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 [Présentation] Katsu Uchiha

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Katsu Uchiha

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MessageSujet: [Présentation] Katsu Uchiha   [Présentation] Katsu Uchiha EmptySam 16 Fév - 21:47

Choisir sa DestinéeJe suis un SHINOBI


Choisir sa FactionJe suis originaire de Konoha.


Choisir son NindoMa voie principale est le Kekkai Genkai : Uchiha. Ma voie secondaire est le Taijutsu. Ma voie de soutien est Ninjutsu non-élémentaire.


Créer son Personnage
Je m’appelle Katsu Uchiha. Je suis un homme et j’ai 16 ans. Je suis devenu ce que je suis parce que certains doivent suivre la tradition et d'autres embrasser de nouveaux chemins.


Dernière édition par Katsu Uchiha le Dim 17 Fév - 1:37, édité 2 fois
Katsu Uchiha

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MessageSujet: Re: [Présentation] Katsu Uchiha   [Présentation] Katsu Uchiha EmptySam 16 Fév - 21:51

Le feu dévorant



Les cris. Le premier de mes souvenirs, ce sont des cris. Des gémissements et des hurlements de douleur assourdis par la lourde étoffe qui refermait la tente dont on m'éloignait. Les cris et les hourras de la foule.

Tout est vague et brumeux, la mémoire d'un enfant de cinq ans, je me souviens de mère en pleurs alors qu'on transportait Ie, ma sœur ainée, dans la tente de la guérisseuse. Le reste de la journée avant qu'elle ne s'effondre en se convulsant n'est qu'un vague souvenir, la construction de la scène où se produit le clan, père et Ie qui s'entrainent et mère, le ventre rond qui me lit une histoire à propos de l'ère précédant le Bushido. Je sais que ça s'est passé peu avant la représentation, au crépuscule, père devait exécuter son numéro avec ses sabres et Ie jouer de la musique pendant ce temps. Tout se passe très vite, père monte sur l'estrade, ma sœur s'écroule en criant, je crois que le premier qui s'est approché pour l'aider s'est brulé la paume de la main en la posant sur son visage. Puis, ils l'emmènent dans la tente alors que père continue d'avaler ses épées et de jongler. Après, je ne sais plus, ma sœur hurle dans la tente, elle se tord et se convulse en criant que le feu lui ronge les os, qu'elle sent sa peau la bruler puis un adulte se rend compte de ma présence, quelqu'un me prend dans ses bras et m'éloigne de la tente. Je me souviens des larmes qui brouillent ma vue, on me console et je m'endors.

Après, tout est trouble dans ma tête, je me rappelle que le clan s'est à nouveau déplacé quelques jours plus tard, laissant la tombe d'une enfant derrière lui.


Hiro le fou


Oui, je me souviens de ce moment.

J'ai maintenant sept ans et je porte Tomo sur mon dos, mon petit frère de dix-huit mois, je me rappelle de la sensation désagréable de sa bave sur ma nuque. Père refuse de le porter, il ne peut pas ne serait ce que le regarder sans se dire que sa femme, ma mère, est morte en donnant naissance à Tomoka. Pourtant, même pour un enfant comme moi, c'est évident, l'âme de mère est morte en même temps qu'Ie emportée par la fièvre dans cette tente et son corps l'a suivie quelques mois plus tard en mettant Tomo au monde.

Père ne s'occupe plus de nous et nous passons de famille en famille chaque soir, tout le clan se relaye pour prendre soin de nous. Chaque soir dans les yeux des Uchiha, la pitié pour père se transforment un peu plus en mépris. Je crois que dès la mort d'Ie, les participations de père aux spectacles se firent de plus en plus succinctes.

Je me souviens de cette journée, un de nos nombreux oncles avaient bien voulu attacher Tomo sur mon dos et me laisser descendre de la charrette pour marcher alors que nous arrivions en vue du prochain village. La poussière soulevée par notre convoi en ce milieu d'après midi sur cette route de campagne devait se voir de loin, à l'entrée une foule compacte nous attendait déjà. Comme à chaque bourg où nous nous arrêtions, la troupe réalisait un spectacle en échange de l'hospitalité. La fin de l'après midi se déroula comme à son habitude pour le clan, les adultes montaient l'estrade, d'autres réalisaient quelques menus tours dans les rues et pour les enfants, l'entrainement. Je n'ai jamais été un élève assidu même si comme tout Uchiha, je me révélais doué pour l'art, marcher sur les mains, jongler et des exercices de lecture, bref, le quotidien d'un gamin du clan.

