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 Séji Saama

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Séji Saama

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MessageSujet: Séji Saama   Séji Saama EmptyMer 5 Déc - 20:03

Choisir sa DestinéeJe suis un shinobi


Choisir sa FactionJe suis originaire du Pays du Feu


Choisir son NindoMa voie principale est .. Je ne sais pas encore.


Créer son Personnage
Je m’appelle Séji Saama. Je suis une jolie jeune femme de 18 ans. Je suis devenu ce que je suis par ce que je veux montrer à frère que je suis capable de vivre en suivant mes idéaux. séji”

Séji Saama

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MessageSujet: Re: Séji Saama   Séji Saama EmptyMer 5 Déc - 20:09

Histoire :


Séji Saama Speedp12

Instants éphémères


Petit corps fragile aux boucles blondes, Séji naquit dans un pauvre village du Pays du feu, au sein d’une famille des plus modestes. Son père et sa mère avaient déjà expérimenté les joies de devenir parents, ainsi Séji fut accueillie par son grand frère Kyosuke, alors âgé de deux ans.
Elle grandit dans une petite maison, au rythme des journées de labeur de son père, qui travaillait sans relâche dans une mine pour assurer un maigre revenu qui couvrirait les besoins de sa famille. Sa mère faisait elle aussi tout son possible pour maintenir son foyer à flot, malgré le peu de moyens dont elle disposait. Loin des tracas des adultes, Séji et Kyosuke purent profiter de leur enfance, bénéficiant de l’amour de leurs parents. Les enfants s’entendaient très bien et jouaient sans cesse dans les rues du village, faisant partager à tous ceux qui les croisaient leur gaité et leur joie de vivre.
Les années s’écoulèrent, et la situation devint plus précaire pour les Saama. L’argent manquait, la petite maison de bois ne tenait pas vraiment le coup, elle avait besoin d’une attention constante, dont elle ne pouvait bénéficier. Alors Kyosuke fut mit à contribution, il reçu la tache de s’occuper de la maison et de sa sœur pendant que ses parents travaillaient. Le jeune garçon prit son rôle très au sérieux : pour rien au monde il n’aurait laissé quoi que ce soit atteindre sa petite princesse.
L’amour entre frère et sœur n’est pas toujours évident, parfois les opinions divergent et donnent lieu à de violents conflits. Mais jamais ce genre d’incidents ne vint entacher durablement la relation entre Séji et Kyosuke. Entre eux naquit une réelle complicité qui ne fit que se renforcer au fil du temps. Les deux enfants passaient tout leur temps ensembles sans jamais s’ennuyer. Ils savaient tout deux qu’ils pouvaient compter l’un sur l’autre quelque soit la situation.

Malheureusement les conditions de travail des ouvriers n’étaient pas des plus favorables dans ce petit village. Les installations de la mine étaient précaires, et à la suite d’une semaine de forte pluie, la terre détrempée et le bois moisi n’avaient pu maintenir les galeries sur leurs maigres épaules, et s’étaient écroulés, emportant avec eux nombre de travailleurs. Le père de Séji et Kyosuke était dans la mine ce jour là. Il fallu aux gens du village presque une semaine pour remonter les rescapés. Une semaine d’attente et de tourments, une semaine où chaque seconde semblait durer une éternité. Mais pour le père des enfants le temps s’était déjà arrêté.
Il fut enterré au cimetière du village en même temps que ses camarades tombés avec lui. C’est à ce moment que la mère de Séji prit conscience de la situation. Désormais elle était seule. Le poids de ses responsabilités la fit s’écrouler sur le sol. Elle ne rouvrit les yeux que le lendemain, l’estomac noué et le cœur serré.
A la suite de cet incident elle ne fut plus la même. Elle semblait simplement ne plus accorder d’importance à sa vie. Elle travaillait nuit et jour, non pour gagner de l’argent, mais pour occuper son esprit et l’empêcher de repenser à son défunt époux. Elle ne prêtait plus attention à l’éducation de ses enfants qui ne tardèrent pas à devenir de vrais petits démons mal élevés. Ils agissaient ensemble, suivant minutieusement les consignes de Kyosuke le stratège, prenant beaucoup plus de plaisir qu’il n’en faudrait à embêter les gens du village. Âgés de 11 et 13 ans, ils jouissaient donc d’une liberté quasi absolue.
Mais la mort de son père laissa une marque indélébile, une souffrance ardente dans le cœur de Séji. Perdre l’homme qui avec qui elle avait grandit, celui qui lui inspirait tant de respect et d’admiration et qui faisait office de figure d’autorité n’est pas une épreuve évidente. Plus qu’une vie qui s’éteint, c’était aussi des projets d’avenir qui partent en fumée. Désormais elle ne gardait plus de son père que des souvenirs, qui devenaient flous et s’effaçaient inexorablement avec le temps.

