Tsuki ouvrit la porte, après s’être battu avec la serrure qui ne voulait s’ouvrir... Il entra, c’était une petite pièce, ornée d’un simple lit, d’une table de chevet, de quelques étagères, une fenêtre offrant une vue sur l’académie, laissait passer quelques rayons du soleil dans la pièce. Sur la droite, une porte menant surement au WC, et à la salle de bain. Aucune trace de cuisine, excepté un frigidaire et un micro-onde dans un coin de la pièce principale...
Le Réveil posé sur la table de chevet, près du lit, indiquait quatre heure et demi. L’infirmière lui avait remis les clefs de l’appartement, quelques minutes plus tôt, on lui avait conseillé de rester encore quelque temps à l’hôpital, mais le garçon se sentait déjà mieux...
Il referma la porte derrière lui, et se dirigea vers le lit, en retirant le sac que l’infirmière avait préparer pour lui avant de partir, elle y avait mit, quelques vêtements, un nécessaire de toilette et quelques conserves, sans oublier le rouleau de papier toilette indispensable à tout moment de la journée...
Il se laissa tomber assis sur le lit, regarda le ciel par la fenêtre, tout ca, allait très vite. Il y a quelques heure encore, la caravane se faisait attaquer, et voila que maintenant l’avenir de cet ancien marchand était de devenir shinobis au service de Kiri... C’était t-il précipité dans son choix ? De toute façon il ne pouvait plus rebrousser chemin... Les paroles du garde étaient claire : «Une fois engagé, il n’y a pas de marche arrière possible.»
D’ailleurs il lui avait aussi dit, qu’avant la fin de la journée il devrait passer à l’académie pour... Euh pour... Enfin de toute façon il devait y passer... C’est la que Tsuki remarqua qu’une lettre avait été glissé sous le pas de la porte, il se leva avec curiosité, et alla chercher la lettre. Il retourna s’assoir sur lit avant de l’ouvrir :
«Takeo, Chuunin instructeur, t’invite à l’académie pour y recevoir tes cours. Rendez-vous à 16h30, sans retard.»
Tsuki repassa son regard sur le réveil, qui indiquait déjà cinq heures moins le quart. En retard, il l’était déjà, heureusement, Tsuki avait déjà repéré l’académie, qui se trouvait a un croisement de rue perpendiculaire a la sienne, seul quelques mètres le séparait de l’académie.
Il se dépêcha de sortir, lança le kunai qu’il avait dans la poche depuis le nuit dernière, sur son lit, et referma la porte a la foulée, en oubliant de la verouiller...
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