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 3 - Trois Espions dans la Forêt

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Hana Aisu
Aspirant de Konoha
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Hana Aisu


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MessageSujet: 3 - Trois Espions dans la Forêt   3 - Trois Espions dans la Forêt EmptyJeu 1 Nov - 18:59


Chapitre Un
3 – Trois Espions dans la Forêt




Le jour n’était pas encore levé, et les bâtiments qui bordaient la rue avaient l’apparence de sombres silhouettes menaçantes. Hana avançait à grands pas, Yahei à ses côtés. Le jeune Aburame frottait ses mains l’une contre l’autre, espérant les réchauffer. La nuit était particulièrement fraiche ces derniers temps, et un courant d’air glacé s’infiltrait par le moindre interstice de leurs vêtements.

Yahei – C’est pas un peu tôt cinq heures du matin ?


Hana – Bien sûr que si… Mais le prof y tenait… A ce propos on ferait mieux d’accélérer un peu, on va finir par être à la bourre.


Les deux genins remontaient les rues de Konoha en direction du terrain d’entraînement abandonné, un pré abîmé par les intempéries que plus personne n’utilisait, et qui se trouvait à la limite ouest du village. C’est là que Kumaro, leur professeur depuis maintenant quelques mois, leur avait donné rendez vous.

Hana – Tu as réussi à dormir toi ?


Yahei – A peine… T’as la trouille ?


Hana – Oui et non… Enfin tu me comprends…


Yahei acquiesça en silence : il comprenait parfaitement l’angoisse de Hana, angoisse qui lui aussi ressentait jusqu’au plus profond de ses entrailles : l’exercice que Kumaro allait leur imposer ne serait pas de tout repos…

***

Kumaro - « L’exercice est, dans sa théorie, particulièrement simple. Il s’agit d’une simulation de mission d’espionnage en terrain hostile. Vous partirez après-demain, au lever de soleil, et vous dirigerez droit vers la forêt. A partir de là, vous serez considéré comme « en mission », c’est à dire que vous devrez vous débrouiller seuls, sans rien d’autre que votre équipement et vos compétences. L’exercice durera trois jours, du lever du soleil au lever de soleil. Pendant ces trois jours, il vous sera strictement interdit d’entrer en contact de quelque moyen que ce soit avec quiconque. Vous devrez également être discret : si vous croisez quelqu’un qui vous aperçoit, alors la mission sera considérée comme un échec. Cependant, cela ne sera pas votre seul objectif. La « mission » est avant tout une mission d’espionnage, par conséquent, je vous demande de me rapporter à la fin des trois jours des informations. Vous n’êtes pas sans savoir que de nombreuses entreprises travaillent au défrichement des forêts alentours : je veux que vous enquêtiez sur elles. Il y a dans le secteur où aura lieu l’exercice, quatre chantiers. Pour que la mission soit considérée comme un succès, il vous faudra être capable d’estimer précisément le nombre d’ouvriers qui y travaillent, le niveau de sécurité, et d’identifier le chef de chaque installation. Ah, et n’oubliez pas : chaque chantier étant bien gardé, ce ne sera pas une mince affaire que de ne pas être repéré pendant votre infiltration. »


***

Hana – Merde ! Ils sont déjà là ! Grouille toi Yahei !


Les deux genins sprintèrent sur toutes la durée des deux cents dernier mètres qui les séparaient du point de rendez vous, où Hana avait aperçu les silhouette de Kumaro et de Mizuki, la troisième membre de l’équipe.

Kumaro – Ne vous en faites pas, ce n’est pas vous qui êtes en retard, mais nous qui sommes en avance. Tout va bien.


Il se tut le temps que tout le monde retrouve son souffle.

Kumaro – Bien, j’espère que vous êtes en forme. Vous avez réussi à dormir ?


Mizuki eut un petit rire nerveux.

Mizuki – Dormir ? A peine…


Kumaro – Je comprends. Moi aussi j’ai eu la trouille la première fois que je suis parti comme ça. Mais ça va bien se passer, ne vous en faites pas. Bien, il doit nous rester à peu près vingt minutes avant que le soleil ne se lève, je vous conseille d’en profiter pour faire un peu le point sur vos équipements respectifs. Ce sera déjà ça de fait.