Quatre ans passèrent, durant lesquelles Séji se transforma en une très jolie jeune fille, qui n’avait d’angélique que l’apparence. Le manque d’autorité parentale, l’amertume de ne pas avoir son père à ses cotés et l’influence de son frère ne firent pas d’elle une enfant facile. Kyosuke quant à lui devint aussi très beau jeune homme, avec sa propre vision de la vie. Très intelligent, il pouvait manipuler son entourage à son aise, et c’est grâce à cela qu’il s’assura de la loyauté de sa sœur. Malheureusement pour eux, leurs mauvaises manières ne les rendaient pas très agréables, ils n’étaient pas à l’aise en société et préféraient la solitude à la compagnie des hommes. Ils agissaient en suivant leurs instincts, loin de toute morale qui aurait été artificiellement créée et imposée par une société imparfaite.
La mère des jeunes gens n’avait pas cessé de travailler, malmenant son corps, et s’affaiblissant lentement. Elle prit froid une nuit, lorsqu’elle rentra sous la pluie, mais ne prit pas la peine de se soigner. Alors petit à petit la maladie gagna du terrain, doucement au début, puis se faisant de plus en plus véloce sur la fin. Prétextant un manque de moyens, la mère de Séji refusa de se soigner et se précipita donc vers sa mort, sans se retourner. Elle fut emportée une nuit, laissant derrière elle deux orphelins qu’elle négligeait depuis quatre ans déjà. A seulement 17 ans, Kyosuke pensait pouvoir vivre libre et indépendant avec sa petite sœur, c’est pour cette raison que la mort de sa mère ne l’affecta pas réellement. Séji non plus ne fut ni attristée ni terrifiée à l’idée de se retrouver seule. Mais il était convenu qu’en cas de besoin, ils iraient vivre à Konoha, avec leur tante.

Et « le duo », car c’est ainsi qu’on les appelait, se retrouva propulsé vers les fortifications de Konoha et sa population fourmillante.
Séji Saama

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MessageSujet: Re: Séji Saama   Séji Saama EmptyDim 9 Déc - 22:00

Séji Saama Konoha11

Les chaines du destin

Leur voyage jusqu'à Konoha dura trois semaines, soit le double du temps qu’ils auraient du mettre. En effet, Kyosuke imposait un pas incroyablement lent, empruntait des chemins impraticables et faisait des poses toutes les deux heures. Il ne pouvait pas se résoudre à aller habiter avec sa tante, car cela signifierait qu’il perdrait sa liberté bien aimée. Incapable de se projeter dans son avenir, Séji profitait pleinement de l’interminable balade qu’elle faisait avec son frère. Elle qui n’avait jamais voyagé au delà des frontières de son village découvrait un monde nouveau avec des yeux d’enfant, sans penser un seul instant à ce qui l’attendait.
L’astre solaire était déjà au zénith lorsque Séji et Kyosuke pénétrèrent pour la première fois à Konoha. Jamais de leur vie ils n’avaient vu autant de grands bâtiments, jamais ils ne s’étaient retrouvés au milieu de tant de parfaits inconnus. Le village ressemblait à une grande fourmilière où chacun vaque à ses occupations, à ceci près que les animaux agissent pour le bien de la colonie, non pour leurs intérêts personnels. Il y avait beaucoup trop de vie au sein de ces fortifications, trop de stress et de choses à faire, rien à voir avec le petit train de vie qu’avait connu la jeune femme avant de quitter son village natal. L’ambiance était étouffante. Alors la panique commença à s’emparer d’elle. Elle chercha le regard de son frère, qui semblait pétrifié. Devant sa mine grave elle comprit que leur vie allait radicalement changer. Elle ne pouvait déjà plus supporter les voix des passants qui s’entremêlaient dans un brouhaha assourdissant, ni les couleurs aussi variées qu’éclatantes des vêtements des habitants qui agressaient sa rétine. Mais pires encore étaient les odeurs qui emplissaient l’air. Un savant mélange de transpiration, de nourriture grasse et de parfums trop lourds stagnait au milieu de la foule.
Alors, voyant que la situation était pour le moins désespérée, elle chercha quelques mots de réconforts à l’attention de son frère, dont les yeux reflétaient encore une anxiété certaine.

