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 Les deux Egides

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Yuki Yamanaka

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MessageSujet: Les deux Egides   Les deux Egides EmptyJeu 6 Déc - 19:59

Quelle serait leur réaction lorsqu’elle réapparaîtrait de nouveau. Comment prendraient-ils cette manière de jouir de son pouvoir afin de les convoquer, eux qu’elle avait lâchement abandonnée quelques mois plus tôt, bien malgré elle. Le compte à rebours était enclenché depuis plusieurs minutes maintenant, elle sentait ceux dont elle avait été si proche venir à elle, pas à pas. Au final, lorsque les poignées lourdes de la porte du bureau sonnèrent l’arrivée de Shin et de Sayuri, elle n’eut d’autre choix que de faire le vide complet dans son esprit, se laissant aller à ce qui lui viendrait le plus naturellement en tête. Tous deux étaient là, identiques à ses courts souvenirs. Yuki les fixa de ses grands yeux clairs, se remémorant tous les moments passés à leurs côtés lors de la construction de Kiri dans le sang et les cris.

Cela faisait plusieurs mois déjà que la douce avait dû quitter leur ancienne équipe, appelée contre sa volonté au titre empoisonné de Souffleuse de Vide. Elle ne connaissait que trop bien ses deux frères et sœurs d’armes pour savoir qu’ils lui en avaient voulu de son départ soudain. Elle n’avait jamais été vraiment douée pour les longues explications, et avait dû d’emblée partir aux recoins de l’île de Mage afin d’y escorter les missions diplomatiques de Teiretsu. Autant de facteurs cumulés avaient rendus impossible de quelconques retrouvailles, ou au moins des aveux.

Lors de leur entrée, Yuki se tenait debout, droite dans sa stature, un chapeau significatif posé sur son bureau en bois sombre. Elle n’aimait pas la coiffe de Mizukage, et ne la portait jamais. Prise par de rares sentiments, elle fut contrainte de s’asseoir au creux de son siège, sans jamais lâcher le regard sur ses deux amis. Puis, avec tristesse et respect, elle baissa lentement les yeux. Il n’y avait pas eu besoin de sonder beaucoup leurs âmes pour percevoir la rancœur qui les parcouraient. La belle Yamanaka n’éprouvait plus que du remord.

[Yuki] « Sayuri, Shin, je suis heureuse de vous revoir… Je pense que jamais vous ne m’aurez entendu parler avec autant de sincérité, parce que jamais je n’ai éprouvé de plus grande douleur pour des êtres que j’ai chéris. »

Elle marqua une courte pause. Le silence ambiant démasqua un déglutissement timide.

[Yuki] « Je m’en veux d’être partie aussi brusquement, je vous demande de croire que si j’avais pu rester à vos côtés je l’aurais préféré mille fois. Lorsque le Daimyo m’a nommé Souffleuse de Vide, j’ai été réquisitionnée à ses côtés, et sommée de voyager nuits et jours auprès de lui. Cela ne fait que quelques semaines que je suis de retour ici, à Kiri. »

Elle leva la tête, tentant d’affronter de nouveau les visages de Shin et de Sayuri.

[Yuki] « La force des choses m’a ensuite nommée à ce rang que je porte, celui de Mizukage. L’on m’a demandé de protéger les Brumes, et c’est ce que j’ai accepté de faire, sans m’en plaindre. Mais jamais je ne vous ai oubliés, tous les deux. J’ai porté en mon cœur, depuis notre séparation, la mémoire de nos liens. »

La Mizukage marqua une courte pause, semblant chercher ses mots. Puis, elle poursuivit.