Il salua d’un signe de tête les genins et, s’écartant d’une douzaine de pas, s’alluma une cigarette qu’il fuma d’un air distrait. Pendant ce temps là, Hana, Yahei et Mizuki se rassemblèrent en cercle et vidèrent leur sacoche. Hana ne l’aurait que difficilement avoué, mais elle était extrêmement fière : la veille, lorsqu’il avait appris que Hana partait en simulation de mission, il avait déclaré d’une voix forte « Il te faut du matériel sérieux ». Puis, il l’avait accompagné jusqu’au marché de Konoha où ils firent l’acquisition d’une petite boîte de métal contenant, enveloppés dans un tissu écarlate, trois petits shurikens argenté, dont le reflet déformait le regard fasciné qu’Hana lançait aux bords tranchants des lames courbées. Elle avait beau savoir, au fond d’elle même, qu’il s’agissait probablement de l’arme la moins efficace de l’arsenal shinobi, elle ne pouvait s’empêcher de les trouver magnifique. « Je ne vais jamais oser les lancer », avait-elle dit à son père qui était parti dans un grand rire. Mais le vrai cadeau que reçu Hana ce jour là, ce fut une nouvelle tenue. « Jusqu’à présent, tu n’as jamais porté que des vêtements civils au cours de tes entrainements. Si tu dois partir en situation réelle, il vaut mieux que tu soies un peu mieux protégée », lui avait-il dit en tendant au marchand les billets nécessaires à l’achat d’une tenue de combat. Aussi, ce matin là, sanglée dans sa nouvelle tenue, les shurikens à la ceinture et le bandeau cerné autour de sa crinière noire, Hana Uchiwa était, elle en était sûre, plus impressionnante que jamais.

Mizuki – Alors on a quatre… cinq… six shurikens, et seulement deux kunaïs… Une pilule médicinale. Une, deux, trois, quatre, cinq, non, six rations, soit assez pour tenir aujourd’hui si on mange normalement, et un peu plus si on se prive. Ca devrait le faire. A vue de nez, on pourrait croire qu’on n’a pas beaucoup d’arme, mais ça ne nous concerne qu’à moitié…


En disant cela, Mizuki soulignait que seule Hana était censé utiliser des armes – en tant qu’utilisatrice du Taijutsu, Mizuki se contentait de ses poings, tandis que Yahei était lié par le serment des Aburame qui les empêchait d’en utiliser.

Yahei – Il ne nous reste que quelques minutes avant de le départ.


Hana – Ca va bien se passer… Quelqu’un sait où sont exactement les chantiers ?


Yahei – Je me suis renseigné chez moi, je devrais pouvoir les trouver.


Mizuki – Super… Bon… On est prêt alors ?

Yahei – L’ordre de marche… Qui part en premier ?


Hana – Je dirais… hum… Mizuki en première, et Yahei et moi au même niveau mais un peu en retrait ?

Mizuki – Ca marche… Au pire on changera en cours de route.


A ce moment là, Kumaro éteignit sa cigarette et revint à leur niveau.

Kumaro – C’est l’heure. Je vous attends ici, dans trois jours, au lever du soleil. Bonne chance.


Les trois genins se levèrent, rassemblèrent leur matériel et saluèrent leur professeur. Puis, partagé entre peur et excitation, ils se mirent en route à toute vitesse, et disparurent entre les arbres de la forêt.

A SUIVRE
Hana Aisu
Aspirant de Konoha
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Hana Aisu


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MessageSujet: Re: 3 - Trois Espions dans la Forêt   3 - Trois Espions dans la Forêt EmptySam 3 Nov - 16:43

Premier Jour


On y était enfin. Il ne restait dans l’âme des trois genins aucune trace de l’appréhension qui les avait étreint un peu auparavant ou, s’il en restait, elle n’avait plus la place qu’elle occupait : ils n’avaient plus le temps d’avoir peur. Bondissant d’arbres en arbres, ils mirent quelques kilomètres entre eux et leur point de départ.

Yahei – Il faut que l’on installe notre campement !


Mizuki – Où ? Vous pensez qu’on devrait s’éloigner davantage ?


Hana – Non, on est à peu près à égale distance de tous les chantiers ! On a juste à trouver un endroit où se poser dans les parages !


Mizuki – Quel genre ? Une clairière ?


Hana – Pas assez discret… Une grotte, ou quelque part sous un gros rocher, ce serait mieux.


Yahei – Attendez !


Il porta le doigt sur sa bouche pour les inviter à se taire. Ils entendaient, très faiblement, un grondement sourd.

Yahei – C’est un bruit d’eau. Une petite cascade je pense. Ca vient du nord.


Hana – On y va.


Il ne leur fallut que quelques minutes pour rejoindre la chute d’eau. C’était une petite cascade qui s’écrasait dans un encaissement du terrain. Sans un bruit, ils entreprirent de fouiller les environs jusqu’à ce que, enfin :

Mizuki – J’ai quelque chose ! Ca me semble bien là !