[Séji] « Bienvenue à Konoha Kyo ! »

Il ne fallut pas moins de trois heures aux deux jeunes gens pour trouver la maison de leur tante ; leur nouvelle maison. Il était en effet difficile de se retrouver au milieu de la jungle urbaine lorsque l’on est originaire de la campagne. L’affluence des sensations dues à un changement d’environnement et le vacarme environnant n’aidaient pas à la concentration. En demandant de l’aide aux passants, la fratrie finit par arriver au bon endroit. La bâtisse imposait le respect, ne cessait-ce que par sa taille : haute de deux étages, elle surplombait une petite ruelle étroite et calme.
Séji et Kyosuke hésitèrent un moment avant de se décider à frapper à la porte. Aucun d’eux ne tenait vraiment à rencontrer leur tante. On décrivait cette femme comme autoritaire, aigrie et antipathique. Une femme d’affaire mondaine et impitoyable. Après un dernier échange de regards plein d’appréhension, Séji toqua.
La femme qui ouvrit la porte quelques instants plus tard portait des vêtements colorés faits avec des étoffes soyeuses, ses cheveux noirs étaient tirés en arrière, rassemblés dans un chignon situé sur le dessus de sa tête. Son visage contrarié laissait apparaître quelques rides, tandis ses yeux violets dévisageaient ses visiteurs.
Voyant que ceux-ci ne diraient pas un mot, elle prit la parole.

[Hanako ] « Que puis-je pour vous jeunes gens ? »

Sa voix aigüe laissa ses neveux bouche bée. Elle ne ressemblait en rien à la mère de Séji qui était naturellement avenante et conviviale. La femme aux lèvres pincées qui se tenait dans l’embrasure de la porte n’avait rien d’accueillant.

[Séji] « Euh … Excusez moi, mais êtes vous Hanako Hajime ? »
[Hanako] « En effet, c’est bien moi. »
[Séji] « Enchanté de vous rencontrer, je m’appelle Séji, et voici mon frère Kyosuke. Nous sommes vos neveux. »
[Hanako] « Eh bien, j’ai cru que vous n’arriveriez jamais jeunes gens. Entrez donc, je vais vous montrer vos chambres, mais ne touchez à rien je vous prie. »


Hanako ouvrit la marche, suivie par Séji et Kyosuke à qui elle fit faire le tour de la maison. Ils n’en crurent pas leurs yeux, à la fois médusés et admiratifs devant tant de luxe. Eux qui avaient vécu pendant des années dans une petite maison en bois dont le toit laissait passer la pluie, découvraient pour la première fois à quoi une vraie maison pouvait ressembler. Leur état d’excitation les rendait intenables, ils s’éparpillaient dans toute la maison, ouvraient les placards, déplaçaient les bibelots qui prenaient place sur les meubles, alors Hanako eut tôt fait de les congédier dans leurs chambres respectives. Deux chambres séparées, deux grandes chambres, avec deux grands lits et plus de confort que nécessaire, c’était bien là plus que ce Séji et son frère n’auraient pu espérer.
Après s’être rejoints pour visiter consciencieusement chaque chambres, ils se dirigèrent vers le salon, afin de se reposer et de ses remettre de leurs émotions. Ils s’installèrent confortablement l’un contre l’autre pour discuter. Finalement leur nouvelle vie à Konoha n’avait pas l’air d’être trop désagréable.
A l’opposé de ce que pouvait ressentir « le duo », Hanako était désespérée. Elle qui n’aimait pas les enfants se voyait imposer les deux rejetons de sa défunte sœur, avec qui elle n’avait plus e de contact depuis de nombreuses années. Elle aimait le calme, le silence et la discipline. Or elle avait bien senti que ses deux nouveaux hôtes allaient bousculer ses habitudes. Et en les voyants ainsi avachis sur le canapé, elle ne put contenir son mal-être plus longtemps.

