Kara Gensou

Choisir sa DestinéeJe suis une Kunoichi

Choisir sa FactionJe suis originaire du Pays de l’Eau.

Choisir son NindoMa voie principale est le Taijutsu. Ma voie secondaire est le Genjutsu. Ma voie de soutien est le Ninjutsu Non-Élémentaire.

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Je m’appelle Kara Gensou, je suis une jeune femme et j’ai 18 ans. Je suis devenu ce que je suis parce que la Guerre à changer.

Dernière édition par Kara Gensou le Jeu 15 Nov - 20:08, édité 3 fois

War has changed Quiconque ayant jamais parlé des Îles du Pays de l’Eau à entendu aussi parler des légendes et mythes courant sur ses peuples divers et variés. Ses sauvages capturant vos enfants pour réaliser quelques sombres rituels barbares et païens. Ses femmes superbes vous attirant au cœur de leur territoire avec leur voix et leur corps avant de vous faire subir milles souffrances.
Et tous auront entendus parler des conflits constant sévissant sur ces minuscules territoires et qui, pourtant, faisaient fuir les guerriers les plus aguerris et courageux.
Et pourquoi pas ? Les Îles étaient de véritables pièges, rien que pour ses habitants. Brume. Marécage. Lac. Les conditions étaient épouvantables et chaque camps gagnaient souvent autant qu’ils perdaient et il n’était pas rare que les guerriers doivent piétiner les corps de leur ancien compagnons avant de patauger dans une eau rougis par le sang des vaincus.

Des siècles durant, ces spectacles furent tout ce que connus les peuples de l’Eau. La guerre. Le combat, savoir qui haïr, qui tuer, comment faire. Tout était lié aux combats, à la victoire et à la Mort.
Et Kara ne fait pas exception à cette règle.
Il est difficile d’imaginer ce que cela pouvait être, naître non pas parce que nos parents se sont aimés, ou parce qu’une famille voulait un enfant, mais parce que le clan avait besoin de combattants. De guerriers. De chair à sacrifier pour conquérir un archipel.
Elle, comme tant d’autres à cette époque, n’était qu’une naissance de convenance, nécessaire simplement pour éviter de perdre des morceaux de territoire et elle fut clairement éduquée pour comprendre, accepter et croire cela.

Avant d’apprendre à parler, on lui apprenait à crier, avant d’apprendre à marcher, on lui apprenait à tenir une arme. Avant d’apprendre à aimer ses parents, on lui apprenait à haïr ses ennemis.
Avant de vivre, on lui apprenait à mourir.
Dix ans durant sa vie n’était qu’une succession d’entraînements, de tests de survie, de souffrances et de douleurs. Une… Existence dont l’unique but était la victoire.
Au début tout du moins.
Lentement les choses commençaient à changer autour d’elle, les combats semblaient devenir légèrement plus étranges. De nouveaux adversaires usant de « sorcellerie » faisaient de plus en plus souvent leur apparition, forçant les guerriers de son clan à souvent battre en retraite, réfléchir à de nouvelles stratégies de combats.
La Guerre venait de changer.
Son clan aussi. Maudissant, au départ, ces maudis « sorciers » venant des autres clans, ils découvrirent rapidement, surtout dans les derniers nés, qu’eux aussi possédaient leurs propres « pouvoirs », équilibrant, de ce fait, cette nouvelle partie de la guerre.

Kara ne fut pas une exception à la règle, en fait, tous les enfants ayant au moins douze ans semblaient montrer des dispositions à ces nouveaux « pouvoirs ». Et l’entraînement changea, la souffrance aussi.
Considérée autant comme des monstres que des armes, ils venaient de perdre tout droit au sein du clan. Leur nom. Leur choix. Forcés à procréer en atteignant leur quinzième année car tous pensaient que ces nouveaux dons étaient héréditaire.
De guerriers, ils passaient à monstres. Les premiers sur les champs de bataille, les derniers à fuir, seul oubliés dans le pillage et les récompenses. Enfermés en cages, craints et admirés.
Mais cela n’était pas vraiment suffisant. La guerre avait changée.
Pour amplifier et développer ces pouvoirs toutes les méthodes étaient bonnes à utilisés. De la torture à la méditation, de la cruauté la plus malsaine à la douceur la plus pure. Brisé les esprits étaient même hautement encouragé tant que cela prouvait qu’il y avait des résultats à la clé. La peur fonctionnait parfaitement bien sur Kara, développant de façon chaotique ses dons, au point que, bien souvent, elle soit forcés d’être sous drogues dans la relative paix du clan.
Comme bons nombre des « siens ».
Au combat, les drogues changeaient, devenant des stimulants accentuant leurs dons, les rendant sauvages, bestial, changeant la guerre en massacre, à double-sens, sans véritable vainqueur à la fin. Les adversaires étaient nombreux, et puissants. Certains semblaient contrôler à l’Eau elle-même, d’autres ressemblaient à des fantômes que nul ne sauraient atteindre, mais la majorité se contentant de « simplement » balancer leur attaques les plus puissante pour frapper et tuer, créant une escalade de la puissance et de la violence.
Laissant sans doute imaginer aux plus anciens et sages d’entre eux tous que jamais ces guerres ne se finirait, en tout cas pas sans une extermination complète de sanglante des Îles. Ou c’est ce qu’ils croyaient.

