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 Sorahiko Yûdai

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Ookami Shiroi

Ookami Shiroi


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MessageSujet: Sorahiko Yûdai   Sorahiko Yûdai EmptyJeu 28 Juil - 20:08

Prénom: Yûdai
Nom: Sorahiko
Village: Déserteur de Kumo

***

La carrière militaire était un héritage familial pour les Sorahiko. Tous, de père en fils se donnaient comme devoir de mettre leurs vies au service de Kumo. Leur plus grande fierté était de contempler les innombrables pierres tombales portant le nom de Sorahiko. Le doyen de la famille se disait « pressé » d’y trouver sa place lui aussi. Comme s’il attendait la mort de pied ferme… La mort… cette entité crainte de tout homme n’était pas l’ennemie de cette famille pas comme les autres. Ils l’embrassaient, essayant de l’atteindre désespérément, lui vouant un véritable culte. Chaque hiver, un heureux élu recevait un baiser de la mort elle-même et s’en alla, sourire aux lèvres, rejoindre ses ancêtres. Il n’y avait pas de plus grand honneur que de mourir, plus la personne mourrait jeune, plus celle-ci était appréciée.

« La mort n’est que la récompense de notre amour. »

Etrangement, aucun suicide où de sacrifice n'avait lieux dans cette famille à l'allure de secte. Toutes les branches de cette grande famille étaient regroupées sous le même toit et tous connaissaient les paroles du doyen, « la mort viendra à vous, mais n'allez pas vers elle où bien le paradis deviendra l'enfer. » Mais d'un autre point de vue, vouer tout son corps à la guerre, bondir comme un damné sur les lignes de front et ne même pas chercher à esquiver les coups relevaient également du suicide...
Cet amour pour la mort était insufflé chez les enfants dès le plus jeune âge. A cet âge, la plupart ne comprenaient pas, mais suivaient la voie seulement pour le bon plaisir de la famille. C'est plusieurs années plus tard, lorsque leurs personnalités commencent à apparaître, que l'on peut faire la distinction entre les fidèles et les blasphémateurs.

Les cas de rébellion sont très rares dans cette « famille », probablement dû aux grands nombres des handicapés mentaux eux-mêmes descendant de la consanguinité qui régnait entre ces murs. Les règles étaient très strictes, tous convergeaient dans un seul et même but, réduire au maximum l'influence extérieure au sein de la famille. Le doyen était un fanatique des règles et un grand paranoïaque. Celui-ci avait peur que le village ne découvre les secrets macabres qui entouraient cette famille depuis des générations. Personne ne s'était encore rendu compte de rien grâce aux exigences du doyen qui régnait d'une main ferme sur la famille et aux sacrifices faits pour Kumo. Mais malgré tout, les couples ne devaient être vus ensemble dans la rue, les nouveaux nés étaient distribués aux différentes femmes de la famille, ainsi la continuité du clan ne pouvait être entravé par un quelconque « malentendu ». Mais cela avait également comme effet de renforcer la fidélité de l'enfant envers la famille. En effet, celui-ci n'avait pas de parent officiel, il était élevé entouré de tous, il n'y avait aucun cercle intime, il n'y avait aucun secret...

C'était environ dix naissances qui se produisaient par an. Encore une fois, la famille prenait ses dispositions et faisait accoucher les femmes directement sous le toit familial, une pièce dans les sous-sols avait même été spécialement adaptée pour ces événements. Mais le doyen, soucieux de préserver l'équilibre au sein de la famille, prenait le soin de faire disparaître les nouveau-nés de trop. C'est ainsi que pendant des décennies, la population de cette famille ne se développa guère, restant sur le même pied d'égalité que les autres grandes familles du village. C'est donc dans le plus grand secret que les Sorahiko vivaient au rythme de la mort, sans jamais se dévoiler aux yeux de tous.

