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 Hôpital de Kiri

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Zen Azechi

Zen Azechi


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MessageSujet: Hôpital de Kiri   kiri - Hôpital de Kiri EmptySam 17 Déc - 20:26

Zen et Shinji arrivèrent rapidement à l'hopital. Ils furent accueillis par un médecin de garde que Shinji connaissait assez bien pour avoir participé à sa formation. Il affichait une mine sombre et inquiète et lorsqu'il aperçut les deux arrivants, il commença à parler :

médecin :"- Ah, vous voilà . C'est moi qui vous ai contacté, Azechi. On nous a amené il y a quelques dizaines de minutes votre femme, Asuka.

"- Qu'est il arrivé ?

"- Je ne sais pas trop, je ne m'en suis pas occupé. C'est le chunin médecin qui s'est chargé de son cas. Si je ne me trompe pas, elle est encore dans la salle de soin.

"- Zen, suis moi

Puis, les trois hommes se dirigèrent d'un pas extremement rapide vers cette salle. Lorsqu'ils arrivèrent devant les portes, Shinji se précipita à l'interieur.

"- Papa je peux ...

"- Bien sur que non

Puis le battant se referma, et Zen se retrouva seul avec le médecin de garde. Un lourd silence s'installa. L'étudiant ne savait plus trop quoi penser. C'était bien la première fois, même si ses parents pratiquaient un travail dangereux, qu'il venait à l'hopital dans ces conditions. Il ne s'était jamais attendu à ce que l'un d'eux soit blessé : ni sa mère, dont il reconnaissait volontier la grande force, ni son père, assez prudent et intelligent pour ne jamais se laisser atteindre par l'ennemi. Du moins, c'était ce qu'avait toujours cru inconsciement Zen...
Il ne savait donc plus vraiment quoi penser. Désorienté et abattu, il faisait les cent pas devant les portes de la salle de soins, le regard inexpressif. Le médecin, gené par cette situation, finit par s'éclipser discrètement pour retourner à l'accueil.


*Qu'est ce qui a bien pu se passer ? Une maladie ? Elle a trop forcé sur l'entrainement ? non... ça a l'air plus grave que ça... Une attaque ? C'est improbable mais .... Suna ?*

Au bout de longues minutes, Shinji ressorti de la salle, accompagné par un autre chunin : le docteur Amiya. Il étaient en train de mener une discussion manifestement animée et ne semblaient pas en accord sur le diagnostique.

Amiya : "- Ca ne va pas. Si c'était vraiment à cause du surmenage... Enfin, elle maitrise le taijutsu ! Pas Le ninjutsu ni le genjutsu ! Alors je ne vois pas comment elle aurait pu mettre son réseau de chakra dans cet état !

"- Je comprends bien. Mais tu as remarqué que son corps ne présentait pas de plaie récente visible. Et les hématomes ne dataient surement pas d'aujourd'hui. La seule explication que je vois est qu'elle a voulu executer une technique trop puissante, qui dépensait trop de chakra.

"- Ca n'est pas la dépense qui compte, c'est la tension. Les spécialistes Taijutsu ne sont pas entrainé à faire parcourir de puissantes décharges de chakra au travers de leur corps

"- bien au contraire

"- Ne m'interromps pas ! Je ... je pense qu'elle a été attaquée...

Les deux hommes marchaient dans les couloirs immaculés de l'hopital. Ils semblaient totalement ignorer la présence de Zen, qui les suivait en écoutant attentivement chaque mot de cette conversation.

"- Ca ressemble à du genjutsu ! Je ne vois que ça pour la mettre dans cet état !

"- Ne parle pas de ce que tu ne connais pas. Un genjutsu aurait atteint les centres nerveux en priorité. Ici, tout le réseau, et surtout les parties centrales, semble avoir été dilaté anormallement et brutallement. Je ne crois pas qu'elle ait été attaquée

"- Elle va bien ?

"- Tu ne sais pas si elle avait des ennemis ? Peut être que c'est Su...

"- NON ! Ca, c'est impossible. Aucun intru ne peut être entré dans le village. La sécurité est maximale, et de plus, je ne vois pas pourquoi elle serait une de leures cibles prioritaires.

"- Nous devrions attendre les examens approfondis. Même si nous n'avons pas vu de blessure physique visible, ça ne signifie pas qu'il n'y a pas de blessure insidieuse.

Amiya entra alors dans l'une des salles, laissant le père et le fils seuls dans le couloir. Zen, a qui la patience commençait à manquer, s'emporta

"- Bordel ! Vous allez me dire ce qu'il se passe oui ou non ?

Shinji afficha une expression de surprise, comme s'il ne s'était pas aperçu que son fils l'avait suivi jusqu'ici.

"- Ah ? Euh ... oui, ne t'inquiète pas, elle est sortie d'affaire. Mais on ne sait pas encore exactement ce qu'il s'est passé...

"-Tu ne crois pas qu'elle a été attaquée ?

"- Non, je ne connais ni genjutsu, ni ninjutsu capable de faire ce genre de dégats. Maintenant, tu ne devrais pas rester ici, tu as surement mieux à faire. Je te préviendrai dès que j'ai du nouveau.

Shinji ouvrit la porte et s'engagea dans la pièce.

"- Tu n'as vraiment aucune idée de ce qui s'est passé ?

Juste avant de refermer le batant, son père répondit un faible et rapide "si...".
Puis Zen se retrouva à nouveau seul dans le blanc couloir...
Zabuza Momochi
Mort
Zabuza Momochi


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MessageSujet: Re: Hôpital de Kiri   kiri - Hôpital de Kiri EmptySam 17 Déc - 22:37

[Zen : +4 EXP RP]
Zen Azechi

Zen Azechi


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MessageSujet: Re: Hôpital de Kiri   kiri - Hôpital de Kiri EmptyLun 19 Déc - 23:06

La nuit était déjà tombée depuis un certain temps lorsque Zen arriva à l'hopital. Son excursion dehors, par une température aussi basse, après un entrainement physiquement difficile lui avait valu un début de rhume. Il fit irruption dans le grand hall d'entrée et se dirigea vers le receptionniste.
Il renifla et demanda :

"- Je cherche ma mère qui a du être hospitalisée ici il y a quelques heures. Asuka Azechi.

[receptionniste]"- Elle se trouve chambre 231, mais les visites ne sont plus autorisées à cette heure tardive. Je vous demanderai de bien vouloir revenir demain matin, entre 9h et 12h, ou demain après midi entre 14h30 et 17h.

Zen afficha une moue désapointée. Il se rendit compte de sa fatigue et faillit défaillir, mais il se ratrappa et s'adressa à nouveau au receptionniste.

"- Vous pouvez me parler de son état ? Est ce qu'on sait ce qui est arrivé ?

Le receptionniste, trop heureux de pouvoir engager la conversation à une heure de trs faible affluence (où son travail d'ailleur se rapprochait plus de celui de gardien que de receptionniste), s'engagea dans un monologue technique.

[receptionniste]"- Et bien, j'ai eu son dossier sous les yeux il y a une heure. Malgré ce que j'ai vu, je n'ai pas pu me faire une idée de ce qui a pu se passer, mais c'était assez interessant. Au début, on a cru à une maladie dans la mesure où cette femme ne présentait aucun signe de blessure externe, mais on a vite compris que le problème venait du réseau de chakra. En fait, les dommages étaient les plus importants au niveau ds noeuds centrals, au niveau des voies intra abdominales latérales et superieures. L'examen a montré que ...

Zen écoutait les explications techniques du gardien en essayant de les comprendre. Il rassemblait les connaissances amassées dans les livres et tentait de visualiser ce que lui racontait son interlocuteur. Son attention fut bientôt attirée par une phrase particulière :

[receptionniste]"- J'ignore totallement quel jutsu a pu entrainer de tels dégats ! Et pourtant niveau ninjutsu je m'y connais, sois en sur gamin !

"- Quoi ? ça veut dire que vous pensez à une attaque ?

[receptionniste]"- Ben, quoi d'autre ? Je t'ai déjà dit que ce n'était pas d'origine pathologique. Et je vois pas comment elle aurait pu se faire ça toute seule ...

"- Vous ne croyez pas à l'hypothèse de la surconsommation de chakra consécutive à une technique trop puissante ?

[receptionniste]"- Ah noooooon, ça n'expliquerait pas la suite : les dommages physiques internes.

La curiosité de Zen fut piquée au vif :

"- Je croyais que seul son réseau était touché

[receptionniste]"- C'est ce qu'on croyait aussi, mais des hématomes sont apparus une demi-heure après son admission.

*Ca a du se passer juste après que je suis parti*

[receptionniste]"- Grace à des examens approfondis, on a pu remarquer que ses os étaient dans un sal état ! Et ses muscles aussi d'ailleurs. Un grand nombre de ses capillaires ont explosés, ce qui a causé les hématomes. Mais elle a eu aussi quelques claquages de muscles et une paire de tendinites. En ce qui concerne les os, ils avaient subi de tels chocs qu'ils avaient commencé à se fissurer. Les médecins ont eu un sacré boulot pour colmater chaque petite fissure, surtout au niveau des fémurs. Oh ! et je vous parle pas des articulations : en miettes !

*Il se rend compte que c'est de ma mère qu'il est en train de parler ? *

[receptionniste]"- Enfin ce qui m'a le plus surpris, c'est quand même qu'elle se soit reveillée aussi vite malgré ses blessures. Enfin, je veux bien croire que nos medecins sont performants mais quand même. Enfin, peut être que Shinji pourra t'en dire plus quand il aura fini lui parler

"- Quoi ? elle est reveillée et mon père est avec elle ? Mais pourquoi vous l'avez pas dit plus tôt sombre crétin ?

Les yeux du gardien s'aggradirent de surprise.

[receptionniste]"- M,m, mais, vous ne me l'avez pas demandé. Je croyais que.... HE ! NON, j'ai dit que les visites n'...

Mais sa voix ne portait déjà plus aux oreilles de Zen, qui s'était élancé vers l'escalier et montait à présent au deuxième étage. une fois arrivé aux alentours de la chambre 231, il ralentit le pas et s'approcha discrètement. Effectivement, il percevait des echos de voix au travers de la porte : il plaqua son oreille pour mieux entendre

[Shinji]"- Tu as été folle de faire ça toute seule ! Tu aurais du demander à un chunin de te superviser au cas ou ça tournerait mal !

Zen tressaillit. Entendre son père employer un tel ton était une première pour lui, et surtout quand c'était envers sa mère ! Celle ci répliqua avec une aggressivité contenue

[Asuka]"- Je n'avais pas spécialement envie que tout le monde le sache. Vois tu, un ninja n'est pas supposé crier sur les toits les techniques qu'il maitrise.

[Shinji]"- Attends une seconde

Soudain, la clenche de la porte sur laquelle s'appuyait Zen vola en éclats ! Le kunai qui l'avait traversé alla se ficher dans le mur en face dans un "TCHAC" retentissant. La porte qui n'était plus soutenue par la serrure s'ouvrit sous le poids de l'étudiant qui s'écroula par terre dans la chambre.

[Shinji]"- Perds cette sale habitude d'écouter aux portes avec nous, Zen ! Les visites ne sont plus autorisées après 5h. Nous discuterons plus tard, laisse moi seul avec ta mère maintenant.

Zen se releva péniblement. Il n'était pas en colère, la brutalité de son père l'avait plus ou moins dissuadé de tenter une approche trop violente. Alors il tenta de parler tres calmement, ignorant l'invective de Shinji

"- Donc, elle va mieux ? Je voulais m'en assurer, le receptionniste n'a rien pu me dire de tres rassurant à son sujet. Donc quand j'ai su que tu étais avec elle, je me suis dit qu'il n'y aurait pas de problème à ce que je rende visite à ma mère" en insistant lourdement sur le dernier mot.

Shinji l'observa un moment, mais il ne put lire autre chose sur le visage de son fils que l'expression neutre qu'il s'était forgé. Il se prépara à répondre quand Asuka l'interrompit sechement

[Asuka]"- Laisse le.

Puis, s'adressant à son fils

[Asuka]"- Et bien, je suis plutot surprise que tu t'inquiètes tant pour moi. Que crois tu qu'il puisse m'arriver ? Sous-estimerais tu ma force ?

Evidemment, l'étudiant ne manqua pas l'occasion de se venger en partie de l'humiliation qu'il avait subi à son champ d'entrainement quelques jours plus tot.

"- Comme si tu étais dans une bonne posture pour te vanter. Tu serais plus impressionnante si tu pouvais,... je ne sais pas moi... te lever par exemple ?

Asuka rougit, mais se contint et réussit à afficher un sourire presque carnassier...

"- Alors ? que t'est il arrivée ?

[Shinji]"- J'ai dit que nous verrions ça plus tard. Elle va bien, te voilà rassuré, maintenant tu peux partir.

Mais Asuka ne l'entendit pas de cette oreille. Elle demanda à son fils de rester. Que ce soit pour contredire Shinji ou parce qu'elle appreciait sincerement la compagnie de Zen ? impossible à dire...

[Shinji]"- Et bien dans ce cas, il ne te reste qu'à lui expliquer ce que tu as fait, et à moi aussi par la même occasion. Par curiosité, tu en as ouvert combien ?

Shinji semblait se calmer progressivement, ce qui n'était évidemment pas le cas de sa femme.

[Asuka]"- Trois. Mais je n'étais vraiment pas loin de la quatrième !

[Shinji]"- Ca je n'en doute pas, vu l'état de tes os...

"- Wowowow, on se calme. Allez vous vous décider à m'expliquer ce qui se passe ? Maman, moi je pensais que tu avais été attaquée ?

[Shinji]"- Je t'avais dit que c'était improbable. Aucun jutsu ne fait ces dommages, je l'ai vérifié

*Oui je m'en doute. Le documentaliste m'a dit que quelqu'un avait demandé la même chose que moi. J'imagine que c'était toi, hein ?*

[Asuka] "- Connais tu l'existence des verrous psychiques ? devant le signe de négation de son fils, elle pousuivit Il s'agit de différents niveaux de circulation de chakra dans le corps. Il en existe 7.

Mais elle fut brusquement interrompue :

[Shinji]"- Tu utilise vraiment une technique aussi dangereuse sans en connaitre tous les détails ? Vraiment, tu me surprend Asuka ! Les verous sont en fait des portes du chakra. Elles sont situées pour la plupart dans les zones centrales du réseau. Leur fonction normalle est de réguler le flot continu d'energie vitale afin de maintenir l'organisme à un niveau propice à la survie. Mais leur ouverture provoque une augmentation du débit de chakra. Tous les organes sont mieux irrigués et fonctionnent plus efficacement, ce qui autorise l'utilisateur à accomplir des prouesses techniques impressionantes. Toutefois, l'organisme ne peut fonctionner à ce régime tres longtemps. Et il subit même des dommages reversibles ou non selon le nombre de verous ouverts. Sur les 7 verous psychiques, ta mère en a débloqué 3, ce qui a provoqué un surmenage de son corps et son évanouissement. Je sais qu'elle n'a pas atteint le 4e stade car sinon, elle aurait été paralysée pendant un bon moment...

Le visage d'Asuka était maintenant d'un rouge vif, et ses yeux semblaient lancer des eclairs. Malgré tout, elle savait tres bien qu'elle était en tort et qu'elle ne pouvait guère protester...

"- Qu'est ce qui se passe si on va au dessus du 4e stade ?

[Shinji]"- Paralysie temporaire ou définitive, dommages cérébraux irreversibles, et puis la mort... voyant l'expression alarmée de son fils, il ajouta encore faut il être capable d'aller jusque là, ce qui n'est heureusement pas le cas de ta mère.

[Asuka]"- Quelle idée de s'entrainer jusqu'à la mort ! Tu me prend pour une imbécile ?

