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| | | Sujet: Yuriko Yuichi Mar 18 Juin - 1:46 | |
| Le clan YuichiHistoire du clanLe rôle joué par les Yuichis dans la restauration de certains écrits de l'ère Tenaka et l'engouement suscité par leur travail de mémoires sur la lignée Buniko, éveilla chez eux une fierté plus étendue pour leur jolie plume ; si bien que bon nombre de chroniques et de traditions furent rassemblés, et consignés par écrits à travers leurs vers, leurs récits et leurs poésies. Dès lors on pût trouver dans la bibliothèque nombreux rapports et archives signés de leurs mains ; l’image contrefaite du Yuichi devenant rapidement celle du scribe aux cheveux rouges, aux yeux des habitants de Boya. Originaire de ce même village, cette noble famille a toutefois fais ses débuts dans la vente de papier, avant de s’étendre aux plumes et à l’encre, et finir comme papeterie de référence. Ils se tourneront bien plus tard vers un domaine plus militaire, suite à l'apparition d'un pouvoir étrange. Ces élus apportant leurs lots d’expériences, la découverte du chakra mena en effet la famille au commerce et à la conception de parchemins explosifs. Traits distinctifsDu vouvoiement, un registre pompeux, le meilleur moyen de reconnaître un Yuichi est encore de le laisser parler. Enrichi d'une éducation stricte et noble, ils sont toujours tirés à quatre épingles, portant les plus beaux kimonos et les plus beaux bijoux, et organisant soirées fastes sur soirées fastes. L'humilité n'est pas leur qualité première ; bien que certains ne s'y plient qu'honteusement. De génétique, ils n'ont d'ailleurs que leur chevelure fortement pigmenté de rouge pour les reconnaître. On trouve ainsi des Yuichis à la toison aussi bien pourpre qu'orange, violet ou rosé. Ils ont aussi tendance à être efféminés, bien que ce ne soit sans doute que le visage que le clan souhaite bien montrer. Organisation du clanLe clan est régi selon l'honneur. Quiconque apporte gloire et respect au clan est invité à rejoindre le conseil des sages. Et ce conseil a toute autorité. On ne décide pas même sa voie chez les Yuichis. Pour chaque membre, il décide du mieux, et juge et condamne à même hauteur le crime et le discrédit. Tout est dans l'image, et les plus beaux, les plus graciles et les plus sensibles sont souvent les mieux lotis. Aussi, lorsqu’un Yuichi n’est pas attribué à la gestion de la boutique familiale, c’est qu’il s’intéresse bien souvent à la belle écriture, à l’histoire ou à la prose. Ainsi, s’il s’agit d’un garçon, le conseil lui considérera bien souvent les aptitudes physiques, et le talent nécessaire pour devenir ninja, et si c’est une fille, elle sera alors plutôt charger de poursuivre les écrits, de garder leurs secrets ou de maintenir une des nombreuses bibliothèques du village de Boya. C'est donc un système plutôt fasciste, né des traditions, qui ne sème pas la parfaite cohésion du clan. Conséquemment, il en est né une autorité réfractaire, créé des mains d'un opportuniste, Niishi Yuichi. L'individu est louche, mais pour beaucoup de Yuichis, il est la seule porte qui mène à leurs désillusions. D'une richesse équivalente, si ce n'est supérieur à celle du clan, l'homme ploie sans mal les traditions et garantit à beaucoup de jeunes la voie des shinobis qu'ils s'étaient pourtant vu refusés. Personnages principauxNiishi YuichiRapace et cupide, sa soif de l'or le mena à faire commerce d'armes avec d'autres nations et à révéler même leurs secrets. Au prix de la trahison, il est ainsi devenu l'une des richesse les plus importantes du clan et a gagné sa liberté. Surtout il a su vanter ses transactions irrégulières à d'autres marginaux et a lancé les premiers Yuichis sur la voie des shinobis. Ça n'est d'ailleurs qu'afin d'opposer une force à ces agissements, et à un possible soulèvement, que le clan s'est mis à sélectionner de potentiels aspirants, celui-ci ayant été jusque là de nature plutôt paisible. Kaze YuichiLe plus jeune membre du conseil et le premier a l'avoir rejoins par ses faits d'armes. Seul Yuichi a avoir atteins le grade de jounin, Kaze est respecté et apporte un œil nouveau et sans doute plus perspicace au sein du conseil de famille. En effet, bien moins traditionaliste, le jeune homme travaille à faire changer les esprits, et doucement mais sûrement convainc parfois ses congénères du manque de considération dans certains refus. Il a une certaine animosité pour Niishi, ce dernier embrigadant souvent ceux qu'il pensait pouvoir aider. L'aspirante YurikoPortrait physiquePour le clan Yuichi, Yuriko semble être tout droit sortis d'un henge raté imitant les leurs. Sous le joug de ses parents, on la coiffe de multiples ornements, mais ça ne dure qu'un temps ; sa chevelure arbore leur teinte rouge typique avec un dépareillement sans précédent. En mission, et en commission, un kimono d'apparat lui est imposé. Elle le porte malheureusement avec toute l'aisance d'un garçon manqué. Fort de son orgueil, sa posture droite raffermira heureusement sa tenue. Son visage garde aussi les traits fin désirés, bien que son regard soit un peu rustre. Enfin au grand damne de la famille, seule son oreille droite est percée et ornementée. Portrait psychologiqueIssue d'une famille fortunée, Yuriko pourra sembler distinguée. Elle aime le chant, la poésie ; elle a toujours une ou deux proses à dire ! Puis son langage est riche en vocabulaire peu usité. On sent d'ailleurs dans son ton, cet orgueil propre aux jeunes filles de son rang. Sa jeunesse n'est toutefois pas cousu de fil blanc et sa prise de conscience assez récente, elle revient donc vite à un langage plus simple en cas d'impatience ; un langage vulgaire mais certainement plus vif de sens. Yuri n'est pas honnête ; même pas envers elle même. Plus proche de ses ennemis que des ses amis. Insupportable avec ces derniers. Si elle vous brave, c'est souvent qu'elle vous respecte ou qu'elle vous apprécie. - « Yuri, 13 ans. Ellipse résumant le personnage »:
Depuis qu'elle s'était installée à Konoha, la vieille Hiroko montait tous les jours les escaliers de sa rue, jusqu’à l'artère principale, les jours de marché. De nature aimable, elle était le portrait type de la gentille mamie qui s’efforce d’aider les gens, alors qu’au vue de son âge l’inverse aurait été plus évident. Ces dernières années elle montait d’ailleurs les marches avec difficulté, les trouvant toujours plus hautes et plus nombreuses. Elle s’arrêtait même avant le dernier palier, celui qui donne place aux quartiers des commerces ! Sans exception, elle s’arrêta plus tôt aujourd’hui, le souffle court et irrégulier et sans personne pour lui porter secours. Manque de chance ? Des étrangers se seraient sans doute étonnés de voir cette rue si peu fréquentée en ce début de journée. Mais elle n’est en réalité qu’une extension oubliée du quartier, une rue sans issue qui abrite de rares habitations et qui n’est finalement utilisé que par ces natifs de l'endroit.