Le soir tomba très vite en cette saison et les adultes allaient entamer la pièce principale,
Hiro le fou, un conte bien connu du public. Je me revois encore avec Tomo, contemplant la scène, chacun perchés sur les épaules d'un de nos oncles censés prendre soin de nous ce soir là. Je ris aux éclats quand Hiro, joué par Toshiro, se prit un coup de pied dans le derrière par la reine Asa et tomba les quatre fers en l'air. De terreur, j'agrippais la tignasse de cheveux de mon porteur quand Hiro brandissant une épée de Totsuka en carton dans sa main droite subit le feu du dragon gardant le trésor, des flammes admirablement réalisées par un de nos cracheurs de feu. Je relâchais mon étreinte quand je vis le Miroir de Yata en bois repousser les flammes puis je criais avec la foule quand Hiro coupa la tête du dragon libérant le soleil prisonnier. J'avais vu le spectacle une centaine de fois mais je ne pouvais m'empêcher de crier, de m'apeurer et de rire à chaque sursaut du récit. Enfin arriva l'ultime scène ou Hiro devait ramener le soleil sur le royaume d'Asa et épouser l'impératrice mais au moment ou Toshiro allait déclamer son amour à une Hina déguisée en princesse nubile, un cri retentit derrière la foule. Ce fut un lent déplacement de masse quand tous se rapprochaient de la ruelle d'où venait de s'échapper le cri. Trop loin à l'arrière, je me souviens avoir faussé la compagnie à mon oncle et repoussé un grand nombre de genoux avec mes coudes pour arriver au premier rang. Déboulant entre les jambes dans le cercle qui se formait, je le vis, là. Je me souviendrais toujours du bruit du métal grinçant sous son poids, du bois craquant et gémissant et de ce balancement sinistre de gauche à droite, les pieds dans le vide, son katana d'avaleur préféré reposant sur le sol dans la poussière à côté d'une bouteille. Je crois avoir crié, m'être précipité avant que la main ferme d'Ichimaru le dompteur se referme sur mon épaule, me soulève sans ménagement et me jette dans les bras d'un Uchiha qui me traina loin de la scène.

Le grincement du métal, les halètements dans la foule, les cris de surprises et surtout son visage blême, boursouflé et déformé par la douleur de la corde ceignant sa gorge. Ce n'est pas le genre de souvenir qu'un petit garçon devrait garder de son père.

L'acceptation


Les années qui suivirent furent parmi les plus calmes que j'ai connues, après la mort de père, ce fut Tante Yori et Oncle Kanemura, sans enfants, qui nous accueillirent de manière permanente. Avec du recul, je pense que ça a été bénéfique pour Tomoka, il ne se souvenait pas de père et encore moins de mère et avoir enfin des parents n'a pu que lui être profitable. Maintenant que je suis plus âgé et que je repense à tout ça, je devrais présenter des excuses à Yori et Kane, ils nous ont accueillis et aimés sans conditions et je fus un enfant des plus désobéissant et perturbateur. Oncle Kanemura était un des meilleurs équilibriste du clan, un as pour marcher sur les mains, pour danser sur une corde à plusieurs mètres de hauteurs. Lui qui ne demandait qu'a m'apprendre, je me souviens avoir saboter mon travail, faisant semblant de tomber ou de me faire mal pour mieux arrêter les leçons. A chaque village, j'étais de ses enfants qui volaient sur les étals pendant que les marchands regardaient les adultes exécuter des tours, une chance de ne m'être jamais fais prendre par un villageois et encore moins par un membre de la famille. Nos parents adoptifs étaient du genre compréhensifs et tolérants, je ne crois pas me souvenir de m'être fait gronder une seule fois par Yori et je me souviens que d'une seule fois ou Oncle Kane s'est mis en colère contre moi, la pire peur de ma vie. Je devais avoir dix ans quant il découvrit ma cachette, sous une latte de la roulotte, là où je cachais mes menus larcins. Tout d'abord, il cria, sortant les uns après les autres mes trésors qui s'entassaient en un tas de bricoles hétéroclites. Ce n'est pas les cris de ce grand bonhomme à la figure honnête et habituellement toujours souriante qui me brisèrent le cœur mais la mine déçue qui succéda aux éclats de voix. Son visage semblait déformé par la tristesse et l'amertume, il semblait se reprocher à lui même mes errements et mon attitude déplorable. Ce fut la vision de cet homme assis là sur la marche de la roulotte, mon butin a ses pieds en train de se demander ce qu'il avait bien pu commettre comme erreur qui me mit les larmes aux yeux. Je n'avais pas pleuré depuis la mort de père, impossible d'être un enfant sans parent, je ne sais pas combien de temps je suis resté debout la tête basse en pleurant silencieusement avant que Kane me soulève et me prenne dans ses bras pour m'emmener à l'intérieur. Assis, je le vis à travers les larmes qui me brouillèrent la vue, fouiller dans un compartiment pour en sortir un katana, droit, le fourreau rouge sombre, le vieux sabre d'avaleur que père trimballait partout. La dernière fois que je l'avais vu, à terre dans la poussière sous des pieds qui se balançaient lentement de gauche à droite.

