéger et a failli à son devoir, c’est pour cela qu’il veut rendre son bandeau. Prouvez-lui que vous avez besoin de lui !"

Elle se redressa.

"Parfois, les enfants ont plus de logique et de bon sens que les adultes… N’attendez pas le relais, exprimez-vous ! Vous en avez parfaitement le droit. Et en attendant, ne laissez pas tout peser sur les épaules de Kisako-san, soyez unis pour faire face à ce qui vient de se passer."

La remarque s’adressait aussi bien à Benitora qu’à Yumi et Iba, qui semblait s’obstiner à rester sur la touche malgré la gentillesse de la gouvernante à son égard, comme s’il ne pouvait, ou ne voulait franchir le fossé qui le séparait des autres. Qu'ils aient compris le message ou non, elle n'avait pas l'intention d'en dire plus ; il fallait qu'ils comprennent d'eux-mêmes.


Dernière édition par le Mer 13 Sep - 23:10, édité 2 fois
Iba Hiyori

Iba Hiyori


Les Ruelles - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Les Ruelles   Les Ruelles - Page 3 EmptyMer 13 Sep - 17:39

La musique coulait, les notes s’enchaînaient, sans discordance, unies…
Unies…être unis face à l’adversité, un précepte de shinobi…
Non, plutôt d’homme, comme lui avait si bien fait comprendre un pêcheur grognon.
Alors à quoi bon…
L’abattement et l’incertitude se lisaient sur ses yeux, encore cernés. Il ne remarquait pas l’intérêt que lui portait les autres garçons, envieux ou impressionnés, son esprit voguait ailleurs, suivant la mélopée
Elle touchait à sa fin, et les notes finirent par mourir, laissant le silence s’installer. La vieille dame se retourna pour faire face à sa petite assemblée, et aperçut immédiatement qu’un intrus, un « vilain petit canard » s’était mêlé à ses « blancs moutons ».
Mais elle ne dit rien, enfin ne le gronda pas, manifesta juste un peu d’intérêt quant à savoir pourquoi il se trouvait ici. Fatigué, il répondit que son immeuble avait été ravagé, et qu’en désespoir de cause, il s’était mis à errer, sans but. Soudain, les propos d’une petite fille, prononcée d’une voix fluette, transpercèrent le garçon comme des poignards acérés.


[Yumi] «- T'avais qu'à mourir comme les autres ! »

La pique lui avait été comme craché dessus et laissait clairement transparaître le dégoût de la jeune fille à l’encontre du garçon. D’une voix posée mais stricte, la gouvernante la réprimanda, tout en essuyant le visage sale d’Iba.

*J’aurais dû mourir…Tant ont donné leur vie pour Kiri…
Et moi, qu’est-ce que j’ai fait ?…*


Rien ! Ce constat l’affligea durement. Il lui semblait n’avoir rien fait n’être rester que tout ce temps qu’un poids qu’on traîne.

[Yumi] «- C'est de leur faute... à eux... A cause d'eux, Kentarô ne reviendra jamais... Je déteste les ninja ! »

La phrase finit d’enfoncer le genin dans l’amertume et le regret…
La gouvernante tenta alors de contrebalancer par quelques mots gentils, la déclaration acide de la jeune fille, mais rien n’y fit. Alors le garçon se leva, laissant tomber au sol, ses armes, dans un tintement métallique. Yumi, elle s’appelait Yumi…
Elle avait les yeux en larmes ; Iba savait qu’il ne pourrait pas la réconforter, et encore moins lui rendre ce qu’elle avait perdu, néanmoins il pouvait partager sa peine.


«- Ce Kentâro, il était un peu prêt grand comme cela… », il tendit son bras encore valide à la hauteur qu’il estimait correspondante, la fille affirma d’un hochement de tête, entrecoupé de faibles sanglots.

«- Il était toujours partant pour tout, impulsif, parfois même tête-brulée…et il se souciait des autres, avant sa propre santé. Il donnait sans attendre en retour, il était…était…un garçon comme il n’en existe pas deux… »

Tous avaient les yeux rivés sur les deux protagonistes, à l’évocation de Kentâro, et de sa personnalité, Iba avait ravivé les douloureux souvenirs de la jeune fille, et de nouvelles larmes coulèrent sur ses joues. La gouvernante lui demanda, toujours avec cette même voix stricte, de s’arrêter, mais le garçon ne l’écouta pas.