Pourtant, en bas des escaliers, une jeune fille apparaît. Elle était grande et mince ; pour une enfant du moins, ce que ses traits confirmaient. Elle était vêtue d’un long pantalon noir, et d’un veston vert à col sur lequel ses cheveux rougeâtres venaient s’effaroucher. Elle monta les marches une à une et sembla si pris par ses pensées que la vieille dame révisa son jeune âge. Puis vint le moment où elles se croisèrent. S’arrangeant les mèches, la fillette lance un regard en biais à son aînée, avant de reprendre sa marche, indifférente. La vieille femme n’est que peu habituée à être ainsi traitée et l’interjecte afin d’être enfin aidée.
- « Excuse-moi jeune fille, pourrais-tu m’aider à monter les marches ? Il semble que mon vieille âge ait trahi ma confiance » expliqua Dame Hiroko de son sourire qui en a déjà attendri plus d’un. Elle dut néanmoins se répéter deux fois, avant que l’adolescente comprenne que l’on s’adressait bien à elle dans cette rue déserte. La grenat ne fit pas marche arrière pour autant. Le sourcil droit pointait en guise d’interrogation, elle atermoie la demande de ce quatrain…
- « Abandonner la haine, la violence et l’amour. ♪ Le vouloir et l’argent sont autant de détour. Qui aujourd’hui voit clair dans ce monde perdu ? ♫ Où le commerce a pris place à la vertu... »
- « Oh ?! Tu fais des vers ? On m’a rarement répondu si joliment. Mais j’ai peine à te suivre ma chérie ; qu’as-tu voulu dire ? »
- « Ca veut dire file-moi ton flouze vieille bique ! Si tu veux de l’aide, alors ne te trompe pas d’ère. Un ninja, c’est un mercenaire ».
Hiroko rougit instantanément de fureur. Si elle n’avait pas eu ses quelques années de sagesse, elle aurait même giflée la malotrue. Mais la grand-mère n’était plus ainsi ; patiente, elle aimait guider ces jeunes enfants qui choisissaient de prendre le mauvais chemin. La concernée reprit d’ailleurs le sien, suffisante, et sans prêter davantage d’attention à la réaction de la vieille dame. Biographie/HistoireDe tous les traits caractéristiques de sa lignée, celui qui est le plus marquant chez Yuri, c’est sa fierté ; une fierté qui fait unique n’est pas dirigé envers son clan mais envers sa propre personne. Ainsi elle se révéla une plaie à l’égard des usages et coutumes de sa famille ! Rustre au possible, elle a en effet l'esprit combatif, et son éducation n'a contribué qu'à rendre sa verve plus incisive au fil des années. Par son seul tempérament, elle ne cessa alors de provoquer bagarres et disputes dans le village ; à son grand damne d'ailleurs, car plus que quiconque aujourd'hui, redoute-t-elle la décision du conseil. C'est en effet sous sa neuvième année que sa fonction lui sera confiée, et si elle ne s'en inquiétait l'an passé, ce ne fut plus le cas dès lors que les sages ajoutèrent la voie des shinobis à leur répertoire. - « Yuri, 9 ans. Ellipse se passant deux jours après qu'on lui ait confié sa voie pour l'avenir »:
Yuriko a neuf ans et fait déjà preuve d’une autonomie assez poussée; bien qu’on parlera davantage d’autarcie à son égard. Elle est là à squatter dans les endroits les plus calmes que pouvait receler le village de Boya : une ruelle déserte, à l’ombre d’une palissade, sur le haut d’un toit ; n’importe où, tant que l’endroit lui permettait d’être discrète et isolé des remous du village. La solitude ne la gênait pas plus que ça, du moins elle ne le semblait pas. Mais ça reste une chose à vérifier ! Car si sa présence est peu appréciée des jeunes filles de son âge, elle attire étrangement le respect de ses messieurs, et il n’est pas rare depuis d’en voir quelques uns en sa compagnie.
- « Yuichi ! C’est vrai que Satoru va être le prochain à devenir ninja ? »
- « Il parait » opina t’elle grossièrement.
Comme à chaque fois, Yuri affirmait son indépendance en restant en retrait de la bande à laquelle elle faisait pourtant partie. Elle était alors assise sur un tonneau de bois, dans une des impasses du village et vêtue de tenues sombres, elle ne se faisait ainsi que peu remarquer de sa compagnie pourtant proche d’elle. Même ses cheveux tapes à l’oeil n’étaient que peu visibles, cachés et retenus sous un béret aux tons grisâtres. Celui-ci, bien enfoncé sur son crâne, renfrognait son teint et son regard ; si bien qu’il était difficile de voir si on avait affaire à une fille ou à un garçon. C’est pourquoi pas un de ses amis, hormis son cousin, n’osaient encore l’appeler par son prénom ; un doute qui leur était impossible de combler et ce malgré qu’elle le leur ait déjà avoué ce fait.
- « Mince alors, j’avais parié cinq ryos qu’il y arriverait pas »
Penaude, Yuriko hocha légèrement les épaules.
