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 Hasan Suisen

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Hasan Suisen

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MessageSujet: Hasan Suisen   Hasan Suisen EmptyVen 16 Nov - 23:54

[PRÉSENTATION]
PREMIÈRE PARTIE
Choisir sa DestinéeJe suis un SHINOBI.

Choisir sa FactionJe suis originaire de PAYS DU FEU.

Choisir son NindoMa voie principale est le NINJUTSU. Ma voie secondaire est le NINJUTSU NON-ÉLÉMENTAIRE. Ma voie de soutien est le NINJUTSU DE COMBAT.

Créer son PersonnageJe m’appelle HASAN SUISEN. Je suis UN HOMME et j’ai 16 ANS. Je suis devenu ce que je suis parce que... PARCE QUE. Non honnêtement, c'est surtout que par la voie des choses, se retrouver ici, c'est ne pas se retrouver ailleurs, et donc prendre peut-être moins de... Non en fait c'est un HASARD, juste un foutu HASARD.


SECONDE PARTIE
Raconter son HistoireUne destinée ne saurait se contenter de quelques informations éparses, alors on va tout reprendre depuis le début... Mais par ÉPISODES ! Si on doit raconter chaque secondes depuis ma naissance, on a pas fini.


Dernière édition par Hasan Suisen le Ven 7 Déc - 1:18, édité 8 fois
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MessageSujet: Hasan Suisen   Hasan Suisen EmptySam 17 Nov - 16:32

Comme introduction, on a vu mieux c’est vrai. On a sans doute vu moins bien aussi. J’aurais aimé vous offrir le lyrisme d’un conte épique ou d’une aventure inoubliable, mais la vérité c’est que mon histoire n’est rien de cela. Je dirais même qu’elle est banale, dans ce monde où partout pointe le vent ravageur du changement.
Je suis né dans un petit village du nom d’Amamatsu, de parents qui travaillaient dans l’anguille. On vivait sur la côte, à quelques kilomètres de la mer du sud. La vie était tranquille là-bas, mais si je me suis retrouvé à participer à la création de cette armée Shinobi, vous vous doutez bien qu’il a fallu quelque chose. Et cet élément déclencheur dans ma vie… Je vous le garde pour plus tard !

HASAN – Ce serait bête de gâcher un tel suspense…
NARRATEUR – Trop bête même. Alors on va reprendre depuis plus loin que ça.

Voici donc le premier épisode de l’incroyable destin d’Hasan Suisen… Du banal destin de… Bref, de la vie d’Hasan : « L’anguille, c’est bon ! ». Et si je vous entends critiquer ce titre aussi expressif qu’un mur de brique, je vous… Renvoie sur celui qui devrait plutôt être votre cible… -Pointe discrètement l’auteur de cette histoire-

    ÉPISODE 1 – L’anguille, c’est bon !

La vie à Amamatsu, c’est calme.
Je pense que l’on peut tout résumer à cette seule phrase. C’est calme, à en mourir d’ennui. Pourtant il doit en être ainsi non ? Tout le monde ne peut pas avoir une vie palpitante comme tous ces Samouraïs qui voyagent à travers le Pays du Feu en protégeant les caravanes de marchand. Pour la plupart ils sont d’ailleurs très sympathiques, comme des gens normaux. Mais l’acier qui brille à leurs ceintures les désigne dors et déjà comme des êtres hors du commun, aux yeux d’un petit garçon.
Ils racontent les récits de leurs aventures, de leurs voyages à travers le monde, des combats qu’ils ont menés, et dans l’imaginaire des enfants cela se transforme toujours en aventures épiques qu’ils aimeraient vivre, chaque jour. Tout plutôt que de continuer à éviscérer des anguilles, puis à les saler pour les mettre en boîte et les expédier…

Car c’est le petit travail d’Hasan, du haut de ses cinq ans.
Avec ses parents, Yuu et Nobi, il travail à la pêche et au commerce d’anguilles sur la côte. C’est un met de premier choix pour les citadins et cela assure une rente plus qu’agréable au village qui participe à l’envoie de ces biens, avec d’autres produits de la mer qu’ils entretiennent et cultivent dans les creux de falaises qui peuplent le paysage du sud.
Mais qu’es-ce que cela vaut pour un petit garçon ? Rien. Il aimerait devenir un Samouraï un jour, comme bon nombre de ses amis, et bien que loquaces sur ce sujet, ses parents n’hésitent pas à rire lorsqu’il saute sur place en criant.

HASAN – Vous verrrrrez, j’serais un Samouri !
YUU – Un Samouraï mon chéri.
HASAN – Un Samouri !
NOBI – Ahahahah !

Et ils riaient de lui, et avec lui, dans la paix et la sérénité d’une vie, calme. Quand il y repense, tout ça, c’était vraiment le paradis. La satisfaction d’avoir contribué au bien-être commun, la bonne nourriture mais également le plaisir de partager cette vie simple avec sa famille et ses amis… Voilà de quoi faire baver d’envie tous ceux qui, hors de ce village, vivaient un changement brusque qui n’arriva pas à leurs oreilles avant les sept printemps d’Hasan.

Ce jour là, il s’en souvient très bien, la pluie avait laissé sur le village un voile brumeux, que quelques éclaircies avaient transformé en arc-en-ciel. Une caravane, prévue pour la matinée, était en retard et tous ils attendaient, impatiemment, que les Samouraïs qui l’accompagnaient s’arrêtent à l’auberge pour y raconter les dernières nouvelles du Pays du Feu et de leurs aventures. Hasan, Jun et Hideo, trois garçons aussi semblables par leurs passions que différents par leurs apparences les attendaient de pied ferme.
Tous les trois s’étaient promis de devenir un jour Samouraïs ensemble ! Des promesses d’enfant bien sûr, car ce jour devait marquer un tournant décisif dans leurs aspirations. Car en effet, cette caravane marchande n’arrivait pas. Une demi-journée de retard, avec les précipitations, ce n’était pas anormal…

JUN – Deux jours… Deux jours de retard…
HIDEO – Mais qu’est-ce qu’ils font ? Mon père tourne en rond à la maison et arrête pas de s’énerver tout seul, j’en ai marre moi.
HASAN – Ce n’était jamais arrivé. On a les meilleurs Samouraïs du monde ! Il ne peut leur arriver malheur… Non ?

Si. Et pas qu’un peu.
La caravane qu’ils attendirent en tout et pour tout deux jours et demi arriva tardivement, alors que le crépuscule laissait planer sur le village son voile d’ombre le plus angoissant. Le vent marin soufflait avec force et aucun oiseau ne venait égailler cette fin de journée.
Hasan, accompagné de ses deux amis, accourus lorsque le crieur leur annonça l’arrivée de la caravane… Ainsi vit-il immédiatement que cette dernière avait été attaquée. Sur cinq chariots prévus, seulement deux étaient parvenus jusqu’au village, dont une tirée par ses conducteurs. Qu’étaient-ils arrivés aux animaux de traits ? Et aux autres carrioles ? Quand à l’habituelle escorte de Samouraïs, ces derniers étaient beaucoup moins nombreux que d’habitude, et certains étaient blessés, d’autres sans armes.

HASAN – Ils ont été attaqué… murmura-t-il sans arriver à y croire lui-même.

C’était en effet un monde qui s’effondrait pour lui : depuis sa naissance, jamais pareil spectacle ne s’était offert à ses yeux d’enfant. Voilà que l’invincible aura dont jouissaient les Samouraïs à ses yeux s’envolait. Et le pire restait à venir…

HIDEO – Tu connais pas la nouvelle ?
HASAN – Laquelle ?
HIDEO – Les Samouraïs, ils ont parlé avec mon père et, il parait qu’ils ont été attaqué par… par…
HASAN – Accouche.
HIDEO – Par seulement trois personnes ! Dont une femme !