[Shinji]"- Je n'étais pas certain que tu sois au courant de cet effet secondaire un peu gênant... lança t il avec une ironie cinglante

Le ragard de Zen semblait vitreux. Toute la fatigue accumulée pendant cette journée lui retombait à présent sur les épaules. Il était soulagé de savoir que sa mère était hors de danger et aussi qu'elle n'avait pas été attaquée.

[Shinji] "- Tu ferais mieux de rentrer maintenant. Dors et ne t'inquiète plus.

Devant le ton sec de sa mère, l'étudiant décida d'obéir. Il aurait tout le temps d'avoir plus de précision le lendemain. Il adressa un salut à ses parents et fit volte face, manquant encore de glisser sur les débris de la serrure.
Une fois dans le hall d'entrée, il entendit le receptionniste lui demander


[receptionniste] "- Alors, c'était quoi finalement ?

Zen s'efforça de se construire l'expression la plus méprisante dont il était capable et lui répondit :

"- Vous verrez bien son dossier, non ?

Puis il sortit dans l'atmosphère glaciale et figée de l'exterieur...
Zabuza Momochi
Mort
Zabuza Momochi


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MessageSujet: Re: Hôpital de Kiri   kiri - Hôpital de Kiri EmptyDim 8 Jan - 19:12

[Zen : +2 EXP RP]
Zen Azechi

Zen Azechi


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MessageSujet: Re: Hôpital de Kiri   kiri - Hôpital de Kiri EmptyDim 22 Jan - 15:35

Zen était allongé dans un lit d'une chambre de l'hopital depuis près de deux heures sans pouvoir se rendormir. Il s'était reveillé la première fois suite à un rêve particulièrement déplaisant où il avait vu un corps mutilé prendre plusieurs visages successifs, dont surtout celui de Tomohiko, les autres ayant été mal identifiables ou difficiles à retenir...
Il attribuait un tel rêve à plusieurs facteurs : la fatigue, la fièvre due aux blessures mais aussi à ce curieux malaise qu'il avait ressenti lorsque son projectile avait déchiré la chair de son adversaire. De plus, il s'imaginait bien que l'emploi consécutif de deux genjutsus conçus pour être traumatisants, donc forcément un peu traumatisant à concevoir, n'avait en rien arrangé les choses.
Cependant, bien qu'il n'avait pas peur de se rendormir, le sommeil se refusait à lui. Ses yeux desespérement ouverts balayaient la pièce blanche immaculée dont la fenêtre était fermée mais laissait entrevoir, à travers une paire de rideaux mal joints, une vue plongeante vers le port interne et ses marécages périphériques. De cet angle de vue, Zen avait déduit sa position dans l'hopital : le service de repos. Autrement dit, il avait rapidement compris que ses blessures étaient mineures et qu'il ne risquait plus rien...
Une demi heure plus tôt, il avait reçu la visite d'une infirmière à qui il avait demandé des nouvelles de Tomohiko. Celle ci lui avait répondu que ses soins étaient terminés et qu'il allait se remettre sans trop de difficultés...

Alors qu'est ce qui maintenait l'étudiant en eveil de cette façon ? l'excitation : quelques heures avant, il venait de gagner son premier combat et le sentiment de fierté se mêlait à celui de recommencer cet exploit. Ainsi, il avait passé le plus clair de son temps à analyser et critiquer ses choix durant son combat et à élaborer une contre stratégie pour un éventuel match ulterieur...

Toutefois, ses blessures le faisaient encore souffir et il aurait apprécié de pouvoir trouver l'oubli dans le sommeil. Il avait bien faillit réussir un quart d'heure plus tôt, mais quelqu'un avait frappé à la porte. Zen n'aurait pas été surpris de voir entrer son père, et il l'aurait même volontier pardonné pour l'avoir reveillé, mais la personne qui entra était bel et bien Asuka, sa mère qu'il ne devait pas avoir vu plus de quatre minutes d'affilée depuis pres d'une semaine et demi !
Zen s'était demandé quelle allait être sa réaction en voyant que le gamin en qui elle ne semblait guerre placer de confiance avait tout de même réalisé un joli exploit ... et il ne fut pas déçu


"-J'ai jeté un coup d'oeil aux registre et ce type là ... Tomo..., Tomo-machin n'a pas gagné un seul match bien qu'il soit plus ancien que toi. A mon avis, le Mizukage a voulu commencer doucement avec toi au vu de ton gabarit. Alors inutile d'attraper la grosse tête et de croire que tu vas battre tout le monde sur ta route.

Zen avait souri calmement, il n'était pas d'humeur à se prendre la tête avec sa mère. En entendant parler de Zabuza comme un gentil et doux pédagogue qui épargne ses élèves, il n'avait pas completement pu se retenir de ricaner, ce qu'Asuka avait sans doute perçu ...
De fait, elle avait simplement sifflé entre ses dents et, après quelques signes effectués à vitesse éclair, elle avait proprement disparu...


*Moins de trois minutes cette fois ci... record à battre : quatre*

Alors il s'était retrouvé à nouveau seul avec lui même, écoutant le bruit de la pluie qui, portée par un vent changeant et assez violent, s'écrasait contre la vitre avec un rythme irrégulier. Zen reflechit un instant à ce que lui avait dit sa mère, mais il conclut rapidement que cela ne présentait pas grand interet : Tomohiko n'avat pas du combattre si souvent que ça, et on ne pourrait guère le blamer d'avoir perdu tous ses combats s'il n'en avait fait que deux ou trois. Quant aux adversaires futurs, on aviserait lorsqu'on les verrait, inutile d'angoisser.
Apres quelques dizaines de minutes, ses paupières redevinrent enfin lourdes, et il maudit profondément son sort lorsque lui parvinrent au travers de l'écran de ce demi-sommeil précédant le véritable endormissement la voix caractéristique de Shinji Azechi...


"-Zen ? debout, t'as dormi assez longtemps. Je n'ai pas enormément de temps, on a pas mal de boulot en ce moment dans la clinique alors je ne pourrai pas rester longtemps.

"-Humpf... quoi ? Qu'est ce que tu veux ?

Devant le ton excedé de son fils et l'éclat noir que jetaient ses yeux ouverts à l'instant, Shinji sourit jovialement.

"-Hehehe, peut être que tu dormais pas finalement. Ca me faisait ça aussi souvent quand j'avais ton age, difficile de dormir après un combat. Mais on s'y fait vite, tu verras. (reprenant un ton plus serieux) Pourquoi je suis venu ? Et bien je voulais discuter un peu avec toi. A ta sortie de l'arène, j'étais plus préoccupé par votre santé physique à tous les deux, et surtout à ton camarade inconscient, qu'à vos impressions sur le dur métier de shinobi. Au fait, t'as mal si j'appuie là

"-Bof, je AIE !! mais ça va pas ? yavait un kunai planté ici ya pas quatre heures !

"-Ok ok, tant mieux tant mieux... tu disais ?

"-Je disais que bof, je n'ai pas vraiment envie de parler de mon combat vu que ce sujet me trotte dans la tête depuis déjà bien trop longtemps et que j'aimerais me changer les idées. Quand est ce que je pourrai sortir ?

"-Oh, euh... demain sans doute. Au pire après demain...

Le silence s'installa. Shinji montra rapidement des signes d'impatience

"-rien d'autre ?

"-hum ... en fait si. J'ai remarqué que tu t'interessais de près à la médecine psychique et au genjutsu ces derniers temps...

"-ben oui, tres peu de médecins ici ont ce genre de connaissance. Alors je me suis dit qu'il ne serait pas inutile que je m'y mette un peu.

"-mmmh, d'après toi, est ce qu'il est possible de continuer à marcher et à être conscient après avoir encaissé deux genjutsus. Et ne me dis pas que "oui, si les genjutsus ont été mal effectués", car je suis certain que ce n'a pas été le cas...

"-Et bien... oui sans doute, mais pas dans tous les cas. Certaines personnes sont plus ancrées dans la réalité que d'autres, ce qui les rend plus difficile à avoir avec une illusion. Ces personnes, bien que prisonnières des images que tu leur envoies, savent tres bien qu'elles sont empêtrées dans un genjtsu et, par leur rationnalité, peuvent tenter d'identifier le vrai du faux. Ca ne marche pas à tout les coups mais parfois tu peux te retrouver avec en face de toi un zombie totalement désorienté mais qui semble toujours savoir où tu es et comment t'avoir...

"-mmmmh, je vois

"-Tu croyais que le genjutsu possédait un pouvoir absolu mais que la seule difficulté était de le placer ? Non non, ça serait trop facile. Même le genjutsu, s'il n'est pas totalement maitrisé, peut faire montre de graves faiblesses. C'est pour ça que, contrairement à certaines idées reçues, il doit être pratiqué au moins aussi assidument, sinon plus, que le taijutsu et le ninjutsu.

Zen s'étira et bailla, il remit ses coussins en ordre et répondit à son père :

"-oui, je comprends bien. J'ai commis quelques erreurs durant ce combat, et j'en commetrai surement d'autres. Donc si je ne peux même pas compter sur mon art favoris, je risque gros. J'accorderai un soin encore plus particulier à mon entrainement à l'avenir. Merci pour les renseignements

"-mmh, de rien. Faut que j'y aille maintenant. Bye !

Et il partit...

*faudra peut être que je pense à aller voir comment va Tomohiko un peu plus tard...*
Shinobu
Mort
Shinobu


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MessageSujet: Re: Hôpital de Kiri   kiri - Hôpital de Kiri EmptyDim 22 Jan - 16:17

[O_o +5XP Zen]
Tomohiko
Invité
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MessageSujet: Re: Hôpital de Kiri   kiri - Hôpital de Kiri EmptyDim 22 Jan - 22:35

Tomohiko avait été amené en urgence à l'hopital durant son inconscience. Il était maintenant allongé dans une des chambres du troisième étage. Les murs de celle-ci étaient, comme la majorité de ceux des chambres de l'hopital, d'un blanc immaculé. Les infirmières passaient de temps à autre dans sa chambre.

Il ne s'était pas encore éveillé depuis son combat contre Zen et dormait d'un sommeil profond dans son lit d'hopital. Il avait reçu les soins nécéssaires à son rétablissement et les infirmières attendaient simplement son réveil.

Les rideaux de sa chambre étaient entrouverts et les lueurs du soleil tombaient sur son visage. Son visage arborait un grand sourire et semblait plein de vie ce qui était étonnant après le combat qu'il venait de faire. Il pouvait sentir la chaleur du soleil contre sa peau et cela le réveillait en douceur. Il gardait toujours les yeux clos mais il sentait les vibrations des pas des infirmières marchant le long des couloirs. Il ouvra lentement les yeux avec un peu de difficulté face au soleil qui l'éblouissait. Il se retourna dans ses draps. Il se réveilla réellement après une dizaine de minutes et regardait béatement la petite table nue à coté de son lit. Il tenta alors de pousser sur ses bras pour se relever et y parvena avec un petit peu d'effort. Il souriait en pensant à son combat contre Zen.


Fiu c'était quelque chose je dois dire il ne s'est pas laissé faire. Ben conclusion j'ai pas encore gagné un seul combat finalement... Mais je pense que c'est aussi bien. Je vais devoir faire mieux à mon prochain combat. J'ai sousestimé Zen et j'ai agi à la légère. Je ne me suis rendu compte de sa capacité que vers la fin, ahlala que je suis bête...

Aussi mes jutsus sont moins efficaces quand je suis blessé, ça doit pouvoir se pallier par un peu d'entrainement. J'ai dailleurs échoué à mes deux permutations, le genre de coup qu'il ne faut pas échouer... Enfin je ne regrette pas de m'être battu quand même.


Tomohiko était perdu dans ses pensées et ne remarqua pas la porte s'ouvrir. Daphné était venu voir son état. Elle le vit assis dans son lit et lui sauta au coup en s'exclamant!

Oh tu es réveillé, j'ai eu si peur! Les médecins m'avaient dit que tu allais te rétablir sans problême mais j'en doutais en voyant tes blessures.

Heu... tu me fais mal...

Effectivement Daphné le serrait fort et dans son état ce n'était pas très agréable. Elle eut un mouvement de recul et Tomohiko souria.

Dailleurs tu m'as menti tu m'as dit que c'était son premier combat et que tu n'avais aucune chance de perdre! Et maintenant regarde tes blessures!

Ben... je me suis trompé, ça arrive à tout le monde non?

Daphné ne sembla pas satisfaite de cette réponse mais Tomohiko avança sa main et lui prit la sienne. Elle le regarda et souria.

Je suis en vie et en plus ne n'aurais pas trop de sequelles c'est ce qui compte non?

Daphné continuait de l'observer en souriant et avant qu'elle ne puisse dire quoi que ce soit quelqu'un poussa la porte de la chambre pour y entrer, c'était une infirmière. Elle fut surprise de voir Tomohiko réveillé et souria en regardant le petit couple.

Alors? j'avais bien dit qu'il se réveillerait bientôt, dit-elle à Daphné avec un sourire, Mais je pense que vu ton état tu devrais encore rester allongé. Tu n'est pas encore totalement rétabli' dit-elle en se tournant vers Tomohiko.

Celui-ci souria et eu un moment d'hésitation avant de demander:


Comment va...

T'inquiètes pas Zen va très bien, il était en meilleur état que toi!dit-elle en lui coupant la parole et elle ajouta:
Bon je vais vous laisser. Je reviens dans une demi-heure avec un petit quelque chose à manger pour toi, tu dois avoir faim!

Tomohiko était rassuré. L'infirmière les laissa alors et quitta la chambre. Daphné et Tomohiko discutèrent un peu du combat et de ses impressions. Daphné semblait sursauter à chaque fois qu'elle entendait le mot shuriken mais Tomohiko prenait plaisir à en parler alors elle se disait que c'était le principal. Elle resta une vingtaine de minutes et laissa Tomohiko se rallonger. Elle devait retourner à la pharmacie pour éviter des remontrances de la part de son patron, ainsi elle embrassa Tomohiko et lui souhaita bon appétit. Elle lui fit un dernier signe de la main et fila en courant à travers les couloirs. Elle eu donc aussi l'occasion de se faire rouspéter par une infirmière à cause de l'interdiction de courir. Elle sortit ainsi de l'hopital en marchant tandis ce que Tomohiko attendait patiemment son repas.

Quand il arriva enfin il le mangea très vite, il était affamé. Cela lui faisait un bien fou. Après cela il se rendormit comme lui avait conseillé l'infirmière et retourna dans ses rêves de combats, de missions et de tout ce qui pouvait tourner autour du village...
Shinobu
Mort
Shinobu


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MessageSujet: Re: Hôpital de Kiri   kiri - Hôpital de Kiri EmptyLun 23 Jan - 18:14

[ re O_O Tomohiko +5XP]

Shinobu passa à l'accueil de l'infirmerie pour d'abord vérifier que les deux étudiants étaient bien sur la liste.
Une fois rassurer il murmura quelque chose à la secrétaire en robe blanche.

Celle ci peu de temps après fit parvenir à Tomohiko et Zen le message suivant.


"Vous etes convoqués à la mairie de Kiri par le anbu shinobu dès que vous serez en état de vous déplacer. Bon rétablissement, shinobu."
Tomohiko
Invité
Anonymous


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MessageSujet: Re: Hôpital de Kiri   kiri - Hôpital de Kiri EmptyMar 24 Jan - 23:10

La chambre de Tomohiko était toujours aussi calme et celui-ci dormait paisiblement. Il y avait un plateau avec de la nourriture posé sur la petite table à coté de son lit. Une infirmière l'avait posé la pour quand il se réveillerait, elle y avait aussi posé un petit papier où il était écrit:

"Vous etes convoqués à la mairie de Kiri par le anbu shinobu dès que vous serez en état de vous déplacer. Bon rétablissement, shinobu."