- « Ça ne pouvait être que lui ! Avec ses traits efféminés et son habitude à larmoyer, on ne pouvait que le trouver fin et délicat. C’est tout ce dont t'as besoin quand tu nais Yuichi »
- « Tu remets ça ?! Vous êtes jaloux et toi tu n'encaisses toujours pas d'avoir à travailler dans la fabrique ! Ça fait un moment que je n’ai plus versé de larmes… puisqu’un ninja ne doit pas. Je me suis préparé contrairement à toi ! »
Voilà Satoru ; le fameux cousin. Un Yuichi au même titre que Yuriko. Cheveux rouges donc, et probablement son seul point commun avec elle ; car Satoru était vêtu d’un large kimono blanc en contraste avec l’allure pouilleux de Yuriko. Ca faisait de lui un cas un part dans une allée aussi misérable que celle-ci.
- « Il en est une qui... ♪ Respectant ses choix Souffris de ses obligations ♫ Et péris martyr
Tu pensais que ton mérite relevait de tes capacités ? Ça ne pouvait être moi, ce fut donc toi ; un peu de faux-semblant de ma part suffirait à te priver de tes privilèges. Ksh ksh ksh… Bien pitoyable ».
Elle se balançait sur son tonneau, les yeux rivés vers le haut, semblant inintéressé par le sujet malgré ses mots. Elle libérait un fort mépris envers son cousin, qui y répondait bon gré, malgré, par de petits soubresauts de rage le long de son épiderme. Un regard en biais, et la jeune Yuri est satisfais de ce qu’elle a provoqué. Les Yuichis, elle les connaissait, et s’il y avait bien une chose qui les insupportait, c’est qu’on bouscule leur fierté. Les amis avaient préférés se taire, sans doute incommodés. Ils se forçaient un sourire crispé, avec l'espoir sans doute, de les calmer. Mais une demi heure plus tard, c’est de force que Yuriko et Satoru furent ramenés.
*** *** ***
La joue boursouflée, le front entaillé et la lèvre sanguinolente, Yuriko, bien que mal en point, se félicitait des deux, trois dents qu’elle avait pu récupérer de son cousin. Un plaisir de courte durée puisqu’elle se trouvait maintenant elle et lui, bien entourée…
- « Qu'Amaterasu les pardonne, mais qu’aviez vous donc en tête ? »
A en croire ses yeux, tout l’arbre généalogique s’était réuni en ce jour pour les punir. Yuri fut d’ailleurs étonné de voir la présence même de Sieur fine fleur, le shinobi d’élite de la famille Yuichi, comme elle aimait l’appeler. Non pas qu’elle le méprisait, mais son nom, elle ne l’avait jamais ni lu, ni entendu. C’était d’ailleurs un miracle qu’elle est l’occasion de le voir ; ses parents craignant d’ordinaire qu’elle offense même le plus petit invité. Elle fut d’ailleurs curieuse de voir leur tête devant le fait accompli.
* Honte à moi, hein ! Victime d’un jugement univoque… Pas un regard sur le cousin. Pauvres gens dépassés. Mais je ne me plains pas, vous n’êtes pas les seuls à penser ainsi… Et je m’en fous, en fait. *
- « Yuri !!! Arrête de regarder ailleurs ! Tu es trop indiscipliné, et bien trop peu respectueuse. Tu pourrais faire honneur à Maître Kaze au moins »
* Kaze ?! Qui c’est ?! Fine fleur, peut être… ? *
Son regard porta dès lors sur le fameux shinobi. Celui-ci était vêtu comme un vagabond. Dans une tenue proche du haillon, celle ci se révélait être en fait une tenue similaire au kimono blanc de Satoru. Apparemment, la pauvre avait davantage souffert de ses missions que son propriétaire, car celui-ci arborait visage serein et sourire radieux…
- « Qu’il parle donc alors ! Je ne l’ai ni entendue, ni vu bouger depuis que nous sommes arrivé, si ce n'est pour se faire du thé. À quoi bon lui faire honneur si ma présence lui est si indifférente ? »
Cette réponse en étonna plus d’un. Certes les anciens voyaient cela comme un manque certain de respect. Mais les autres, ceux qui étaient habitués à entendre leur Yuriko riposter. Ceux-ci voyaient bien qu’en cet instant, elle était plus frustrée que vulgaire, et c’était une chose bien rare qu’elle accorde de l’importance à l’opinion d’un autre. La preuve en est que ses sourcils s’étaient froncés, et que sa lèvre, elle se la mordillait à se la mettre en sang. L'opinion de Kaze quand à elle, personne n'aurait affirmé l'avoir perçu. Il avait juste perdu son stoïque pour jauger Yuri du regard, et sans autre once de considération porta sa tasse à ses lèvres. Se sentant humiliée, Yuri dans un élan de rage fit trembler la table de verre, et le service qui s'y trouvait.
- « ET CA COMMENCE SERIEUSEMENT A ME GONFLER !!! »
- « Le silence... Il répond là où plus rien n’est à dire Et ne trouble que ceux qui ne veulent comprendre »
Une réponse inopinée du jeune maître. Prestante et surprenante, Yuri, sous la surprise, mit un certain temps avant de lui répondre aussi cyniquement qu’à son accoutumée.
- « Effectivement Désolant à parler ainsi Il aurait mieux valu s’abstenir »
Et c'est au tour de Kaze d'être surpris.
- « Oh ? Pas mal ! Il reste quelques efforts à faire... mais c'est vraiment pas mal ! T’intéresserais tu à l’art haiku, jeune fille ? »
- « L’art haiku ??? Moi, j’appelle juste ça l’art de la répartie ! »
Et bam, d’un coup à l’arrière de son crâne, voilà les ardeurs de Yuri refroidie pour un temps.