Ce qui, pour trois garçons, relevait de l’impossible. L’univers lui-même ne pouvait permettre qu’une « fille » puisse battre un garçon. Mais force était de constatée que son ami ne lui mentait pas, car son propre père lui rapporta exactement les mêmes paroles, en précisant cependant de ne pas s’inquiéter, que ce n’était qu’une mauvaise journée comme il pouvait y en avoir beaucoup dans une vie…

Il fallu aider de toute urgence la caravane à repartir avec les marchandises qu’elle était venue chercher, mais elle ne pouvait du coup en emporter qu’une infime partie. Sa famille se retrouva alors avec un gros surplus d’anguilles, qu’ils durent manger pendant deux semaines pour éviter qu’elle n’ait été pêchée pour rien. Autant dire que son estomac se souvenait de cette journée de merde, vraiment.
De plus, les histoires qui accompagnaient cette attaque continuèrent de tourner dans le village, tels des oiseaux de mauvaise augure rependant leurs affres dans leurs esprits et leurs cœurs. Cachés dans leur « cabane sécrète » derrière la brasserie du père de Jun, ils se racontaient cette histoire en boucle, tel un conte d’horreur, amplifiant à chaque fois les détails les plus macabres, finissant bientôt par y croire eux-mêmes…

HIDEO – La pluie se mit à tomber sur la caravane, alors qu’elle traversait le col des Deux Pics. Cela dissipa la brume dans laquelle elle évoluait depuis plusieurs heures déjà, la rendant aveugle à tous dangers. Les Samouraïs purent alors constater, à la sortie du col, que trois silhouettes se dressaient sur le chemin, immobiles. « Halte ! » cria le capitaine à ses hommes, tandis qu’il s’avançait avec deux d’entre eux au-devant de ces étrangers. « Vous êtes sur le chemin, qui êtes-vous ? Que voulez-vous ? » Mais personne n’entendit la réponse des trois individus. Le premier était un homme aux yeux jaunes comme ceux des chats, et à la courte chevelure noire. Le second était un homme dans la force de l’âge, chauve et bardé de plusieurs cicatrices violacées. La troisième était une femme très belle, aux lèvres pulpeuses et à la poitrine opulente. Tous trois portaient des tenues noires, sans armes. Et avant qu’ils ne répondent, le vent se mit à souffler plus fort dans le col. Le chauve joignit ses mains et… Le capitaine fût tranché en deux, avec son cheval. Leurs boyaux se déversèrent sur la route, alors qu’à ses côtés, son lieutenant se faisait frapper par la foudre elle-même ! Le chaos s’installa alors et, résonna la douce voix de la jeune femme, chantant des paroles incompréhensibles, qui paralysèrent tous les Samouraïs sans qu’ils puissent se l’expliquer eux-mêmes. Ils tombèrent en quelques secondes, jusqu’à ce que l’un d’eux retrouve les sensations de son corps et ne fasse partir au galop les bœufs des deux dernières caravanes. Le chauve les poursuivit, et le vent frappa l’une des montures, lui entaillant le dos sans la tuer. Lorsqu’ils s’écartèrent enfin du massacre, ils n’étaient plus que quatre, et seulement trois marchands étaient encore en vie. L’un d’eux avait un bras mort, l’autre les cheveux brûlés par la foudre…

Hasan préféra sortir quelques instants, tant son imagination semblait lui montrer avec clairvoyance tous les détails racontés par Hideo. Comment pouvait-on faire cela ? Comment y arrivait-on ? Cette magie démoniaque était aussi horrible que les histoires les plus anciennes sur les fantômes et les esprits qui leur servaient de conte à dormir debout. Le cœur au bord des lèvres, le jeune garçon à la chevelure verdoyante leva les yeux au ciel, et se posa cette question, avant que son estomac ne rende son déjeuner.

HASAN – Pourquoi voulaient-ils de l’anguille à ce point ?

Parce que l’anguille, c’est bon, mais la caravane était à moitié vide sur la route alors, ils devaient sans doute vouloir les denrées qu’ils allaient ramener du village non ? Mais la vérité était plus simple : avec quoi paye-t-on les anguilles ? L’argent, voilà quelle avait été la cible de ces bandits aux pouvoirs incroyables. La main sur l’estomac, Hasan le vida dehors, et il eut l’impression que, c’était son enfance qu’il vomissait en cet instant.


Dernière édition par Hasan Suisen le Mar 27 Nov - 15:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Hasan Suisen   Hasan Suisen EmptySam 24 Nov - 1:46

Ce premier épisode, ce n’était pas rose. Mais c’est le monde lui-même qui ne l’est pas. Si jusqu’à ce jour, l’innocence qui était la sienne avait été conservé, l’épisode de la caravane avait achevé de la lui ôter. C’était donc le cœur sans conviction, qu’il s’amusait encore avec ses amis à jouer au Samouraï… Mais cela avait-il encore un sens ?
Mais comme je vous l’ai dit précédemment, cela n’a rien d’extraordinaire. Car plus les jours, les semaines, et les mois passaient, et plus les nouvelles du monde extérieur leur parvenaient, parfois en retard, et souvent trop horribles pour être acceptés.

La toute puissance du métal avait été vaincue par la magie de cette nouvelle arme que l’on nommait « Chakra » et qui permettait à un homme d’en tuer des centaines… Voilà la vérité : leur monde, opposant jusqu’ici des forces égales, animés par des guerres meurtrières mais sous contrôle, devenait d’années en années plus barbare et monstrueux. Qu’un homme en tue un autre, soit. Mais qu’un homme soit capable d’en tuer des centaines ! Les récits de ces massacres étaient invraisemblables et pourtant, pourtant… Ils avaient vu ce qui arrivait à une caravane lourdement escortée, face à trois de ces monstres.

NARRATEUR - Mais voilà, Hasan est encore jeune, à peine douze ans ! Et nous n’y sommes pas encore, au village Shinobi.
HASAN - Mais nous nous en rapprochons à grands pas !

Voici donc le second épisode de cette histoire qui en comptera moins d’une dizaine, mais plus d’une paire ! Et dans cet épisode, intitulé judicieusement « La nouveauté, et tous ses excès. », vous aurez droit aux larmes, à la plus dure des réalités, et au pire des clichés : celui d’un garçon perclus de vengeance.

    ÉPISODE 2 – La nouveauté, et tous ses excès.

La vie est devenue difficile à Amamatsu.
Le commerce de l’anguille est en chute libre et les caravanes, rares et difficiles, n’osent plus s’aventurer au-delà des routes commerciales les plus fréquentées, de peur d’être prises pour cible par des groupes de bandits et de maraudeurs. Il n’y a guère que certains de leurs partenaires les plus fidèles, qui fassent accoster un petit bateau, de temps en temps, dans une crique protégé non-loin, pour commercer avec eux.

On parle de quitter le village. Pire, on parle de l’abandonner, tout simplement ! Hasan ne peut se faire à cette idée. Hideo semble s’y être résigné mais il a toujours été comme ça, prompt à accepter tous les changements dans sa vie. Jun par contre, est comme lui et se refuse à se dire que bientôt, très bientôt, ils devront partir, faute de pouvoir vivre de leurs propres cultures sur la côte, peu propices aux plantations de légumes et des riz, vitaux pourtant à leur survie.

NOBI - C’est comme ça. Il faut faire avec.

Son père a raison : il a les pieds sur terre, et l’expérience d’un adulte pour dire ça, lui. Il sait que s’ils n’acceptent pas les changements, ils mourront, seuls sur la côte devenue inhospitalière du pays du Feu. Mais comment le faire comprendre à un gamin ? Et lui, comment se l’expliquer à lui-même ? Du bout des doigts il caresse les gravures faites au couteau sur les murs de leur cabane secrète, devenue trop petite pour eux à présent. Il repense à de vieux souvenir, et remue le couteau dans la plaie.
C’est malsain, mais ça aussi, il faut faire avec.

