Le Deal du moment : -23%
EVGA SuperNOVA 650 G6 – Alimentation PC 100% ...
Voir le deal
77.91 €

Partagez
 

 Cimetière de Konoha

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3
Doufi Kajimo

Doufi Kajimo


Cimetière de Konoha - Page 3 Empty
MessageSujet: Cimetière de Konoha   Cimetière de Konoha - Page 3 EmptyJeu 28 Juil - 17:54

Rappel du premier message :

Le ciel bleu percute les marbres. Blancs, bleus, rouges, les couleurs s’harmonisent dans une bouillante ambiance, pesante. Elle prend les passants au cœur, une âpre sensation de douleur se diffusant, de part en part de leur tête. Les âmes sont gardées ici, dans le plus grand des secrets, dans la plus pure des prisons, celle charnelle et pétrifiée des corps enterré, quelques mètres sous terre. L’éther est une dimension dont les vivants n’ont connaissances, mais ici les âmes s’effusent d’un monde nouveau, et pour seul habitacle les pierres tombales qui s’élèvent, créant dans les allées, un concert d’effigies, quelques noms taillés à même la roche.

Les grands arbres couvrent d’une trop intense lumière et d’une trop lourde chaleur les vivants qui s’arrêtent devant les tombes. Dessinant de larges allées cachées du soleil, le cimetière de Konoha est, paradoxalement, un lieu où il ferait bon vivre. De nombreuses fleurs bordent les allées, et entourent les tombes. Les murs sont polis et blanchis, sans que jamais la moisissure ne prenne, comme si chaque nuit, une équipe de veilleurs venait récurer les traces d’un quelconque vieillissement. Non, ici tout est conservé comme lors de son premier temps, et si les morts avaient subis le même processus, peut-être seraient-ils encore vivants.

Dans les Quartiers Nord de Konoha, là où la vieillesse frappe plus que nulle part ailleurs dans le village, on y retrouve le calme demandé, les fleuristes, les ruelles ombrées d’une lenteur sereine. Le cimetière n’élève pas de hauts murs, et laisse aux passants le plaisir de contempler un musée de sépultures. Une odeur rosée se dégage du lieu, entouré par quelques commerces, macabres, rarement, accueillant, la plupart du temps. Mais l’agitation est rare, et souvent on aperçoit la même grand-mère prier pour son mari, décédé dans des circonstances que même l’histoire à oublié. D’autres fois, ce sont des familles entières qui viennent honorer ce qu’ils ont comme souvenirs, déposant des gerbes entières de fleurs, rouges, oranges, roses, les couleurs fusent pour cacher celle de l’âme, souvent noire lorsque devant ses yeux, défilent les meilleurs moments passés avec le défunt. Tout ici est coloré. Les fleurs bordent les tombes, les arbres cachent la fureur du soleil. Parfois on oublierait qu'ici gît la mort. C’est le macabre paradoxe du site. Poser une chape de mensonges sur les visages déliés de ceux qui ont perdus. Et qui dans de noires pensées, se perdent dans le passé. Il ne reste souvent dans la vie, que des images. Alors on embellit le tout, et se ment, à soi-même. Parfois peut-être vaut-il mieux ainsi.

Le gardien ne sourit que rarement. Il voit la tristesse tous les jours, comprenez-le. Alors si vous passez, de temps à autre revoir vos défunts, faites lui un sourire, il appréciera. Peut-même le bonhomme, bon-vivant et trop sensible pour être hypocrite, vous tiendra-t-il la conversation. Il est généreux, il sourit pour vous aider, et vous offrira une tulipe, normalement orange, que vous pourrez poser doucement sur le marbre grisé de la tombe de votre père. Mais lui n’oubliera jamais que tous ces morts, sont les seuls témoins de nos erreurs passés. Et que s’il vit encore, il ne porte pas moins la responsabilité de leur chute dans son cœur. La casquette d'un gardien sur la tête, mais la bouille d’un tavernier sur le visage, il veille, avec amour et passion, sur ceux qu’il n’a pas pu aider de son vivant.

Si vous vous sentez mal, et que vous voyez les problèmes, aller le voir. On ne pense jamais qu’il est tellement plus agréable d’aider un vivant qu’un mort. Lui il sait.