- « Mais tu as fini, oui ?! A qui crois tu parler ? C’est déjà un miracle que Maître Kaze ait pris la peine de répondre à des propos aussi abjects »
* C’est bon, c’est sortis tout seul. Je serais resté muselé s'il ne m'avait pas entraîné dans son jeu en plus *
- « Laissez, laissez. Ça ne fait rien. Je dois avouer qu'il s'agit là du peu de distraction dont j’avais besoin en ce jour. Mes préoccupations se sont envolées; je vais pouvoir rentrer faire mon rapport au QG maintenant »
Le shinobi, se tournant vers Yuri, rajouta alors ses quelques mots, avant de se diriger vers la sortie de la majestueuse demeure.
- « Quand à toi jeune fille; sache qu'une verve comme la tienne mérite plus qu’une simple indifférence. Réfléchis y, il est toujours dommage de gâcher un talent qui ne demande qu’à s’épanouir »
Tempe veinée, poings serrés, Yuriko n’était pas loin de la crise de nerf
* De l’amusement, c’est donc tout ce que j’t’inspire. Poète en herbe, tu parles d’un avenir. Va donc te faire bouffer par l'Oni… *
- « Toi et les autres ♪ Je déteste ces deux choses Les autres pour un jour ♫ Et toi certainement pour toujours !!! »
Yuri, comme tous les enfants de bas âge, n'est pas vraiment au fait des problèmes de famille ; aussi comprend-elle à peine ces inquiétudes qui se sont installés depuis peu dans son clan. Les récentes enquêtes impliqueraient dernièrement certains membres Yuichis dans des affaires de contrebande. Quand bien même, il ne s'agirait que de rumeurs le dénouement funeste de ceux qui les ont rencontrés n'est pas sans alimenter les ragots et la paranoïa du daimyo Makito. Une requête fut donc envoyé à Konoha et un couvre-feu installé pour une période de quelques jours. Les agissements de Kaze lui vaudront d'ailleurs de s'illustrer dans cette démarche qui lui gratifieront sa place parmi le conseil des sages. - « Yuri, 11 ans. Ellipse racontant son plus violent souvenir »:
Seuls quelques jours ont passés, et voilà que les agissements rapportées par Kaze montraient après tout toutes les craintes qui s’étaient dis ces deux derniers mois. La nuit s'annonçait mouvementé ce soir. Un couvre feu avait été même annoncé, et nombreux agents parcourraient la ville afin de s'assurer que ce dernier fut bien respecté en tout point du village. Yuriko, elle, se trouvait à l'abri du monde ; mais dès lors plus du danger. Habituée à ses endroits déserts, elle n’a pas entendue l’alerte, et se retrouve béatement avec ses amis dans ce qui se prépare à être l’épicentre de cette future agitation. Les premières gouttes d’une pluie diluvienne commencent à tomber, et ne manquent pas de sortir Yuri de ses songes. Ces amis sont toujours là à lui parler alors qu'elle même a décroché. Elle s'égare toujours plus dernièrement, sifflotant et rétorquant à tue-tête, trouvant l'inspiration dans chaque phrase qu'elle entend ; puis finissant elle maudit Kaze conjointement. Pourtant ce n'est pas ce souvenir qui la coupe cette fois dans son élan ; une chose l'a perturbé aujourd’hui : ce tapage récent, ennuyeux et assourdissant. Un bruit de manutention qui n'a pas lieu d'être à cette heure, et bien moins dans cette aile condamnée du village qu'ils sont seuls à connaître.
D’un petit bond, Yuri descend de son tonneau, et quitte le groupe, afin de vérifier d’elle même ce qui peut bien se tramer, à quelques pas, au bout de leur impasse. Alors qu’elle entame à peine le pas, une brume étrange, lui venant de face, semble engloutir ses jambes dans un étrange semblant de mélasse. La pluie, contigüe, aurait du tôt faire de la dissiper pourtant, mais Yuri n’arrive à s’en dépêtrer qu’à peine en agitant son pied. Une main placée en paravent, elle tente alors d’affuter son regard dans ce brouillard de plus en plus dense… C'est ainsi qu'elle distingue des ninjas, vêtues de masques, et gesticulant de leurs mains des semblants de signes incantatoires. Elle n’eut de mal néanmoins à en déterminer l’intérêt, au vue de la brume qui s’échappait continuellement de leurs corps. Cette dernière ne suffit pourtant pas à masquer l'énorme cargaison qui les accompagnait.
- « Hey ! Toi ! Qu’est ce que tu fais, là ? »
Le cœur de Yuri fit un tour sur lui-même ; et sa respiration saccada. Juste le temps de prendre conscience que ces mots, bien que proche, ne lui étaient pas adressés.
- « Je vérifiais les ruelles, pour éviter de quelconques fuites, mais je commence à douter de l'utilité. Ceux sont des voies sans issus ; plus entretenu depuis la mort d'Hiyuri Tenaka si tu veux mon avis. De vrais bourbiers ! »
- « Bien. Le chef nous a ménagé en nous trouvant cette retraite, mais il nous pardonnera pas un échec ; ni nos clients d'ailleurs. La hâte est nécessaire maintenant. Il faut faire passer cette cargaison entre ces deux rondes. Rejoins le groupe maintenant, il est temps de se remettre en route »
A peine a t-elle repris son souffle suite à leur départ, qu’une voix la surprend à nouveau.
- « Dis, qu’est ce qui se passe Yuichi ? »
- « Trois fois rien. Une affaire de trafiquants, je crois. Rien qui puisse nous concerner. Le mieux est encore d’attendre que ça se passe », répondit-elle dos tourné, afin de masquer cette peur soudaine qu’il venait de lui provoquer.
- « Des trafiquants ? Et ils sont sur le passage... J'avais dis que c'était dangereux d'être près de la sous ville. Satoru n'est même pas là pour nous protéger », hocha mollement son ami.
- « Il n'est à konoha que depuis deux mois ; tu t'attendais à ce qu'il nous sauve ? Je préfère autant qu'il ne soit pas là ; avec son égo, sa fausse témérité nous aurait fais repérer »
- « Tu n'es pas mieux d'habitude, à concourir votre courage. Tu t'abstiens cette fois ? C'est parce qu'il n'est pas là ? Si tu préviens tout le monde et qu'ils les attrapent, les éloges seront pourtant pour toi »
- « Ça n’a rien à voir ! Aucune de ces fois j'ai prétendu risquer ma vie ; et c'est bien de cela dont il s'agit. Alors, cette fois… cette fois je peux difficilement analyser ce à quoi je pense... »
Depuis, la brume était devenue plus dense ; suffisamment pour contenir tout le corps de Yuri. Elle et son ami, Ryukka, pouvaient à peine se faire encore face.