[Yuki] « Je ne vous demande pas de me pardonner, mais seulement de comprendre. Aujourd’hui, si je vous ai réunis, c’est pour vous proposer que notre équipe soit de nouveau rassemblée. J’ai besoin de personnes en qui j’ai pleinement confiance, afin d’assurer ma sécurité, d’être proche de moi en toutes circonstances. Or, je n’ai confiance en aucun Shinobi ici si ce n’est vous. Vous n’êtes forcés à rien, mais sachez que je n’ai rien perdu de l’amitié que je vous ai toujours portée. »

Le corps timide et léger, la Dame se faisait la plus petite possible, y compris physiquement. L’heure était lourde pour elle, autant que la peine. En son for intérieur, elle espérait que leur réaction ne serait pas trop rancunière.
Naisen Toshiya

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MessageSujet: Re: Les deux Egides   Les deux Egides EmptySam 8 Déc - 22:20

Shin se demandait depuis un moment si ce moment allait arriver un jour. Si ce jour n’allait pas être trop loin pour être gâché. Il redoutait aussi ce qui allait en découler. Pourtant, il se sentait plutôt bien. Sûrement soulagé. Il est vrai qu’il n’a pas compris le départ de sa coéquipière si soudain, et surtout sans explications. Mais c’est aussi la suite qu’il n’a pas beaucoup aimé. Suite au départ de Yuki, leur chef d’équipe, Kino avait décidé de dissoudre l’équipe, prétextant qu’il en était mieux ainsi, et que tout le monde devait pouvoir faire son chemin de côté. Avec le recul nécessaire qu’avaient donné ces quelques mois, le temps ne lui avait pas donné tort. Yuki était devenue Souffleuse de Vide puis, désormais, elle était passée à la tête du village entant que premier Mizukage. Même Sayuri la troisième équipière, avait gravi en échelon, passant Juunin, suite à une certaine mission. D’ailleurs, cette dernière et Shin avait essayé de garder contact, se croisant comme ils pouvaient, se donnant des nouvelles. Même si, par moment, cela se trouvait être difficilement réalisable.

Malgré tout cela, Shin et Sayuri se tenait devant la chère et désirée Yuki. Elle n’avait pas attendu longtemps après sa nomination pour convoquer ses deux anciens compagnons. Shin trouvait ces retrouvailles un peu bizarres du fait que cela se passait par une invitation officielle du Mizukage. Depuis qu’il se trouvait dans la pièce, Shin sentait une odeur, une sorte de nostalgie qui planait dans l’air. Il n’avait pourtant pas encore visité cet endroit, mais le fait de se retrouver en trio comme auparavant, lui donner de drôles impressions. Après de longues et plates excuse et quelques explications, Yuki venait sur enfin de donner la deuxième et véritable raison de leur rencontre. Une tentative de renouer l’équipe en faisant de ses deux coéquipiers sa future sécurité. Avant que Shin ne réfléchisse à une quelconque réponse. Sayuri s’avançait déjà vers l’autre femme, furieuse.

Sayuri – M’ouais on a vu mieux comme excuse. Ou moins, c’est pas comme si quelqu’un s’était retrouvé mort ou autre. Elle s’approcha encore plus dangereusement de la nouvelle Mizukage, n’ayant alors qu’un maigre bureau les séparant. Tu nous refais encore un truc de ce genre et je t’assure que…

Sayuri avait armé son bras tout en gonflant les muscles que sa silhouette lui offrait. Impulsive comme elle l’était, elle était capable de frapper Yuki, supérieure hiérarchique ou non. Shin ne la connaissant que trop bien, avait déjà anticipé son geste, en retenant son avant bras empêchant le coup de partir. Sayuri, en furie, se retourna vivement, et envisagea de se débattre violemment face à Shin, mais s’y résigna finalement. Elle avait finalement compris que cela ne valait peut-être pas la peine. Elle murmura, cependant, quelques mots de gentillesse comme à son habitude. Shin ne put entendre qu’un « lâche-moi », et un « je vais me venger », qu’il répondit par un haussement d’épaule. L’incident évité, Shin se retourna vers l’autre dame. Il ne savait plus s’il devait avoir un air désolé ou furieux car il ne la comprenait que trop bien. Il préféra lâcher quelques mots sans réelle importance

Shin – Comme quoi, certaines choses ne changeront jamais… Son ton devenait de plus en calme à mesure que l’adrénaline dans son corps s’évaporait. Sache que nous aussi, malgré les apparences, on est heureux de te revoir. Mais, on ne peut pas malheureusement lui donner tort.