A partir de ce moment là, je crois que je n'ai pas quitté le sabre trop grand pour mes dix ans. Attacher dans mon dos, il rentrait dans mes jambes quand je courais, trop lourd mais il valait toujours mieux se raccrocher à un vieux katana émoussé qu'à une silhouette pendue oscillante.


Le feu dompté


Ce jour restera dans ma mémoire, gravé, implanté par un feu blanc d'une chaleur insoutenable.

Je venais d'avoir treize ans et j'allais enfin pouvoir monter sur scène avec Kane le soir même, un passage à l'age adulte, l'épreuve du feu. Cette journée me semblait familière, je m'efforçais de marcher sur une corde raide aussi à l'aise que possible, passant des pieds aux mains avant de descendre pour écouter les recommandations d'Oncle Kanemura. Plus loin, assis dans l'herbe, nous faisant des signes et nous applaudissant parfois ou lançant des encouragements. Tante Yori, belle femme dans la fleur de l'âge son éternelle natte reposant sur sa poitrine, tenait fermement assis sur ses genoux un Tomo âgé de sept ans qui ne semblait pas vouloir prêter attention à sa lecture.

Ce fut peu avant mon deuxième passage que le phénomène commença, ma vue se brouilla alors que je m'efforçais d'écouter attentivement Kane. Torse nu, je suais plus qu'a l'accoutumé, un ciel pourtant couvert mais ma peau semblait roussir sous la pire des canicules. Secouant la tête pour reprendre mes esprits, des perles de sueurs volèrent de mes cheveux ébènes alors que je me dirigeais à nouveau vers la corde à seulement un mètre de hauteur. Mes mains moites semblaient collées aux barreaux de l'échelle, je les essuyais rapidement sur mon pantalon avant de m'élancer sur la corde. A ce moment là, je ne me souviens que de la douleur, l'impression de bruler vivant, chaque parcelles de mon corps semblaient avoir pris feu, chaque pores me faisaient l'effet de s'enflammer un à un pour mieux dévorer ma peau, ma chair et mes os. Quand j'y repense seule la douleur est présente dans mes souvenirs, Tante Yori m'a racontée la suite plus tard. Il semble que je me suis mis à hurler avant même de tomber de la corde pour m'écraser au sol en continuant à me convulser et à crier comme si on m'écorchait vivant, ce qui selon ma mémoire me semble assez proche de ce que je devais ressentir à ce moment là. Oncle et Tante se précipitant vers moi alors que des gémissements et des cris sur les flammes qui me dévoraient s'échappaient de mes lèvres. Bien vite un attroupement m'enroula dans des linges pour me transporter dans une tente, un simple contact avec ma peau étant similaire à prendre une bouilloire à pleines mains. Plusieurs minutes passèrent, les cris étaient remplacés par des gémissements alors que les convulsions et la fièvre augmentaient.