Ainsi Tomohiko se réveilla doucement après une bonne nuit de sommeil et fut ravi de voir disposé devant lui toute cette nourriture. Il s'étira les bras et les jambes en baillant la bouche grande ouverte puis s'en donna à coeur joie. Il ne remarqua pas le papier car il avait glissé sous la table quand Tomohiko avait pris le plateau pour manger. Cette fois-ci il pouvait se tenir assis sans trop de difficultés et en était réjouit. Il avait seulement l'impression d'être un peu mou, il avait en effet besoin d'exercice après une telle période de repos.

Tomohiko tenta alors de se mettre debout sur ses pieds, ses jambes étaient légèrement instables pour le moment et il vacillait légèrement. Il fit quelques pas et dans la chambre malgré le peu d'espace et fit quelques exercices pour ses bras. Après cela il tira délicatement la porte d'entrée de sa chambre et regarda discrètement dans les couloirs. L'hopital était particulièrement calme et il n'y avait même pas d'infirmière dans le couloir pour l'instant. Tomohiko marcha alors un peu le long du couloir. Il voulait trouver la chambre de Zen et il vérifia discrètement dans toutes les chambres du couloir mais sans succès. Malheureusement une infirmière s'occupant d'un patient dans une des chambres ne sembla pas très heureuse de voir sa tête dans l'ouverture de la porte. Elle se leva brusquement et avait un visage particulièrement crispé à tel point que Tomohiko avait compris sans qu'elle dise un mot qu'il fallait qu'il s'éclipse rapidement. Il marcha rapidement le long du couloir avant de tourner à droite. L'infirmière le vit tourner mais il revint sur ses pas pour ensuite continuer tout droit. L'infirmière l'attrapa par l'épaule et le sermonna avant de le renvoyer dans sa chambre. Elle lui rappela que c'était interdit de circuler dans ces couloirs sans la permission d'un membre du personnel. Il obéit sagement et partit se rallonger dans son lit et l'infirmière antipathique retourna à ses occupations.

Tomohiko était donc allongé dans son lit faisant la moue, soudain, il partit en fumée! C'était un clone! Le vrai Tomohiko avait pris le premier couloir à droite pour éviter de devoir retourner dans sa chambre. Satisfait de son petit stratégème il continua son escapade à travers les couloirs de l'hopital.

Il marcha quelques minutes avant de trouver un plan de l'hopital affiché au mur avec les listes des patients occupant les chambres. Il trouva le nom de Zen dans la liste, il était dans une autre partie de l'hopital. Tomohiko passa quelques minutes devant le plan pour être certain d'avoir bien compris l'intinéraire à prendre puis il se reprit sa marche. Il avança jusqu'au bout du couloir sans croiser personne puis il tourna à gauche pour prendre l'escalier qui se présentait devant lui. Il entendit les voix de deux infirmières en train de discuter un peu plus bas dans l'escalier. Tomohiko devait éviter de se faire prendre.


Mince comment je fais, comment je fais! Je ne me rapelle pas du plan entier, je vais me perdre si je ne suis pas l'itinéraire que je me suis fixé... Vite vite je dois trouver quelque chose, ou me cacher...

Tomohiko remonta et s'appuya contre le mur pour réfléchir. Parvenir à la chambre à Zen sans se faire renvoyer dans sa chambre était comme une mission pour lui et il y prenait plaisir. Il tentait de trouver la meilleure stratégie pour réussir sa mission. Alors il eut une idée! Il se demanda même pourquoi il ne l'avait pas eue avant. Il se concentra intensément pour réussir son plan. Un nuage de fumée apparut...

Les infirmières, au nombre de deux, discutaient d'un certain patient nommé Mahito. D'après ce qu'entendait Tomohiko c'était un vieux bonhomme qui sortait toujours de sa chambre et leur était antipathique. En plus de cela il faisait continuellement des avances à toutes les infirmières et elles semblaient ne plus pouvoir le supporter. Ainsi elles papotaient pendant leur montée des escaliers jusqu'a arriver en haut et prendre le couloir où s'était caché Tomohiko. Une autre infirmière filait dans l'autre sens à toute allure. Les infirmières s'arrêtèrent de discuter et l'une d'elle lui demanda:


"Margareth? Mais qu'est ce qui se passe, pourquoi êtes-vous si pressée?"

"Pas le temps de vous expliquer, je suis occupée!" répondit l'infirmière.

Ainsi elle continua sa marche pressée et descendit les escaliers pendant que les infirmières se regardèrent avec une expression d'incompréhension.


Héhé je suis passé!! J'ai eu peur d'échouer ma métamorphose vu que je m'en sers rarement... Aussi prendre l'apparence de la vieille antipathique était une bonne idée, ce serait sans aucun doute son genre de parler comme ça. Enfin je crois que je vais garder cette apparence jusqu'a mon arrivée dans la chambre de Zen ça sera aussi simple.

L'infimière antipathique (ou Margareth pour les intimes semblerait-il) continua donc sa quête pour la chambre de Zen. Elle avait un visage réjouit. Tomohiko était ravi d'avoir pensé à ce plan mais il se dit que si on la voyait sourire on pouvait se poser des questions alors il tenta de garder une expression sérieuse durant le reste du trajet. Malgré une ou deux hésitations il arriva à la chambre en question sans trop d'encombres. Il avait en effet croisé quelques membres du personnel mais sous cette apparence il n'eut aucun problême à atteindre la chambre. Tomohiko était tellement à fond dans son truc qu'il décida d'entrer voir Zen sous l'apparence de l'infirmière pour s'amuser. Il poussa alors brutalement la porte pour voir Zen assis sur son lit. Celui-ci n'eut que le temps de lever la tête avant de voir l'infirmière s'écrier:

"Alors toi tu as choisi de t'attirer des problêmes je te dis!"

Tomohiko prenait intentionellement un ton très énervé et avait le visage antipathique qui correspondait. Zen fut très surpris et voulut parler mais il fut coupé avant d'avoir dit un mot.

"N'essaie pas de me faire croire que tu ne sais pas de quoi je parles!"

Zen avait un air d'incompréhension face à cette infirmière énervée, voire plutot complètement félée. La vérité éclata quand Tomohiko, ne trouva plus de suite à ses paroles, éclata de rire. Il reprit alors son apparence et parvint à placer des mots malgré ses rires.

"Hey hey c'est moi! Alors comment ça va? T'as l'air rétabli!
Shinobu
Mort
Shinobu


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MessageSujet: Re: Hôpital de Kiri   kiri - Hôpital de Kiri EmptyMar 24 Jan - 23:47

[Tomohiko +5XP, j'en connait deux qui n'auront pas volé ce qui les attends à la mairie ^^ ]
Zen Azechi

Zen Azechi


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MessageSujet: Re: Hôpital de Kiri   kiri - Hôpital de Kiri EmptyMer 25 Jan - 17:54

[lol : je suis désolé pour ce qui va suivre, j'ai eu cette idée étrange et j'ai pas pu m'en défaire ^^]

Zen était couché sous ses draps en pleine journée... et il s'ennuyait. Le terme "s'ennuyer" prend souvent toute sa signification lorsque la personne qui subit cet état en arrive à reflechir sur les causes et les conséquences de son inactivité... et il s'agissait bien là de l'exercice auquel se livrait Zen. Il s'était réveillé quelques heures plus tôt, après une nuit complète d'un sommeil profond et réparateur, et chacun sait qu'il est vain de vouloir se rendormir apres un tel sommeil lorsqu'on sait tout ce qu'on pourrait faire une fois levé et dehors.
Or, et c'était bien là le grand malheur de l'étudiant, il aurait dû sortir de l'hopital ce matin même, mais un examen de ses blessures avaient montré un leger risque d'agravation. Ainsi ces satanés médecins avaient ils décidés de prolonger son repos forcé d'une journée.
Une journée passée à analyser son dernier combat, à tirer les conséquences de ses erreurs, ainsi qu'à se flatter un chouïa pour les dernières actions qui avaient conduit à sa victoire, c'est bien agréable. Une seconde journée pour enfin réussir à trouver un repos mérité et necessaire, c'est pratiquement indispensable. Une troisième passée à broyer du noir dans sa chambre blanche... Zen s'en serait volontier passé.

A la fin, dans l'esprit tordu et excédé de l'étudiant germa une idée bizare. Ayant joué assez fréquement dans l'hopital pendant sa courte enfance passée à Kiri, avant qu'il ne parte à l'age de 7 ans pour ne revenir que bien plus tard, Zen connaissait assez bien la structure et le plan du bâtiment. Pour tromper l'ennui, il se mit à s'immaginer en train de déambuler dans les couloirs sous l'apparence de l'infirmière superieure acariâtre et crainte de tous le personnel de cette aile de l'hopital, la terrifiante marâtre à l'humeur aussi noire que sa blouse était blanche : Margareth.
Et puis au fur et à mesure que les minutes s'écoulaient, fades et ennuyeuses, cette idée se transforma en un "porquoi pas ?", puis en un projet, puis en un plan précis et détaillé. Il accomplit une technique d'Henge réussie, mais sur la base de souvenirs incertains, puis il sortit de sa chambre.

Il adopta ce déplacement sec et assuré qui caractérisait la vielle chouette avant de se rendre compte d'une faille dans sa metamorphose. En effet, l'approche de Margareth au détour d'un couloir était toujours aisément anticipable en ce qu'elle était la seule et unique infirmière à pouvoir courir au chevet des patients ou au secours des medecins urgentistes ... en talons aiguilles ! Une fois cette erreur corrigée, Zen eu nettement plus de mal à garder la même allure et se força à ralentir un peu...
Au bout de deux minutes, il aperçut sa première victime : une jeune infirmière tout juste sortie de son école. Une proie facile pour commencer semblait il. La jeune fille portait une pile de vêtements pour les patients, sortant de la lingerie, à ranger dans les étagères...
Zen-Margareth s'approcha bruillament, savourant les manifestations visibles de surprise que manifesta l'infirmière en entendant le son des talons sur le sol carrelé.


"- Mademoiselleeeeeuh... (s'appercevant de son erreur, à savoir qu'il ne connaissait pas le nom de cette nouvelle venue, Zen tenta de lire le badge qui était malheureusement caché par la pile de vêtements. Il reprit sur un ton encore plus sec)
...Je ne peux pas lire votre badge. Quel est votre nom ?
[jeune infirmière] "-Aisawa Sakura, infirmière superieure. Répondit elle s'un ton impressioné
"-Merci, je ne voulais que le nom. J'imagine que vous avez pensé à completer le registre d'intendance lors de votre passage à la lingerie (Margareth aimait savoir à tout instant qui allait où, et elle avait élaboré un système complexe de registres à signer qui prouvaient que votre travail avait bien été accomplit en temps et en heure. Zen pariait que la jeune fille avait oublié de signer cette fois ci... de tout façon c'était bien simple, au début, elles oubliaient toute !)
... bien, je vois que vous y avez pensé. J'imagine que je n'ai pas non plus à vous rappeller comment doivent être rangés les vêtements des patients, ce serait vous insulter non ?

La fille ne savait guère quoi répondre et Zen fut forcé d'écourter sa petite séance de torture mentale sous peine d'éclater de rire. Il reprit sa promenade dans les couloirs impersonnels de l'hopital, avant de croiser une aide soignante qui le/la regarda avec un air ahuri.

"-Et bien, qu'avez vous à me regarder comme ça ? vous n'avez pas un travail à faire ? si non, je peux arranger ça rapidement.
[aide soignante] "-Euh non, c'est juste que... je suis surpris de vous voir ici. Ya pas 5 minutes, nous nous sommes croisés et vous m'aviez dit que vous étiez pressée. Et puis à l'instant, je vous ai encore vue : vous vous rendiez au dépot pour récuperer l'armement des gamins qui ont été admis ya 2-3 jours. Donc, je me demandais par quel miracle vous aviez réussi à faire tout ça en si peu de temps.

*les gamins qui... ? ZUT !! elle va arriver dans ma chambre !*

"-Ne perdez pas votre temps en vaines considérations. Repartez au travail !
Puis Zen quitta l'aide soignante pour reprendre le plus rapidement possible la direction de sa chambre.

Lorsqu'il parvint à sa porte, il remercia le ciel d'être arrivé à temps, annula son Henge et se jeta prestement sur le lit en entendant le son caractéristique d'autres talons provenant d'un couloir transversal.
Il eut juste le temps de s'assoir avant que Margareth n'ouvre brusquement la porte et lui cria


[Margareth] "Alors toi tu as choisi de t'attirer des problêmes je te dis!" puis ajouta aussitôt
[Margareth] "N'essaie pas de me faire croire que tu ne sais pas de quoi je parles!"

*Zut ! Elle a du me voir et supposer que c'était moi qui faisait cette farce...*

Mais soudain la silhouette de Margareth fit place à celle de Tomohiko, qui lança d'un ton jovial :

[Tomohiko] "Hey hey c'est moi! Alors comment ça va? T'as l'air rétabli!

"-Tssssk, imbécile... (en se levant du lit, Zen aggripa son oreiller et l'envoya sur son camarade, qui l'esquiva sans peine).

*N'empeche, je comprends mieux pourquoi l'autre fille croyait avoir vu 3 Margareth ^^*

"-Huh, moi ça va bien en fait. T'as l'air d'être en forme toi aussi à ce que je vois.... pour te permettre de faire le gamin de cette façon...

Soudain, l'attention terrifiée des deux jeunes hommes fut attirée par une voix rauque où se déchiffrait une aggressivité et une frustration sans limite !
[Margareth] "-Je vous prie d'avoir un peu plus de respect pour le materiel de cet hopital. Et ce, même si vos parents y travaillent Monsieur Azechi. Que faites vous là vous ? s'adressant à Tomohiko.
Celui ci frémit, mais trouva rapidement l'excuse idéale :

[Tomohiko] "-Mais, vous le savez bien. L'anbu Shinobu nous a convoqué à la mairie le plus rapidement possible. Alors nous y allons maintenant !

La mégère afficha une moue dubitative, mais finalement, elle laissa tomber le sac contenant l'armement qu'elle était passée checher au dépot par terre, puis elle fit demi tour.

Une fois que le son des talons aiguille se fut perdu dans les couloirs, Zen prit la parole

"-C'est vrai cette histoire avec Shinobu ? puis devant le signe affirmatif de Tomohiko : "ok, ça dérange pas si je passe à la banque avant ? j'ai un peu de retard...

Les deux compères sortirent dans la rue...
Shinobu
Mort
Shinobu


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MessageSujet: Re: Hôpital de Kiri   kiri - Hôpital de Kiri EmptyMer 25 Jan - 20:47

[Zen +5XP, non c'est sur vous l'aurez vraiment pas voler celle là.]
Hyrungo

Hyrungo


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MessageSujet: Re: Hôpital de Kiri   kiri - Hôpital de Kiri EmptyDim 29 Jan - 12:35

Juste avant d’entrer dans l’hôpital, je regardais la bâtisse. Elle était immense, elle avait au moins 7 ou 8 étages pour accueillir les malades de Kiri ou étrangers. Je voyais un enfant à la fenêtre me regardant, il devait avoir entre 9 et 10 ans à peu prés comme moi. J’entrais pour de bon dans l’hôpital. Il y avait une réceptionniste derrière un bureau, elle était au téléphone, sûrement pour accueillir un patient. J’attendais en face d’elle qu’elle est finie. Je me rendis compte qu’elle parlait avec une collègue au téléphone. Elle était plutôt jeune, elle devait juste de commencer car la première fois que je suis venu ici, ce n’était pas elle qui était à la place de réceptionniste.