***

C'est dans cet environnement que naquit Yûdai, un petit garçon à la chevelure blanche et aux pupilles parsemées de rouge. Mais son avenir, aussi noir qu'il pouvait l'être, ne lui appartenait pas. Comme bon nombre de ses prédécesseurs, le doyen lui avait réservé un traitement spécial. Un allé simple pour la poubelle si on peut dire... Mais pour la première fois depuis sa prise de pouvoir, le doyen dut faire face à une résistance féroce venant de la jeune mère. A ce moment précis, l'homme ne savait que faire. Son goût des règles l'obligeait à continuer son travail et de passer outre les cris et les supplications de la jeune femme, mais d'un autre côté, cela mettrait à mal la fidélité de celle-ci envers la famille et cela conduirait finalement à l'acte finale, la mort de la femme ou de la famille... Alors, le doyen prit sur lui pour prendre ce qui était probablement la meilleure solution. Il laissa l'enfant dans les bras de sa mère quelques minutes de plus avant de, comme tous les autres, le placé dans ce cercle abominable.
Comme tous les autres, on lui apprit à vénérer la mort, à l'aimer comme une femme et à la désirer comme de l'or. Toute sa vie fut rythmée au son des derniers soupirs suivis des fêtes mémorables à l'honneur des morts. On lui apprit également à se battre dans le but de servir Kumo, mais surtout de tendre les bras à la faucheuse. C'est donc tout naturellement que Yûdai rejoignit l'académie militaire du village à l'âge de huit ans. Ce nouvel environnement lui était totalement étranger. Pendant de longues semaines l'enfant resta seul, à l'écart de tous, mais au fil du temps, l'enfant fut mis en confiance, mieux encore, il commençait à se plaire de cette vie, plus que ce que le doyen ne pouvait imaginer.

Les saisons passèrent, Yûdai pouvait enfin connaître les joies de l’été, le froid de l’hiver, les couleurs d’automne et la poésie du printemps. Tout cela lui avait été jusqu’à présent étranger. Bien sûr, il avait accès à toutes ces informations dans des livres, mais de mémoire, cela était la toute première fois que le garçonnet pouvait ainsi admirer dame nature en action. Il en venait presque à même d’oublier ce don à quoi ressemblait son existence jusqu’à présent.

Déjà à cet âge, l’enfant souhaitait en savoir plus sur le monde qui l’entourait, découvrir toutes les merveilles que celui-ci pouvait cacher. Mais c’est également à cette période qu’il découvrit toute la brutalité que pouvait faire preuve sa famille. Une nuit, le doyen réunit les enfants dans une seule pièce. Le spectacle qu’il comptait donner n’était autre que la correction d’un « élément perturbateur » comme il aimait dire. Cet élément n’était autre qu’un enfant de six ans qui n’avait que demandé de sortir jouer avec d’autres enfants extérieurs au clan. Pour ne pas avoir respecté les règles du clan, dix coups de fouet lui furent infligés. Pour donner l’exemple, tous durent observer le dos ensanglanté du garçon, écouter ses hurlements et le blâmer pour ses erreurs. Son nom, Hikoïshi Sorahiko, Yûdai s’en souviendrait toujours…


Dernière édition par Yûdai Sorahiko le Mer 17 Aoû - 19:11, édité 7 fois
Ookami Shiroi

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MessageSujet: Re: Sorahiko Yûdai   Sorahiko Yûdai EmptyJeu 28 Juil - 20:37

Le garçonnet grandit, il devint un jeune ado, puis un jeune homme. Toute sa vie, il avait ruminé son envie de partir, celle de s'enfuir loin de cet enfer qui le retenait sur cette terre et qui ne cessait de l'encourager à perdre la vie. Yûdai âgé de dix-huit ans, était à présent genin. Il faisait partie d'une équipe avec deux autres shinobi. L'une était une jeune femme du nom de Rin Aïsawa, l'autre n'était autre que Hikoïshi. A eux trois, ils formaient une bande que rien ne pouvait détacher de l'objectif. Leur efficacité et leur rapidité à effectuer les menues tâches qu'on leur confiait en étonnaient plus d'un. Il n'y avait rien d'étonnant à ce que deux Sorahiko fonce tête baissée dans leur mission, mais rajoutez à cela un brin d'intelligence féminine pour obtenir un cocktail plein de surprise. Mais comme toute bonne chose, cela avait une fin.