Il n’y a pas d’âge pour ressentir sur vos épaules le lourd poids de la vie.
Mais c’est justement parce qu’il est en vie, et jeune de surcroît, qu’il recommence à sourire. Hasan rit même de nouveau, en préparant avec sa mère les bagages qu’ils emmèneront avec eux durant le voyage. En effet a été voté à l’unanimité de quitter le village en groupe, pour s’installer près d’un village voisin, et ses rizières.
Le village d’Ichiba, dans sa grande mansuétude, a accepté cette décision, mais la vie ne sera pas facile pour eux, au début. Cette petite communauté n’a pas assez de réserves pour tous les nourrir d’un coup alors on leur conseil de prendre le plus de vivre avec eux, l’histoire de ne pas mourir de faim sur place, à défaut de mourir de carence alimentaire.

Il vaut mieux en rire qu’en pleurer, voilà ce qu’il se dit.

HASAN - Tu vas quoi ?
JUN - Je vais rester.
HASAN - Tu ne peux pas. Le village sera bientôt déserté, tu te retrouveras tout seul !
JUN - Je peux me débrouiller, j’ai appris le métier…
HASAN - Tu ne peux pas ! Insiste-t-il en l’attrapant par les épaules.

Mais son ami jette sur lui un regard si triste qu’il ne le retient pas, de se défaire de son étreinte pour faire quelques pas et lui tourner le dos. Jun est un gentil garçon, mais il a déjà connu le chagrin d’avoir perdu sa mère très tôt, emportée par une maladie inconnue pour eux. Son père n’est pas un homme de caractère, il ne saura pas retenir son fils alors, le peut-il, lui ?
Non.

Alors que les charrettes grincent et commencent leur longue route en direction d’Ichiba. Jun reste, seul, devant l’entrée de celui-ci, les regardant partir sans rien dire. Mais ce ne fût pas là un adieu définitif. Car le destin a voulu les réunir, dans d’autres circonstances, plus tard…

Car les évènements qui survinrent alors, après plus d’une demi-journée de voyage, furent ceux qui changèrent sa vie. Si tôt ? Encore une fois, il n’y a pas d’âge pour le changement. Celui-ci vient n’importe quand. Sous n’importe quelle forme.
Installé à l’arrière du chariot de ses parents, Hasan ruminait de bien tristes pensées, se maudissant de n’avoir pas su convaincre Jun de les suivre. Il y avait en lui une telle force, d’une telle tristesse, qu’il doutait de pouvoir un jour s’en relever. Hasan chercha alors à se concentrer sur les cahots de la route pour oublier le reste. Mais le vide de son esprit était vite comblé par les sombres images qui lui revenaient sans cesse. Il devait combler ce vide, avec, je ne sais pas, un peu d’imagination !

HASAN - Allez Hasan, penses à autre chose… Merde.

Il se prit la tête entre les mains et choisit comme image quelque chose qui ne devait lui offrir aucun rapport d’aucune sorte avec son ami, et le village qu’il venait de quitter. Le jeune garçon pensa alors à la flamme d’une bougie. Elle tremblotait dans son esprit, à cause des mouvements parfois brusque du chariot. Mais elle brûlait, fort. Il essaya de la faire grandir dans son esprit, pour réchauffer son cœur et, il ne put trop se l’expliquer mais, il avait conscience que cela le réchauffait réellement. Comme un rêve de douceur dans les bras de sa mère, comme la chaleur réconfortante d’un drap douillet… La flamme devint brasier et le brasier, incendie.
Et l’incendie devint, incontrôlable.

Plus tard il pensa que certaines choses devaient être découvertes dans la douleur, la peur, et l’incompréhension. Ce jour là, la tristesse et la douleur l’accompagnaient dans son voyage jusqu’à Ichiba, et celles-ci ouvrirent son esprit à la compréhension d’un feu qui brûlait dans son cœur, depuis toujours.
Lorsqu’il rouvrit les yeux, ce fût pour voir que le chariot était en feu.

Sa mère et son père descendirent en trombe de ce dernier et voulurent immédiatement aller lui porter secours mais, force était de constater que les flammes n’étaient pas pour lui. Hasan lui-même descendit et tomba par terre, dans la boue. Mais celle-ci ce mit à bouillir sous l’effet de l’aura de flamme qui entourait à présent le gamin de façon difficilement contrôlable. Il s’écarta d’eux, recula sur le chemin, et finalement tomba à nouveau, trébuchant sur une racine, et s’assommant au passage.

Lorsqu’il revint à lui, le processus avait cessé. L’épuisement l’avait gardé alité pendant trois jours, et leur voyage était depuis longtemps achevé. Leur petite communauté était en pleine construction d’un second quartier à Ichiba et bien que faible, il se leva immédiatement pour aider ses parents à construire leur nouvelle maison. Cela leur prit un certain temps, mais ils finirent par y arriver. Commença alors un long travail d’apprentissage du travail dans les champs et les rizières, qui ne fût pas de tout repos. Ce dernier occupa son esprit, et lui permit d’oublier, pour un temps, les évènements qui les avaient conduits à venir jusqu’ici. Cela permit également à Hasan, de ne pas penser au regard effrayé que lui jetaient parfois les gens. Même Hideo n’osait plus trop l’approcher. Ce n’était pas étonnant : lui aussi était un monstre, au final.
Il comprit, au fur et à mesure, que cette force, ce Chakra, qui sommeillait en lui, nécessitait une bonne condition mentale pour être utilisée. Et alors, s’il se concentrait sur la flamme… Mais s’il s’intéressa à tout ceci, à ses moments perdus, ce ne furent que des maigres tentatives de sa part pour combler les nouveaux vides de sa vie. Quel avait été son crime, pour être ainsi soumit à la solitude inconsciente part ses semblables ? Celui d’avoir tout simplement en lui un étrange pouvoir, qu’il considérait lui-même comme monstrueux, et à cause duquel, au final, ils avaient dû quitter leur vie calme, à Amamatsu. Certes ce n’était pas la faute d’Hasan en particulier. Mais, les gens sont ainsi…

Ils cherchent toujours un responsable.

HASAN - Tu sais que je n’ai pas voulu de ça Okaasan…
YUU - Je le sais bien, mais il ne faut pas leur en vouloir. Cette nouvelle vie est difficile, pour tout le monde.
HASAN - Elle l’est encore plus pour moi maintenant que tout le monde a peur de moi !

Oui, c’était difficile, très difficile. Car Hasan n’était pas un mauvais garçon. Toujours avenant et souriant, il s’intéressait au bien commun et n’hésitait pas à prendre sur lui pour rendre la vie plus facile à ses semblables ! Et aujourd’hui, voilà tout ce qu’il récoltait pour sa gentillesse : la peur, et l’indifférence. Tout ça, c’était la faute de ce pouvoir. Non… C’était la faute de ceux qui l’utilisaient à mauvais escient ! Voilà qui étaient les fautifs : ces salopards de bandits ! Leur faute, tout était de leur faute ! S’ils n’avaient pas fait ça, alors rien de tout ceci ne serait arrivé… Rien…
Ses larmes ne s’étaient pas taries, depuis le départ du village.

La nouveauté, engendre bien des excès. Souvent, ces derniers sont négatifs.
Ils le sont, jusqu’à ce que quelqu’un s’élève au nom des victimes de ces excès. Qu’il se lève et dise « Nous en avons assez ! Nous ne laisserons plus faire ! », oui, qu’il le dise, et agisse en conséquence. Et même si les objectifs du Daimyo du Feu n’étaient pas forcément louables, au moins leur présenta-t-il une vision nouvelle de la situation. Comme au temps du grand banditisme à l’arme blanche, il fallait aujourd’hui former des gens, capables de combattre ceux qui, à l’instar d’Hasan, utilisaient leurs dons pour détruire ce que l’Homme s’évertuait à bâtir.