L’arrivé d’étrangers sur leurs archipels intrigua au début les guerriers, se demandant si ils allaient pouvoir se servir d’eux ou bien devoir les affronter. Dans l’arrogance de la vie passée à combattre, beaucoup de clans ne jugèrent pas ces étrangers comme dangereux, beaucoup les considérant même comme « faibles » simplement car ils n’avaient pas vécus ici et que ces territoires étaient à eux.
Grossière erreur.
Il fut rapidement conclu que, même si les étrangers ne semblaient pas avoir de pouvoir, ils bénéficiaient de choses bien différentes. De meilleures armes, de meilleures conditions de combat et surtout d’alliés des archipels, ceux dont les pouvoirs étaient les plus développés, ceux dont l’apparition faisait souvent fuir d’effroi les guerriers les plus anciens.
Aisu qu’on les appelle.
La guerre changea de nouveau. Définitivement cette fois-ci. L’alliance létale des Aisu et des étrangers permit rapidement à ces derniers de prendre l’ascendance sur le reste des clans mineurs. Détruisant et endoctrinant les plus faibles ou malléables. C’était comme assisté à un tsunami alors qu’on est enraciné sur place. L’on sait que c’est dangereux, mais l’on sait aussi qu’il y a très peu de chance pour qu’on puisse en sortir vivant.
Et pourtant…
Pendant un temps, quelques clans, faibles, dont celui de Kara, décidèrent de former une alliance basée sur le mépris et la peur pour faire face à cette nouvelle et cela fonctionna relativement bien. Ils ne gagnaient pas, mais au moins parvenaient ils à ralentir grandement ces monstres. Et, pendant un bref instant, Kara se surpris même à croire à une victoire de son clan.
Les années suivantes lui donnèrent tort.
Rapidement les étrangers comprirent qu’il leur fallait encore plus de puissance et de soutien et ils conclurent une alliance que nulle ne croyait possible, les Yamanaka. Beaucoup de légendes circulent à leur sujets et beaucoup sont plus morbides que nécessaire mais tous savaient que si l’Oracle en venait à décider de s’allier aux Aisu et à l’Étranger alors cela voulait dire que la puissance et l’ambition de cet homme était réel et… Possible.
Et pour une fois, Kara sentit la véritable griffe du Désespoir s’accrocher à son âme.

War has ended Ses dernières années d’indépendance furent passés dans la peur et les tentatives, perdues, d’amplifier ses pouvoirs par autant de méthodes que nécessaires. Cependant que valait les pouvoirs chaotique et indiscipliné d’elle et de ses frères face à l’implacable suprématie qu’étaient les Aisu et Yamanaka ? Chaque bataille se soldait par une défaite. Chaque combat égalait une humiliation. Et pourtant nul ne semblait vouloir abandonner alors que l’Étranger continuait, jour après jour, à conquérir les Archipels.
Et jusqu’à la toute fin elle combattit.
Cette dernière bataille est définitivement gravée dans son esprit et son âme. Elle peut encore goûter dans sa bouche l’odeur du sang et de la fumée. Dans son cerveau, elle entend encore parfois les cris de ses compagnons ainsi que le visage de ses ennemis. Et souvent, trop souvent, elle s’éveille en pleine nuit, en sueur, agrippant une main sur sa chemise, là où se trouve son cœur, ce dernier battant la chamade à cause du cauchemar l’ayant frappé.
Tout cela à cause d’une seule bataille.
Et quelle bataille. Les hommes de l’Étranger, des agents des Aisu, des femmes combattantes des Yamanaka. Chaque groupe faisait diminuer de plus en plus l’espoir des siens, et pourtant, au cri de commandement, elle s’élança sans doute vers le fer ennemi, cherchant tout autant à tuer qu’à survivre. Au bout d’une dizaine de minutes au cœur des combats, il commençait à devenir difficile pour elle, comme pour ses frères et sœurs, de comprendre encore ce qu’il se passait. Plus elle se défendait, plus d’ennemis arrivaient, pour, finalement, les submerger de toute part, ne leur laissant qu’une seule idée en tête : la fin.
Cette décision fut si profondément imprimée dans son âme qu’elle en pleura presque. La peur de mourir, la honte d’avoir perdu, le désespoir de savoir que rien de ce qu’elle pourrait tenter ne changerait ce qui allait arriver.
Une défaite totale et sans conditions.