[Yumi] «- Tu le connaissais ?, demanda-t-elle d’une voix faible.

- Non. », la réponse avait été dite fermement, et eut l’effet d’un claquement de fouet dans l’air.

[Yumi] «- Mais alors comment… ?, elle l’avait coupé mais ne finit pas sa phrase, voyant qu’Iba s’apprêtait à lui répondre.

- Autrefois, j’avais moi aussi un ami, il s’appelait Okubo…il était comme Kentâro. Et puis un jour, un ninja l’a attaqué, sans raison. Aujourd’hui, il n’est même plus capable de marcher…

[Yumi]- Et pourtant tu es devenu un ninja, toi aussi…, répliqua-t-elle d’un ton sec et acerbe. La garçon s’y attendait, et ne s’en offensa pas. La gouvernante n’intervenait pas, curieuse de voir où Iba voulait en venir.

- Oui, je suis un ninja…Toute ma famille était incorporée dans les forces de Kiri.
Ils sont tous morts, tous…en une nuit. Et moi, je n’ai rien put faire…ce soir là, je n’ai rien put faire. »
, sa voix était tremblante, une unique larme coula sur sa joue droite.

«- Je suis comme toi, orphelin…
Et je suis devenue une ombre au service du village de la Brume. Pourquoi ?
Peut-être pour savoir ce qu’avait vécut ma famille, connaître ses idéaux, et d’une certaine manière me rapprocher d’eux. »
, la guerre, les morts, la solitude avait profondément vieillit le garçon, amer.

«- Ou alors c’était pour protéger ceux qui en avait besoin, ou peut-être pour me venger, nous venger, ma famille et moi de nos détracteurs. Je ne sais pas…je ne l’ai jamais su.
Je ne sais plus…si je veux encore être ninja. »
, tout les garçons de l’assemblée le regardèrent avec des yeux ébahis, comme s’il commettait la plus grosse bêtise de sa vie.

«- Je ne veux pas de pitié, ni même de compréhension de ta part. Cela ne sert à rien de comparer ses malheurs avec ceux des autres, c’est un petit vieux et un pêcheur, qui m’ont fait comprendre cela. », il esquissa un sourire, qui disparut aussi vite qu’il était apparut.

«- Ce que voulait te dire, c’est que je peux vous comprendre, ta peine et toi, et te dire que tu n’es pas seul dans cette épreuve, tes amis sont là, je pense que tu peux comprendre…, d’un geste ample du bras droit, il montra l’Assemblée. Yumi ne répondit rien, et se fut Iba qui reprit de plus belle, laissant de nouveau éclater son chagrin, sa voix et son regard s’étaient fait dur, ce qui fit reculer d’un pas la gamine.

«- Par contre, je ne permettrais pas que tu mettes au même rang tout les ninjas. Certains sont peut-être les pires êtres peuplant la planète, mais d’autres sont les incarnations même du courage et du dévouement. Zabuza-sama, Shinzo-sama, et mon maître en était les parfaits exemples. Ils ont donné leur vie et leur âme dans leur combat, pour que, toi, tu puisses encore voir le soleil se lever…
Mon Maître…mon maître…était… »


Le père qui me manquait tant…
Une main réconfortante se posa sur son épaule pour le calmer, c’était celle de la gouvernante. Le garçon se maîtrisa et se tut.


[Kisako] «- Cela n'a pas dû être facile pour toi non plus... Comment t'appelles-tu jeune homme ? Moi, je suis Kisako, la gouvernante de l'orphelinat, enfin du moins ce qu'il en reste... »

Le garçon hésitait clairement à répondre, il savait pertinemment ce qui allait arriver, comme à chaque fois…
Pourtant, il ne voulait pas avoir honte de son nom, il voulait qu’il soit synonyme d’honneur. Pour se faire, il fallait d’abord commencer par en être fier…


«- Je suis Iba... Iba Hiyori... »

La honte avait quand même transparut dans le ton de sa voix. Il n’arrivait toujours pas à être maître de ces émotions, il entendait d’ici Shinobu-sama le sermonner sur ce point, à cette pensée, il faillit fondre derechef en larmes, mais la présence d’autres enfants de son âges, réussit à l’en dissuader. Il attendait le verdict, comme un condamné à mort attends son heure dernière.