- « Tu... tu as peur ? »
Cette interrogation a le don de lui déplaire. Ne vexons pas sa susceptibilité ; surtout lorsqu’il y a du vrai dans ces propos.
- « NE RACONTE PAS N'IMPORTE QUOI !!! », s'exclama Yuri. « J’ai juste parlé de reprendre mon calme » Puis bombant le torse, elle s'enorgueillit et rajouta : « Ksh ksh ksh, et je vais te prouver ça de suite ».
La rouquine recula alors d'un pas avant de disparaître dans le brouillard.
*** *** ***
Yuri était las et empli de douleurs, et ses membres tremblaient comme de froid. La fatigue, elle ne l’avait jamais ressentie autant qu’aujourd’hui. Eprouvante, et physique car elle avait marché depuis à l’aveuglette, avec pour seul repère les murs et sa connaissance des routes de la cité. Psychique car elle craignait d'être poursuivi par ces shinobis qu'elle pensait avoir semé… Elle croyait alors entendre de faibles bruits ; le frottement persévérant d’un tissu, le pas imaginaire de pieds foulant le sol dallé. Et toujours, elle s’arrêtait pour écouter. Et alors, elle n’entendait plus rien d’autres que le soupir du vent et le bruissement de la pluie. Bon sang de fierté ; pourquoi avait elle du se cacher la face, malgré la peur qu’elle éprouvait ?! Elle se laissa s’écrouler au sol, décidé à stopper toutes actions héroïques comme sa conscience le lui suggérait. Elle attendrait que toute cette mésaventure prenne fin d’elle même. Qui viendrait trahir sa couardise de toute manière ? Peut être ces shinobis, qui sortant de la brume, s’approchaient d’elle. Elle déglutit.
* La chance sourit aux audacieux ; je t’en foutrais, ouais ! *
- « Mais que voilà… Alors... ? On ne fuit plus ?! »
Se rapprochant, un des hommes lui retira son béret, et des sueurs froides ne manquèrent pas de couler le long de son visage. Quoiqu’avec cette pluie, il était bien dur de s’en apercevoir.
- « Regarde moi cette chevelure... T'avais raison, ce cheveu trouvé n'était pas des tiens. T'as l'oeil ! », signala l’un d’eux à un de ses compagnons.
- « Et donc tu te sens prêt à tuer de la famille ? »
- « Le choix est presque plus. Tu parles trop »
- « Ah ah ah. Surement. Mais la ronde est presque là ; la coincer nous aura fais perdre du temps. L'écarlate, je crois bien que tu vas nous suivre ; un otage sera bienveillant le cas échéant »
- « Non merci »
Certes, c’était plutôt courageux de sa part de leur répondre ainsi. Mais la vérité est bien autre, et elle aurait bien ravalé ses mots en cet instant. Vidée de toute réflexion, la seule chose qu’elle avait pu faire, c’était de se laisser guider par son naturel. Quelle erreur.
- « Ça n'attendait pas de réponses. Tu vas te lever, et nous suivre ; c'est un fait. Tu en a déjà assez de vivre ? Ne joue pas avec nous, petite » répéta le shinobi, souriant, sans manquer de laisser planer une certaine menace.
- « Foutaise ! Vous espérez une fuite contre un otage ; j'y crois. Vous me balancerez juste au centre de votre conflit. C'est une mort assurée à laquelle je ne me prêterais. Trouvez vous donc une autre cruche pour arrêter les tirs, vous voulez bien »
Devant leurs yeux stupéfaits, Yuri vit son anxiété disparaître ; et c’est sans mal qu’elle ajouta…
- « Vous ne m’avez pas entendue. Vous avez besoin que je vous l’épelle… Cassez vous maintenant !!! Ca… ssez...vous !!! »
Les ardeurs de Yuri s’arrêteront là, stoppées par le kunai qui venait de lui effleurer la joue, et surtout par le regard froid de l’homme qui venait de le lui lancer.
- « Ça suffit, j’en ai marre. C’est moi qui vais m’occuper de toi »
- « Ce n’est pas nécessaire Uryu. Ta torture est un art que je ne refuse pas d'ordinaire, mais nous n'avons pas le temps »
- « Pas nécessaire ? Cette fille a besoin d’éducation, et je vais lui en donner »
Yuri trembla de froid, et de terreur. Des yeux humides, à la limite des larmes, qui ne se refusaient à couler que par habitude. Et alors que l’homme se rapprochait, elle, elle retenait sa respiration, espérant peut être un miracle, ou une quelconque intervention.
- « Bien, tu es le mieux placé pour savoir ce que tu risques. Nous allons en tête, rejoins nous quand tu te sentiras prêt à partir »
Pendant près d'une demi-heure, Yuri se retrouva sans assistance, sans personne pour lui porter secours. Elle n’a subi que de légères tortures, mais a déjà l’impression d’avoir connu le pire.
*** *** ***
Sa vision était floue, mais à moins qu’elle ne lui ait jouée des tours, elle était presque sûre d’avoir aperçue un visage s’immiscer au bout de la ruelle. Satoru, car c’est de lui qu’il s’agit, jetait quelques coups d’œil à couvert du mur afin d’évaluer que les risques encourus avaient disparus. La ruelle déserte, il s’élança donc prudemment aux côtés de sa cousine afin de lui porter secours… Sa salive fut alors ravalée devant ce spectacle.