AuteurMessage
Kabashi Uzukame

Kabashi Uzukame


Cimetière de Konoha - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Cimetière de Konoha   Cimetière de Konoha - Page 3 EmptyMar 22 Mar - 20:59

Chapitre 2 : Un Passé Oublié

Partie 1: Le réveil


C’en était fini, pour sûr. L’Oi-Nin l’avait saisit par le col et lui avait annoncé sa fin prochaine. Pourtant, contre toutes les apparences il était encore en vie ; une vie qu’il avait risquée malgré les avertissements de son protecteur. Aujourd’hui, il prenait enfin conscience de la situation, ce qu’il avait fait était mauvais, et ce mal finirait par le détruire s’il se laissait attirer par ce lui. Cette conviction d’avoir la force de quitter l’endroit qui l’avait vu naître disparu en même temps que son retour au village. Comment en était-il arrivé là, lui à qui l’on avait inculqué le respect et l’autorité. S’être laissé guider par un désir de vengeance omniprésent lui avait semblé être une bonne idée. Cependant, Kabashi avait tort, sur toute la ligne, mais cette prise de conscience fut lente, bien trop lente pour qu’il ait le temps de s’en rendre compte par lui-même.

Il fut reconduit au village sous étroite surveillance, son geôlier était méfiant, et il avait raison. A ce moment là Kabashi ne pensait qu’à s’enfuir, car de retour au village les autorités finiraient probablement par découvrir la supercherie. Il avait ingénieusement profité de son statut pour se faire passer pour la victime, cependant les suspicions étaient fortes à son encontre, surtout de la part du chasseur qui l’avait filé pendant des jours. Le genin aurait pu être exécuté sur le champ, mais sa culpabilité n’était pas démontrée, et face à un déserteur il n’aurait rien pu tenter pour s’échapper. La thèse de l’enlèvement fut admise par la commission d’enquête, et ceci malgré la déposition de l’Oi-Nin. Il avait été jugé qu’étant donné son grade, il n’avait pas été en mesure de se défendre. Le jugement fut rendu en comité réduit, pour ne pas trop ébruiter l’affaire. La condamnation tomba, il devrait être contraint à ne plus sortir seul du village, et ce jusqu’à nouvel ordre. Cette condamnation n’était pas sévère étant donné ce qu’il avait fait en réalité, il avait assassiné un pauvre paysan, et il avait déserté le village de son plein gré. Mais qui pourrait le savoir ?

Aujourd’hui, il était libre, et sa vie reprenait son cours. Pourtant quelque chose avait changé, au sein de son esprit il avait trouvé la force d’affronter son destin, et de suivre un chemin plus juste. Ce changement se produisit juste après le jugement, alors qu’il éprouvait tant de haine envers ceux qui l’avaient arrêté. Il se réfugia une fois de plus sur la tombe de sa mère, là ou tout avait commencé, sa haine pour son père et son impatience.

[Kanashi] « Tu es encore là ? »


Kabashi ne répondit pas, se renfermant totalement sur lui-même.

[Kanashi] « De mon temps, c’est ton cadavre qu’on aurait ramené au village. Tu as de la chance, et tu n’en prends même pas conscience. Je doute que tu ais réellement été enlevé, et je ne veux pas le savoir, mais tu as aussi été impliqué dans une histoire de meurtre sur un innocent. Je n’arrive pas à croire que tu en sois arrivé là. »

[Kabashi] « Tu crois peut-être que j’avais le choix ? »


[Kanashi] « Chacun est maître de son destin. Tu connais ces valeurs, mais on dirait que tu prends du plaisir à ne pas les suivre. Quand tu étais encore un enfant, tu étais dévoué au village, tu ne t’en rappelles pas ? »


[Kabashi] « J’ai été trahi par celui que j’admirai le plus. »

[Kanashi] « Et c’est une raison pour suivre le même chemin que lui ? Kabashi, ton père a fui car il a perdu la foi en son village. Je ne veux pas du même destin pour toi, cependant je ne veux pas non plus t’imposer un style de vie qui ne te conviendrait pas. C’est pour cela que je t’ai laissé agir et penser comme tu le souhaitais. Est-ce que tu vois où cela t’a conduit ? Tu ne vis que pour te venger, et tu es troublé mentalement. »

[Kabashi] « Tu peux aussi dire que je suis fou, j’ai souvent pensé l’être, et tu me confortes dans ma pensée. »

[Kanashi] « BON SANG ! Sors de ta logique de gamin borné, tu dois admettre les faits, tu dois assumer tes choix et arrêter de porter la faute sur les autres. Seuls les lâches se comportent de cette manière. Ta mère défendait les faibles, toi tu en as laissé mourir un. Au final ta vengeance, et ta rancune n’ont plus aucun sens, car tu ne défends même pas les valeurs de Massashi, tu ne mérite pas de porter le bandeau de Konoha ! »

Le coup était brutal, il prenait enfin conscience de tout ce qu’il avait fait et pourquoi. Il voulait venger la mort de sa mère, c’était son objectif originel, mais la haine et son trouble de la personnalité l’avaient petit à petit éloigné de son but, le rendant de plus en plus distant des autres, et égoiste.