Shin laissa un bref silence s’installer, le temps que Sayuri se remette en position plus solennelle. La tension qui régnait dans cette pièce était trop pesante pour pouvoir espérer continuer sur ce sujet. De plus, le jeune homme savait qu’il était plus que futile d’essayer de débattre sur la question du départ de Yuki. Il était plus que soulagé que le trio se retrouve enfin. Il fallait maintenant parler de son futur.

Shin – Sinon, je te remercie pour ton offre. J’aimerais te donner une réponse rapide, mais j’aimerais m’entretenir avec Sayuri.

Sayuri – Ouais imagine pas nous racheter comme ça.

Shin – Ce n’est pas ce que j’ai voulu dire. Mais je ne sais pas si on pourra effectuer cette tâche correctement.

Sayuri – Alors là non. Genre on, enfin je suis incapable. Rien n’est impossible pour nous. Donne-nous une mission. On te la fait facile. On accepte !

Shin porta sa main au visage. Sayuri se retourna et lui fronça les sourcils, prêt à le faire accepter par la force. Personne ne pouvait lui dire qu’elle était faible. Elle ne pouvait pas juste se taire à chaque fois. Elle était trop téméraire pour comprendre les répercussions. Le temps avait beau s’écouler, certaines choses méritaient de ne pas changer, d’autres le faisaient irrémédiablement. Désormais, un peu à contre cœur, Shin allait devoir faire un duo avec Sayuri. Peu importe ce qui se passait, ils allaient devoir assurer, car désormais, il n’était plus une simple équipe de Kiri. Ils devaient être un nouveau pilier du Mizukage.

Shin – Soit. Je suis donc aussi. La moue de Sayuri se transforma en sourire de victoire. J’aimerais juste avoir plus de détails aux niveaux des conditions. Est-ce qu'on exclusivement, attaché à ta protection, sans autre possibilités, par exemple? Et s’il y a déjà un plan de prévu pour la suite.

Shin plongea son regard dans celui de Yuki. Elle venait d’assister à un véritable spectacle. Un spectacle qu’elle avait peut-être pris l’habitude d’y assister en tant que coéquipière. Cette fois, la scène a joué en sa faveur, atténuant la rancoeur qu'ils pouvaient avoir sur son absence. Et elle devrait à nouveau s’y accoutumer si elle tenait vraiment à ce qu’ils soient sa garde rapprochée.
Yuki Yamanaka

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MessageSujet: Re: Les deux Egides   Les deux Egides EmptySam 22 Déc - 2:41

La scène ne dura que quelques minutes, pourtant la belle Mizukage eut l’impression qu’elle s’était étalée dans le temps durant plusieurs heures. Essayant tant bien que mal de cacher ses émotions, Yuki observait chacun de leurs faits et gestes de ses deux amis, chacune de leurs façons de faire qu’elle connaissait si bien. Au fur et à mesure que leurs réponses s’étaient décantées en de chaleureuses retrouvailles dissimulées derrière quelques joutes verbales, la Yamanaka pouvait apprécier la douceur du réconfort. Définitivement, leurs liens semblaient bien immuables.

En face de Yuki se dressaient deux personnalités aussi différentes que complémentaires, une fougueuse et son versant cérébral. La douce ne connaissait que trop bien le tempérament farouche de Sayuri pour savoir qu’il était bon de laisser sa colère retomber, plutôt que de lui répondre. Jadis, la Mizukage avait pris pour habitude de pénétrer la conscience de l’Eisei afin d’apaiser sa tension selon les situations, quelque chose qu’elle ne pouvait pas se permettre dans le cadre de cette réunion amicale et solennelle. Les mots de Shin eurent bientôt leurs effets habituels : censés, naturellement apaisant. Tandis que la nervosité à fleur de peau de Sayuri semblait retomber doucement, Yuki écoutait les questions de son ami.