Elle, qui est si peu féminine en temps normal, là voilà plus belle que jamais… Ses cheveux étaient relâchés en mèches égarées devant son visage, et luisaient sous l’effet de son sang et de la pluie tombante. Satoru attrapa sa main abîmée tandis qu’il se baissait pour la regarder de plus près. Yuriko était vivante… Ses lèvres qui remuait lentement afin de retrouver son souffle, son corps qui grelottaient de froid ; chacun de ses gestes paraissait frêle et pudique ; si bien que Satoru s’était vu rapprocher ses lèvres de celle de Yuri, et ce malgré leur lien de parenté. Après avoir remué la tête afin de se libérer de cette idée saugrenue, il la prit alors sur son dos, non sans entendre quelques douleurs plaintives, et se hâta du mieux qu'il put à la recherche d’un endroit pour la soigner.
Le visage dressait toujours droit devant lui, il cherchait à éviter tout contact visuel avec les corps inanimés qui jonchaient depuis peu dans ces allées… Yuri, elle, avec sa tête apposé sur son épaule, les voyait plutôt bien, un peu trop même. Si bien qu’elle se sentait prête à partir, prête à tomber dans les vapes à chaque instant. La vue de la cargaison, laissée à l'abandon par ses tortionnaires, lui rappela aussitôt l'incident ; et elle mit la main sur son crâne, avant de revenir bras ballant, fatigué de ce simple mouvement.
- « C’est chiant, j’ai perdu mon béret »
Yuri avait tiré le peu de force qui lui restait pour dire ses quelques mots, et même ainsi, la voix paraissait faiblement. Satoru esquissa un sourire devant les paroles terre à terre de sa cousine.
- « Je t’en achèterais un autre ; dès que tu iras mieux », susurra-t-il, presque rougissant.
- « Humph. T’es bien mielleux aujourd’hui »
- « Et toi plus féminine. Que veux-tu, les gens changent »
- « Ouais ; et bien si tu pouvais changer de direction aussi. Tu as beau t'éloigner de la sous ville, il y a toujours plus de corps au sol ; et l'idée d'être proche de leur cargaison abandonnée n'est pas là pour me rassurer. Sans compter qu'ils portent tous le brassard de la milice »
- « Justement, il est presque sûr que les secours viendront ici maintenant. Et puis tu commences à me peser. On pourrait tenir position ; je te protégerais »
- « Comme si tu le pouvais, ksh ksh. D'où tu viens d'ailleurs ? Comment as tu su où me trouver ? »
- « J'étais en route pour vous rejoindre ; quand j'ai rencontré Ryukka. Après ça je suis allé prévenir notre clan. Regarde les rues sont déjà bien embrasées ; on sent leur présence »
- « Alors c'est eux là-bas ?! »
Et effectivement, on pouvait apercevoir au loin des explosions, signes de vie et innombrables points de lumières dans ce sillage de brume. Ce qui était moins réconfortant, c’était qu’après s’être bien embrasés, leurs grosses lucioles rouges disparaissaient sans renaître, les uns après les autres.
- « C’est avant de s’éteindre que la flamme de la chandelle est la plus… »
- « Yuri, commence pas »
- « Et bien, imagée ou non, ils ne font pas long feu »
- « Tais-toi »
- « Dis, t’es pour les rouges, ou pour les… »
- « Mais tais toi donc !!!!!!!! »
Yuriko se mit à rire malgré la douleur que celle-ci lui provoquait, et mit sa main devant sa bouche afin de contenir ses émotions que la fatigue tentait de lui libérer…
- « Ksh ksh… Tu sais quoi ?! J’te préfère comme ça »
Les joues rouges, Satoru vit sa prochaine phrase s’échapper dans un soupir. Mais il ne se serait jamais douté qu’il s’agirait là de son dernier. Yuri, elle, a tout juste le temps de voir le kunai qui a mis fin à sa vie ; et c’est au ralenti qu’elle a l’impression maintenant de s’étaler au sol, dégringolant du dos chancelant de son cousin.
- « Pourquoi t’as tiré ? Ceux ne sont que des gamins… »
- « Ca m’a échappé… J’étais sur les nerfs. C’est pas ma faute, on nous as dis de protéger la cargaison quoiqu'il en coûte »
- « Laisse tomber… Il faut éliminer la fille, maintenant. Ou l’embuscade va tomber à l’eau. Allez, finis ce que tu as commencé »
Yuri ne les voyaient même pas ses hommes. A bout de force, elle ne pouvait qu’assister à la mort de Satoru ; ses yeux qui semblaient se fermer peu à peu, son visage qui blanchissait ; et alors que pour une fois, elle n’attendait plus de miracle… Celui-ci pointa le bout de son nez.
- « Igai bakuhatsu no jutsu »
Le kunai qui lui était cette fois destiné, rebondie alors sur ce qui lui sembla être un mur invisible. Un mur qui séparait Yuri de ses pseudos agresseurs, et qui ne tardèrent pas à fuir, sous la menace des explosions qui se succédaient depuis à leur proximité.
- « Apparemment, je suis arrivé trop tard »
Kaze qui venait enfin de se dévoiler, prit un ton grave devant le corps inanimé de Satoru, un ton qui ne lui était pas habituel. Mais peu importe, Yuri s’est évanouie, et n’a pas pu assistée à cette scène d’abattement…D’ailleurs, elle crut à un mauvais rêve à son réveil. Toujours cramponné à un dos, celui du shinobi cette fois, elle pensa avec soulagement être toujours adossé à son cousin.
- « Bon sang. Une fois remis, je t’étrangle jusqu’à ce que tu sois dans le même état que dans mes rêves. Que ça me soulage au moins de la frousse que tu viens de me provoquer… »
- « Je suppose que tu ne pouvais pas faire meilleur condoléances ?! »
Yuri déglutit. Puis après avoir encaissée la révélation, elle ajouta hésitante…
- « Je pense… que nous nous sommes séparés en bons termes »
- « Alors, ce n’est plus de lui dont il s’agit. C’est de toi… La mort est le plus puissant, et le pire des révélateurs Tout va bien ? Qu’est ce que tu ressens, là ? » posa Kaze, en pointant le coeur de Yuri d'un léger coup d'épaule.