Sur le moment, personne n'a du comprendre quand un Uchiha, un de ceux aux pupilles si rare rentra de force dans la tente trainant une inconnue derrière lui. Je crois maintenant avoir compris que l'éveil de mon chakra de manière si désordonné et douloureuse avait du se sentir partout dans le campement. Des mots s'échangèrent et la tente se vida, seul resta le possesseur du sharingan, la vieille femme du village, ma tante et mon oncle. Je ne m'en souviens pas moi même mais, selon Tante Yori, l'inconnue, Madame Hisa, passa une main enveloppée dans une lumière magique au dessus de mon corps avant d'effectuer des signes étranges. Je sais maintenant que la vieille Hisa devait pratiquer l'Eisei et que les signes étranges étaient des symboles shinobi. Subitement, la fièvre redescendit, les convulsions se stoppèrent nettes, j'ouvris les yeux et mes souvenirs se reconnectèrent avec la réalité. Un visage ridé penché au dessus de moi, Yori qui sèche ses larmes dans les bras de Kane et Yama Uchiha qui malgré une face de marbre semblait soulagé.

Le feu, la douleur de l'effervescence qui coule dans mes veines, les flammes qui semblent dévorer mon corps, craqueler ma peau et enflammer mes os. J'ai compris ce jour là dans quelle souffrance mourut Ie, quel destin attends les Enfants du Feu.


Konoha


L'année s'écoula lentement et aux exercices quotidiens pour devenir saltimbanque se mêlèrent ceux pour apprendre à réguler mon chakra et à pratiquer les balbutiants arts shinobi du clan et mon attrait grandissant pour eux. Enchainer les symboles semblait inné et le feu, toujours le feu, venait tellement facilement, sortant de mes lèvres avec une aisance déconcertante. Bientôt l'entrainement aux arts ninjas prit plus de place que celui de la tradition Uchiha, au grand dam de Kane qui compréhensif espaçait de plus en plus les jeux d'équilibriste. Puis à mes quatorze ans, il y eut la représentation devant le Daimyo du feu, l'intégration à Konoha, ce jour là, je sus que le feu qui courait dans mes veines et qui avait failli m'emmener dans la tombe ne saurait se suffire d'une vie de forain, je serais un shinobi. Sortant le sabre émoussé de père, je l'aiguisais pour la première fois depuis sa mort, l'arme de saltimbanque deviendrait un instrument de mort pour protéger le clan et le village. Ainsi, un nouvel enfant du feu avait trouvé sa voie grâce au village de la feuille , Katsu Uchiha, Genin de Konoha, ça sonnait bien.


J'ai seize ans, je ne suis ni Corbeau, ni Lion, je suis un Tigre, tout de griffes et de crocs pour défendre notre foyer.
Katsu Uchiha

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MessageSujet: Re: [Présentation] Katsu Uchiha   [Présentation] Katsu Uchiha EmptySam 16 Fév - 21:53

Fiche terminée. J'ai pris quelques petites libertés (vraiment toutes petites) avec des pnj Uchiha, j'espère que ça ne gène pas.

Merci de m'avoir lu.
Daimyo du Feu

Daimyo du Feu


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MessageSujet: Re: [Présentation] Katsu Uchiha   [Présentation] Katsu Uchiha EmptyDim 17 Fév - 19:05

Katsu Uchiha - +24 XP - Présentation Validée, rang Genin

Tout d'abord, bienvenue sur Ryoma ! J'ai beaucoup aimé lire ton histoire, tu parviens à reprendre un cliché assez fréquent (l'orphelin, c'est une figure imposée de tout forum RPG Very Happy) mais à narrer une histoire suffisamment bien pour que tout cela ne dérange absolument pas, ce qui en soit est une performance honorable. Si on ajoute en prime ta jolie maîtrise des tournures qui rend ton texte très évocateur, je t'avouerai avec plaisir que j'ai vraiment apprécié lire ta présentation.

Tu auras tes couleurs dès que notre admin chéri sera passé par là, mais tu peux dors et déjà préparer ta fiche ninja et commencer à poster à Konoha sans soucis.

Encore bienvenue !

Katsu Uchiha

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MessageSujet: Re: [Présentation] Katsu Uchiha   [Présentation] Katsu Uchiha EmptyDim 17 Fév - 19:16

Merci de tes compliments Smile

(Oui, j'ai essayé d'éviter l'Orphelin aux parents tués par le Grand Méchant Vilain Pnj dont il faut se venger :p )
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