[Réceptionniste] « Ouais, tu as raison, ce rouge à lèvres que tu as mis hier ne t’allais pas »

« Euh madame, s’il vous plaît, vous pouvez… »

Elle me regardait d’un air extrêmement choqué.

[Réceptionniste] « Tu es plutôt gonflé toi ! »
« Ça se voit pas que je suis au téléphone ? »
« Ouais reprends, non je parlais pas à toi, c’est un garçon à l’hôpital qui veut sûrement se faire soigner et qui m’a dérangé »
« Mais non, c’est pas grave, continu »


*Je suis gonflé, c’est elle qui est gonflé, elle est pas gêné, elle*
*Je sais ce que je vais faire*

Je mis ma main sur le bureau, je m’approchais doucement du téléphone, la réceptionniste trop occupé à faire la discussion, ne voyait pas ce que je faisais. J’appuyais sur le bouton pour raccrocher puis, je fis semblant de rien.

[Réceptionniste] « Allô ? Allô ?? Tu es là ? »
« Oh et puis elle va sûrement me rappeler ! »


Elle posa le téléphone, puis reprit ses papiers, je toussotais un peu pour qu’elle me remarque, mais rien à faire, elle ne voulait pas faire attention à moi. J’en avais un peu marre, je me sentais faible, je voulais me reposer mais elle ne se bougeait pas pour me trouver une chambre convenable. Je craquais.

« OH, je suis là pour me faire guérir d’un combat, vous pouvez faire un peu attention à moi, ou sinon je vous laisse papoter avec votre copine »

[Réceptionniste] « Dit donc, tu pouvais juste demander, je t’aurais tout de suite donnez une chambre, tiens, prends la chambre 119. Elle sera très bien pour un morpion comme toi »
« Non mais, j’ai jamais vu sa »

Je partis de du rez-de-chaussée. J’allais au premier étage. Je cherchais la chambre qu’elle m’avait donnée. Je trouvais 118, 116.

*C’est les nombres pairs, il faut que je trouve les impairs. Ils doivent être en face*


Je me retournais et trouvais enfin ma chambre. J’entrais à l’intérieur. C’était une chambre double, avec un rideau pour séparer les deux chambres. Je me réjouissais de ça, franchement, elle aurait pu me donner une meilleure chambre. Mais je prenais ce qui me fallais au minimum.
Il y avait le petit garçon de tout à l’heure, que j’ai vu à la fenêtre. Il me regardait, il voyait le sang couler de ma jambe. Je n’y fis pas attention, je m’allongeais sur mon lit, mais lui, il s’approchait de moi et voulait me parler. Il n’attendait pas le seconde d’après.


[Petit Garçon] « Salut, je m’appelle Chigo, j’ai 9 ans, je suis ici car mon bras et cassé regarde »

Je regardais le bras, ça ne m’intéressait guère. Mais si je ne faisais pas attention, il allait m’en vouloir.

« Bonjour, moi c’est Hyrungo, j’ai 13 ans et moi je suis là pour un combat perdu, une grosse humiliation »
« Tu t’es cassé le bras comment ? »


Je ne voulais pas engager la conversation mais si je ne le faisais pas c’est qui va la commencer. J’avais simplement envie de dormir.

[Chigo] « Oh, je suis tombé des escaliers, mais rien de grave, ton combat, tu as combattu contre qui ? Tu peux dire des noms, je connais presque tous les ninja de Kiri car moi aussi je veux en être un, ma mère m’a dit que ça serait quand j’aurais 12 ans »

Un médecin arrivait dans la salle, j’étais soulagé, je n’avais pas envie de raconter mon combat à ce petit garçon, le médecin en entrant vu que j’étais fatigué et disais à Chigo qui fallait me laisser tranquille.

[Médecin] « Alors, on a de belles blessures, dort un peu, je reviendrais après »

« Vous allez me faire quoi ? Une technique médicale ? Ou je vais devoir rester ici ? »
« Et pour mon chakra ? »

[Médecin] « Pour ton chakra et tes blessures, tu as besoin de repos, je vais juste mettre des bandages là où sa saigne. »
« Endort-toi, je te dis »


*Je vais m’endormir, ma mère ne devrait pas tarder*
*Elle doit s’inquiéter*

[Médecin] « Enfaîte, tu t’appelle comment, la réceptionniste n’a pas eu le temps d’avoir ton prénom. Elle m’a dit que tu étais pressé. »

« Je m’appelle Hyrungo. Si ma mère vient, vous pouvez la laisser entré ? Je ne voudrais pas qu’elle pleure »

[Médecin] « Bien sur. »
« Bon moi j’y vais et toi Chigo, tu ne l’embête pas, c’est bien clair ? »


Le petit garçon acquiesçait d’un signe de la tête, puis le médecin partit de la chambre. Je pus enfin dormir dans le calme.


En moi :

Je rêvais de choses étranges, il y avait Ao, il était revenu de mission, il y avait aussi Zabuza puis Shinobu. Ils étaient tout autour de moi. Il parlait de chose par rapport à Suna.
Je ne comprenais pas très bien, il disait des choses dans une autre langue, enfin je pensais.
Puis à la fin ils me dirent ensemble.


« Tu n’as rien à faire ici, tu quittes Kiri dès maintenant »
« Tu iras vagabonder dans les autres Pays. »


Je partis sans faire de bagages. Les portes de Kiri se refermaient après que je sois passé. Je matchais vers les plaines enneigées de Kiri. Puis de loin je vis Suna et les ninja du vent. Je voulais m’enfuir mais avant que je puisse faire quelques choses, les attaquants couraient après moi pour me pulvériser. Ils me lançaient des projectiles, les maîtres Taijustu me donnaient des coups féroces.

Dans la réalité :

Je me réveillais en sursaut. Je transpirais, je regardais autour de moi. Il y avait ma mère. Chigo jouait avec Kiru. Je reposais ma tête sur l’oreiller.


[Shyra] « ça va bien ? Pas trop déçu ? »
« Je voudrais te parler au sujet de ton père et du village »
« Je sais que ce n’est pas trop le moment approprié mais il faut que je te le dise »
« Tu veux bien ? »


« Du moment que tu ne me racontes pas quelque chose de soûlant, non »
« Vas-y »


Je regardais ma mère, je me sentais un peu mieux depuis mon arrivé.


[Suite aprés, j'ai mal au doigts lol]
Hyrungo

Hyrungo


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MessageSujet: Re: Hôpital de Kiri   kiri - Hôpital de Kiri EmptyDim 29 Jan - 13:49

Je remarquais que le médecin avait profité de mon sommeil pour me mettre des bandages là ou je saignais comme il me l’avait dit. J’entendais Kiru pousser des petits cris d’amusement avec Chigo.
Ma mère voulait me raconter une histoire, une histoire par rapport à mon village et mon père. Elle allait sûrement me parler de Ikire, mais je devais l’écouter, je m’intéressais un peu plus à mon village depuis que mon père est mort.
Je me rappelais plus du nom de ce village.


« Maman, comment s’appelle notre village ? Je m’en souviens plus »
« Je ne sais pas, il n’était pas à coté de Kiri ? »


[Shyra] « Notre village était sur la frontière de Kiri-Suna, donc il n’avait pas de nom exact, du peu l’appeler comme tu veux »
« Mais d’abord écoute mon histoire »
« Elle n’est pas longue mais intéressante »


« Je t’écoute, fais vite, le médecin va pas tarder à arriver. »
« Mais de quoi tu va me parler, de Ikire, de ce qu’il a fait ? »


[Shyra] « A peu prés, mais plus exactement de ce qui c’est passé. Quand tu avais 9 ans, il y a eu un enfant disparut, on ne savait pas ou il était, on se demandait, normalement, les enfants ne partent pas comme ça. Nous avons chercher, puis un autre, jusqu’à qu’il est 9 enfants disparut. »
« Nous avons été choisis, ton père, Hyre, 3 autres que tu ne connais pas et moi pour fouiller le village en recherche d’une personne ou des enfants. »
« Après 1 mois de recherche, nous avons trouvé des indices. »
« Tous les indices rassembler nous a ramener à Ikire. Nous l’avons cherché, très longtemps, pendant ce temps, ne nous savions pas qu’il recrutait des gens pour faire une organisation »
« Une fois repéré, nous l’avons attaqué, mais le gros problème c’est qu’ils étaient 20 contre nous, on pouvait rien faire, on est partit »
« Nous aussi nous avons rassemblé des hommes, mais l’organisation s’agrandissait et de plus en plus de crimes il y avait. »
« Nous commencions à nous affolé, nous étions pas assez, la population diminuait de plus en plus »
« Leur but était de détruire ce petit village »
« Après 4 ans de combat perdu, nous savons que leur chef Ikire était partit par un ami »
« Nous sommes aller dans leur sorte de cachette, il y avait beaucoup de gens mais cette fois-ci nous nous sommes bien défendus et réussit à gagner dans cette bataille, il ne restait plus que quelques personnes, elles se sont enfuies. Et si je crois ce que tu nous as raconté, Ikire était entrant de tuer ton ami. »


Je ne comprenais pas pourquoi elle me racontait ça.
Je pensais que c’était vraiment important, mais qu’est-ce que ça peut me faire ce qu’elle venait de me raconter !

« Mais maman, pourquoi tu me racontes tout ça ? »

[Shyra] « Quand nous sommes partit le village était en paix mais il y a 2 jours, ça à recommencer et le village m’a envoyé une lettre »
« Il était écrit que je devais revenir à tout prix »
« Je vais devoir te quitter, mais je n’ai pas envie »
« J’ai envie de rester avec toi, tu imagines si l’organisation venait ici »
« Pour essayer de tuer le fils de celui qui à tué leur chef !»


« Maman ne t’inquiète pas, Kiri ferme ses portes tout le temps et elles sont bien gardées »
« Ils ne pourront pas passés, en plus ça m’étonnerait qu’ils viennent rien que pour moi »
« Ça ne sert à rien de stressé. Part dans notre village et revient après »
« Je vais bien me comporter »
« Tu dois partir quand »


[Shyra] « Demain après-midi au maximum »
« Je vais rester avec toi pendant tout ce temps »


Le médecin rentrait dans la salle, voyant que j’allais un peu mieux, il repartit très vite. Chego s’avança vers moi avec Kiru, il allait sûrement me parler encore une fois.

[Chego] « Alors tu as fais ton combat contre qui ? Ça m’intéresse beaucoup ! »

« Oui mais moi j’ai besoin de dormir, il commence à se faire tard, je vais un dormir et on en reparle demain »
« Bonne nuit »


Je m’endormis très vite, je ne voulais pas parler avec lui.
Mon rêve ne fut pas aussi mouvementé que la première fois.
Shinobu
Mort
Shinobu


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MessageSujet: Re: Hôpital de Kiri   kiri - Hôpital de Kiri EmptyDim 29 Jan - 13:50

[Hyrungo +5 XP RP]
Hyrungo

Hyrungo


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MessageSujet: Re: Hôpital de Kiri   kiri - Hôpital de Kiri EmptyDim 29 Jan - 17:56

La nuit avait passé, je me réveillais vers 10 heures. La lumière du soleil éclairait la chambre. Ma mère n’était plus là, je ne pensais pas qu’elle soit partit, elle m’aurait au moins laissé un mot. Chego n’était pas dans la chambre. Il y avait Kiru dans la chambre avec moi. Il était sur au pied du lit. Il dormait. Il y avait une télé, elle était assez vieille, à cette heure si, il devait avoir rien à par des choses crétines d’amours.
Je me levais de mon lit. Je voulais visiter un peu l’hôpital. J’enlevais mes bandages qui me seraient trop. De toute façon je ne saignais plus et ça me gênait. Je sortais de ma chambre, je descendis au rez-de-chaussée pour voir ce qu’il y avait.
Il y avait toujours cette réceptionniste, elle n’avait pas changé, à mon plus grand désespoir. Je n’allais pas m’arrêter ici. Devant moi je voyais Chego, je partis directement dans l’autre sens, il y avait un nouveau patient qui entrait dans l’hôpital, il était mal au point, des brûlures un peu partout. C’était horrible. J’allais tout au fond à droite, il y avait écrit : « Chambre D’opérations ». Je regardais par la petite fenêtre. Il y avait plusieurs médecins, tous avec la même tenu, masque sur le visage. Il opérait quelqu’un, ils avaient plusieurs instruments. Ça ne m’intéressait pas beaucoup. Je partis dans une autre direction, il y avait ici le bureau du directeur de l’hôpital. Il était assez gros, les cheveux courts et blancs. Il s’occupait de papiers sûrement important pour l’hôpital. Je partis de ce lieu où le temps c’est arrêter. Je me dirigeais dans un autre couloir. Plus sombre et pas avec ce bleu foncé sur les murs, tout était blanc.
Il y avait une grande salle. Sur la porte il y avait écrit : « Salle pour enfants ».

Je regardais à l’intérieur, il y avait plusieurs enfants qui étaient devant la télé entrant de regarder un dessin-animé. Il y avait Chego, c’était sûrement pourquoi il n’était plus prés de la réception. Je partis de la salle. Ensuite j’en trais dans une autre salle, une salle de rééducation. Il y avait des gens sur des fauteuils roulants qui essayait de marcher, c’était comme une sorte de thérapie de groupe. Je n’allais pas plus tarder à l’intérieur. Je cherchais autre chose. Je voyais une porte mais il y avait écrit « Entrée Interdite ».


*Il n’y a rien d’intéressant ici. Je m’ennuis. Je ne peux pas m’entraîner en plus, je peux rien faire, l’air frais me manque de plus en plus, je vais demander au médecin quand je pourrais partir de l’hôpital*


Je cherchais le médecin en question, je ne voulais pas demander à la femme de la réception pour savoir où il se cachait. Je retournais dans ma chambre, j’allais l’attendre. En attendant, je jouais un peu avec Kiru. Mais se n’était pas si distrayant que ça, je préférais jouer avec mes armes.


*MES ARMES, elles sont ou ?? Mince, on me l’a piqué*

Je les cherchais dans la chambre, je fouillais tous les coins mais au final, il y avait rien du tout. On avait du me les prendre pour pas que quelqu’un se blesse.
Le médecin entrait dans la chambre, il voyait les bandages par terre, il fut étonné.

« Je sais que je n’avais pas le droit mais je ne saigne plus ! »
« Dites-moi plutôt où sont mes armes ? »
« Et quand je pourrais partir d’ici ? »


« Disons environs 2 jours si tu veux être guéri très vite »
« Mais si tu en as marre d’être ici tu peux partir maintenant, mais tu n’as pas le droit aux entraînements pendant 4 jours, ton chakra n’est toujours pas revenu, si tu t’entraîne tu risque de tomber dans les pommes »
« Pour tes armes, je les pris, tu aurais pu blesser quelqu’un »
« Autre chose ? »
« Tu peux aller un peu dehors si tu veux mais pas en ville, dans le jardin de l’hôpital »


« Oui, je vais prendre l’air, merci »
« Bonne journée »


Je commençais à avoir faim, il n’allait pas tarder à être midi. Mais je suivais la recommandation du médecin ,j’allais prendre l’air quelques minutes.
Une fois dehors, je découvris qu’il y avait une balançoire, un bas à sable, inutilisable pas la neige qui était dessus. Les chaînes qui tenaient la balançoire étaient un peu rouillées avec la neige qui fondait mais malgré ça, je me balançais, j’aimais bien être dans les airs. Kiru lui jouait avec la neige qui était tombé pendant la nuit. Vu les nuages, il n'allait pas tarder à pleuvoir.