- « Mon cœur… ? Mon cœur en feu dit ♪ Je blesse les gens… …mais je les aime ♫ »
Kaze ne prit pas la peine de jeter un coup d’œil derrière, car à sa voix et malgré que son visage soit baissé et caché par ses cheveux, il avait bien compris que Yuri était là, en train de verser ses premières larmes. Ne la blessons donc pas plus qu’elle ne l’est déjà.
À onze ans, marquée par son impuissance et la perte de son cousin, Yuri tend à la sociopathie. Elle s'éloigne de ses amis et plonge dans le mutisme. Elle semble indifférente à sa propre douleur, physique et mentale, et dépérit. Elle s'isole pour s'apitoyer, et les gens la voient enfin comme la petite fille fragile qu'elle est. Mais finalement personne ne la connaît, personne ne sait la consoler. D'abord pris de pitié, puis d'affection avec le temps, Kaze au fil des jours, des mois, et de ces deux années, parviendra à enrayer heureusement ces errements. - « Yuri, 13 ans. Ellipse racontant son envie de suivre la voie des shinobis »:
Yuriko se trouve couché dans son lit. Ce schéma, elle le répète depuis deux ans déjà ; elle pense tout d’abord avoir dormi tard, après un long cauchemar, espérant que ces vieux souvenirs en fassent également partie, et se rend bien vite compte que la réalité n’est pas là. Puis, elle reste un moment allongé, à regarder les tâches de lumières qui ondulent sur le plafond. Il faut si peu de temps aux autres pour oublier, pourquoi, elle, n’y arrive t’elle pas ? Sentant son cafard montait, Yuriko se lève, et se dirige vers son pupitre. Elle s’avachit alors sur le sol, les genoux repliés, afin de pouvoir travailler à la hauteur que lui impose sa table basse. Puis, tirant de son sac un pinceau et quelques pots d’encre, elle se met à raturer les séquences de calligraphie que lui insufflent alors, les différentes pensées qui lui traversent l’esprit.
Son humeur, qui semblait alors se porter mieux au fil qu’elle écrivait, ne tarde pas à aller en pis, suite à l’arrivée inopportune de Kaze. Elles sont d’ailleurs de plus en plus fréquentes ses visites, à croire que le shinobi a commencé à avoir une certaine empathie pour la jeune fille.
- « Qu’est ce que vous m’voulez encore ?! » brailla t’elle.
Attendant ou pas une réponse, elle en profite pour essuyer les quelques gouttes d’encre que son mécontentement à provoquer. Un jet violent et malencontreux, de sa plume dans le pot, qui a éclaboussé l’établi, et les feuilles qui y traînaient.
- « Tu as pleuré ? »
A cette remarque, Yuri relève la tête, surprise, puis se retourne face à Kaze, afin de voir à son visage, le sérieux qu’il a put mettre à cette interrogation. Sa colère ne manquant pas de surgir, sa tempe se fait veinée et ses propos pestants…
- « Vous dérailliez ???!! »
- « Ce sont bien des traces de larmes que je voie sur tes feuillets, non ?! »
Lui répond-il avec curiosité, et deux, trois haiku épinglés entre deux de ses doigts. Les yeux exorbités, Yuri ne manquent pas alors d’arracher ses poèmes aux mains de Kaze.
- « Rendez-moi ça !!!!! »
- « Pleurer a du bon, mais ce n’est pas dans ce but que je t’ai conseillé de t’intéresser aux haikus », rajouta Kaze, une moue dubitative au visage.
- « Ta prose t’aide à te rappeler de ce que tu devrais maintenant oublier. Agir ainsi ne t’apportera rien de bon »
- « Oublier le passé ne m’en apportera pas plus. Et la raison pour laquelle je me suis mis à écrire ne vous regarde pas »
- « Parce que tu te sens capable de vivre avec ? Regarde toi, tu ne parles plus à personne »
- « Quelle nouvelle ! Je me demande bien comment je pouvais me comporter avant »
- « Ne nie pas que tu as changé. Tes amies eux-mêmes l’on remarqués. Ça fait deux ans qu'ils viennent chaque jour savoir pourquoi tu ne sors plus. Tu comptes les ignorer longtemps ? »
- « Pourquoi pas ? Bah, j’arrêterais le jour où je deviendrais ninja, promis » répondit-elle sarcastique.
Une manière bien à elle de dire le jour où les poules auront des dents, la coutume Yuichi n'étant pas prête d'adhérer à son comportement. La conclusion étant faite selon elle, Yuri tourne à nouveau le dos à Kaze, et se met à lire un recueil de proses afin de lui montrer qu’elle jouera cette fois ci la carte de l’indifférence.
- « Tu veux devenir ninja…?! C’est la première fois que tu fais part de cette envie ? »
* Je voulais surtout fuir loin. Mais c'est bon. Trop de risques, trop d’efforts, trop de personnes à amadouer. C’est définitivement pas mon truc *
- « Est-ce que ce serait encore une manière de te démarquer des autres ?! A moins que ce ne soit au contraire pour montrer ce que tu vaux ? Chercherais-tu à montrer à tes parents de quoi être enfin fier de toi ? Hum… Ta vie est loin d’être simple. Serait ce que tu cherches à cacher derrière cette façade revêche ?! »
Yuri explose…
- « Vous me prenez pour une martyr ? Vous croyez que je veux être ninja pour plaire ??? »
* Apparemment, non. *
Son silence n’aura pas duré bien longtemps, emporté à nouveau par sa colère, Yuri ne mâche plus ses mots…
- « J’ai décidé que je vivrais ma vie libre de ces chaînes. Que ce soit par la voie des shinobis, en devenant hokage ou tout autre ; et je me fiche que ça implique que ma famille en vienne à me célébrer... Non. Mieux. Le jour où ça arrivera… …le jour où ça arrivera, je jure que j’aurais vite fais de les décevoir, ksh ksh ksh »
* Et bien… Elle n’a probablement pas été très honnête. …mais ça aura au moins eu le mérite de lui remonter le moral. *
- « Pfuuu, tu n’es pas facile à vivre, tu sais. Bien, je donnerais mon approbation le jour où tu te décideras… »
* Et même si je m’attends au pire. *
Dernière édition par Yuriko Yuichi le Ven 21 Juin - 13:21, édité 12 fois |
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Kabashi SenjagoAspirant de Konoha | Sujet: Re: Yuriko Yuichi Ven 21 Juin - 0:15 | |
| Bonjour et bienvenue sur Ryoma
C'est moi qui prendrais en charge ta présentation à partir de maintenant.