[Hanako] « Mademoiselle vous êtes une jeune fille, pas une guenon ! Enfin, tenez-vous bien, un peu de prestance ! Et vous monsieur, faites donc de même, redressez-vous ! »

Quelle surprise, Séji ne s’attendait pas du tout à ça, jamais elle n’avait entendu quelqu’un s’exprimer de la sorte. Avec se grands yeux amusés elle jeta un coup d’œil à son frère, dont le visage rougit traduisait une irrépressible envie de rire. Incapable de se retenir, elle se mit à pouffer, suivit par son frère, puis leurs rires raisonnèrent avec force dans la grande maison.
Hanako quand à elle ne riait pas, bien au contraire, et son visage contrarié laissait transparaître ses sentiments.

[Hanako] « Allons jeunes gens, calmez-vous. »
[Kyosuke] « Allez, détends toi, on est fatigués. D’aileurs, tu ne voudrais pas nous apporter du thé ? »

Un grand sourire sur les lèvres, Kyo saisit un coussin en satin du canapé et le jeta en direction de sa tante. Il alla frapper son visage, puis vint s’écraser mollement sur le sol

[Hanako] « Jeune chiot innocent … »

Un éclair de rage passa dans les yeux d’Hanako, mais elle se reprit très vite et son visage retrouva rapidement une expression impassible, masque placide servant à cacher les émotions. En revanche Kyosuke avait l’air inquiet. Il ne comprenait pas pourquoi sa tante n’avait pas voulu jouer avec lui, ni pourquoi elle n’avait pas réagit du tout. Il enchaina donc avec un petit « Mhm ? » afin d’obtenir une réponse, mais il n’eut pas le temps de dire autre chose, car sa tante s’était jeté dans sa direction, et avait empoigné fermement ses cheveux. Elle l’obligea à se lever du fauteuil, mais en ne le maintenant pas entièrement debout de façon à ce que ses yeux soient plus bas que les siens et que ses cuisses travaillent. Le jeune homme grimaçait, il avait mal, et un peu peur aussi. Il comprit que sa tante ne rigolait pas. La haine déformait les traits de son visage tandis qu’elle crachait ces quelques mots.

[Hanako] « Petit isolent, comment oses tu ?... Tu vas amèrement regretter ce que tu viens de faire. »
[Séji] « Ôôô grande dame, voulez-vous bien lâcher mon très cher frère, s’il vous plais ? »

Etonnée mais non apeurée par ce qui venait de se passer, Séji voulu venir en aide à son frère, mais le ton sur lequel elle avait formulé sa phrase laissait clairement transparaître son amusement. Hanako remit son masque inexpressif, repoussa son neveu sur le fauteuil et se tourna vers Séji. Son regard devint tout d’un coup méprisant, puis réjouit. En une seconde elle décrocha une gifle à la jeune fille, qui fut projetée par terre. Une fois au sol elle ouvrit de grands yeux, incrédule, son frère se précipita vers elle afin de la relever. Mais tous les deux restèrent cloués au sol. Ils n’avaient as imaginé une seule seconde que leur tante puisse être aussi violente.

[Hanako] « C’en est assez ! Vous n’êtes que de vulgaires malotrus, tout les deux ! Filez donc dans vos chambres et ne m’imposez pas votre présence une seconde de plus. Je vous appellerez pour manger. »

Encore sous le choc, Séji et Kyosuke montèrent sans bruit à l’étage, et se posèrent sur le lit du jeune homme. Celui-ci n’arrivait pas à parler, il ne savait pas quoi dire, ne trouvait aucun mot de réconfort ou d’espoir. Il s’allongea sur le lit et attira sa petite sœur contre lui pour lui caresser les cheveux.

[Séji] « Bon… Il ne faut pas se focaliser sur cet incident, tâchons de bien nous amuser !... »
[Kyosuke] « Tâchons de quitter cet endroit le plus vite possible. »
Séji Saama

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MessageSujet: Re: Séji Saama   Séji Saama EmptyVen 14 Déc - 22:45

Séji Saama 980959umbrellabyelisanthd3a2be9ret

Lames jumelles ?