*S’il pleut, je vais encore plus m’ennuyer que tout à l’heure, quel temps de chien !*
*Moi je vais sortir, au moins je pourrais aller à la bibliothèque*
*Mais j’y pense, il n’y a pas une bibliothèque ici ?*
*J’irais voir ça après, pour l’instant, je profite d’être dehors*


Je continuais à me balancer de plus en plus haut.
Shinobu
Mort
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MessageSujet: Re: Hôpital de Kiri   kiri - Hôpital de Kiri EmptyDim 29 Jan - 18:25

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MessageSujet: Re: Hôpital de Kiri   kiri - Hôpital de Kiri EmptyLun 30 Jan - 21:07

Après m’être bien balancé, je sautais de plus que je pus.
Je recherchais une bibliothèque ou encore des livres sur la médecine.
Je regardais un peu partout puis j’entrais dans ma chambre. Cette fois-ci je ne pouvais y échapper, il y avait Chego, avant que je puisse faire quelque chose, il se jeta en face de moi.


[Chego] « Alors, alors, dit-moi, je t’en supplie, aller, ce n’est pas une honte de perdre, justement, tu vas prendre les erreurs que tu as faites pour ne plus les faire »
« Et améliorer ta stratégie »
« Alors ? »


*C’est un goss qui me dit ça ? Bon je vais lui dire sinon il va faire sa crise, il va pas arrêter de me suivre te j’aurais la tête énormément grosse*



« J’ai combattu un clone de combat, plus exactement, un clone de combat de Shinobu, l’anbu de Kiri »
« J’ai trop pensé à utiliser mon chakra pour faire des clones ou des techniques de Genjustu.»
« Donc voilà ma principale erreur, ensuite comme il me restait plus de chakra le clone ne voulait pas m’abattre donc m’a laissé partir pour me faire guérir »
« Voilà, tu es content »


[Chego] « Bah maintenant, il faut que tu te dises que ton prochain combat, tu vas faire plus attention à ton chakra, ne l’utilise pas trop »
« Mais un clone de combat n’a même pas la moitié des capacités de son créateur, donc tu as perdu contre faible »
« Pif, moi qui croyais que tu étais un vrai ninja »


*Ta gueule, je te jure, j’avais mes armes, y’en avait déjà deux dans ta bouche pour te la fermer*


« Réfléchis ! Si c’est Shinobu qui l’a fait, les capacités de Shinobu sont énormes, donc les capacités de son clone sont à mon niveau. »
« Je voudrais bien t’y voir moi »
« N’importe quoi, je vais te faire taire moi »

*Oui, c’est sa, continu énerve-toi, tue-le, il n’avait pas à dire sa*

Je pris ma tête entre mes deux mains, je ne comprenais pas, j’entendais une voix dans ma tête.
Je tombais à genou, la tête renfermé.

*Arrête de pleurnicher, tue-le, il n’avait pas le droit, fait toi respecter, vas-y*
*Allez*


*Qui est-ce ? Qui est-ce ? Qui parle. Qui es-tu ?*
*Qui me parle, c’est un Genjustu. Une technique spéciale ?*


Je commençais à avoir un mal de tête fou. Chego commençait à prendre peur. Il partit de la chambre puis quelque seconde après il se ramena avec le médecin.
Il me prit et me donna un coup de poing dans la joue. Ça me sonna et je m’évanouis. Je ne savais pas ce qui se passait. Quand je me réveillais, il y avait le médecin qui me regardait.

[Médecin] « Qu’est-ce qui c’est passé ? »
« Pourquoi tu te tapais la tête sur le sol. »
« Dis-moi ce qui c’est passé, tu as subit un choc mental ? »


J’étais un peu fatigué. J’étais aussi un peu terrorisé. Je ne savais pas quoi répondre face à lui. Je devais peut-être lui dire. Après avoir réfléchis pendant 30 seconde, je préférais me taire.

« Rien, je ne sais pas, je m’en souviens plus.»
« Je ne sais pas, je ne sais pas ce qui c’est passé, pourquoi, je me suis vraiment taper la tête contre le sol ? »

[Médecin] « Oui, tu as même faillis étrangler Chego et quand je suis arriver tu voulais me tuer, en disant des choses bizarres »
« Mais bon passons, tu as dû être … »
« Passons simplement, le seul le problème, tu t’es bien tapé la tête, ce qui fait que tu as bien saigné. En clair tu va devoir rester un peu plus de temps, juste le temps que ça se répare. »
« Tu es d’accord ? »

« Du moment que je suis bien guéri et vite »
« Je vais rester, de toute façon, je pense que je n’ai pas le choix « je regardais le temps de Kiri, il pleuvait. « Et je serais mieux dehors »


[Suite bientôt]
Zabuza Momochi
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MessageSujet: Re: Hôpital de Kiri   kiri - Hôpital de Kiri EmptyMar 31 Jan - 10:02

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MessageSujet: Re: Hôpital de Kiri   kiri - Hôpital de Kiri EmptyMer 1 Fév - 16:02

*De toute façon, je n’ai pas envie de traîner dans Kiri avec cette grosse bosse sur la tête.*
*Maintenant, il faut que je sache ce qui m’est arrivé*
*Il commence déjà à faire nuit, je sens que je vais voir demain si je peux lire ou pas*


« Monsieur »
« Vous avez un livre sur les techniques médicales ? »
« Je voudrais en savoir plus »

Il se retournait, il venait de s’occuper de Chego qui était un peu traumatiser. Il me regardait, puis montra du doigt l’étagère à coté de moi.

« Tu vois cette étagère, dedans, il y a tout sur la médecine, les techniques, les méthodes »
« Si ça peut te calmer »
« Bon, bonne fin de journée, je reviens demain »

Le médecin partit. Chego me regardait avec un regard terrifié, au moins, il n’allait pas me parler. Je ne savais pas exactement ce qui c’était passé mais dans ma tête, je savais exactement. Qui a pu rentré dedans. Personne ne m’a fait de technique de Genjustu.

*Je commence à avoir la trouille dans cet hôpital*
*J’ai hâte de partir, je ne me sens pas si bien que ça*
*Mais c’est bizarre, je n’entends plus cette voix mystérieuse, je l’ai entendu quand je me suis un peu fâché*
*Je dois mettre toute ma colère en moi pour l’entendre de nouveau, mais si les conséquences sont les mêmes que la dernière fois, je pense que je vais aller en prison si ça continu*
*A quoi je pourrais penser pour me mettre en colère*
*A ma mère, elle est partie sans me dire au revoir, je ne le méritais pas ? C’ est sa ? Je suis trop faible pour qu’elle me dise au revoir ? Elle est peut-être partit en me mentant.*


*Va le rejoindre, elle n’est peut-être pas si loin que ça et demandes-lui des explications, des vraies explications, elle a du te mentir, oui, si elle ta vraiment menti tu l’empêcheras de partir*


Le même mal de tête que tout à l’heure, j’avais envie de me cogner la tête sur le mur pour ne plus sentir cette douleur atroce mais je devais savoir qui c’est. Je croyais peut-être qu’en me tapant, cette voix allait sortir mais comme je l’avais fait la dernière et ça n’avait pas marcher.

*Qui est-ce ? Quelle est cette technique ? Répondez !*

*Qui te dit que je suis une simple technique*
*Va voir ta mère je te dis, tu auras le cœur soulagé quand tu auras fait l’acte que tu attends*


*Je n’attends rien, rien du tout, je sais qu’elle ne m’a pas mentit, je veux savoir qui me fait ça*
*Comment peux-tu savoir que je serais soulagé ?*


*Comment ? Tout simplement car je suis toi, toi-même, oui*
*Je suis toi mais ton esprit fort, c’est moi qui c’est se battre toi tu n’es qu’une mauviette, tu ne sais rien faire, tu es un nul*
*C’est toi qui m’a construit, avec toute la haine que tu as accumulée, tu ne peux que t’en prendre à TOI*


*NON, ce n’est pas possible, je n’ai aucune haine envers personne, je n’ai rien*
*Je ne peux pas te créer, tu essais de m’embrouiller en faite tu n’ai rien que quelqu’un qui contrôle mon esprit*


*Tu as beaucoup de haine, envers tant de personne. Vantros en premier, ensuite il y ce clone contre qui tu as perdu, il y a aussi Suna et le dernier Chego*
*On peut dire que je me suis bien nourrie de cette haine envers toutes ces personnes*
*Maintenant, tu sais enfin que je suis là, je vais pouvoir te guider vers le bon chemin, le chemin de la victoire*


*Il n’y a pas de bon chemin avec toi, il y a que le chemin de déception*
*Tu ne vas causé que ça en moi*
*Je pense que de savoir que tu existe ne m’arrange pas beaucoup, les blessures, je n’en veux pas*


*Tu as eu des blessures au début, maintenant tu arrives à te contrôler ou je pourrais dire que j’arrive à te contrôler, je n’arrivais pas tout à l’heure, tu as riposter mais maintenant je vais pouvoir faire de toi un pion*


*Je me contrôle parfaitement, ce n’est pas toi qui va réussir à me contrôler*
*Laisse-moi ! PART*


Il faisait nuit, il devait être tard car Chego dormait et si c’était vrai, si j’éprouvais vraiment une haine envers lui !
Je ne me posais plus de questions, je savais que demain j’allais sortir de cet hôpital et enfin pouvoir prendre l’air en respirant.

Le lendemain, je me réveillais pour une fois heureu, je n’attendais plus que le médecin pour me dire que je pouvais enfin sortir, j’en avais tellement envie depuis que je suis arrivé ici.
Je me préparais, je me lavais dans la salle de bain à coté de la chambre et mis des affaires que ma mère avait dû apporter. Kiru était là, je ne l’avais pas beaucoup, il restait souvent à la cantine du premier étage car il y avait souvent des bananes. Je me disais que je n’aurais plus le temps de m’occuper de lui, je ne voulais pas qu’il meurt. Avec la formation, je vais le laisser périr si je continu.

*Si je le laissais à Chego, il s’amusait bien eux deux. Il faut bien que je trouve une solution et je pourrais le revoir, il ne doit pas habiter très loin du quartier principal*
*Il sera très content*


Je m’approchais de Chego, il voulait déjà s’enfuir, lui aussi n’attendais plus qu’une chose, sortir de cet hôpital, normalement c’était aujourd’hui, à ce que j’avais entendu, il était rester tout ce temps car sa mère n’avait plus assez d’argent pour vivre donc ils sont rester ici. Il avait toujours leur maison mais leur nourriture se faisait rare.

« Chego, n’est pas peur, je voulais te donner un cadeau »
« Un beau cadeau, mon singe »


[Chego] « Mais il ne voudra pas, il te connaît trop, il va pleurer »

« Ne t’inquiète pas, je viendrais le voir des fois, je viendrais ici »
« Il t’écoutera, j’en suis sur »


D’un coup, la porte s’ouvrit. Le médecin était là et me dit que je pouvais partir. Je laissais Kiru ici et partis de cet hôpital sans plus tarder. Je voulais aller directement à mon aire d’entraînement.
Zabuza Momochi
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MessageSujet: Re: Hôpital de Kiri   kiri - Hôpital de Kiri EmptyMer 1 Fév - 16:28

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Iba Hiyori

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MessageSujet: Re: Hôpital de Kiri   kiri - Hôpital de Kiri EmptyJeu 16 Fév - 12:03

Chapitre I: Les limbes, un aller sans retour?


Bip……
Bip……
Bip……


Iba était étendu sur un lit, pansé et inconscient. Seul le bruit de l’appareil indiquait une quelconque forme de vie, rythmé par les « bip » sonore qu’il émettait. Sa respiration était stable, son visage avait reprit des couleurs ; on était très loin de l’état désastreux dans lequel l’aspirant avait été amené au centre hospitalier. Il était confiné dans une petite pièce, avec une fenêtre, qui laissait entrevoir des brins de lumières filtrés par un fin rideau transparent. Ses vêtements lavés, était posés sur une chaise.
____________________

[Flash-back]

Plusieurs versions de Shinobu étaient arrivés aux pas de course, haletant, à l’hôpital. Un bâtiment flambant neuf ; il avait été remis aux normes il y a peu de temps, cela avait été une des priorités de l’actuel Mizukage. Rentrés en trombe dans le hall de ce premier, l’une des copies de l’anbu était parti cherché un médecin. Les autres le déposaient à l’aide de l’infirmière de service dans un brancard, le malheureux garçon. Le médecin ne se fit pas attendre. Un homme grand et aux allures élancés, vêtu d’une simple blouse blanche, un bloc note à la main, courait à côté du clone de Shinobu.

[Médecin 1] «- Que s’est-il passé ?demanda-t-il en voyant l’état désastreux de son futur patient.

[Shinobu]- Le jutsu pour dépasser ses limites de chakra… »

Tout en écoutant l’anbu, l’homme auscultait Iba. Les autres copies de Shinobu, se voyant inutiles, retournèrent à d’autres occupations.

[Médecin 1] «- Vite il fait faut l’amener d’urgence au bloc opératoire. Ce gamin a une hémorragie interne. Il va se noyer dans son propre sang…
Apprendre un tel jutsu à un enfant, où aviez-vous l’esprit ?


[Shinobu]- C’est un ninja. Il l’a prouvé qu’il était digne de porter ce titre. Il savait pertinemment les conséquences de ses actes ; il a surmonté ses peurs et fait face à l’adversité. »

Le médecin n’objecta rien de plus. C’était inutile, et il avait beaucoup plus important à faire que de se chamailler avec l’anbu, qui connaissait amplement mieux sa fonction de précepteur que lui. D’ailleurs, il n’aurait certainement pas apprécié qu’on lui fasse des remarques sur la façon de faire son travail ; il n’en ferait donc pas sur celle des autres.
____________________

L’opération avait été une réussite. La vie d’Iba n’était plus en jeu, néanmoins cela faisait déjà deux jours que l’étudiant végétait dans un état de profond sommeil et l’on ne savait pas s’il se réveillerait. Rien ne laissait présager une éventuelle amélioration de son état actuel, seuls des spasmes violents, d’une courte période, le sortaient de sa quiétude et son immobilité.
De plus, un autre problème s’était posé depuis que l’on avait apprit l’identité du patient. S’il était encore à l’hôpital, c’est parce que son senseï s’était fermement opposé à ce que l’on l’en déloge.

____________________

[Flash-back]

[Shinobu] «- Il ne sortira pas d’ici avant d’être rétablit ! Je me suis bien fait comprendre ? »

[Médecin 2]- Vous n’y pensez pas, on ne peut pas le garder plus longtemps…
c’est impossible…


[Shinobu]- Et pourquoi cela ? Dites le moi !

[Médecin 2]- Mais enfin, vous le savez. Ne jouez pas à ce petit jeu avec moi !
Je ne peux pas garder un enfant de Réprouvés dans mon établissement…
Qu'en dira-t-on lorsque cela s’apprendra ?
Je vais ruiner la réputation de l’établissement…voire pire je vais le ruiner totalement, on pourrait nous couper les fonds pour cela. Vous vous rendez compte ? Il faut qu’il parte…
En temps normaux, je veux dire si vous n’étiez pas intervenu, je ne lui aurait même pas administrer de soins… »


Les deux hommes se faisaient face, l’un impassible, l’autre irrité. Shinobu ne disait rien. Il écoutait attentivement les paroles de son interlocuteur. Aucune expression, aucun sentiment ; l’anbu restait de glace, comme s’il en était composé. D’un ton posé et froid, il formula sa réponse, sans appel, irrévocable.

[Shinobu]«- Il restera ici. J’en ai décidé ainsi. Fils de Réprouvés ou pas.
Et si vous craignez tant pour votre réputation, tâchez que cela ne s’ébruites pas. Kiri a besoin de ses aspirants, celui-là à des capacités… »


Le médecin se tut, en proie à des contradictions. Néanmoins, craignant pour son établissement plus que pour sa propre personne, il osa répondre, au représentant de l’autorité du village.