Debout face à la missive placardée sur la porte de l’auberge d’Ichiba, Hasan prit sa décision : il allait rejoindre ce village au service de la population du pays du Feu. Le rejoindre, et un jour, se venger de ceux qui avaient fait basculer la vie de ses proches, et la sienne. Un gamin de treize ans peut-il jurer se faire justice un jour ? La réponse est…
Oui.
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MessageSujet: Re: Hasan Suisen   Hasan Suisen EmptyMar 27 Nov - 19:42

Tout ça c’est bien beau mais, peut-on réellement tourner le dos à tout ce que l’on a connu, et aimé ? Hasan pouvait-il vraiment dire « Je m’en vais » à sa famille, à son village, à cette vie nouvelle qui occupait pleinement ses journées et faisait de lui un garçon à la tête vide de tous soucis ? Preuve était que non ! Car loin de partir sur l’heure, face à cette missive, il resta à Ichiba et continua la vie qu’il y menait depuis plus d’un an maintenant.

Le changement a ses excès mais, il engendre aussi les peurs les plus viscérales chez ceux qui souhaitent le subir, de leur plein gré.

NARRATEUR - Au final, où est le hasard ici ? Pourquoi Hasan est-il lui-même persuadé que son destin n’est que le fruit d’un mauvais lancé de dé ?
HASAN - Peut-être, parce que c’est effectivement le cas.
NARRATEUR - Comment ? Tout ceci ne serait le résultat que de…
HASAN - C’est en tout cas ce que je pense. Mais laissez-moi continuer mon histoire. C’était un jour nouveau sur Ichiba…

Et tandis que la voix du jeune garçon s’élève pour vous présenter le troisième épisode de cette aventure, moi, simples mains au service de ce récit, ne peut que vous dévoiler le titre de ce chapitre : « Double 4 », et vous souhaiter, une agréable lecture.

    ÉPISODE 3 – Double 4

La vie a reprit son cours à Ichiba.
Entendons bien ici qu’elle ne s’était en rien arrêtée, sauf pour un seul jeune garçon : Hasan. Mis à l’écart par ses semblables, il avait finalement, petit à petit, reconquit leurs cœurs par sa gentillesse. Et on parlait finalement de ses fameux « pouvoirs » comme d’un mauvais problème météorologique, d’une malchance malvenue, bref, ses anciens amis, à demi-mots, s’étaient excusés auprès de lui et l’avaient à nouveau accueilli dans leur groupe, avec plaisir.

Peut-être sentez-vous, devant le sourire de ce garçon, ses rires sincères, et sa joie de vivre à quel point la solitude lui pesait. Elle, et toutes ses sombres pensées. Fini pour lui les histoires de vengeance, de monstre, de village du Daiymo ! Il ne pensait, et ne vivait que pour Ichiba où la vie continuait, et commençait, malgré des difficultés évidentes, à devenir vraiment sympa pour eux.
Loin de tous, autonomes, ils survivaient, et c’était tout ce qui importait.

HASAN - Allez, on se fait une petite partie ?
HIDEO - Pourquoi pas…
KUMASHIN - Je fais le lanceur !
HASAN - On joue pour ?
HIDEO - Euh, attends je cherche…

Tous, âgés de quatorze à seize ans, s’amuses souvent depuis quelques temps aux dés. Le principe est très simple : lancer des paris sur le résultat des dés, si le résultat sera pair, ou impair. Il s’agit souvent de gages bon-enfants mais l’âge, et la puberté faisant, les défis deviennent plus, viril. On parle alors de faire une prouesse de force, une acrobatie, voir même d’aller, déclarer sa flamme à Hitomi, la plus belle fille d’Ichiba… C’est de leur âge, et c’est bien, qu’ils jouent à cela car ça participe à leur formation d’adulte.

Mais depuis quelques temps, Hasan et Hideo semblent avoir passé la vitesse supérieure concernant les défis. Leur rivalité, qui à Amamatsu n’était pas encore décelable, a fini par prendre forme aux yeux de tous. En effet, Hideo est le fils du chef d’Amamatsu, qui aujourd’hui occupe la place de chef avec le leadeur d’Ichiba. Il a par la conséquente une place et une influence toute particulière sur les autres enfants. Et cela l’a rendu arrogant. Hasan lui, joui d’une nouvelle, et excellente réputation. Le garçon le plus gentil et tenace du village, qui malgré deux ans de solitude et de mise à l’écart, a su pardonner à ses amis et les rejoindre pour partager avec eux la vie calme qui était la leur.

L’un comme l’autre sont passés par des épreuves. Si pour Hasan il est plus facile de saisir l’ampleur de ses difficultés, cela l’est moins pour Hideo, sur les épaules duquel repose un poids énorme, que sa famille a mit inconscient sur son dos. Il souffre aussi, en silence, des attentes des autres. Inutile de chercher qui a le plus souffert, car là n’est pas la question. Au final, pourquoi leur rivalité a-t-elle implosée ? Peut-être parce que les hormones sont de la partie, et l’amour également. C’est cliché, mais c’est aussi ça, la jeunesse.

Effectivement l’un comme l’autre sont amoureux de cette fameuse Hitomi, qui a un an de plus qu’eux et est la fille du chef d’Ichiba. Si tout le monde la voit effectivement se mettre un jour avec Hideo qui lui fait des avances assez prononcées, d’autres secrètement, espèrent qu’elle aura droit au bonheur et pourra vivre heureuse avec Hasan. Tous les points de vue se valent dans ce genre de situation.

Nous les retrouvons donc à nouveau, devant le plateau de jeu et Kumashin, un jeune garçon qui les accompagne souvent, prêt à lancé les dés lorsque l’enjeu de la partie aura été prononcé.

HIDEO - Et si… le perdant devait faire un petit voyage hors du village ?
HASAN - Et pour aller où ? Demanda-t-il en lisant déjà la réponse dans les yeux de son rival.
HIDEO - Amamatsu.

Les poings du jeune homme se resserrent. Penser à leur ancien village ne lui fait jamais de bien. Il sait tout ce qui est resté là-bas, toute cette candeur, cette enfance, oubliées dans ces ruines. Hideo le sait lui aussi, mais voilà, le pari est lancé. L’enjeu sera donc pour le perdant de voyager jusqu’à Amamatsu, puis d’en revenir avec une preuve. Une épreuve dangereuse, car on ne sait jamais sur qui on peut tomber au détour d’un chemin.

HASAN - Je relève le défi.
KUMASHIN - Pair ou impair ?
HASAN - … Impair.
HIDEO - Pair.

Les dés s’envolèrent dans la main de l’arbitre, et s’enfoncèrent dans le pot en terre cuite qui servait à leur jeu, avant que celui-ci ne retombe avec fracas sur le plateau de jeu. Suspens, attente, angoisse… Kumashin relève finalement le pot de ce jeu de hasard pour révéler le résultat, qu’il répète à haute-voix, bien que les deux joueurs l’ait sous leurs yeux.

KUMASHIN - Double quatre, pair. Hideo gagne le pari.