[Kisako] «- J’ai entendu parler de toi…
... tu es le jeune garçon que notre Mizukage a reconnu il y a peu c'est ça ? Tu lui ressembles beaucoup dans sa jeunesse. »


De tels mots firent réellement plaisir à Iba, lui arrachant un grand sourire, qui malheureusement se dissipa. Zabuza-sama était dans le coma les chances qu’il en sorte était infime. Kiri no Kuni retomberait bientôt aux mains des politiciens, comme Shinzo-senseï lui avait appris. L’histoire se répétait, la boucle se bouclait. Si tel était le cas, il quitterait les rangs…
Iba détacha son bandeau de son bras gauche et le posa sur sa sacoche d’armes…
Les enfants le suivait du regard. Il demanda s’il pouvait s’installer au piano, Kisako lui répondit que oui. Le garçon ne savait pas jouer, mais il connaissait un air, un seul. Un air que sa mère, ou que Naru jouaient, lorsqu’elles étaient tristes. Iba s’installa sur le tabouret, il ne pouvait pas bouger son bras gauche à cause de sa blessure. Seul sa main droite se posa sur le clavier.
Au début, cela ressemblait plus à une cacophonie, qu’à une mélodie, mais au fur et à mesure que les secondes passèrent, la mémoire du garçon se mit en action, et un léger flux bleuté se mit à tourner autour de sa main droite guidant ses doigts. Puis il se passa la même chose pour son bras gauche, qu’il réussit alors à soulever, et à faire jouer.
Sans savoir comment, avec son simple souvenir, Iba arrivait à jouer le morceau, pourtant compliqué, de musique. Derrière lui, le silence s’était fait, et les enfants étaient partagés entre l’apprenti ninja au piano, et les débuts de flocons qui tombaient.

Les pouvoirs des Maîtres de l’Eau ne sont que le reflet de leur âme.

Le garçon était tourmenté par la tristesse…et la musique n’arrangeait rien à cela, la neige tombait, mourant dès qu’elle rentrait en contact avec le sol…Ce phénomène n’était pas dû à la volonté propre du garçon, qui ne remarqua même pas ce qui se passait, les yeux rivés sur son clavier.
La dernière note retentit, sonnant le glas de la musique. Il ne neigeait plus…


[Kisako] «- Hé bien, Iba, si tu n'as nulle part où aller, pourquoi ne restes-tu pas avec nous ? »

Le garçon ne répondit pas, trop surpris par la proposition. Tant l’attention le touchait qu’il en aurait presque pleuré une enième fois.

«- Je vous remercie beaucoup de votre offre, Mme Kisako…
Seulement, je ne sais pas encore bien ce que je vais faire… »


Il ne finit pas sa phrase, il venait d’apercevoir Sana-khan. Tous se retournèrent, la gouvernante comprise. Puis s’engagea un dialogue entre l’étrange demoiselle, la vielle dame, et un garçon inconnu « au bataillon ». Le sujet était un certain « Nimuro », apparemment un ancien ninja, qui s’occupait de l’orphelinat avec la gouvernante. La question était de savoir où il se trouvait à l’heure d’aujourd’hui ?
Puis le garçon inconnu lança un réplique sur la dignité de Nimuro, ce à quoi Sana-khan répondit avec une verve qu’Iba n’aurait jamais cru possible de la part d’une telle personne, s’il ne l’avait pas vu de ses propres yeux. Etre digne…

Sana-khan dévoila on bras, découvrant ainsi une marque qu’Iba connaissait bien, et peignant le visage de ce dernier de surprise et d’étonnement mêlés…
Celle des voleurs que l’on avait attrapé, c’était une marque fait au fer rouge, une marque infamante, son père lui en avait souvent parlé lorsqu’il était encore de ce monde…
Elle aussi…alors…
Yumi s’était avancée vers Sana-khan pour lui demande ce qu’ils devaient faire pour retrouver Nimuro.