[Médecin 2]- Mais enfin, vous ne voyez pas qu’il est dans un état déplorable, même un légume réagirait plus que lui…
Il ne sera pas ninja, il faudrait qu’il se réveille pour cela.


[Shinobu]- Je ne vous permet pas. Ce garçon se réveillera.

[Médecin 2]- Comment pouvez-vous être aussi catégorique ? Même pour le meilleur des médecins c’est tout bonnement impossible.

[Shinobu]- Mes connaissances dépassent de loin votre entendement…
Pour l’instant, contentez-vous de ça, je sais qu’il va nous revenir.
Maintenant la discussion est close, et combien même cela ne vous plairait pas, vous pouvez toujours allez vous plaindre au Mizukage.


[Médecin 2]- Mais il est absent… »

Shinobu sourit, le docteur comprit et sortit de la salle. L’anbu s’assit sur une chaise, il attendrait. Il ne fallait pas laisser cet enfant seul, durant cette épreuve, sinon, il pouvait ne pas la surmonter.

*Cela n’arrivera pas.*
____________________

Iba, lui, menait un tout autre combat qu’une joute verbale ; il se battait pour vivre et ce depuis deux jours. Suite à l’utilisation intense de sa dernière technique, le jeune garçon avait allègrement dépassé ses limites, son corps ne l’avait pas supporté.

Iba s’éveilla dans le vide complet. Du blanc à perte de vue, infini, partout. Tous ses repères sensoriels étaient fossés ou neutralisés. Il n’y avait pas de gravité, il aurait très bien put se retrouver la tête en bas, en direction du sol, qu’il n’en n’aurait rien su.


*De toute façon, il n’y a pas de sol. Et même s’il y en avait un, je ne le distinguerai pas.*

Tout était vêtu d’uniformité blanche, donc pas de point où accrocher sa vision. Pas d’odeur, pas de son.

*Pas de touch….
Ahhh ! ! !*


Iba se rendit alors compte qu’il n’avait plus de corps. La panique l’envahit. Il voulut crier mais il ne put produire aucun son, il n’avait plus de bouche, ni de cordes vocales. Son esprit était soumis à un intense test, la perte de tout repère sensoriel étant extrêmement déstabilisante. Le mental de l’aspirant n’était pas entraîné à ça, il allait rapidement devenir fou. Tout d'un coup, tandis qu’Iba sombrait de plus en plus de la démence et la terreur, une forme apparue. Une silhouette qu’il connaissait depuis peu. Elle avait du mal à se matérialisée correctement, l’image que l’enfant apercevait était floue, indistincte, étrange. Elle finie néanmoins par se concrétiser.

*Le vieil homme de la plage.*

Bien que l’apparition fut pour le moins très surprenante, elle avait quelque chose de rassurant. Iba n’était plus seul, dans le néant. Tout n’était plus blanc, continu, monocorde ; l’arrivée de l’homme l’avait à coup sûr sauvé de l’aliénation . Le vieillard semblait serein, maître de sa personne, un sourire bienveillant ornait son visage d’ancien.

*Oui c’est bien moi…*

*Vous lisez dans mes pensées ?*

*Perspicace…*

*Que faites vous ici ?*

*Encore et toujours…ses fameuses questions.
Toutefois, ce n’est pas la bonne formulation. A ta place je me serais demander, que fais-je ici ?*


Iba ne le savait pas. Tout ce dont il se souvenait c’était la salle de cours, aussi vaste que vide. Il était avec son senseï, Shinobu. Qu’effectuait-il, déjà ?
Il apprenait des jutsus…


*Le dragon aqueux…
et réserve de chakra.*


Ce qu’il s’était passé ensuite, il ne s’en rappelait que très vaguement. Il avait tenté de dépasser ses limites pour lancer le jutsu aqueux. Puis tout s’était brouillé, impossible de se remémorer. Du regard, il cherchait une réponse sur le visage de son interlocuteur, mais ce dernier ne lui était d’aucun secours dans ce domaine.

*Pourquoi suis-je ici ? Où est Shinobu ? Il était avec moi, à l’Académie.
Comment se fait-il que je n’ai pas de corps ? Et puis comment se fait-il que dès que je me trouve dans une situation bizarre je vous vois ? Vous me devez des explications. Vous n’y couperez pas cette fois-ci. Je suis sûr que vous savez des choses.*


*Tu t’en sort beaucoup mieux que la dernière fois…
C’est admirable.*


*Que la dernière fois ? De quoi parlez-vous, de notre dernière rencontre sur la plage ? Pourquoi tant de mystère ?*

*Dois-je te signaler que depuis le début, tu ne parles que par interrogations…
Enfin, je vais essayer de te répondre pour une fois, cependant, que cela ne devienne pas une habitude. Tu te trouves ici dans un monde entre celui de la mort et de la vie…*


*Entre la mort et le vie ?*

*Ne penses plus ou tu n’en apprendras pas plus…

Bien, reprenons. Suite à ton apprentissage, tu as dépassé tes limites. Tu as coupé l’apport en chakra à ton cerveau trop longtemps. N’étant plus « alimenté », tu es tombé dans le coma, un sorte de mode de repos. Si tu n’as pas de corps c’est tout simplement parce que tu n’y penses pas. Il te suffit de t’imaginer et le reste suivra. Focalise ta pensée, comme lors d’un clonage…
Bien il semblerait que tu ai compris. *


Effectivement, le corps d’Iba prit forme en même temps que sa pensée. En peu de temps, il retrouva sa forme initiale, ce qui le réconforta moyennement. Il s’apprêtait à poser une autre question, mais de son propre chef, il s’abstient. Peut-être que le vieil homme n’avait pas finit ces explications.

*Finalement tu as compris…
Continuons…si toi et moi nous nous rencontrons à chaque fois c’est parce que nous sommes en quelque sorte liés…
« La dernière fois » c’était
[incompréhensible].*

*Qu’est-ce qu’il a dit ? J’ai rien entendu*

*Evidemment j’aurai dû m’en douter. Ils n’ont pas fait les choses à moitié.*

*Qui çà « ils » ? De qui s’agit-il ?*

*Reprendrais-tu cette agaçante manie ?
Inutile que je te le dise, tu ne me comprendrais pas. Plus tard, peut-être. Nous avons d’autres préoccupations plus importantes à résoudre. Tu dois revenir dans le monde des vivants.*


*Désolé pour l’interrogation…mais comment je m’y prends ?*

*C’est simple. Tu dois mourir.*

[La suite arrive bientôt]


Dernière édition par le Dim 26 Mar - 20:02, édité 1 fois
Iba Hiyori

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MessageSujet: Re: Hôpital de Kiri   kiri - Hôpital de Kiri EmptySam 18 Fév - 15:08

Iba continuait d’évoluer dans ce monde blanc et sans limites. Il avait l’impression de flotter, ce qui en soit n’était pas désagréable. Cela finissait juste par être lassant à la longue. Il écoutait les propos du vieil homme d’un air serein. Il devait garder son calme ; la peur, l’énervement voire la colère ne l’aiderait pas à s’échapper du guêpier dans lequel il était tombé. Le dialogue mental qu’il livrait avec son interlocuteur était aussi une nouvelle sensation, là, encore une fois, ce n’était pas dérangeant, mais le jeune garçon aspirait à retrouver prestement une discussion orale. Quand l’homme lui annonça qu’il devait mourir, Iba eut un geste de recul, tout du moins, aurait eut un geste de recul, si cela avait été possible dans ce monde. Il conserva son calme, malgré son étonnement, car après tout, on venait déjà de lui annoncé qu’il se trouvait dans un monde parallèle situé entre la vie et la mort ; l’aspirant n’était plus à une ou deux nouvelles ahurissantes.

*Mourir ?*

*Oui…enfin pas au sens où tu l’entends. Pour revenir dans le monde des vivants, il n’y a pas trente-six solutions, on doit renvoyer ton esprit dans ton corps; et tu ne peux le faire toi même.*

*Vous, vous pouvez le faire, non ?*

*Non, je ne peux pas. Il faut déployer une puissance incroyable pour le faire.*

*Mais alors qui ?*

*Charon le peut…*

*Qui est-ce ?*, demanda mentalement le jeune garçon.

*Charon est le nocher des enfers, ou si tu préfères le passeur. C’est lui qui fait traverser les âmes des défunts de la rive des limbes au royaume des morts. Sa puissance est phénoménale. Les légendes disent qu’il s’agit d’un demi-dieu déchu, condamné à jamais à être le passeur des enfers. Je te préviens tout de suite, la pouvoir de cette homme, enfin, cette chose, est démentiel ; même tout les kages réunis ne pourraient espérer le blesser et encore moins le battre. Tu seras dans son monde. Il en est le maître incontesté, tu devras donc être le plus soumis et humble possible, si tu veux avoir une chance de retourner dans ton monde. Tu m’as bien compris ?*

*Oui…
Dites-moi, pourquoi me renverrait-il dans mon monde ? Si je suis mort, j’irai dans le royaume des morts comme les autres.*


*Je suis content de voir que tu arrives à faire fonctionner tes méninges…
En effet, si tu étais purement et simplement mort, tu n’aurais rien à redire et tu irais au royaume des morts, comme les autres âmes. Néanmoins ce n’est pas le cas, une partie de toi vit encore, c’est avec cet élément que tu devras convaincre le nocher.*


*Si je « meurs » pour aller voir le nocher, il n’y aura plus de vie en moi, ou je n’ai pas bien compris ?*

*Tu n’as pas bien compris. Tu ne vas pas exactement mourir, tu vas aller dans les limbes trouver Charon. Les limbes étant le premier lieu où se rendent les âmes des défunts. C’est pour cela que je te dis que tu vas devoir mourir.*

*Comment je fais ça ?*

*Je t’y envoie. Cependant, il y a un petit bémol, pour t’y envoyer, il faut que tu sois pleinement en accord avec cela.*

*Si c’est le seul moyen. Je suis pour.*

*Bien, maintenant, il te reste à te convaincre de cela.*

Iba vit une seconde forme apparaître. Elle se modelait lentement. Le jeune garçon regarda le vieil homme, celui-ci ne lui dit rien. La forme avait finit de se matérialiser. Quelle ne fut pas la surprise d’Iba lorsqu’il s’aperçut que l’individu qui se trouvait maintenant face à lui était sa réplique même, quoique vêtu entièrement de noir avec la peau blanche comme la douce pâleur des nuages.

*Aller dans les limbes et en revenir est une expérience particulièrement marquante, voire traumatisante, et d’un certain côté, enrichissante. Même si tu souhaites t’y rendre , une partie de toi s’y refuse, inconsciemment. Tu dois la vaincre pour t’y rendre.*

L’homme effectua aussitôt une série de signes incantatoires qu’Iba n’avait jamais vu auparavant. Il était totalement différent de ceux qu’il utilisait usuellement. L’air autour de lui se condensa. Iba crut être prit au cœur d’un tourbillon, il avait la nausée. L’homme continuait toujours d’effectuer ses mouvements bizarres, mais en plus il récitait une formule tout aussi singulière. L’air se dilatait à présent, pour former une salle de combat, un dojo. Le vieux semblait un peu fatigué, il avait fini. Le dojo avait des allures très sobres. Son architecture était clairement asiatique. Le tatami était en toile, net et glissant.

*Vous pouvez commencer.*

Instinctivement Iba se retourna vers son alter ego. Il s’élançait déjà vers lui, sa vitesse dépassait l’entendement. Iba avait du mal à le distinguer. En a peine quelques secondes, l’Iba à la peau blanche était sur notre aspirant s’apprêtant à lui assener un puissant coup de poing de la main droite. Notre jeune garçon, par réflexe tenta une esquive bien médiocre, et surtout bien trop lente. Le poing de son adversaire s’abattit sur sa joue, envoyant Iba volé sur plusieurs mètres et s’écraser brusquement sur le mur délimitant le dojo. Iba avait la lèvre en sang et la joue endolorie ; le coup l’avait complètement sonné, heureusement pour lui son esquive lui avait permis de ne pas prendre l’attaque à pleine puissance.

*Il ne s’agit pourtant que d’une vue de l’esprit ; alors pourquoi ? Pourquoi ai-je mal ?*

*Ce que l’esprit croit vrai te sembleras vrai. Si tu meurs ici, tu meurs dans le monde réel.*

Déjà sa copie revenait à la charge, pour abattre Iba. Le vieil homme continuait à regarder comme si de rien n’était. Son double se déplaçait trop rapidement. Comment faisait-il ?
Encore une fois, la copie de l’aspirant voulue lui flanquer une bonne « droite » ; toutefois, Iba ne fut pas dupe deux fois, même s’il ne pouvait clairement distinguer les mouvements de son adversaire, il pouvait toujours les esquiver. Il bondit sur le côté, au moment où son adversaire abattait son poing, et effectua une roulade ; Le clone dans son élan vient percuter avec son poing, le mur de la salle. Ce dernier vola en éclat, provoquant plein de gravats et de fumée.


*C’est pas humain…
S’il s’agit de mon double, il devrait avoir les mêmes capacités que moi…*


*Ah ! Oui, excuses moi, j’ai oublié de mentionner un petit point…
Tu sais avec l’âge…enfin je me fais vieux.*


La fumée se dissipait. La copie d’Iba se tenait droite. Elle n’avait pas l’air de souffrir le moins du monde après avoir littéralement explosé un pan de mur. La forme recula d’un pas, pris appui sur une partie du mur encore intact. S’arc-boutant sur ses jambes, puis les dépliant d’un mouvement vif et sec ; ce qui eut pour effet de le projeter à cinq bons mètres du sol, en direction d’Iba, qui n’en revenait toujours pas.

*Cette chose…peut faire des sauts d’une dizaine de mètres !*

Iba ne pouvait pas faire face, il serait réduit à l’état de pulpe. Sa survie résidait dans l’esquive. Son double semblait vouloir l’attaquer derechef avec son poing droit. Iba fit un bond en arrière, pour prévenir le coup, mais ce ne fut pas suffisant. Son opposant feinta, et à la place d’un coup de poing se fut un coup de pied, dont l’allonge, plus grande, vint trouver l’épaule d’Iba, dans un « crack » sonore. Notre jeune garçon décolla, pour la seconde fois, et atterri quatre mètre plus loin. Il ne sentait plus son épaule, la douleur lui embuait les yeux.

*Dans ce monde, comme dans les limbes ; il y a des règles que l’on peut transgresser et d’autres non. Si tu possèdes un esprit solide et tenace, tu y arriveras.*

*Comment faire, maintenant que j’ai l’épaule en charpie ?*

*Si ton âme ne doutes pas, reste inébranlable, tu ne sentiras pas la douleur.*

Iba n’eut pas le temps de poser des questions supplémentaires. Sa copie lui préparait encore un mauvais tour. Elle composait des signes incantatoires et pas n’importe lesquels. Cela, Iba les connaissait bien, et ça ne présageait rien de bon. Une silhouette gigantesque apparue derrière son double. Iba tremblait de peur, son adversaire était terrifiant ; jamais il ne pourrait le battre. C’était de la folie de vouloir aller dans les limbes.

*Suiryudan no jutsu*

*Comment…comment il peut faire ça, il n’y a même pas une goutte d’eau ici…*

Le dragon avait prit pleinement forme, et malgré le fait qu’il ne soit composé que d’eau, on pouvait clairement voir un regard de braise luire dans ses yeux sans vie. Puis il s’élança en direction d’Iba.