Il avait complètement oublié ce pourquoi il s’était entraîné et préparé, il avait tout réduit à néant en acceptant de suivre ce Nuke-Nin, qui l’avait finalement abandonné à son sort. Et malgré les avertissements de son grand-père il avait décidé de n’en faire qu’à sa tête, comme un enfant gâté.

[Kabashi] « J’ai compris. Tu essayais de m’aider, et je t’ai claqué la porte au visage. Désolé. »

[Kanashi] « C’est un peu tard, mais j’accepte tes excuses. »

[Kabashi] « J’aimerai rester seul maintenant. »

Kanashi quitta le cimetière en silence, laissant le jeune homme seule face à la tombe de sa mère.
Le vieux avait trouvé les bons mots, Kabashi était devenu trop arrogant, et le coût à payer aurait pu être beaucoup plus important.

Il veut se remettre sur le droit chemin, mais pour cela un grand travail l’attend, il a besoin de contrôler son esprit et ne plus se laisser envahir par la haine de son autre personnalité. Il doit trouver la paix, la sérénité, pour reprendre une existence normale. Au fil des ans, il a fini par perdre tout attachement aux autres, ne se concentrant plus que sur sa vengeance et son père. Il lui reste pourtant une famille, qu’il n’a pas vue depuis au moins quatre ans, à l’exception de son grand-père. Se rattacher au monde et gagner en force d’esprit sera désormais son nouveau mode de vie, afin de ne plus jamais sombrer du côté de son esprit tordu.

Reiko Kairi

Reiko Kairi


Cimetière de Konoha - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Cimetière de Konoha   Cimetière de Konoha - Page 3 EmptyVen 22 Avr - 17:28

Kabashi Uzukame (niveau 8) : +8 XP (0% de bonus)

Kin Saitô

Kin Saitô


Cimetière de Konoha - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Cimetière de Konoha   Cimetière de Konoha - Page 3 EmptyJeu 19 Jan - 22:22

La notion du bien et du mal


La pluie tombait abondamment en un épais épais rideaux aqueux ce jour là. Kin n'était jamais aller se recueillir sur la tombe de ses parents. Cela aurait pu passer pour un manque de respect mais un secret la hantait. Un secret tellement inavouable que l'idée d'aller prier sur la stèle de ses parents lui semblait inappropriée. La tête baissée, elle traversait le cimetière. Elle trouva l'endroit qu'elle cherchait: la tombe de Saitô Akane et de Saitô Saturo. Akane était décédée des suites d'une longue et pénible maladie qui l'obligeait à rester cloîtrée dans sa chambre. Kin n'était qu'une enfant lorsque sa maladie l'emporta et depuis, elle souffrait de l'absence de sa mère. Il y a bien des choses que la jeune femme aurait dût apprendre d'elle, mais n'en ayant pas la possibilité elle les apprit par elle même. Quelque part, cette épreuve l'avait fait mûrir et avait accru son sens de l'initiative. Son père quant à lui, mourut dans des circonstances moins...naturelles. Bien que l'âge l'avait affaibli, Saturo n'en était pas moins une force de la nature. Personne ne jugea bon d'engager une procédure d'enquête car sa mort semblait liée à un accident cardiaque des plus classique pour un homme de son âge.
Kin s'agenouilla devant la stèle et en fermant les yeux pensa à ses parents. Des centaines de souvenirs affluaient dans son esprit. Ses larmes se fondaient avec la pluie. Malgré elle, la jeune femme repensait au passé:

***

Kin avait 19 ans. Depuis quelques années, son père s'était mis à boire. Sans doute trouvait il un certain réconfort dans la boisson. Quelque part, la jeune femme le comprenait. Ce soir là, elle passait le balais dans la cuisine lorsque son père rentra à la maison. Il titubait et sentait l'alcool à plein nez. Ses mot étaient décousus mais Kin en avait l'habitude maintenant:

«Ma chérie, je suis rentré! J'étais au...Comment c'est déjà? Ah! Tu fais quoi Akane?»