[Sana-khan] «- L’aider, Yumi-chan. Nimuro est persuadé qu’il ne peut plus vous protéger et a failli à son devoir, c’est pour cela qu’il veut rendre son bandeau. Prouvez-lui que vous avec besoin de lui ! »

Puis après une courte déclaration, elle disparut comme elle était venu, laissant le silence redevenir maître des lieux. Iba restait interdit…
Sana-khan, elle aussi avait été « marquée »…il n’en revenait pas. L’histoire de Nimuro lui passait pour le moment au dessus de la tête, seule la révélation de l’étudiante l’avait perturbé.
Cela faisait déjà quelques minutes que Sana-khan était partie, lorsqu’un pleurs le ramena à la raison. La gouvernante s’occupait tour à tour des enfants; elle était débordée. Le genin se dit alors s’il pouvait faire quelque chose, il devait le faire, après tout ce n’était pas son devoir en tant que ninja, mais en tant qu’homme. Il allait retrouver Nimuro, seul, non ! Cela ne servirait à rien, il n’arriverait certainement pas à le convaincre : ils ne se connaissaient pas. Il s’approcha d’un garçon.


«Dis-moi tu ne sais pas où se trouve ce fameux Nimuro… »

Le gamin hocha la tête pour dire non, évidemment cela aurait été trop simple.

«- Je m’en doutais un peu…mais est-ce que tu sais quel est son lieu préféré, l’endroit où il préfère aller. »

Encore un non de la tête. Toutefois son voisin répondit à Iba que Nimuro leur racontait souvent des couchés de soleil vus de l’archipel d’îles entourant Kiri, le soir, avant qu’ils aillent se coucher. Satisfait, Iba ramassa ses armes et son bandeau.

«- Mme Kisako, je pense que nous devrions faire une excursion en direction du port. »

[Je vous laisse continuer moi, je n’ai plus le temps…désolé. iba et le groupe d'enfants-->direction le port]
Zabuza Momochi
Mort
Zabuza Momochi


Les Ruelles - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Les Ruelles   Les Ruelles - Page 3 EmptyJeu 14 Sep - 9:31

[Iba, Sana-khan : +6 EXP RP]

[Zabuza : +3 EXP RP]
Zabuza Momochi
Mort
Zabuza Momochi


Les Ruelles - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Les Ruelles   Les Ruelles - Page 3 EmptyDim 17 Sep - 11:10

Benjiro avait fait passer le message dans le village, et tous les kiréens avaient répondu présents à l'appel, shinobi et simples citoyens. Au milieu de la place Shinji Azechi se tenait, entouré des quelques membres des Enfants de la Brume, l'air grave. Il inspira un grand coup et s'avança vers la foule, prêt à parler, ce qui réduisit au silence le brouhaha de la foule.

[Shinji]
"Citoyens de Kiri, je vous ai convoqué en ce jour pour vous faire part d'une bien triste nouvelle..."

Quelques chuchotements passèrent à travers l'assemblée. La pluie qui avait cessé se remit à tomber, plus fine ; elle allait sûrement durer toute la journée. Le Médecin passa la main dans sa barbe et reprit.

[Shinji]
"Kiréens, notre bien aimé Mizukage, le seigneur Zabuza, s'est réveillé de son profond coma cette nuit... Sans se soucier de lui même, il nous a demandé un papier et de quoi écrire et a utilisé ses dernières forces pour coucher par écrit ses dernières volontés, pour nous tous...

Puis il s'est recouché et a fermé les yeux, nous laissant sans leader. Je vous lirai ce qu'il a laissé pour nous lors de ses funérailles... Elles auront lieu dans deux jours et se feront en même temps que celles du Kazekage, conformément au souhait de Zabuza-sama... Merci de votre attention..."


La première réaction des kiréens fut l'incrédulité, puis vinrent les cris et les larmes pour certains. Du côté des élèves du Mizukage, il en fut de même, différement pour chacun.