Pendant la première semaine qu’elle passa avec ses neveux, Hanako se contenta de les observer. Ils avaient 15 et 17 ans et étaient censés avoir reçu un minimum d’éducation, mais malheureusement ce ne fut pas le cas. Les deux jeunes gens ne savaient pas se tenir, ni à table, ni à aucun autre moment. Qu’ils soient sur une chaise ou dans la rue, ils trouvaient toujours le moyen de se mettre à l’aise, sans respecter de quelconques règles de conduites. Ils ne savaient pas non plus manger. Pour eux un repas consister à dévorer, ronger et avaler goulument tout ce qui se trouvait dans leurs assiettes le plus rapidement possible. Si Kyosuke maîtrisait à peu près les rudiments de l’art de la conversation, Séji n’excellait pas dans cet exercice. Elle était certes parfaitement capable de converser familièrement avec des jeunes de son âge, mais passait pour un rustre aux yeux des adultes.
Une semaine s’écoula donc, pendant laquelle le « duo » pu jouir du luxe de leur nouveau cadre de vie sans contrainte. Un soir Hanako les convoqua dans le salon. Et pendant qu’ils sautaient par-dessus le dossier du canapé pour retomber lourdement de l’autre côté, elle pensa avec satisfaction que c’était la dernière manifestation d’’infantilité qu’ils laisseraient s’exprimer en sa compagnie.
Elle leur exposa alors son mécontentement ainsi que sa déception à leur égard, et annonça le changement. Kyosuke devrait se trouver un travail au plus vite, et si possible quitter la maison, et Séji devrait apprendre les règles de courtoisies qui feraient d’elle une bonne épouse. Alors elle passa du statut de femme aigrie mais riche à celui de véritable tyran.

Kyosuke prit comprit que son existence allait prendre une nouvelle tournure. Et tandis qu’il errait seul dans son nouveau village, il prit conscience de toutes les possibilités qui s’offraient à lui. Ce changement de vie lui avait ouvert de nouvelles perspectives d’avenir, désormais il n’était plus obligé de prendre la suite de son père à la mine, il pouvait écrire lui-même son destin. Il considéra attentivement tous les corps de métiers qu’il aurait pu exercer à Konoha. Si l’artisanat semblait être un choix de vie plutôt paisible, le jeune homme ne pouvait s’empêcher de s’imaginer guerrier. Devenir un puissant combattant, ou être un stratège reconnu de tous, voila quelque chose qui le faisait rêver. Mais en plus d’obtenir une gloire certaine, il serait capable de protéger sa petite sœur, et c’était de loin le plus important.
Il prit donc l’initiative de s’inscrire à l’Académie de son village, et commença à s’entraîner avec son professeur. Il se révéla être un élève plutôt doué, car très concentré et appliqué dans son travail.
Mais pour sa tante son entraînement représentait un fait détestable, et la dévotion dont il faisait preuve la débectait au plus haut point. Elle ne supportait pas l’idée d loger un combattant sous son toit. Aussi, elle devint à l’encontre de son neveu encore plus agressive qu’elle ne l’eut été au paravent. Désormais elle le considérait comme un moins que rien, comme un chien, et elle prit même l’habitude de l’appeler ainsi. Mais ce dernier était bien décidé à ne pas se laisser marcher sur les pieds, d’autant plus qu’il éprouvait une très grande fierté à être un guerrier en devenir. Pour garder son honneur sauf, il tenait tête à sa tante, se montrait agressif et arrogant mais avait toujours le dessus.
Cette situation n’était pas des plus agréables pour Séji. En effet, elle voyait son frère se détacher d’elle et se tourner vers la voix du shinobi, passant le plus clair de son temps à s’entraîner ou à se documenter sur l’art de la Guerre. Certes elle ne pouvait être qu’admirative à son égard, mais le fait qu’il devienne froid et distant lui faisait beaucoup de mal. De plus sa tante ne lui laissait aucun moment de répis, s’évertuant à faire d’elle une vraie dame distinguée. Elle apprit donc le chant, la danse, l’écriture et l’art de converser. Mais ce n’était là que de futiles apparences, car lorsqu’elle se retrouvait seule, la jeune fille redevenait la sauvageonne de son enfance.