Lentement, elle pouvait sentir que les batailles cessaient, tant parce que les membres de son groupe avaient perdus la volonté de se battre que le fait de l’écrasante puissance de l’alliance adverse. Les quelques rares trop drogués pour cesser de combattre, ou trop orgueilleux pour accepter la défaite, étaient rapidement éliminés, affirmant plus encore leur supériorité.
Comme tous les siens, Kara fut désarmée, déshabillée, et enchaînée avant d’être mise à genoux, au milieu d’un cercle d’ennemis, devant le commandant de ces troupes qui se mit alors à leur parler, d’une voix lente, sûre, dominante.
Et aujourd’hui encore la majorité des mots lui échappent. L’absence d’une véritable éducation fait cela.
Ce qu’elle comprit c’est que seul ceux semblant posséder le « don », la chose qu’ils appelaient « chakra » serait épargnée avant d’être donnés un choix. Les rejoindre et grandir dans la future alliance des pays de l’Eau ou… Refuser et périr après avoir été disséqué pour tenter de s’approprier leur pouvoir.
Pour la première fois, on lui laissant un choix. On lui donnait l’occasion de décider pour elle, et seulement elle. Sa décision pour sauver sa vie, son future, pas celui de son clan, pas des décisions de son Patriarche, mais elle… Kara Gensou.

Et elle accepta de vivre. Dans ce nouveau monde qui semblait aussi dangereux que l’ancien.

Life begin anew Son admission de défaite ainsi que son choix – son choix ! De suivre l’Étranger… Non… Le Daimyo de l’Eau… Jigi Teirestsu. Ou en tout cas c’est le nom qu’elle entendait souvent quand on parlait du « réunificateur des archipels ».
Pour elle, il n’était qu’un nom sans visage, la raison pourquoi aujourd’hui elle était entourée d’anciens ennemis et qu’elle devait être obligée de devenir différente. Mais une personne différente de son choix, de son désir.
Ni guerrière clanique, ni monstre, ni erreur… Elle ne savait pas trop ce qu’elle était mais elle avait l’opportunité de le découvrir.
Même si les premiers mois furent difficiles.
Au commencement elle fut mise en prison, le temps que l’on juge de sa « loyauté ». Mais cette prison était relativement ouverte, avec des libertés qu’elle n’avait pas dans son ancienne demeure. Elle prit donc le temps d’essayer de s’instruire, avec d’autres prisonniers comme elle, venant d’autres clans. Certains dont les libertés furent encore plus écrasés que les siennes et d’autres qui semblaient avoir été considérés comme des véritable entités divines.
Et donc lentement, mais sûrement, elle changeait.

Au bout de quelques semaines, une personne, une femme, vint à sa rencontre, dans une pièce sombre, humide… Elle ne pouvait voir que la forme du corps de cette femme, la froideur de ses doigts alors qu’ils couraient le long de son visage. Pas un mot elle ne dit, se contentant simplement de tourner autour d’elle, parfois ses doigts touchant son visage.
Jusqu’au petit rire cristallin.
Une douleur fulgurante frappa son cerveau avant qu’elle ne sombre dans l’inconscience.
Elle se réveilla en sursaut, dans un lit d’infirmerie, sans vraiment comprendre. Un homme, agent du Daimyo, vint à sa rencontre et il lui expliqué qu’elle était jugée « digne et apte ». Elle n’avait passée aucun tests, on ne lui avait posée aucunes question set pourtant elle était jugée apte ?
Tout ceci dépassait encore grandement sa faible compréhension.
Mais une porte, bien plus grande que le Destin que son clan lui offrait, venait de s’ouvrir. Elle faisait partie de quelque chose de plus grand.
Et ce quelque chose lui permettrait d’être enfin elle-même.

Enfin. Elle l’espérait.

Also,

J'ai beaucoup aimé le récit des aventures de Kara, sa misérable vie et ses débuts en tant que shinobi de Kiri. Tu as remarquablement bien exploité à la fois le BG de Kiri et le BG des autres clans, nous livrant même tes propres idées - pépites - quant à la vie dans le pays de l'Eau avant le Daimyo. J'ai simplement beaucoup aimé le RP, voilà!

Tu est donc évidemment validée en tant qu'étudiant de Kiri. Je vais me débrouiller pour t'apporter couleur et bandeau rapidement.

Au plaisir de te relire rapidement.

Kara : +24 xp

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