Kin baissa la tête. La honte l'envahie. Heureusement, pensa-t-elle, personne n'était présent pour assister au spectacle.

«Papa, c'est moi, Kin. K-I-N. Je ne suis pas maman. Elle est morte et ca fait un bail maintenant!»

Répondit-elle ne sachant pas s'il allait la comprendre.
Il finit par lâcher sur un ton autoritaire:

«La ferme! Je sais ça. Mais tu lui ressembles tellement que j'ai confondu, ok?»

Il buta dans une chaise. Il s'approcha de sa fille et caressa sa joue.

«Tu lui ressembles tellement. Tu es même plus belle qu'elle et ta peau...»

Kin le gifla tellement fort qu'une marque rouge apparue instantanément sur la joue de Saturo. On aurait dit que ses idées s'éclaircirent tout d'un coup.

«Euh...Désolé ma chérie je suis fatigué, je vais me coucher.»

Elle attendit qu'il ait gravi les escaliers qui menaient à l'étage, où se trouvait sa chambre. Personne ne la voyait. Tout en s'effondrant sur le sol de la cuisine, elle prit son visage entre ses mains et pleura à chaudes larmes.
Le lendemain, tout deux firent comme si de rien n'était. La jeune femme priait pour que cela n'arrive plus jamais. Malheureusement pour elle, ce n'était qu'un début.

***

Saturo déshonorait sa famille de par ses mœurs discutables. Il fréquentait assidument un bordel et fréquemment, la tenancière de l'établissement appelait Kin afin qu'elle viennes chercher son épave de père.
Un soir, quelqu'un frappa à la porte alors que Kin lisait un livre intitulé «Les plantes et champignons incomestibles». Le bruit arracha la jeune femme de sa lecture. Tout en se levant, elle posa son livre. En ouvrant la porte, elle reconnut le visage de cette vieille femme. Elle dit d'une voix lasse:

«Oh! Encore?»

La vieille répondit du tac au tac:

«Oui mais cette fois il a vraiment dépasser les bornes! Je ne veux plus de lui chez moi! Il devient violent et il fait peur aux filles... Bien qu'il soit mon meilleur client, je ne peut pas accepter un tel comportement.»


Kin enfila une veste et sortit de chez elle accompagnée de la tenancière en direction du bordel. Sur la route Kin déclara:

«Il dépense tout notre argent en alcool et en...filles.»

De son sourire sans dents, la vielle répondit:

«Je sais. Et je l'en remercie, crois moi! Mais c'est fini. Si vous avez vraiment besoin d'argent, j'ai du boulot pour toi.»


La jeune kunoichi éclata d'un rire ironique:

«Non merci! C'est gentil mais c'est pas mon...truc.»


«Je sais ma chérie. Plus sérieusement, ton père à besoin d'aide, il faut que tout cela cesse!»

Le sourire de la vieille n'avait pas disparu. En voyant la mine dépitée de Kin, elle posa sa main sur son épaule. La jeune femme se dégagea de cette marque d'affection et dit:

«Ne vous en faites pas. Je vais m'en occuper. Bientôt, tout sera fini.»

Elles arrivèrent devant l'établissement tenu par la vieille et y pénétrèrent. Une musique de mauvais goût était jouée par un groupe de filles très légèrement vêtues. L'air était saturé de fumée et l'odeur de l'opium embaumait l'entièreté de la pièce. Un escalier tordue menait à l'étage où étaient disposés des futons séparés les uns des autres par de fins rideaux. Kin s'y engagea et trouva Saturo seul, allongé à même le sol. Visiblement, il cuvait. Elle le gifla violemment pour le réveiller. Il était dans un état d'ébriété très avancé. Elle devrait le porter jusqu'à la maison. La vieille tenancière observait la scène, silencieuse et affichait un air désolé. Avec beaucoup de difficulté, Kin descendit l'escalier en tenant son père par l'épaule. En silence, elle rentra chez elle, ralentie par son fardeau.
Une fois à la maison, elle coucha son père et se rendit dans la cuisine. Elle s'assit et commença à réfléchir à une manière de mettre fin à cette situation insoutenable. Parler avec son père n'avait pas été concluant par le passé. Il était trop perdu dans les méandres de sa nouvelle vie dissolue pour ne serait ce que vouloir en sortir. Résignée, Kin reprit sa lecture:

Le jasmin à fleurs de primevère est très toxique car il contient des alcaloïdes semblables à ceux de la digitale et ayant les mêmes effets. La toxicité porte essentiellement sur le cœur et entraîne, à partir d'une certaine dose, l'arrêt de celui-ci.