Iba restait interdit, accablé par la nouvelle. Darok se sentit l'espace d'un instant seul dans l'univers, comme s'il faisait un mauvais rêve duquel il voulait sortir. Chihiro tomba à genoux, les larmes aux yeux, fixant le ciel. Hyrungo versa quelques larmes lui aussi, emporté par le sentiment commun. Sana-khan resta impassible, comme à son habitude ; impossible de dire ce qu'elle pensait. Ne manquait que Zen, toujours hospitalisé. Shinji se demanda comment son fils allait prendre la nouvelle.

La pluie continua de tomber sur Kiri jusqu'à la nuit venue...



[La suite demain après-midi.

Vous avez le droit de poster ici d'ici là ^^]
Darok

Darok


Les Ruelles - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Les Ruelles   Les Ruelles - Page 3 EmptyMer 20 Sep - 18:08

Le choc des deux puissances décalquaient le monde et retraçaient les courbes directrices à leur manière. Le conflit remodelait la Terre à sa façon, et l’aperçu ressemblait au chaos. Le feu règnait en maître, encadré par les ténèbres. Et au milieu de l’Abysse, il y avait un pilier qui empêchait le monde de s’écrouler sous le joug de cette puissance infernale. Ce pilier qui se faisait marteler par un bélier, était d’un bleu azur, froid comme le zéro absolu et résistant comme le diamant. Cependant, sur cette colonne sur lequel un équilibre repose, une fissure indiquait un point fragile de la construction. Le bélier qui frappait sans cesse sur ce soutien faisait augmenter la taille de cette brèche et, lorsque l’Animal repris son élan, pointant ses cornes vers l’édifice, et profitant de la vitesse de son saut, il fracassa le monument. Ce dernier s’effondra sur la bête, qui mourut sur le coup, gelée. Coup du destin.
Qui voulait détruire et qui fut emporté dans la destruction…

Le monstre était mort… Zabuza, lui, était en très mauvais état.

Le Mizukage tomba sur le sol, inconscient. Lorsque son maître s’effondra, Darok courut pour aller le soutenir. Les larmes ruisselaient du visage du chuunin qui n’arrivait même plus à parler. Quand bien même il aurait pu y arriver, il n’avait rien à dire. Il ne voulait qu’hurler… et encore…
Il se jeta à terre, pour relever son mentor. Il pris son pouls rapidement…pas besoin d’être médecin pour deviner son état critique, par contre, il en fallait absolument un pour le soigner. Il regarda dans l’assemblée, aucun Kiréens ne répondait à ses attentes. Sana-Khan fut dépêchée pour aller en chercher un au centre-ville. En revanche, chez les sunéens il y avait deux spécialistes qui pouvait prodiguer des premiers soins qui se révéleraient fatalement cruciaux. Hazama et Hyryuu. Mais aucun des deux n’accepta de les aider.


« Salaud ! Comment oses-tu ? »

Comme sorti de sa torpeur instantanément, Zabuza interrompit Darok. Sa voix était cassée, faiblarde, comme s’il avait un chiffon dans la bouche.

[Zabuza] « Laisses tomber, Darok… Je peux comprendre sa manière de penser, après tout, c’est sa forme de patriotisme. »

« Un patriotisme de mes deux que je vais lui enfiler par l’arrière ! » envoya Darok alors que son chef discutait sur ses dernières volontés.
« Arrêtez de parler, je vous en supplie. Ne gaspillez pas vos dernières forces ainsi… » se lamentait-il.

Le mizukage se tut, alors que Sana-Khan revenait avec un docteur. Elle avait fait vite, tant mieux. Elle semblait connaître le soignant, mais Darok s’en moquait bien, du moment qu’il faisait le nécessaire pour Zabuza. Il l’ausculta brièvement pour finalement faire sa déduction.