Vraiment pas de chance. Sur tous les points car le chiffre quatre peut également se lire « mort » et autant dire qu’un double de ce nombre, c’est deux fois plus de malheurs assurés ! Si on croit à ce genre de choses bien sûr. Dans l’immédiat, Hasan est bon joueur et il sait que se petit périple peut éventuellement lui faire gagner des points auprès d’Hitomi. Qui sait si cela ne l’impressionnera pas ? Et que ne ferait-on pas pour impressionner sa dulcinée. Le jeune homme rentre donc chez lui finir ses tâches coutumières, puis prévient ses parents qu’il sera absent pour deux jours, le temps de faire l’aller-retour jusqu’à la côte pour trouver quelques fruits de mer à ramener. Mensonge que ceci mais il n’allait pas leur dire comme ça qu’il se rendait à Amamatsu. Cela aurait fait mauvaise impression chez lui…

Le lendemain matin, Hasan était donc prêt. Aussi prêt que peut l’être adolescent à la recherche de l’amour. Les cheveux au vent, le regard volontaire et le cœur gros, il adressa quelques salutations à des amis et des résidents du village déjà debout avant de prendre la route de la côte, qui bifurquait après quelques kilomètres sur l’ancienne route menant à « chez lui ». Un chez lui où il n’est pas retourné depuis qu’il l’a quitté. L’endroit doit être totalement recouvert de mousse maintenant, et les bêtes sauvages ont sans doute élu domicile dans les maisons abandonnées. Jun est-il encore là-bas ? Hasan en doute. Même si cela l’attriste de le constater, il s’imagine déjà trouver les traces d’une vie qu’il aurait passé là-bas, avant de partir pour d’autres contrées.

Mais il se trompait.
Au fur et à mesure qu’il avançait sur le chemin en direction de l’ancien village, le garçon remarqua des traces, fraîches. Des chevaux ? Pas de roues, autrement dit un petit groupe de cavaliers. N’étant pas un expert en traces animales -il était fermier, pas chasseur- Hasan ne pouvait pas déterminer de quand celles-ci dataient, bien qu’elles semblent fraîches. S’il avait pu le savoir, peut-être se serait-il inquiété… C’est lorsqu’il atteignit Amamatsu, en fin de journée, que la situation dégénéra, plus vite qu’il ne l’aurait cru possible.

Arrivant aux anciennes portes du village, pourries par le temps et les herbes folles, Hasan sentit dans l’air le doux fumet du poisson grillé. Quelqu’un se trouvait là. Et à en juger par les trois chevaux attachés plus loin, il s’agissait d’un groupe plutôt que d’une seule personne. Des bandits ? Il fit un pas en avant, curieux de savoir qui utilisait en cet instant l’ancienne brasserie du village comme abris mais…

HASAN - Wohwouah !

Ce fût à peu près le petit cri qui sorti de ses lèvres lorsqu’il glissa sur une flaque de boue. Sans point d’appuie, il s’étala sur ses fesses et fût immédiatement encerclé par deux Samouraïs armés. Aïe. Voilà qui n’est pas bon, du tout… Les deux étaient sortis des bâtiments en ruine autour de lui, qu’ils devaient fouiller pour une raison qu’il ignore, mais le troisième sorti lui de la brasserie, et ce fût lui qui s’approcha d’Hasan pour l’interroger.

? - Jun Furozawa ?
HASAN - N-non seigneur, je m’appel Hasan, Hasan Suisen.
? - Hum, et d’où viens-tu ?
HASAN - D’Ichiba. Je suis venu ici parce que, parce que j’étais nostalgique de ce village, que j’ai quitté il y a deux ans.
? - Un ancien d’Amamatsu ? Intervint le second homme. Tu dois connaître Jun alors ?
HASAN - Euh, o-oui c’était un garçon du village qui a refusé de nous suivre quand on a quitté Amamatsu.
? - Et tu ne l’aurais pas revu récemment par hasard ?
HASAN - N-non, ça fait deux ans que je ne l’ai pas revu.
? - C’est bien notre veine ! Que va-t-on dire au seigneur Fujiwara si on ne lui ramène pas ce vaurien ?
? - La mission n’est pas terminée, on ne rentre pas sans lui. Peut-être que ce gamin pourrait nous être utile… Sauf si tu veux retrouver ta tête en haut d’une pique ?
HASAN - N-NON ! Cria-t-il de frayeur en déglutissant devant le sourire sadique du Samouraï.
? - Bien. Dans ce cas tu vas rester ici, prendre notre place dans l’auberge près du feu, et attendre ton ami.
HASAN - Pourquoi, recherchez-vous Jun ?
? - Braconnage. Lâcha l’un d’eux comme s’il s’agissait d’une broutille.

Mais une broutille pour laquelle ils étaient prêts à tuer. Car il s’agissait de leur métier maintenant. Les Samouraïs ont du s’adapter à leur inutilité croissante, et certains sont juste devenu des hommes de mains des seigneurs locaux. C’est le cas de ces deux là, qui semblent servir le seigneur Fujiwara, un régent local connu à Ichiba car il y fait parfois commande de plusieurs produits locaux, de temps en temps.
Et Jun était allé provoquer la colère d’un homme comme ça ? Pour braconnage en plus ? Seul avec lui-même, Hasan vit les Samouraïs emporter leurs chevaux hors du village, rendant celui-ci au silence. Ils avaient laissé le feu allumé, après avoir terminé leur repas. Maintenant la réussite de leur plan, passait par la bonne coopération d’un gamin qui se trouvait au mauvais endroit, au moment.
Tout ça, à cause d’un double quatre.
Hasan Suisen

Hasan Suisen


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MessageSujet: Re: Hasan Suisen   Hasan Suisen EmptyJeu 6 Déc - 14:40

À l’heure où de grands évènements se déroulent autour de nous, je ne peux pas m’empêcher de n’y voir que la marque du destin, pas vous ? Pourtant des personnes comme Hasan continuent de croire que rien n’était écrit, que tout était encore à faire dans ce monde. C’est bien beau toutes ces théories, mais est-ce que cela répond à nos dernières questions ?
Comment ce jeune homme à la tremblote facile est-il passé de ça…

HASAN - Tu sais que c’est moi tout entier que tu montres là ?

… À ce que nous connaissons aujourd’hui, à savoir un jeune Ninja souriant et bagarreur -pas dans le mauvais sens du terme- ? Car l’histoire continue, et la vie d’Hasan ne s’est pas arrêtée, fort heureusement, à son retour inopportun à Amamatsu ! Et à ceux qui se demandent encore qui raconte cette histoire, qui est donc celui qui parle sous le simple nom du « Narrateur », laissez-moi vous donner un indice : Hasan m’a sauvé la vie, ce jour là.

NARRATEUR - Alors ? Vous ne voyez pas qui je suis ?
HASAN - T’es vraiment bizarre des fois tu sais ?
NARRATEUR - Alors les enfants ? Vous savez qui je suis dans l’histoire ?

Un grand silence dans la salle accompagne sa question. Il faut dire qu’à cet âge là, le jeu du « question réponse » n’est pas le mieux adapté. Mais qui a dit que des Ninjas savaient mieux s’occuper des enfants que les autres ? SI je trouve celui qui a affirmé ça, je lui refais le portrait ! Mais sans plus tarder, laissez-moi vous conter le dernier chapitre de cette histoire, « Il était une fois… » et vous souhaitez, une bonne lecture.

NARRATEUR - On se retrouve après l’épisode pour faire le point, alors ne zappez pas !

    ÉPISODE 4 - Il était une fois…

La vie a déserté Amamatsu.
Qu’elle soit animale ou végétale, plus aucune forme de vie ne semble encore habiter ces maisons de bois désertes et ces hangars en ruine. Pourtant, un feu brûle encore dans l’ancien âtre de l’auberge, et un garçon à la chevelure verte en bataille s’y réchauffe les mains, en s’interrogeant sur ce qu’il allait bien dire, ou faire, une fois que Jun serait rentré. S’il rentrait ! Moi je serais à sa place, je ne reviendrais pas, après ce qu’il a fait !