Le lendemain et tous les jours qui suivirent, Kin prépara son repas à son père et le lui apporta dans sa chambre.

***

Le temps passait et Saturo n'avait pas changé ses habitudes. Seulement, sa santé s'était dégradée. Il souffrait fréquemment de vives douleurs dans la poitrine. Kin avait 22 ans et attendait qu'arrive la fin de son calvaire. Elle sentait que bientôt cette période ne serait qu'un lointain souvenir. Ce jour là, une missive pour une mission était arrivée chez eux. Il était demander à Saturo d'aider à la plantation de pousses de riz dans un rizière aux alentours de Konoha. Il se prépara et s'en alla afin d'accomplir sa mission.
De son côté, Kin était aller faire des courses afin de préparer le dîner. Une fois ses achats faits, elle décida de faire un détour par la forêt afin de cueillir quelques fleurs. Sachant très bien où trouver la variété qu'elle cherchait, elle ne perdit pas de temps et quitta la forêt, un bouquet sous le bras et des sacs pleins les mains. Une fois chez elle, elle entama immédiatement la confection du plat principal du dîner de son père. Elle écrasa le jasmin à l'aide d'un mortier et incorpora la mixture à la soupe qu'elle avait préparée. Elle disposa le bol de soupe sur un plateau et y ajouta également un vase dans lequel elle mit une fleur de jasmin. Lorsqu'elle eut finit, elle entreprit de nettoyer la cuisine lorsque quelqu'un frappa à la porte. Elle l'ouvrit et un homme, apparemment un ninja la salua poliment et dit:

«Mademoiselle Saitô Kin?»

Elle hocha la tête pour confirmer.

«Je suis navré de vous apprendre le décès de votre père Saitô Saturo. Il est mort noyé dans la rizière où il travaillait aujourd'hui. L'élément déclencheur de cet accident serait un malaise cardiaque. Encore une fois je suis désolé et je tiens à vous présenter mes sincères condoléances.»

Kin ne montra rien de ce qu'elle ressentait en cet instant. Le shinobi croyant qu'elle était sous le choc décida de la laisser seule afin qu'elle puisse entamer son deuil.
Elle referma la porte et se dirigea vers la cuisine. Elle saisit le bol de soupe qu'elle avait préparer pour son père et le jeta à la poubelle. Est ce que ce qu'elle avait fait était bien? Certainement pas mais c'était la traduction d'un profond désespoir. Après cela, se dit elle, elle pourrait vivre normalement, comme toutes les jeunes femmes de son âge. C'était sans compter sur la culpabilité qu'entraînait un tel acte. Cette culpabilité qu'elle ressentait intensément la rongerait sans doute jusqu'à son dernier souffle.

***

Kin se releva et en jetant un dernier regard vers la dernière demeure de ses parents se sentit plus légère. Avoir ressassé tous ces souvenirs lui donnait l'illusion que toutes ses fautes étaient pardonnées. Il n'était pas envisageable d'avouer ce qu'elle avait fait, à qui que ce soit. Ce secret resterait donc le sien à jamais.


Dernière édition par Kin Saitô le Sam 21 Jan - 6:33, édité 2 fois
Azumi

Azumi


Cimetière de Konoha - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Cimetière de Konoha   Cimetière de Konoha - Page 3 EmptySam 21 Jan - 6:28

Kin Saitô :
: +10 XP
: +0% Bonus Inclus

: Tiens, tiens. Une meurtrière à Konoha Razz Intéressant.
Continue comme cela, c'était cool de te lire Smile
Contenu sponsorisé



Cimetière de Konoha - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Cimetière de Konoha   Cimetière de Konoha - Page 3 Empty

Page 3 sur 3Aller à la page : Précédent  1, 2, 3

 Sujets similaires

-
» Cimetière de Kiri
» [Cimetière] Funéraille d'aurore
» [Quartier Hyuuga] : La demeure d'Akiharu Hyuuga
» Mairie de Konoha
» Falaise de Konoha

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Ryoma - Le forum des Shinobi :: Ryoma 1.0 :: Quartiers Nord-