Une fois que celui-ci eut terminé, la Dame tarda un peu à entamer ses réponses. A vrai dire, elle n’avait pas réfléchi un seul instant à de telles modalités dans les fonctions de gardes rapprochés. Elle comprenait toutefois que ce genre d’interrogations les anime, étant elle-même très attachée à sa liberté d’agir. Avec une légère inspiration, elle reprit. Sayuri semblait maintenant on ne peut plus ravie à l’idée de telles responsabilités. C’était d’ailleurs davantage les perspectives de combats que les responsabilités qui devaient muer son désir.

[Yuki] « Je serai rassurée de vous avoir à mes côtés, comme je l’ai toujours été ».

Un léger sourire vint parcourir le visage doux et fin de Yuki.

[Yuki] « Ce que je vous propose comporte bien sûr des devoirs et des fardeaux que vous êtes encore libres d’accepter ou non. J’attendrais de vous que vous soyez présents à mes côtés en permanence. Les dernières nouvelles des terres alentours racontent que des infiltrations de tribus rebelles à Kiri seraient probables, et je ne peux prendre aucun risque. J’ai confiance en ma capacité à percevoir le danger ainsi qu’à m’en défaire, mais il est préférable pour la stabilité précaire du village que l’administration me sache en sécurité rapprochée, et clairvoyante quant aux risques actuels. »

Yuki se leva, et alla chercher un Kunai de très bonne facture. Sa lame semblait affûtée d’une main de maître et ses détails étaient soigneusement travaillés. Elle déambula jusque dans l’ombre de sa salle, là où elle se sentait le plus chez elle, dans un recoin de ténèbres. Seuls son dos et sa chevelure sombre reflétaient la lumière des quelques bougies posées sur son bureau.

[Yuki] « Choisir de m’accompagner de nouveau, c’est renoncer à tout ce que vous pourriez avoir souhaité faire en solitaires. Vous aurez même la tâche plus ingrate que la mienne, celle d’être les remparts du village sans que personne ne vous en remercie jamais. Vous serez surement méprisés, car vous avez été choisis, et le fait que vous deviez me suivre qu’importe mon chemin risque de vous couper de la plupart de vos habitudes et de vos fréquentations quotidiennes. »

La demoiselle avait toujours été quelqu’un d’honnête, en toutes circonstances. Elle savait aussi qu’en montrant cette réalité, elle prouvait à ses amis que la tâche qui leur était proposée était des plus sérieuses et des plus uniques.

[Yuki] « Voilà… Sayuri, Shin, je n’ai rien à vous proposer en retour que ma compassion. J’ai besoin de vous, pour m’épauler dans ce rôle que j’ai accepté par la force des choses. Soyez mon bras gauche et mon bras droit… »

Elle se retourna, affichant un large sourire.

[Yuki] « Mais ne vous battez pas pour savoir quel bras vous correspondra ! »
Naisen Toshiya

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MessageSujet: Re: Les deux Egides   Les deux Egides EmptyLun 24 Déc - 18:58

Encore le matin, si on lui avait prédit ce qu’il allait se passer cette journée, Shin aurait volontiers ri au nez du pseudo-medium en le traitant de charlatan. Mais ce n’était pas qu’une prédiction. Il allait vraiment accéder à une haute fonction de ce village qu’était Kiri. Un poste haut gradé certes, mais caché. Il n’allait pas à accourir vers la gloire et la renommée, bien au contraire. Comme l’avait si bien spécifié Yuki, la tâche risquée de se révéler ingrate. Soit, il fallait bien se dévouer pour faire le sale boulot. Shin n’était pas du genre à ne pas vouloir se salir les mains, s’il pouvait mettre la patte dans ce village embryonnaire, il n’allait pas refuser. Il espérait néanmoins, qu’il serait plus que de simples gardes. Shin n’était du genre à être un chien, montrer les crocs, Sayuri sait très bien le faire, Shin beaucoup moins. Néanmoins, les propos nuancés de Yuki rassurèrent le Chuunin, elle parlait d’eux comme une garde, mais aussi comme conseillers. Du moins, c’était ce que Shin comprenait.