Mais la logique a-t-elle court dans de pareils instants ? Du coin de l’œil, le garçon regarde la place du village et s’attend chaque seconde à voir son ancien ami débarquer. Et s’il ne revient pas ce soir ? Que va-t-il devenir lui ? Bien que les Samouraïs ne soient pas en vue, Hasan devine leur présence aux alentours. Ils ont dû cacher leurs chevaux dans la forêt, et revenir se poster discrètement dans les décombres. Leur plan est bon, mais risqué. Si Jun se méfie ne serait-ce qu’un peu du calme apparent d’Amamatsu, il vérifiera les traces, les, je sais pas moi, des trucs ! Mais lorsqu’il le fera… Il le verra lui, et cela donnera aux Samouraïs l’occasion d’agir. Ce qui veut dire, que si acte il doit y avoir, ce dernier doit avoir lieu…

HASAN - Oh non…

Une ombre vient de passer les portes défoncées. On dirait l’un de ces chasseurs qui viennent à Ichiba vendre leurs fourrures. C’est vrai que Jun, avant que son père n’ouvre l’auberge, travaillait avec sa mère à la découpe des bêtes… Il devait s’y connaître en chasse. Mais sous ces fourrures de renard, Hasan peine à le reconnaître ! Son ancien ami a bien changé, l’année passée. Il semble avoir vieilli, prématurément. Ou bien a-t-il simplement l’allure d’un homme ? Face à toutes ces questions rhétoriques, Hasan ne s’est même pas aperçu que Jun le fixe, de loin. La porte ouverte de l’auberge laissant le garçon bien en évidence, il aurait été difficile de le rater.

Jun sembla alors hésiter, quelques instants, avant de finalement se raviser et commencer à se diriger vers lui, en détachant quelques lacets de son manteau de fourrure pour dégager sa bouche et pouvoir lui parler. Mais avant qu’il ne le fasse, ce fût Hasan qui prit la parole.

HASAN - ENTRES, VITE !

Et ce n’était pas pour parler de la pluie et du beau temps qu’il ouvrit sa bouche. Son cri, facilement interprétable, fût immédiatement suivi du bruit que fait le bois humide lorsqu’on le casse : de son ancienne maison, et de celle d’une autre famille, deux Samouraïs surgirent à grands coups de sabre pour foncer ventre à terre à travers la placette droit sur un Jun désemparé.
J’ignore comment fonctionne l’esprit humain, mais je crois qu’en cet instant, le fait qu’Hasan lui ait donné un ordre l’aida à prendre une décision et à ne pas rester planté là, sans rien faire. Alors que dans l’auberge, le jeune homme se levait et frappait de toutes ses forces dans le feu pour le répandre autour de lui, Jun entra en trombe et ferma les vieilles portes en bois. Il glissa d’ailleurs contre elle au moment où deux hommes armés tentaient de l’enfoncer, et cela lui sauva la mise !

Le bruit caractéristique du sabre que l’on sort de son fourreau vibra dans l’air, et Hasan vit deux coups de Katana passer juste au-dessus de la tête de son ami sans le toucher, ce qui aurait été le cas s’il était resté debout. Ignorant la douleur de la blessure qu’il venait de se faire au pied droit en jetant du feu autour de lui, Hasan recula en voyant les flammes commencer à prendre plus vite qu’il ne l’aurait cru possible. C’était une belle façon de dire adieu à cet endroit non ? Car à présent, il faut partir !

HASAN - JUN ! Par ici !
JUN - DERRIÈRES-TOI !
HASAN - Hein ?
? - YAH !

De justesse, Hasan évita le coup en basculant en arrière. Et oui, le troisième larron, le chef des Samouraïs, avait prévu l’éventualité que ce pauvre adolescent venu du diable vaut-vert tente de prévenir son petit camarade, et s’était donc posté en conséquence, derrière l’auberge dont il venait de défoncer la porte du personnel.
Sa cible à terre, le Samouraï prit le temps de savourer sa victoire certaine : Jun était coincé à la porte qu’il tentait de bloquer, et Hasan était à ses pieds, le feu dans son dos. Ils ne pouvaient pas lui échapper.

? - T’aurais mieux fais d’être avec nous gamin. Dit-il en armant son bras. T’en fais pas, t’auras pas le temps de souffrir.
HASAN - Non… Non, non, non, NON !

La lame se rapprochait, se rapprochait… Puis ce fût le blanc.
Un blanc total et impénétrable. Hasan cligna plusieurs fois des paupières pour vérifier qu’il ne rêvait pas, mais tout ceci semblait se passer, là, maintenant. Venait-il de mourir ? C’était bien possible.
Alors tout est fini ? J’espère au moins que Jun pourra s’en sortir en se faufilant à travers l’auberge en feu… Mais je ne rêve pas trop : la précision des Samouraïs, le sabre à la main, n’est plus à prouver. Lui aussi verra se grand « blanc » très bientôt. Du moins le croyait-il, sans savoir qu’il était là en présence de lui-même. Chaque Homme a en effet cette force en lui-même, celle de faire appel à ses plus primaires instincts, et de s’isoler d’eux, dans un paradis de blancheur. Et le Hasan que vous venez de voir évoluer dans cet océan de blancheur, croyant qu’il est mort, n’est que la schématisation de sa raison, se murant loin de la réalité…

Car la réalité, la voilà.
Au moment où le Katana de son adversaire s’apprêtait à le saisir à la base du cou, Hasan avait de nouveau reculé, dans les flammes… Et celles-ci, bien réelles, avaient commencé à lacérer ses mains, ses bras, son dos… Jusqu’à ce qu’elles cessent d’exister, brusquement. Les tambourinements des deux autres Samouraïs en musique de fond, leur chef assista alors au réveil brutal d’un garçon au pouvoir bien singulier. De l’un de ces pouvoirs, qu’il avait pu voir à l’œuvre ces dernières années. Un de ces pouvoirs qui avait supplanté les Samouraïs.

? - Le Chakra… ?!
HASAN - Oaaaaaah ! AH !

Après s’être relevé devant son adversaire prit de frayeur, Hasan avait prit une grande inspiration, ramené ses bras le long de son corps, puis les avait tendu en criant vers le Samouraï… Sans effet particulier.
Ce dernier haussa un sourcil, de même que Jun qui se demandait, certes, comme les flammes avaient disparues, mais surtout ce que fichait son ami. Une seconde passa, puis une autre, et encore une autre. Le Samouraï grogna et se prépara à repartir à l’assaut… Lorsqu’un mur de flamme se dressa devant lui. Hasan commença à avancer, et avec lui le mur de feu se resserra sur son adversaire… Jusqu’à ce que Jun le tire en arrière.

JUN - Suis-moi !

Hasan secoua la tête, et obtempéra sans sourciller, tandis que les flammes disparaissaient à nouveau. Son ami prit l’escalier menant à l’étage supérieur et de là, entra dans une pièce dont il ne prit même pas la peine de fermer la porte. Et dans un cri, passa à travers un mur défoncé.

JUN - SAUTES !

Ce que fît Hasan à sa suite. Ils traversèrent le toit de leur ancienne cabane et se rétablirent assez vite pour s’en extirper et continuer à courir. La suite fût assez floue, mais Hasan reconnu ces chemins détournés qu’ils prenaient, enfant, pour jouer à leurs jeux. C’est finalement vers les falaises qu’ils se dirigèrent, là où apparemment, les restes des remparts s’étaient également effondrés, sans personne pour les entretenir. De là ils purent rejoindre la forêt et ne se retournèrent pas une seule fois…
Car en chemin, le jeune homme retrouva assez ses esprits pour penser avec clairvoyance à sa situation nouvelle.

À bout de souffle, ils firent une halte au bord d’un ruisseau, à l’est d’Amamatsu. Murés dans un silence gêné, ce fût finalement Jun qui prit la parole le premier.

JUN - Merci.