*Je vais mourir ici ?*

*C’est tout ce dont est capable un Hiyori. J’aurai mieux fait de ne rien te dire et te laisser crever seul. Après tout tu n’est qu’un fils de Réprouvés. Incapable de s’adapter et de comprendre les règles qui régissent ce monde.*

*Tu vas voir, le vieux, ce dont est capable un fils de Réprouvés*,pensa-t-il d’un ton plein d’amertume et d’irritation.
*Ce truc c’est mon double…ce qu’il peut faire, je le peut aussi.*

Le dragon fondait sur lui à grande vitesse. Le terreur d’Iba s’était muée en une froide envie de vaincre. Il détestait plus que tout qu’on salisse son nom, sa famille. D’habitude, il devait faire le dos rond face à ces insultes, mais aujourd’hui c’était différent. Il y avait quelqu’un sur lequel il pourrait passer ses nerfs, et il allait le sentir passer. Cette copie allait voler en éclats. Le dragon était dur lui, néanmoins Iba n’en avait cure. A son tour, il plia ses jambes, pour augmenter son amplitude et sauta. Il s’éleva dans les airs d’au moins cinq à six mètres, esquivant de ce fait, l’attaque de son adversaire. Iba ratterit lourdement sur ses deux jambes. Le dragon avait disparut, notre aspirant se précipita alors sur son homologue. Il était bien plus rapide que quelques minutes auparavant. Prenant un pied d’appel, il sauta sur son adversaire, genoux plié. Ce dernier vint heurter avec une force extrême le visage de son clone, dont le corps alla briser un peu plus loin.

*Voilà qui est mieux.
Comment va ton épaule ?*


Etonnamment, Iba n’avait plus mal. Il pouvait bouger correctement son bras, un sourire se lisait sur sa face. Le dojo était ravagé, toutefois ce n’était pas dérangeant

*Néanmoins tu ne devrais pas relâcher ton attention avant que le combat soit fini.
N’oublies pas, les limites, c’est toi qui les fixe. Ton esprit et ton âme sont tes armes pour vaincre. Si tu montres une faiblesse sur un de ces deux plans, tu périras.*


La copie aux habits noirs se releva. Elle avait le nez en sang, certainement cassé. Son double passa sa main sur son nez, et lorsqu’il l’enleva la blessure avait disparue. Il courut vers Iba en effectuant les mêmes signes d’incantation qu’il y a quelques minutes.

*Si chacun de nous peut se soigner, ce combat n’aura pas de fin.*

*Tu n’écoutes pas ce que je dis…
C’est toi qui fixes tes limites, par ta force d’esprit et d’âme, cependant cela ne veut pas dire qu’il n’y a plus de limites. A toi de les connaître…*


Le dragon apparaissait et comme le précédent chargea notre étudiant. Cette fois, Iba fit face. Dans ces yeux brûlait l’envie de vaincre. Il contracta ses muscles, s’apprêtant à frapper.

*Tu ne vas tout de même pas attaquer le dragon ?
*Ce monde admet ses propres règles…
Et c’est moi qui fixes mes limites par ma force d’esprit et d’âme. Alors regardes bien le vieux !*


Une énorme quantité de chakra se concentra dans le poing droit de l’aspirant. Sous une telle pression, le sol se craquela sous les pieds d’Iba. Il y avait tellement de chakra dans le poing de l’étudiant que cela ouvrait des plaies. Son bras devenait rouge de sang. Puis de l’eau fut créer et se mit à entourer sa main. Le visage tordu par la souffrance et l’effort, Iba se rua sur le dragon. Il y eut un grand flash lumineux lorsque les deux antagonistes se heurtèrent. Quand la vue revint au vieil homme, il vit le vrai Iba qui se tenait courber, poing tendu, en travers, du corps de son double. Derrière et devant lui, le sol était complètement fissuré, explosé. Le clone se dissipa dans un nuage de fumée noire.

*Il est temps d’aller trouver ce Charon…*

[La suite…bah ? !…ensuite… Razz ]
Iba Hiyori

Iba Hiyori


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MessageSujet: Re: Hôpital de Kiri   kiri - Hôpital de Kiri EmptyDim 19 Fév - 15:49

Iba regardait avec attention son bras ensanglanté. Il venait de se vaincre, et de ce fait éprouvait une curieuse sensation qui lui était impossible à décrire. Il ferma les yeux, se concentra sur son bras blessé. Un halo de lumière bleutée l’entoura, les plaies se résorbèrent à vue d’œil. Quand Iba rouvrit les paupières, il y avait toujours autant de fluide vital étalé sur son bras mais plus une trace de lésions externes.

*Décidément ce monde est vraiment à part…*

*Oui et non. Il est différent de celui que tu connais. Tu es encore loin d’avoir exploré l’infinité de celui-ci. Regardes…*

Autour de lui, petit à petit le dojo se reconstruisait. Les gravats s’élevaient doucement dans les airs et retournaient s’embriquer dans les murs. On aurait dit un puzzle géant, dont chaque pièce était un minuscule bout de roche. La vision était enchanteresse, Iba, était émerveillé devant un tel prodige. Son visage parcourut par de multiples expressions qui ne se ramenait qu’à une seule et même idée : comment un miracle pareil est-il possible ?
Le vieux hocha la tête, d’un air satisfait. Dévoilant, encore une fois, ses mains ridées par le temps, il composa de nouveau des signes incantatoires totalement inconnu de l’aspirant.


*Je vais créer un portail pour t’envoyer dans les limbes ; une fois que tu y seras, je ne pourrais plus t’être d’aucun secours. Tu devras juste compter sur toi même.
Une autre recommandation, si tu rencontre des âmes en peine, fuis ou alors nous n’aurons plus jamais l’occasion de nous rencontrer.*


*Qu’est-ce qu’une âme en peine ?*

*Charon est le passeur qui conduit au royaume des morts. Il le fait depuis toujours, néanmoins il ne le fait pas gratuitement. Les légendes racontent qu’il demande une pièce comme coût pour la traversée, parfois autre chose. Toutefois, il arrive que des âmes ne puissent pas payer la traversée, dès lors elles sont condamnés à errer à jamais dans les limbes. Leur seul espoir réside dans le fait d’attraper une âme qui peut payer le voyage de Charon avant qu’elle ne rencontre le nocher.*

*…*

*Evidemment les limbes sont immenses et il n’y a seulement que quelque âmes en perdition…*

*Donc je ne crains pas grand chose ?*

*En fait, si. Les âmes errantes ont développé un sens olfactif impressionnant. Elles peuvent sentir la vie à des kilomètres à la ronde. L’âme d’un mort rejoint, normalement, tout de suite, les limbes. Dès lors, elle est encore imbibée de l’odeur de la vie, ce qui attire automatiquement les âmes en peine.
Pour toi ce seras encore plus flagrant puisque tu es encore vivant, tu « empestes » la vie.*


Iba écoutait religieusement les paroles du vieil homme, car jusqu’à présent ses conseils et informations s’étaient révélés très utiles.
Aussi étonnant que cela puisse paraître l’homme continuait à effectuer des signes incantatoires, et ce, depuis plusieurs minutes. Même si Iba avait voulu retourner des limbes, en admettant qu’il en sorte, cela lui aurait été impossible. Il y avait beaucoup trop de signes, trop complexes et inconnus. Le dojo, autour de lui, achevait de se rebâtir.


*Il va donc falloir que je me dépêches si je ne veux pas que les âmes en peine ne m’attrapent…*

*Tout juste. Néanmoins en passant le portail, l’odeur de vivant qui t’imprègne sera camouflé durant un cours laps de temps…
un jour ou deux, pas plus.*


*Comment savoir où me rendre ?*

*Il te suffira d’avancer toujours devant toi. Si ton âme faiblit, tu tourneras en rond, sinon, qu’importe le chemin que tu prendras, tu avanceras. Ta course sera fini lorsque tu arriveras au bord d’un fleuve*.

*Peut-on le traverser ?*

*Surtout pas. Nombres sont ceux qui ont essayé. Ils ont tous eut des problèmes. Le fleuve t’attire inexorablement vers le fond et tu en reste à jamais prisonnier, puisqu’il est impossible de mourir deux fois.*

*Je vois…*pensa-t-il dubitativement.

*J’ai bientôt achevé l’incantation. Tu vas devoir y aller. N’oublies pas, seul une âme et un esprit forts et soudés te permettront de réussir.*

Iba hocha la tête et émit un signe affirmatif. Le vieil homme stoppa les signes et une tige de lumière blanche verticale apparue, puis s’agrandit comme lorsque l’on ouvre une porte. Il s’agissait d’une porte lumineuse. Impossible de savoir ce qui se trouvait derrière, il fallait la traverser, pour le découvrir. Iba s’avança d’un air résolu vers la porte.

*J’allais omettre un point important…
si ton âme doutes, alors la partie inconsciente que tu as vaincus, se réveilleras et s’opposeras à tout ce que tu feras. Il va sans dire qu’il vaut mieux que cela n’arrives pas. Toutefois, si une telle chose devait se produire, la seule façon d’y remédier et de raffermir ton âme. Peut-être que tu n’as que faire des paroles d’un vieil homme avec ses considérations sur l’état d’esprit et d’âme…
mais croit moi, on n’est jamais trop armé pour ce que tu vas affronter.*


*Je tiens vos propos en haute estime…*

*Bonne chance, petit.*

Iba traversa la porte.
L’étudiant était aspiré par une force inconnue. Il était pris dans un tourbillon gelé, qui lui déchirait la peau et meurtrissait tout ses sens. Sa tête lui faisait horriblement mal. Des frissons parcouraient son corps. Il ne voyait rien si ce n’est une lumière toujours plus aveuglante, comme un long tunnel. La douleur le prenait de part en part. Soudain, tout s’en fut d’un coup. Il s’écroula lentement sur un sol rocailleux et dur. Tous ses membres étaient endoloris. Un tambour résonnait dans sa tête. Il lui fallut plusieurs minutes avant de réaliser le simple fait qu’il était arriver à destination. Cela n’avait rien de réjouissant. Il se releva difficilement, tituba sur un petite distance et fixa sa vue au long. Les limbes…de ce qu’Iba en voyait ce n’était qu’une étendu désertique, où pas un brin d’herbes ne poussait et nappé d’une épaisse couche de brouillard. En se concentrant, Iba n’arrivait pas à distinguer plus loin que cinq bons mètres. Il se remémora les conseils du vieux et avança d’un pas déterminé. Il devait faire vite, le temps jouait contre lui.


*Surtout ne pas paniquer…Garder confiance et espoir.*

Iba perdait la notion de durée. Dans ce monde, il n’y avait aucun repère céleste. Heureusement pour lui, il ne ressentait pas la faim, juste la fatigue. Il ne savait pas depuis combien de temps il marchait, néanmoins, il continuait ; s’il voulait vivre, il ne devait pas s’arrêter. Continuer, tout droit, toujours tout droit.
Au long une forme de construction apparaissait, mais la brume l’empêchait de l’apercevoir correctement. Au fur et à mesure l’édifice semblait se rapprocher et ses contours s’affirmer.
Enfin, Iba fut assez proche pour déterminer la fonction du bâtiment. C’était une grande porte de trois à quatre mètres de haut, deux de large. Composé de bois noir comme l’ébène, cerclée de fer ou un autre métal sombre et munis de lourds gongs et d’heurtoirs en argent poli. La porte se tenait là, sans utilité apparente. L’aspirant voulu la contourner, cependant une grande main surgit de nulle part et l’en empêcha en lui bloquant le passage. Elle appartenait à un géant à l’air doux, mais à la posture menaçante. Vêtu d’un simple pagne blanc, le reste de son corps entièrement nu, laissait découvrir une musculature hors du commun.


[???] «- Désolé, p’tit gars mais tu peux pas passer comme ça… »

Iba fut surpris, non pas par l’allure nonchalante de l’individu, ni par sa taille et ses muscles, mais par la phrase qu’il venait de prononcer.

«- On…peut parler, ici ?

[???]- Evidemment, qu’est qui te faisait penser le contraire ?

- Rien…, dit Iba d’un air distrait
Pourquoi ne puis-je pas passer Monsieur ?

[???]- Pas besoin de politesse avec moi. On m’adresse déjà assez rarement la parole…
Mon nom c’est Al, et pour répondre à ta question, je suis le premier des sept gardiens du royaume des morts.
Impressionnant, non ? »


Iba était clairement désemparé par le franc parler de son interlocuteur. A vrai dire, il s’attendait à tout sauf à ça. Il rendit le sourire que lui avait adressé le gardien.

«- En effet, c’est impressionnant.

[Al]- Depuis le début, je suis là, et j’ai jamais faillit à mon poste…
C’est intéressant comme job, mais au bout de quelques millénaires c’est lassant. Surtout que les gens qui discutent ; des gens comme toi, c’est assez rares. D’habitude, ils sont effrayés et n’osent même pas m’adresser la parole. Tu te rends compte un peu, avant toi, ma dernière discussion remonte à cent trente huit ans, si ma mémoire ne me joue pas des tours… »


Le géant apitoyait Iba. La solitude était le pire des maux, il était bien placé pour le savoir. Il n’osait imaginer ce qu’Al avait dû endurer. Il ne voulait pas l’imaginer. Il se força à sourire.

«- Et en quoi consiste votre « job » ?

[Al]- Je vais te montrer, p’tit gars. »

D’un revers de sa main, il positionna Iba face à lui. Le géant entama un suite de signes et récita une formule. Le doute et l’inquiétude envahirent Iba. Et s’il s’agissait en fait d’une âme en peine. Trop tard, un pentagramme aux couleurs rougeoyantes s’était formé autour de lui. Il état prisonnier, il ne pouvait pas en sortir. Il essaya quand même. Sa tentative échoua et il se brûla l’épaule, ce qui lui arracha un cri. Al voyant l’agitation évidente du jeune garçon tenta de le rassurer.

[Al] «- Le rôle du premier gardien est de s’assurer qu’aucune âme de damné ne puisse accéder au royaume des morts…
Une âme damné est celle d’un homme qui a vendu son âme contre quelque chose. Dans ce cas il est légitime que l’on envoie cette âme à son nouveau propriétaire. Je m’acquitte de cette tâche.
Si tu n’as pas vendu ton âme, tout ira bien. Sinon, je prierai pour ton salut. »


Iba ne répondit rien. Il devait maîtriser sa peur sinon le vieux lui avait prédit les pires ennuis du monde. Les runes du pentagramme se mirent à luire tandis qu’Al finissait son incantation. A l’endroit où était situé le pentagramme contenant notre Iba prisonnier, s’éleva une énorme colonne de flamme. L’aspirant crut qu’il allait finir carbonisé, mais non, les flammes ne le brûlèrent pas. Elles s’immisçaient en lui, le sondaient, muent par une vie qui leur semblait propre, puis ne trouvant rien de ce qu’elles cherchaient, disparurent aussi vite qu’elles étaient apparues. Le pentagramme disparu à son tour. Il ne restait plus qu’Iba face à Al. Ce dernier s’approcha de la lourde porte et l’ouvrit lentement. Elle donnait sur le même paysage désertique et morne qui caractérisait les limbes.

[Al] «- Tu peux maintenant passer et continuer ta route.

- Merci Al…, dit Iba encore tout retourné de sa nouvelle expérience.
J’espère que nous nous reverrons.

[Al]- J’en doute fort. Néanmoins cela me ferais effectivement plaisir.

- Au fait, Al, je ne me suis même pas présenté. Mon nom est Iba.
Iba Hiyori.


[Al]- Je m’en souviendrai. Allez, va, p’tit gars !

Iba continua son chemin, passant le pas de la porte, effectuant un dernier signe de salut au géant, que la brume finit par faire disparaître. Il commençait à se lasser de ce décor apocalyptique. Ses jambes s’engourdissaient. Il ferait bientôt une pause, pas longtemps, juste pour se remettre un peu d’aplomb.