J'ai plusieurs points problématiques s'opposant pour l'instant à ta validation au sein de notre forum. Tout d'abord je tiens à préciser qu'il n'est pas possible de créer de clan sans l'aval du MDJ, cette possibilité n'ayant pas encore été prévue. Il y a aussi pas mal de petites incohérences, par exemple tu parles de l'ère Tezuka, que je n'ai pas su entrevoir dans le contexte (hésites pas à me dire si je me trompe). Autre point, le chakra vient à peine d'être découvert (cinq ans pour être exact), les villages sont donc encore très jeunes et il n'y a donc pas encore d'académie ninja.
Je tiens aussi à noter quelques erreurs dans l'usage des temps, il arrive parfois que tu alterne entre passé et présent sans véritable raison (de ce côté là je te laisse te relire). Autre point gênant, il s'agit cette fois des dialogues, je te demanderai dans un souci de compréhension d'utiliser des couleurs différentes pour tous les personnages, il m'est arrivée plusieurs fois de me perdre dans les dialogues.
Voilà, c'est à peu près tout. Je ne peux que te conseiller de te pencher davantage sur la section "Contexte" et le sujet "Les erreurs à ne pas commettre".
Cordialement, Daiki Detarame Responsable des présentations |
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| Sujet: Re: Yuriko Yuichi Ven 21 Juin - 2:04 | |
| Bien, merci d'abord J'ai déjà prévenu sur la chatbox, mais toute la partie "Le clan Yuichi" a été discuté par messagerie privé avec Maitre du jeu (Je précise notamment que les Yuichis sont un clan, mais pas ninja. Ils ont quelques membres qui connaissent le chakra, mais ils sont loin de le maîtriser, c'est pas des guerriers. Ou alors c'est qu'ils ont été envoyé à Konoha pour s'y entraîner). En tout cas, ça s'est terminé sur ça : - Yuriko Yuichi a écrit:
- Tout à fait, et merci bien
Mais je n'ai pas eu d'écho sur l'histoire cette fois, est ce que je peux en déduire qu'elle te convient ? - Maître du jeu a écrit:
- Oui. Je surveillerais ta présentation de près ^^
Donc bon, j'ai écris le reste en fonction, mais je le laisserais vous confirmer que ça lui va toujours. - Sinon l'ère Tezuka a été remplacé par l'ère Tenaka. Je m'étais planté en effet. - Tout plein de couleurs a été rajouté pour les dialogues o/ - Et j'ai corrigé une première fois toutes ces fautes de temps |
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Kabashi SenjagoAspirant de Konoha | Sujet: Re: Yuriko Yuichi Ven 21 Juin - 2:40 | |
| Merci d'avoir pris le temps de corriger tes erreurs, j'en note une dernière que je n'avais pas vu du premier coup, tu cites Kyuubi, qui n'existe pas dans notre contexte.
Ensuite je ne vois rien qui s'oppose réellement à ta validation, cependant j'attendrais l'aval du MDJ pour confirmer la validité de ton clan et de son histoire.
Daiki |
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| Sujet: Re: Yuriko Yuichi Ven 21 Juin - 10:38 | |
| Arf, oui, le Kyubi Je précise que je ne cite pas ici un démon scellé dans un gamin o/ ; plutôt une grosse bestiole qui parcoure les terres de Nawa et pas réputé pour sa sympathie. Elle peut ou pas avoir existé ; j'aurais pu d'ailleurs remplacer Kyubi, par Nessy, Kraken ou Tyrannosaure, mais ça se fond quand même moins à l'univers. Là le problème, c'est qu'il n'y a pas grand chose du contexte par lequel je puisse le remplacer ; donc si vous avez une entité, une chose, un croquemitaine, ou même une personne sous le coude, connue pour la peur qu'il instille à travers les frontières, je vous modifierais les vers de Yuri avec joie o/ |
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Kabashi SenjagoAspirant de Konoha | Sujet: Re: Yuriko Yuichi Ven 21 Juin - 11:28 | |
| En fait je pointais surtout le fait qu'il s'agisse d'une entité de Naruto, tu peux faire comme bon te semble, mais on préfère éviter l'univers de Naruto |
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| Sujet: Re: Yuriko Yuichi Ven 21 Juin - 11:58 | |
| Ah, ça y est, c'est bon j'ai trouvé o/ Tellement simple que j'y pensais pas. J'ai remplacé "Kyubi" par "l'Oni". Ça me permet de garder le même nombre de pieds et une sonorité similaire ; surtout ça dépayse pas avec l'univers japonais, et j'évite celui spécifique à Naruto. |
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Kabashi SenjagoAspirant de Konoha | Sujet: Re: Yuriko Yuichi Ven 21 Juin - 13:02 | |
| Parfait, dans ce cas je te valide.
Si l'histoire de ton clan convient au MDJ alors tu recevras bientôt ton bandeau.
Bienvenue chez toi.
Daiki |
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Maître du jeuAdministrateur | Sujet: Re: Yuriko Yuichi Ven 21 Juin - 14:19 | |
| 4 messages postés le temps que je lise ta présentation, ça ne traine pas ici.
Pour terminer ta validation, je dirais que tout me convient, excepté le petit détail comme quoi tu décris Boya comme un village, c'est en fait l'une des villes les plus grandes et imposantes du monde connu de Ryoma.
Bienvenue à toi, je te valide en tant qu'aspirant de Konoha, félicitations ! |
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Ibuki SenjagoAspirant de Konoha | Sujet: Re: Yuriko Yuichi Ven 9 Aoû - 2:33 | |
| - Ren a écrit:
- Bonjour Yuriko,
Pour cette présentation, tu te mérites 75 xp's. Cordialement, Moi |
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| Sujet: Re: Yuriko Yuichi | |
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