Mais Hasan ne trouva rien à lui répondre. Il était encore sous le choc de ces derniers évènements qui venaient de faire basculer sa vie, pour de bon, en bas d’un nouveau sentier duquel il ne pourrait jamais retrouver la route qui était jusqu’ici la sienne. Son ami s’approcha de lui et s’agenouilla pour examiner ses blessures…

JUN - Merde, tu t’es pas loupé… Il faut qu’on te soigne… ‘chier, tous mes onguents sont restés là-bas.
HASAN - Momota. Arriva-t-il à cracher derrière ses spasmes de douleur.
JUN - C’est à dix kilomètres. On y arrivera jamais.
HASAN - Fais-moi, confiance… J’y arriver…

Mais il tourna de l’œil avant d’avoir terminé sa phrase, alors que la somme de toutes ses douleurs remontait à son cerveau et le faisait exploser en des millions de petites étoiles…
Hasan Suisen

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MessageSujet: Re: Hasan Suisen   Hasan Suisen EmptyJeu 6 Déc - 14:48

NARRATEUR - Et oui, c’est bien ça ! C’est moi Jun ! Hasan m’a sauvé la vie à Amamatsu, et depuis je l’accompagne. Mais comment en est-on arrivé à devenir des Shinobi ? Je vais vous le raconter, dans un dernier petit épilogue, intitulé « Shinobi ? » et ensuite, au lit les enfants.
HASAN - Ils dorment déjà à moitié Jun…
NARRATEUR - Mais ils ne comprendront rien à l’histoire si je ne leur raconte pas la fin !
HASAN - D’accord, d’accord, fais donc je t’en prie.

Les deux Shinobi se redressèrent pour s’étirer. Le gamin dans les bras d’Hasan bailla, mais ils avaient apparemment envie de savoir la suite, comme vous aussi chers lecteurs ! Mais je vous rassure tout de suite, la fin de cette aventure n’est que le commencement d’une nouvelle…

    ÉPILOGUE - Shinobi ?

Hasan rouvrit les yeux dans une grotte. Jun avait réussi à l’y porter pour le mettre à l’abri. Quand à Jun lui-même, il avait fait aussi rapidement que possible l’aller-retour avec Momota, un autre village sur la côte, pour prendre de quoi le soigner, ce qui n’était pas un mal, vu l’état de ses blessures.
Dire qu’il en chiait était un euphémisme : il avait l’impression à chaque souffle que sa vie allait quitter son corps, et regrettait de ne pas pouvoir s’achever lui-même. Car la souffrance liée aux brûlures était plus qu’intense. Sans parler de son pied droit qui, avec la course à travers la forêt, s’était ouvert. Clairement, ce beau et fringuant jeune homme n’était pas très beau à voir. Avec le retour de son ami, s’en suivit la discussion qui allait les conduire jusqu’à rejoindre le village de Konoha.

HASAN - Merci, pour l’onguent.
JUN - C’est normal, tu m’as sauvé la vie. Ces types sont au service de Fujiwara, qui n’a pas apprécié que je pioche dans son gibier pour me nourrir…
HASAN - T’es un grand malade. Pourquoi tu l’as provoqué ?
JUN - Parce que je ne voulais pas mourir de faim !
HASAN - Ça, je peux comprendre…

Jun l’aida à boire un peu d’eau, puis le fît se rallonger sur sa paillasse. La fièvre ne retombait pas, mais au moins avait-il de quoi le soigner maintenant, en espérant éviter l’infection…

JUN - Pourquoi t’étais à Amamatsu ?
HASAN - Un pari débile avec Hideo…
JUN - Je vois.
HASAN - Il doit bien être content maintenant.
JUN - Pourquoi ?

L’adolescent tourna son visage vers Jun et plongea son regard dans le sien. Entre saphir et émeraude, l’étincelle du message sembla passer dans l’esprit de Jun.

HASAN - Je ne peux plus rentrer Jun. Ils connaissent mon nom, savent d’où je viens… Ils m’attendront là-bas c’est sûr… J’ai qu’à espérer qu’ils laisseront ma famille tranquille… Je ne vois pas ce que je peux faire d’autre… Et même s’ils ne m’y attendent pas, je suis un danger public.
JUN - C’était peut-être qu’un hasard… ?
HASAN - Non… C’est la deuxième fois que, sous le coup de l’émotion, ça m’arrive. Je ne peux pas prendre le risque que ça se déclenche auprès des personnes que j’aime…
JUN - Alors quoi ?

Une main sur le front, Hasan ferma les yeux, réfléchissant aussi posément que possible. Mais il connaissait déjà la réponse, depuis près d’un an.

HASAN - Il y a, un village, Konoha. Le Daimyo y a convié tous ceux qui possèdent une maîtrise partielle ou complète de ce pouvoir qu’on appel le Chakra. Si je vais là-bas, je pourrais apprendre à me maîtriser moi-même.
JUN -
HASAN - Tu pourrais venir avec moi.
JUN - Oui, je crois que c’est aussi ce que j’ai de mieux à faire. Je ne peux plus retourner à Amamatsu non-plus, et de toute façon… Je comptais partir dans quelques mois, pour voir le monde.

Le jeune homme allongé grimaça de douleur mais tendit malgré tout le poing à son ami. Qui lui rendit l’accolade.

HASAN - J’suis content de te retrouver Jun.
JUN - Moi aussi Hasan. Mais tu sais, c’est…
HASAN - Stop… C’est pas de ta faute. Ce serait arrivé un jour ou l’autre. Surtout avec Hideo qui arrêtait pas de me courir sur le haricot… Au final, c’est peut-être mieux ainsi. Il me reste un peu d’argent dans mon sac, je crois qu’on pourra acheter de quoi écrire une lettre. Je veux pas que mes parents s’inquiètent toute leur vie de savoir ce que je suis devenu.
JUN - Quel fils modèle !

Ils rirent de bon cœur tous les deux, malgré le critique de la situation. Une partie de la vie d’Hasan venait de se terminer, une autre s’ouvrait devant lui. Regretterait-il par la suite la belle Hitomi ? Ses parents ? La vie simple d’Ichiba ? Sans doute, surtout dans les premiers mois. Mais à force, il s’y ferait. Et puis il avait Jun avec lui, il n’était pas « seul » au monde ! L’esprit calme et philosophe de son compagnon lui avait d’ailleurs manqué.

Tout ça, était donc inéluctable… Ou bien n’était-ce que le hasard à l’œuvre ?
Toujours est-il qu’Hasan envoya une lettre depuis Momota après une semaine de repos, puis ils utilisèrent le reste de leur argent pour emprunter une caravane en route vers le centre du pays, où devait se trouver Konoha. C’est ainsi qu’ils entèrent au service du Daimyo, tous les deux. Car oui, loin d’être le seul, Jun aussi semblait posséder une sensibilité au Chakra ! Pas aussi importante que celle d’Hasan, mais largement de quoi devenir lui aussi un « Shinobi », un Ninja, un défenseur du pays luttant contre ceux qui utilisaient le Chakra à des fins crapuleuses et égoïstes…

Depuis, Hasan porte toujours des gants noirs, pour cacher les brûlures à ses mains. Son pied s’est bien remit de sa blessure mais il y garde une grande sensibilité. Quand à sa nostalgie de son ancienne vie, elle a fini par s’atténuer, petit à petit, tandis qu’il découvrait cette nouvelle vie, ses risques, mais aussi sa grandeur !
Une vie d’apprentissage, mais aussi de service auprès des gens communs comme il l’était auparavant. Des services parfois simples…

Aussi simple que le fait de garder des gosses. Des gosses à qui Jun n’avait rien trouvé de mieux qu’à raconter leur histoire ! Il y a des fois où son meilleur ami débloque un peu. Mais au moins dorment-ils à présent… Et hop, une mission effectuée ! Déposant un à un les enfants dans leurs lits, les deux Shinobi sortirent doucement de leur chambre pour souffler un grand coup.