Au loin, très loin, on entendait des hurlements sordides, qui firent frémirent le jeune garçon. Il ne savait pas qui ou quoi les poussait et il n’était pas presser de l’apprendre. Il pouvait aussi s’agir du fruit de son imagination. Malheureusement pour lui, ce n’était pas une illusion.
Une horde de formes spectrales, translucides et hétérogènes se déplaçait rapidement. Une seule pensée en tête…


*Une…âme…*

[la suite arrive bientôt]
Iba Hiyori

Iba Hiyori


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MessageSujet: Re: Hôpital de Kiri   kiri - Hôpital de Kiri EmptyLun 20 Fév - 20:14

D’épais nuages noirs dérivaient au-dessus de la tête d’Iba. Le brouillard semblait rouler de rocher en rocher, gênant la progression de l’aspirant, qui avançait avec précaution. Le chemin qu’il suivait, montait en pente, si raide par endroits qu’il devait s’aider des deux mains et grimper plutôt que marcher. Iba ne songeait pas à prendre un autre chemin. Le vieux lui avait dit de continuer tout droit, il comptait bien s’exécuter. Il poursuivit dans un froid de plus en plus vif. Le vent le transperçait, balafrant son visage de ses caresses. Il se mit à pleuvoir, ce qu’Iba croyait impossible en ce monde quelques instants plus tôt. La pluie lui coulait dans le dos ; il était complètement trempé, toutefois, il continuait d’avancer prudemment.
Il ne savait pas quelle distance il avait parcouru. Le jeune garçon était fourbu de partout. Ces muscles douloureux, les épaules tombantes. La montée s’était arrêtée depuis peu. Il espérait qu’il lui faudra bientôt descendre, ce qui le réconforta moyennement. Il est toujours plus facile de descendre une côte que de la monter. Devant lui, à une centaine de mètres, peut-être un peu plus, il distinguait vaguement l’orée d’une forêt. Un court moment après, il faisait face aux arbres, si l’on pouvait appelé cela des arbres. Il s’agissait plutôt de grands morceaux de bois noueux et rabougris sans feuilles.


*Des arbres morts, ce n’est guère étonnant, vu l’endroit où je me trouve.*

Exsangue, il s’assit au creux d’un arbre, laissant la fatigue l’emporter et le danger se rapprocher. Il ferma les yeux et plongea dans un sommeil sans rêve.
____________________

Le clone de Shinobu n’avait pas bougé de sa chaise depuis plus d’une semaine. Se levant de temps en temps, pour parcourir la salle d’hospitalisation d’Iba, boire un verre d’eau, manger un peu. Puis il venait se rasseoir près de l’aspirant. Plus aucun médecin n’avait eut le cran de venir lui dire ce qu’il devait faire. Il savait que certains murmuraient dans son dos, mais ce n’était que des chuchotements, rien de condamnable en soi, puisque son autorité était respectée. Iba avait été l’objet de plusieurs crises de violents spasmes, crachant du sang, et se tortillant dans tout les sens comme un possédé. Le calme revenait, généralement vite. Shinobu regarda l’enfant, qui semblait dormir paisiblement. Qui aurait pu croire qu’en quelques instants, il pouvait prendre un air dément en se cabrant sur lui-même, les yeux révulsés ?

*Personne… *

Par mesure de précaution, on avait sanglé l’étudiant sur son lit, avec plusieurs lanières de cuir très résistantes. Shinobu était, comme qui dirait soulagé, à certains moments de voir Iba prit d’une crise. Non pas que le voir souffrir l’amusait, bien au contraire, mais la crise montrait l’envie de survivre et de revenir parmi les siens du garçon. Ainsi, tant qu’il y avait des crises, Shinobu savait qu’Iba luttait. Il espérait bien le voir rouvrir les yeux prochainement.
____________________

Depuis combien de temps courait-il maintenant ? Il n’en savait rien. L’aspirant filait à travers la forêt de bois morts. Son cœur battait fort dans sa poitrine, il menaçait d’exploser. Iba était en sueur, il ne pouvait ou plutôt ne devait plus s’arrêter, la peur lui prenait le ventre.

*Surtout ne pas céder à la panique…mon âme volerait en éclats…*

C’était bien plus facile à dire qu’à appliquer. Elles étaient là, elles étaient le chasseur et lui la proie. Les âmes en peine le traquaient. Il pouvait les sentir, derrière lui, comme une étreinte qui se resserre lentement. Il ne les voyait pas encore, néanmoins cela ne tarderait certainement pas. L’étudiant galopait entre les arbres. Il était déjà tombé plusieurs fois, les pieds pris dans une racine. Ses genoux le faisait horriblement souffrir. Il serra les dents. Soudain, un cri transperça le silence bien établit. Ce même cri qui l’avait sortit de sa douce torpeur, ce hululement qui avait donné le signal du départ de la traque. Etait-il encore loin du fleuve ?
Pour le moment, son salut résidait dans ses jambes, elles ne devaient pas flancher. Ce monde lui permettait de courir beaucoup plus vite que la normale, mais dans la forêt, cela lui était impossible, les troncs étaient trop proches les uns des autres, il se serait assommé avant d’avoir parcourut une dizaine de mètres.
Enfin il apercevait la fin de cette maudite forêt. Il allait pouvoir accélérer le rythme. Les branches avaient fouettés et meurtries sa peau, il avait de légères contusions tout le long du corps, cependant il passait outre ses considérations, il avait bien plus important à penser


*Encore quelques mètres*

Il venait de s’extirper de cette effrayante multitude d’arbres sombres. Il commença à accélérer son mouvement de jambes, ce qui provoqua un fin nuage de fumée derrière lui. Il n’avait pas de temps à perdre. Malheureusement le destin se jouait de lui. La descente tant attendue était là, cependant elle était abrupte, excessivement abrupte. Il s’agissait d’une chute libre d’une bonne cinquantaine de mètres. Devant Iba se tenait un énorme gouffre. Au loin se dessinait le fleuve, sur lequel devait naviguer Charon, sa porte de sortie. Derrière, les cris, la rage, la haine…et la mort. Iba ralentit le pas, il ne pouvait faire autrement que de contourner l’immense précipice. Il devait se hâter, mais c’était trop tard. Les âmes en peine émergeaient déjà de la forêt. Elles se déplaçaient vite ;l’entourant et lui coupant toutes issues et voies de retraite. Il était prit au piège, acculé face au vide. Les ombres blanchâtres, aux yeux rouges, injectés de hostilité, ne traduisaient qu’une seule envie : Tuer. Iba se redressa pour être bien droit, dos à l’abîme, face à ses ennemis. Une meute, une dizaine en tout. Allait-il pouvoir faire face ?
____________________

La copie de Shinobu lisait tranquillement, assis sur la même chaise depuis une semaine, il attendait. Dehors, le temps était maussade. Une journée sobre en perpective. Soudain, il lâcha son livre. Il se leva et posa sa main sur l’épaule d’Iba.

[Shinobu] «- Dans le monde peuplés des rois datants.
L’esprit invente la réalité. L’âme la conforme à sa volonté.
Les deux réunis, tes rêves tu concrétiseras.


Le clone alla se rasseoir. Son rôle était terminé, il devait maintenant patienter, espérant qu’Iba réussissent là où tant d’autres avaient échoué.
____________________

Iba était encore tout chamboulé. Une voix venait de surgir de nulle part et apparemment, les âmes en peines l’avait aussi entendu, puisqu’elles s’étaient arrêtées. L’étudiant avait nettement reconnu la voix. C’était celle de son senseï : Shinobu. Il dévisagea ses opposants. Il n’avait plus rien d’humains, s’il ont pouvait imaginer qu’ils avaient un jour appartenu à cette espèce. Ils ou elles, étaient munis de quatre membres, deux postérieurs et deux antérieurs, plus préhominiens que les précédents. De ce qu’il avait put en voir, ces choses se déplaçaient comme des singes. Leurs gueules ne recelaient aucunes expressions, si ce n’est celles exprimées par leurs yeux sanguins. Ils (ou elles) n’avait pas de nez, ni d’oreilles, juste une grande mâchoire qui recelaient de nombreux crocs. L’effet « Shinobu » semblait se dissiper, les âmes reprenaient peu à peu conscience, en même temps qu’Iba.

*Si tu rencontre des âmes en peine, fuis ou alors nous n’aurons plus jamais l’occasion de nous rencontrer.
Elles sont bien trop nombreuses, je ne pourrais pas toutes les battre.*


Une âme s’élança de nouveau en direction d’Iba, suivie prestement de toutes les autres. Cette fois, elles avaient retrouvé leurs moyens. Iba refoula sa peur, se retourna. Il avaient les bêtes dans le dos. Il commença à courir, de plus en plus vite vers le gouffre. Il courrait maintenant si vite qu’il distançant un peu les âmes, la roche se craquelait sous ses pas et le vent lui mordait le visage. Il était presque arrivé au bord de l’abîme, mais il ne ralentit pas, au contraire, il accéléra. Atteignant le bord, il prit un puissant pieds d’appui, marquant de son empreinte le sol et sauta. Il s’éleva dans les airs, sur une vingtaine de mètres. Sous lui, une cinquantaine de mètres de vide avant de retrouver la terre ferme. Puis il commença à chuter.

* Si tu meurs ici, tu meurs dans le monde réel.*

Iba se concentra, bien que au vu de la situation actuelle, cette action s’avérait très délicate. Il appela à lui toutes les ressources dont il disposait. Le sol se rapprochait rapidement, très rapidement, trop rapidement. Le temps avant l’impact se comptait en secondes.
Vingt mètres, et toujours rien.


*Dans le monde peuplés des rois datants.*

Quinze mètres, il n’y arrivait pas, se concentrer dans ces conditions, il ne pouvait pas.
Dix mètres, Iba ne devait pas céder à la panique. Il serrait les dents de toutes ses forces, ses muscles étaient tous contractés, à la limite de la crampe.


*L’esprit invente la réalité. L’âme la conforme à sa volonté.*

Six mètres, il avait réussit à créer de l’eau autour de lui ; néanmoins cela ne suffirait pas à amortir sa chute. Il concentra alors sa pensée sur son dos, ses épaules, ses omoplates.
Cinq mètres, quatre. Il devait plus qu’urgent de réussir. Trois.


* Les deux réunis, tes rêves tu concrétiseras.*

Relâchant toutes ses forces dans un ultime effort, Iba réalisa ses pensées. Des ailes argentées lui poussèrent dans le dos. Il les déploya instantanément, ce qui eut pour effet de stopper sa chute et même de lui redonner de l’altitude. Il avait réussit. La sueur perlait sur son front, son cœur battait la chamade. Le fleuve n’était pas éloigné, Iba le voyait parfaitement de sa position aérienne. Il avait réussit à fuir les âmes en peine, il était sauvé. Toutefois, il le pensait.
Il se retourna légèrement pour voir l’air rageur que devait avoir les âmes sur le rebord de la falaise. En effet, elles piaffaient de colère, cependant, l’une d’entre elle, se jeta dans le vide. Un aura rouge l’engloba. Elle se mit à flotter, puis à avancer avec célérité dans sa direction. Mécontent de cette nouvelle, Iba stabilisa sa position en vol. Il devait se débarrasser de cette gêneuse rapidement car il ne pourrait pas maintenir ces ailes bien longtemps. Déjà il sentait son âme se déchirer et la douleur le prendre. Cette matérialisation était vraiment épuisante.


*C’est toi qui fixes tes limites, par ta force d’esprit et d’âme, cependant cela ne veut pas dire qu’il n’y a plus de limites. A toi de les connaître…
Mes limites arrivent bien vite.*


Un dernier effort, il devait faire un dernier effort. Il concentra sa pensée sur sa main droite. L’eau qui l’entourait vint s’y loger en partie. Il obtint une sphère aqueuse qu’il envoya en direction de son adversaire, bras tendu. L’âme ne semblait pas s’en soucier, Iba avait viser bien trop haut. Elle émit un cri en guise de moquerie.

*Tu ne devras pas me sous-estimer.*

Lorsque la boule passa juste au dessus de la tête de sa cible, Iba ferma son poing droit. La boule explosa, et émit une infinité de petites gouttelettes qu’il allait asperger son ennemi. Aussitôt, il tendit son bras gauche, doigts écartés et hurla.

«- Deviens glace ! »

L’eau se cristallisa et se ne fut plus des gouttes d’eau mais des aiguilles de glace qui s’abattirent sur l’âme. Cette dernière réagit en inspirant une grande quantité d’air, qu’elle relâcha violemment en direction de l’attaque gelée.

[???] «- Fûton ! Mugensajin daitoppa ![La déferlante de sable] »

L’attaque d’Iba fut balayée en un instant face à un vent âpre, chargé de sable. L’étudiant était désemparé. L’âme continuait dans sa direction, son regard de nouveau poser sur lui. Elle inspirait encore de l’air, ce qui ne laissait rien présager de bon.

[???] «- Katon ! Gokakyu no jutsu ![Technique suprême de la boule de feu]

*Merde !*

Une énorme boule de feu se dirigeait sur Iba. Il ne pouvait pas esquiver, l’attaque était fulgurante. Il se prépara à l’impact comme il le put. Il concentra l’eau qui l’entoura devant lui, replia ses ailes sur son visage. L’eau et le feu se rencontrèrent. Une explosion dévastatrice eut lieu. Les ailes d’Iba s’évaporent. L’étudiant fut projeté en arrière, à grande vitesse, sur des dizaines de mètres. Heureusement pour lui, sa protection aqueuse amortit une grande partie des dégâts de l’attaque. Quant à la chute, son corps heurta un sol mou, composé de grains de sable gris. Il était au centre d’un cratère, sur une plage désertique. Il était finalement parvenu à destination. Son dos était à l’état de bouillie. Le reste de lui-même n’allait guère mieux. Il espérait que l’âme en peine eut perdu sa trace à cause de l’explosion. Cela lui laisserait quelques minutes de répit.

*Je ne peux pas faillir si prêt du but.*

Tour à tour, il se concentra sur ses blessures, d’abord les parties motrices du corps, pour ne pas rester au même endroit. Toute seconde de repos supplémentaire était bonne à prendre. Il devait, pour se faire, mettre le plus de distance entre lui et l’âme. Il était éreinté mais la douleur et la souffrance disparaissait peu à peu. Il déambulait le long de la plage mortuaire. A un moment, ces jambes refusèrent de la porter. Il dût s’asseoir, il se reposait. Il se devait de retrouver au plus vite ses forces s’il voulait pouvoir survivre à une autre confrontation, cependant il espérait bien trouver Charon avant que ceci ne n’eut à se reproduire.
Son esprit redevint clair et son âme s’apaisa. Ses forces lui revinrent. Elle était proche, il la sentait. Il ne pourrait pas fuir éternellement, de plus il était au terminus de son voyage, où pouvait-il filer ?
Il se releva, diverses courbatures le prenait.
L’âme était là, immobile, sur sa droite. Elle se redressa sur ces deux pattes de derrière et prit une apparence humaine. Celle d’un homme d’une vingtaine d’année, peut-être un peu plus, vêtu comme un ninja.
Les deux protagonistes s’observaient méticuleusement. Seul le souffle du vent venait troubler le silence pesant qui régnait sur la plage. Iba profitait de ces derniers instants pour soigner les fins de ses blessures.
L’homme pouvait être un chuunin, voir même un jounin. A cette pensée, Iba frissonna.


* Ton esprit et ton âme sont tes armes pour vaincre. Si tu montres une faiblesse sur un de ces deux plans, tu périras.
C’est pareil pour lui…dans ce monde nous sommes à égalité. Le premier qui craque, meurt.*


Iba se mit en position de combat. L’affrontement allait bientôt avoir lieu et il n’aura pas de pitié.

[La suite bientôt]
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