[Nimuro] « La situation est critique. Il n'en a plus pour longtemps à vivre à ce rythme là... Il faut le transporter de toute urgence en bloc opératoire ! Dépêchez-vous ! On l'emmène de suite ! »

Cette phrase raidit le cœur du jeune garçon. Il n’était pas dupe. Le temps que le Mizukage soit transporté et subisse les premiers soins, il sera bien trop tard. Le chuunin l’avait compris lorsqu’il avait tâté son pouls, irrégulier. Cependant, il ne voulait pas perdre espoir et attendait l’avis d’un médecin confirmé.
Des gens s’agitaient autour de lui, prenant la dépouille de ce qui fut autrefois un shinobi vivant, et de ce qui est maintenant une légende avec un pied dans la tombe. Darok aurait voulu crié un « pour kiri ! », comme il sait si bien le faire, mais plus rien ne fonctionnait comme d’habitude. Sa mâchoire était désarticulée, ses membres moteurs ne bougeaient plus. Seuls ses yeux acceptaient de pleurer.

Darok venait de perdre tout goût à la vie. Lorsque la carcasse de Zabuza s’enleva de son dos, il s’effondra automatiquement dans le sable encore parsemé par endroit de neige.
Sa tête lui procurait d’atroces douleurs et sa vision devenait floue, embuée par les larmes. Plus un son sur la plage… Le garçon était seul. Le vent soufflait, secouant ses cheveux violets. La guerre était finie, pour de vraie… enfin, la guerre entre ninjas, car c’était à partir de maintenant que la véritable lutte allait commencer : sans Zabuza au pouvoir, les politiciens enchaîneront les régimes. Kiri va sombrer…


*****


Son gilet immaculé de sang, lui laissait une profonde amertume dans la bouche. Sang Sunéens ou Kiréens, peut importait. A la fin de la guerre, Darok ne faisait plus la différence entre l’un ou l’autre. Ils étaient tous les deux des peuples condamnés sans leurs Kages respectifs.
Darok était resté sur la plage un bon moment avant de décider de se lever et de partir pour les ruelles. Il ne savait pas que penser, ou plutôt, il avait tellement de choses qui méritaient son attention qu’il ne voulait plus y songer. Est-ce que le Mizukage était vivant ? Peu probable. Après avoir assisté au sinistre spectacle qui a précédé la chute de son maître, Darok était certains que personne ne pouvait se remettre de telles blessures. Depuis quelques temps, soit, depuis son hospitalisation, une rumeur courait comme quoi Zabuza serait entre la vie et la mort, et seule sa détermination pourrait lui rendre la vie.
Stupide futilité. Même tout l’effort du monde ne permet pas de revenir d’entre les morts. Si Zabuza est bien dans un état si critique, on peut le considérer comme déjà parti….


*Mais merde ! A quoi je pense ? Pourvu qu’il vive…Zabuza-sama.*

Darok traînait dans une ruelle. L’après-midi commençait, et il n’avait plus manger ni bu depuis son réveil en sursaut lorsqu’on lui annonçait l’arrivée de Suna… Il s’arrêta de errer, resta sur place et contempla le ciel. Il était nuageux… mais pas autant que cette nuit. Les ombres s’téaient retirées doucement. Les pavés de la voie étaient encore couverts de flaques d’eau, là où ils n’étaient pas détruits bien sûr. Kiri était meurtrie, elle ne ressemblait plus à rien de connu, dévastée. Elle n’était plus celle que Darok avait toujours connue. Elle n’était plus rien…plus rien.

*On m’a toujours dit de respecter Kiri, de ne jamais trahir Kiri. D’être patriotique quand tu manges, quand tu dors, quand tu parles. On m’a toujours dit d’agir de manière à valoriser mon village, à augmenter son influence. On m’a toujours dit d’obéir…obéir… sans cesse, afin de monter le prestige de la ville.

Mais voilà…Zabuza-sama…

Vous…vous êtes Kiri…
Et, et si jamais vous nous quittez, alors… alors…
Alors à quoi servirait toutes ces instructions, toutes ses valeurs ? A rien ! A rien du tout !!

Survivez, zabuza-sama.*


Darok s’assit contre un mur en ruine pour ruminer sa haine et refouler sa colère. Les bras autour de ses tibias, jambes repliées, il cognait sa tête couci contre ses genoux, couça contre le mur. Sans cesse, sans lassitude… il cognait.
Il ne pensait plus, il ne rêvait plus non plus… ce songe qu’il avait fait d’un avenir paisible après avoir eu une fructueuse carrière militaire. Il se serait marié, aurait eu deux enfants, serait peut-être devenu instructeur à l’académie, respecté de tous... Avec Zabuza à la tête du pays.
Non, ce rêve, il pouvait d’ores et déjà le jeter à la poubelle. Personne ne remplacera Zabuza, que se soit maintenant ou dans mille ans. Personne ne dirigera comme il avait dirigé, personne n’en était capable, personne n’était assez fort…
Personne.