Trois ans s’écoulèrent, durant lesquels Kyosuke devint un vrai shinobi, car même s’il manquait encore d’expérience, il pouvait se vanter d’avoir réussi quelques missions pour son village. Son corps se transforma en même temps que son mode de pensé. Il était beaucoup plus bagarreur qu’au moment où il pénétra à Konoha pour la première fois, mais il arrivait à se contrôler, préférant la provocation aux menaces insignifiantes.
Hanako s’épanouissait dans l’éducation de sa petite nièce, qui semblait être en tous points une épouse idéale. Elle lui enseigna à quel point les guerriers étaient des êtres mauvais et indignes de confiance. Elle lui expliqua aussi le mode de pensé des hommes, créatures dangereuses et immorales. Son hostilité grandissante envers Kyosuke créait de nombreux conflits, mais en cas de coup dur, elle allait se réfugier dans sa boutique, avec ses plantes. Quand à Kyosuke qu’elle appelait toujours « Le chien », elle n’y prêtait plus vraiment attention, elle essayait juste de l’humilier dès qu’elle le pouvait.
Loin de prendre un quelconque plaisir dans son apprentissage, Séji n’aspirait qu’à se détacher de sa tante, mais ce n’était pas une chose facile tant cette dernière la monopolisait. Car derrière la façade fausse et superficielle que lui imposait sa tante, la jeune fille n’avait pas changé. Alors dès qu’elle le pouvait, elle s’isolait tranquillement pour réfléchir, une cigarette dans une main et une bouteille de sake dans l’autre, profitant pleinement, mais illusoirement, de sa liberté. Et une fois la nuit tombée, elle quittait discrètement la maison pour écumer les bars et passer du bon temps avec ses connaissances.
Mais comme son frère, Séji avait de l’ambition, elle était juste plus égoïste. Elle ne tenait pas à ce que son pays soit le plus puissant de tous, à vrai dire elle se fichait bien de ce qui pouvait arriver à tous ces grands dirigeants inaccessibles, ceux qui jouent avec le pouvoir. Elle rêvait seulement de liberté et de puissance. Elle aimait l’idée de se battre pour un idéal, d’offrir toute sa dévotion à une cause qui lui semblait juste. Car cela signifiait d’avoir une raison de vivre.
Non sans appréhension, Séji décida de faire part de son choix à son frère. Elle y avait bien réfléchi, elle était sure d’elle, mais elle tenait vraiment à recevoir son soutien. Mais quand elle lui exposa sa vision des choses, ce dernier resta de marbre. En réalité il était contrarié, car il n’arrivait pas à cerner les priorités égoïstes de sa sœur ; en y réfléchissant, la voix du guerrier n’était pas ce que Séji avait toujours souhaité, et il voyait son choix comme un moyen de se rapprocher et lui tout en s’éloignant de sa tante. Il la questionna donc longuement sur ses motivations, sans trouver en elle une réelle volonté de travailler pour son pays. Elle avait l’envie de se battre, mais elle ne semblait pas prête à mettre sa vie en jeu.

[Kyosuke] « Si tu es engagée dans un combat, tu sais ce que cela représente, n’est ce pas ? Es tu donc prête à mourir ? »

La jeune fille ne répondit pas. Bien sur elle s’était déjà posé la question, mais accepter de renoncer à sa vie n’est pas une chose évidente. Devant son silence, Kyosuke ne pu que confirmer ses craintes à l’égard de sa sœur.

[Kyosuke] « Après avoir reçu et supporté l’éducation d’Hanako pendant des années, alors que ce n’est pour toi qu’une façade ridicule, tu t’es finalement décidée à t’éloigner d’elle. Mais ne trouvant pas d’autre solution, tu as choisi de marcher sur mes pas. Est-ce exact ? Mais en aucune façon tu ne te résoudrais à mourir. »
Après tout tu ne peux même pas te résoudre à vivre. Incapable d’affirmer tes choix et tes idéaux tu ne vis pas ta propre vie, mais bien celle que l’on t’impose de vivre. »

[Séji] « Comment ?! Tu … »
[Kyosuke] « A quoi vas-tu consacrer ta vie ? Il est impossible pour quelqu’un qui ne peut pas répondre à ça de se résoudre à mourir pour quelque chose. »

Kyosuke jeta un dernier regard froid à sa sœur, puis décida de la laisser seule.
Devant la violence des propos de son frère, Séji ne pu retenir ses larmes.
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MessageSujet: Re: Séji Saama   Séji Saama EmptyMer 20 Fév - 22:22

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