Les deux compagnons observèrent la scène et absorbèrent les paroles de leur Mizukage, sans réelle expression. Ils restèrent figés, Shin attendant la fin de l’explication, Sayuri ne savant pas trop quoi faire dans cette situation. Shin ne savait pas réellement quoi en penser. Le discours ressemblait plus à une demande profonde pour se rassurer qu’ils n’allaient pas lui faire faux bond. La parole de Yuki s’acheva par une pointe d’humour prévenant la réaction possible de sa partenaire Eisei. Tous ne purent s’empêcher de laisser fendre leurs lèvres pour afficher un mince sourire. Cependant, ce fut Shin qui répondit le premier.

Shin – Tu n’as plus besoin de nous convaincre. Je ne pense pas que nous allons nous rétracter, une fois notre parole donnée. Enfin, je crois. Shin jeta un coup d’œil au visage de Sayuri qui ne fit qu’acquiescer. J’espère juste que tu penses comme moi, qu’on ne sera pas que des chiens de gardes et que tu n’as pas perdu ton écoute si présente du temps de notre équipe.

Shin préférait mettre les choses au clair, de suite. Et il ne voyait pas en quoi il devait se priver. La franchise était le ciment d’une équipe. Ce n’était pas en cachant son opinion qu’on pouvait faire une réelle équipe. Il savait bien que désormais Yuki n’était plus une équipière du même rang que lui. Elle était devenue chef du village. De part ce titre, il se devait d’être respectueux envers elle, au moins devant les autres. Mais là, en ce moment même, ils se trouvaient un peu à part. Bien qu’il concevait la plaidoirie de Yuki envers eux comme légitime. Il ne voyait pas l’intérêt de s’éterniser dessus.

Sayuri – Quoique, latter la gueule des personnes à longueur de journée, ça me dérange pas trop. Elle se rapprocha de son coéquipier la tête au niveau de l’oreille. Surtout si tu m’aides, hein mon Shinou ?

Shin – Je te sortirais plus de tes emmerdes, Sayuri. Il s’écarta d’elle pour se rapprocher de sa réelle locutrice. Et, là n’est pas la question. Certes, les gens penseront ce qu’ils veulent. Mais sache que nous aussi, dans la mesure du possible, on aimerait porter notre pierre à l’édifice.

Sayuri – Surtout toi en fait.

Shin – Si tu le sens ainsi Sayu’. Mais, ça sera en tout cas, ma contrepartie, pour devenir ton ombre, Yuki.

Le jeune homme au teint mat attendait une réelle réponse de la part du Mizukage. Il aimerait pouvoir la protéger tout en exposer quelques idées, car si Yuki allait être en manque, lui, débordait d’imagination à cette idée. De plus, il ne se voyait pas comme une protection passive, qui attendrait l’attaque avant de réagir. Il fallait pouvoir frapper avant les autres, et frapper fort. A son opinion, assurer la protection de Yuki, c’était aussi porter le message au pays entier qu’il allait devoir se soumettre à Kiri. La peur était bien plus efficace pour faire reculer la plupart des personnes. Ainsi, seuls les fous oseraient contester. Il fallait leur faire comprendre qu’il n’y aurait pas d’autre choix.

Sayuri – D’ailleurs on sera obligé de te suivre partout, même genre jusqu’aux chiottes ? Parce que très peu pour moi de jouer les dames pipi.

Shin se retint de répondre à la blague de Sayuri. Elle sortait vraiment pas mal de conneries quand elle voulait celle là. Elle allait pourtant devoir apprendre à se taire pour ce travail. Car une ombre ne parle pas. Une ombre suit son propriétaire, et sait se faire discrète si le besoin se fait sentir. Mais contrairement à l’ombre habituelle, ils pouvaient réagir à la moindre action, usant de leur possible pour protéger leur propriétaire, car s’il n’y avait plus de propriétaire, les ombres disparaîtraient avec elle.
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