HASAN - Tu sais que tu racontes super bien les histoires ?
JUN - C’est vrai ? Tu m’en vois ravi.
HASAN - Bon, restes plus qu’à veiller jusqu’au matin, et on aura fini la mission.
JUN - Oui… Au fait, t’as eu des nouvelles de tes parents ?
HASAN - Oui, hier. Rien d’inhabituel à Ichiba. Je crois que ça intéresse pas Fujiwara de pousser le vice jusqu’à se faire passer pour un tyran auprès de ses ouailles.
JUN - Heureusement. Sinon…
HASAN - Sinon il aurait eu affaire à nous !

Et voilà où nous en sommes chers amis. Deux Shinobi en devenir, plein d’espoir pour l’avenir, dans un village prenant encore la pleine mesure du monde qui l’entoure. La suite reste à écrire, mais je pense qu’elle sera au moins aussi intéressante que ne l’était son commencement, non ?
Et vous, croyez-vous que c’était le hasard ? Ou alors, que tout était écrit ?
Je vous laisse méditer là-dessus.


Dernière édition par Hasan Suisen le Jeu 6 Déc - 21:40, édité 1 fois
Hasan Suisen

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MessageSujet: Re: Hasan Suisen   Hasan Suisen EmptyJeu 6 Déc - 14:55

[PARTIE DÉDIÉE AUX PERSONNAGES IMPORTANTS]
HASAN SUISEN
Plus vraiment besoin de le présenter, il s'agit bien évidement du Shinobi dont vus venez de lire la présentation. Pour rappel, il a 16 ans, et est GENIN.
Il maîtrise le NINJUTSU ÉLÉMENTAIRE, NON-ÉLÉMENTAIRE et de COMBAT.

Sa couleur préférée est le VERT, ses yeux sont VERTS, et il porte souvent du... NOIR ! Ahah, je vous ai bien eu ! -Sors en s'excusant pour cette blague stupide-

Il réside à KONOHA mais est né au sud du PAYS DU FEU dans le village aujourd'hui déserté d'AMAMATSU avant de déménager avec sa famille à ICHIBA, toujours au sud mais un peu plus dans les terres.
Admirant les Samouraïs, il a assisté à leur chute et leur déchéance avant de se découvrir un talent certain pour la maniement du KATON dans des circonstances tragiques, mais heureusement sans victimes.

Et puis c'est à peu près tout ce qu'il y a à savoir. C'est plutôt pas mal pour de simples informations éparses non ?

JUN MATO
Plus de choses à dire cette fois car il s'agit du meilleur ami d'Hasan ! Il a d'ailleurs 16 ans tout comme lui et réside également à KONOHA. Il y est d'ailleurs Shinobi, au grade de GENIN tout comme son ami, vu qu'ils sont entrés au service du DAIMYO au même moment !

Cependant, contrairement à son ami, Jun a une sensibilité beaucoup moins grande au Chakra, et de meilleures dispositions physiques, faisant de lui un adepte du TAIJUTSU et du NINJUTSU NON-ÉLÉMENTAIRE et de COMBAT plutôt que d'autres compétences trop pointues.
Son passé est aussi trouble que celui d'Hasan si ce n'est plus ! Sa mère est morte alors qu'il était petit, emporté par une maladie incurable. Son père, alors charcutier, a raccroché et à ouvert une auberge pour avoir toujours autour de lui de la joie et de la gaieté, et non-pas du sang et des tripes. Quand la décision d'abandonner AMAMATSU pour partir à ICHIBA est tombée, Jun a refusé de suivre son père et a vécu seul, pendant presque deux ans, dans le village désert. La gibier se faisant rare, il a braconné sur les terres d'un seigneur local, FUJIWARA et s'est attiré ses foudres. C'est Hasan qui lui a sauvé la vie, se condamnant alors à ne pas rentrer chez les siens.

Redevable envers lui, Jun l'a suivi dans son projet de devenir NINJA et c'est tout ce qui vous importe de savoir à l'heure actuelle !

~ ~ ~

[PARTIE DÉDIÉE AUX ATTRIBUTIONS]
TITRE DES RPS
P - Présentation
ÉI - La fille de l’épicier
É - Les ramen du samouraï
É - Un dragon nous attaque !
XP ACQUIS
74 XP
?
?
?
DIVERS
Validé rang Genin
Apprentissage de la technique Suimen Hokouno Waza
...
...
Légende :
P = Prologue
ÉI = Épisode Intermédiaire
É = Épisode (Trame Principale)


Dernière édition par Hasan Suisen le Mar 11 Déc - 15:40, édité 9 fois
Daimyo du Feu

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MessageSujet: Re: Hasan Suisen   Hasan Suisen EmptyJeu 6 Déc - 21:00

- Hasan Suisen -

Présentation Validée

+ 74 XP
Intégration comme Genin à Konoha

C'est un très joli récit que j'ai eu la chance de lire. Le style d'écriture, surtout la posture, est très original et marche plutôt bien. Je ne sais pas par contre si tu seras capable de tenir comme ça sur la suite, fais attention à ce que ça ne devienne pas handicapant dans ton écriture future. L'histoire est cool, pour une fois on a le droit à des moments d'action sans que ce soit complètement nawak en termes d'exploit, le tout se lit facilement et avec plaisir.

Je te souhaite donc la bienvenue au village de Konoha, en espérant que tu t'y plairas : ). N'hésite pas à prendre contact avec moi, ou bien avec ta Hokage, Ai Senshi, si jamais tu as des questions sur le village ou quoi que ce soit.

Une petite intervention MJ en rapport à ton histoire :



Citation :
Blessure durable superficielle

Brûlure légère : Bras.
Effet : vous souffrez d’une Défiguration légère au bras. La brûlure prend (1) Emplacement réservé aux sceaux.
Traitement :
- Onguent. Pourcentage de guérison : 30%.
- Chirurgie Réparatrice.
Complication : Aucune.
Durée : Illimitée
Hasan Suisen

Hasan Suisen


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MessageSujet: Re: Hasan Suisen   Hasan Suisen EmptyJeu 6 Déc - 21:36

Et bien merci beaucoup =) Je suis content que la lecture ait été agréable (parce que c'était pas gagné à la base vu le départ du récit) Pour ta question, je pensais poursuivre le début du RP avec le même genre de tournure mais jamais, en RP de groupe. Je réserve ça au solo, parce que ça me donne plus de matière à écrire (enfin je trouve).
Mais je me rend bien compte que cela prêterait trop à confusion si je devais utiliser la même prose avec d'autres joueurs donc ce sera plus "classique" tout en gardant le trait humoristique que j'ai développé dans la présentation.

Je n'hésiterais pas à poser des questions, au plus tôt, pour voir où commencer l'aventure =)
Merci encore !

PS; Oh, c'est cool cette histoire de blessures longue durée ! Je l'ajoute à ma fiche dès que celle-ci est créée !
Daimyo du Feu

Daimyo du Feu


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MessageSujet: Re: Hasan Suisen   Hasan Suisen EmptyJeu 6 Déc - 21:43

Si tu te sens à l'aise dans ce style, n'hésite pas à continuer, mais n'hésite pas non plus à repasser à quelque chose de plus simple si jamais tu sens que ça te pose plus de barrières que d'opportunités. Pour la blessure durable, en effet à ajouter à ta fiche ninja quand tu l'auras crée. Elle peut être guérie par les traitements indiqués, donc quand tu as l'opportunité RP de le faire, tu peux t'en occuper. Tu peux aussi te créer cette opportunité dans un de tes récits (dans tous les cas, le malus n'est vraiment pas handicapant, c'est surtout pour le RP).

Pour tes couleurs, il va falloir attendre notre admin chéri pour qu'il s'occupe de toi. Mais tu peux déjà te considérer comme Konohan.

Encore bienvenu Smile
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