Cela faisait déjà des années que les deux jeunes rêvaient de liberté, de s’affranchir d’une famille qu’ils ne comprenaient pas et qu’ils ne pouvaient accepter. Bien sûr, ils avaient pensé à tout balancer, mais cela serait déclarer leurs arrêts de mort. On ne dénonçait pas une famille comme les Sorahiko sans en subir les conséquences derrière. Ils ne pouvaient non plus partir en claquant la porte, le doyen ne le permettrait pas et ferait tout pour faire revenir mort ou vif les deux rebelles dans le droit chemin. Non, s’ils voulaient quitter cette vie, ils n’avaient d’autre choix que de fuir.

Travaillant d’arrache pied, les deux hommes n’avaient qu’un seul but, en finir avec ces missions de rang D et passer à quelque chose de plus corsé, quelque chose qu’ils leur permettraient de mettre un pied en dehors du village, quelque chose qu’ils leur permettraient de s’éclipser à tout jamais. Grâce à leurs efforts, leur petites équipes allaient enfin quitter l’enceinte de Kumo et se rendre sur les côtes Est du pays de la foudre. Là-bas, ils devaient se charger d’escorter et de protéger un convoi de denrées rares. Bien évidemment, ce genre de cargaison était une aubaine pour les brigands en tout genre et il fallait donc s’attendre à une attaque… C’était le contexte parfait pour les deux jeunes hommes.

La mission se déroulait normalement. Le groupe était arrivé à destination en une journée. Après une nuit de repos, le moment de se remettre en route était arrivé. Le convoi suivait le rythme, après plusieurs heures, aucune menace n'avait semblé se montrer. Les regards nerveux de Hikoïshi et Yûdai se croisèrent alors. Si aucune attaque n'avait lieux, ils devraient changer leurs plans et donc prendre plus de risques. Par chance, leur voeu fut exhaussé.

Un arbre s'écroula, barrant le chemin au convoi. Au loin, des cris résonnaient donnant une vague idée du nombre d'hommes qui osaient s'attaquer à eux. Les deux Sorahiko étaient nerveux. Malgré les circonstances et le fait qu'ils avaient espéré de tout leur êtres que cette caravane se fasse attaquer, c'était leur premier véritable combat. A présent, il n'y avait plus d'échec possible. Soit ils mourraient aujourd'hui, soit ils renaissaient.

Le combat fut rude pour les genin. Ils se débattaient dans la mêlé, essayant de faire parler les illusions, la foudre et l’acier. Leur sensei, Ichigo Motura, se battait pour protéger le convoi. Après ce qui ressemblait à une éternité, les derniers survivants, apeurés, tentaient de prendre la fuite dans la forêt avoisinante.

[Ichigo] « Laisser les s’enfuir, ils ne reviendront plus. »

D’un regard, les deux Sorahiko se mirent d’accord. N’écoutant pas les ordres de leur sensei, les deux hommes se mirent à la poursuite de la poignée de survivants.

[Ichigo] « Que faites-vous !! Revenez tout de suite ici !! »

Jetant un regard derrière lui, Yûdai comprit qu’ils avaient gagné une poignée de minutes en se dérobant du regard de leur maître. Ils ne leur restaient plus qu’a trouver un bon moyen d’échapper définitivement à la poigne de Kumo. D’un coup de coude, Hikoïchi lui montra la rivière à sa gauche. Dedans, un brigand essayait de lutter contre le courant qui menaçait de l’emporter. Après un court instant, les deux Sorahiko échafaudèrent un plan qui devrait tenir à distance Ichigo.

Empoignant par les épaules le brigand, ils le firent revenir sur la berge. Sans même sourciller, Hikoïchi lui trancha net la gorge faisant couler abondamment son sang. Alors qu’il rendait son dernier soupir, Hikoïchi le jeta à l’eau. Ils regardèrent cette masse se laisser emporter par les flots qui prirent non loin du corps une teinte rougeâtre.