Darok écoutait le réveil de la ville. Il lui avait fallu une après-midi entière pour enregistrer les décès, reconstruire l’important, et reprendre ses activités…presque normales.
Un bar réouvrait. Pour lui, c’était le moment où le plus de personne allait venir consommer. Soit pour fêter leur survie, soit pour oublier les morts de la guerre…soit les deux.
Les morts de Guerre. Une drôle d’histoire tout ça. Le chuunin pensait qu’en mourant durant cette guerre, il deviendrait un héros dévoué à la patrie, mais il se rendait compte maintenant qu’à part les familles, personne ne se souviendrait des morts. Alors, à quoi bon ?
Tiens… Que faisait les autres en ce moment ? Ça faisait longtemps que Darok n’avait plus penser à eux, à ses camarades. Enfin, tout comme lui, ils devaient être ruinés.

Ne plus y penser et aller chez soi se reposer, c’était la réflexion que Darok souhaitait suivre. Il se releva donc, s’épousseta ses vêtements et se dirigea vers son logis. Il emprunta quelques ruelles, les mains dans les poches, avant d’arriver au lugubre bâtiment… Il y avait un gros trou dans la paroi ouest, mais rien du côté de l’appartement du garçon. Tant mieux. Il poussa la porte d’entrée, et une lampe clignotante se détacha du plafond pour venir s’écraser à ses pieds. Il fallait être prudent si le Chuunin ne voulait pas détruire son immeuble. Il monta les marches, s’appuyant sur le mur, laissant des traces et des fissures par endroit. Il déboucha enfin sur sa porte d’entrée. Le seuil ne semblait pas ébranler, mais prudence est mère de sûreté. Il ouvrit la serrure et contempla son taudis. La porte de la cuisine était défoncée : un corps avait traversé la fenêtre et défoncé de son dos la fragile ouverture. Darok s’approcha du mort. Il portait un bandeau sunéen. Darok le fouilla brièvement, histoire de récupérer quelques armes ou de l’argent. Rien… Ça devait être un spé taï, pas d’bol.


****


Le lendemain, Darok se retrouvait tout habillé dans son lit, ses vêtements imprégnant son drap de sang, sec et cassant. Sa fenêtre de chambre n’avait heureusement rien subi, et le soleil entrait encore faiblement dans la pièce. Renfermé, Darok se dirigea vers sa salle de bain, tourna le robinet… il attendit longtemps, mais l’eau n’arriva pas.

*Et merde, le ballon d’eau à dû être crevé pendant la guerre. C’est bien ma chance.*

Darok, sale, sortit rapidement de son immeuble. Ras le bol…murmurait une petite voix intérieure. Et Darok l’écoutait, cette petite peste. Les jours passaient sans activités de la aprt des shinobis, occupés à reconstruire la ville. Puis, un matin, sa petit voix le mena vers le centre-ville où une réunion en masse avait lieu. Au milieu de la foule, se tenait le père de Zen, aussi charismatique qu’à son habitude. Cependant, la teneur de ses propos était catastrophique…
Zabuza Momochi
Mort
Zabuza Momochi


Les Ruelles - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Les Ruelles   Les Ruelles - Page 3 EmptyJeu 21 Sep - 10:56

[Darok : +6 EXP RP]
Contenu sponsorisé



Les Ruelles - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Les Ruelles   Les Ruelles - Page 3 Empty

Page 3 sur 5Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5  Suivant

 Sujets similaires

-
» Marché - Ruelles
» Les ruelles de Konoha
» Quartier Résidentiel - Ruelles
» Sous les étoiles, parmi les lampions des ruelles brumeuses

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Ryoma - Le forum des Shinobi :: Ryoma 1.0 :: Coeur du Village-