[Hikoïchi] « Que faisons-nous à présent ? »

[Yûdai] « Ce n’est pas une marre de sang qui fera croire à notre mort. Il faut laisser quelque chose derrière nous… »

[Hikoïchi] « J’ai l’objet idéal pour cela. »

Coupant le tissu de son bandeau, Hikoïchi le jeta au centre de la flaque pourpre. Yûdai regarda la scène, silencieux. il n’était pas décidé à faire de même. Un bandeau pourrait toujours lui être utile à l’avenir…

[Hikoïchi] « Je n’en aurais jamais plus besoin. »

[Yûdai] « Bien. Partons avant que l’on nous voit. »

A leur tour, ils traversèrent la rivière tout en jetant des regards derrière eux pour être certain que personne ne les avait surpris. Ils coururent de toutes leurs forces jusqu’à l’épuisement. Ils ne s’arrêtèrent que lorsque leurs jambes ne pouvaient plus les porter. Bien qu’ils ne pouvaient se situer précisément, Yûdai connaissait la direction dans laquelle ils se dirigeaient. Il voulait impérativement éviter de croiser quiconque pouvant les reconnaître, c’est pourquoi ils devaient quitter au plus vite la région et même le pays.


Dernière édition par Yûdai Sorahiko le Jeu 11 Aoû - 4:40, édité 2 fois
Shiro Kage

Shiro Kage


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MessageSujet: Re: Sorahiko Yûdai   Sorahiko Yûdai EmptyLun 1 Aoû - 10:50

Bonjour, suite à l'étude de ta présentation, j'en viens à exprimer quelques petits soucis.

Dans un premier temps, il faudrait vraiment que tu nettoyes certaines fautes qui sont vraiment énormes et plutôt "choquante" (comme "Arrivait" au lieu de "arrivée"), je pense qu'une relecture serait suffisante pour les faire disparaître. Cependant, ce qui est plus dérangeant se trouve dans le fond de ton histoire. Je m'explique...

Citation :
# Nukenin rang C (Similaire à Aspirant - Genin) :
Si le nukenin a commis un crime en quittant son village, ses actions n’ont pas été extrêmement graves. Sa puissance personnelle n’étant pas très élevée, il ne sera pas une priorité et il est peu probable qu’il se fasse remarquer dans l’immédiat. Néanmoins, sa seule désertion confirmée suffit à l’inscrire sur le Bingo Book de son village.

D'après l'extrait des règles à propos des Nuke-Nin, à propos de ton personnage, "ses actions n’ont pas été extrêmement graves" donc il ne peut pas être à la tête, ou presque, d'une grosse organisation de Kumo, "sa puissance personnelle n’étant pas très élevée" donc il n'est pas question d'être chuunin ou juunin, "il ne sera pas une priorité et il est peu probable qu’il se fasse remarquer dans l’immédiat" donc il ne peut être connu des autorités comme cela est mentionné dans ton texte.
De plus, pour des éléments narrés dans ton écrit, pourquoi Kumo s'occuperait-il du meurtre de deux civils ? Il y a une police civile en place, les ninja ne sont que des militaires.


Par conséquent, je te demande de revoir un peu ton scénario de sorte à ce qu'il soit cohérent avec les règles énoncées.

Bon courage.


Ookami Shiroi

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MessageSujet: Re: Sorahiko Yûdai   Sorahiko Yûdai EmptyMer 10 Aoû - 2:20

J'ai edit et refait mon Bg. C'est une autre version plus modeste.
Shiro Kage

Shiro Kage


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MessageSujet: Re: Sorahiko Yûdai   Sorahiko Yûdai EmptyMer 17 Aoû - 15:46


Pour ce nouveau jet, l'histoire est déjà plus raisonnable et envisageable. Tu n'as engagé personne d'autre que toi dans ta démarche, je valide ce point. Cependant, il y a juste une petite nuance à remettre en place : Un clan est une famille, shinobi, avec un pouvoir particulier, autant technique que diplomatique. Dans ton cas, les Okamoto ne sont pas un clan, mais une famille. Au delà de cela, je peux te valider en tant que petit déserteur.

Bon jeu dans ce nouveau corps !


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