Hana courut jusqu’à son amie, et observa ce qu’elle lui montrait. Entourée d’arbre, une petite zone herbeuse était rendue presqu’invisible aux yeux extérieurs dissimulée par une profusion de petits buissons épineux.

Mizuki – Derrière ces buissons, on sera plutôt discret, et les ronces ont l’air tellement… méchantes… que ça réduira d’autant le risque de voir quelqu’un débarquer ici par hasard
.

Hana acquiesça d’un signe de tête. Cet endroit serait impeccable.
Les jeunes shinobis passèrent l’heure qui suivit à installer leur abri. Tandis que Yahei patrouillait dans les environs pour se familiariser avec la zone, Mizuki et Hana rassemblèrent quelques branches de bois secs, et, les glissant sous les ronces, parvinrent à ménager une entrée à peu près pratique à leur campement : il suffisait de soulever la branche pour faire levier sur le buisson et l’espace était alors suffisant pour se glisser sans mal. Puis, Hana et Mizuki déballèrent leurs affaires dans leur campement. Lorsqu’elles eurent terminées d’installer l’abri, le soleil était bien levé, et une lumière grise de nuit mourante donnait à la forêt une teinte un peu inquiétante. Yahei finit par les rejoindre et leur annonça :

Yahei – J’ai situé le premier chantier. On peut y être assez vite ! Comment est-ce qu’on s’organise ?


Hana – On y va tout de suite ? Ou bien on termine l’installation ?


Yahei – Terminer l’installation ? Ca a l’air déjà pas mal, là, non ?


Mizuki – C’est plutôt au niveau de la nourriture qu’il va falloir qu’on s’organise…

Yahei – On en a assez pour aujourd’hui… Ecoutez, je pense qu’il vaut mieux y aller le plus vite possible et recueillir toutes les informations dont on a besoin. Si a près ça on a le temps de chasser un peu, parfait, sinon, on le fera demain matin au réveil. Vous en pensez quoi ?

Hana – Ca me va…


Mizuki – Je vous suis.


Il ne fallait pas bien longtemps à trois shinobis – fussent-ils seulement genins – pour parcourir la distance qui les séparaient du premier chantier, mais ils ne pouvaient se permettre de foncer. Au contraire, les modalités de leur mission les contraignaient clairement aux lentes avancées silencieuses. Lorsqu’ils arrivèrent enfin en vue du chantier, la matinée était bien avancée. Hana, allongée sur l’herbe, dissimulée par le feuillage touffu d’un arbre qui, le tronc à moitié fendu, ployait vers le sol. A quelques dizaines de mètres sur sa droite, Yahei, abrité derrière un petit escarpement rocheux, observait lui aussi le chantier. Hana ne pouvait pas voir Mizuki, mais elle savait qu’elle devait se trouver sur le versant de la colline qui lui faisait face. Et tous les trois fixaient avec une concentration extrême els allées et venues sur le chantier.
Le site d’abattage ressemblait à un petit village à lui tout seul. Six grandes maisons en bois qui devaient probablement abriter les chambrées des ouvriers. Un autre bâtiment, en bois très sombre, avait été identifié comme étant le réfectoire : le cuisinier était déjà sorti plusieurs fois vider par terre de grands chaudrons d’eau sales. Les quelques autres constructions demeuraient non identifiées, mis à part la scierie où étaient débitées les bûches et le hangar où on les stockaient.
« Bien, on est tous installé, maintenant on observe… »

L’étude du chantier fut, en vérité, assez compliquée. Hana et Yahei était censé compter les ouvriers, tandis que Mizuki était chargée de repérer la personne en charge du chantier. Bloquée comme elle l’était sous la végétation étouffante, Hana ne pouvait pas savoir comment s’en sortaient les autres, mais elle même se perdait en calcul mental…

« Attend… Réfléchis… Regarde, il y a six chambrées. Les bâtiments sont grands, ils sont au moins trente dedans. Et personne n’est arrivé sur le chantier depuis ce matin, donc on peut en déduire que tous les ouvriers dorment sur place. Six fois trente… cent quatre vingt. Minimum… Sans compter les contremaîtres qui ont probablement leurs appartements à part… Et le chef de chantier… On peut tabler sur plus de deux cents… Oui ça me semble être une estimation correcte… »


Il était trois heures de l’après midi passées lorsque Hana vit Mizuki. La jeune genin semblait marcher péniblement en direction de l’Uchiha, se raccrochant à chaque branche. Hana rampa en arrière jusqu’à être complètement hors de vue des employés espionnés, et, se redressant, fila à la rencontre de Mizuki. Cette dernière tenait sa main crispée sur sa nuque, et semblait particulièrement affolée.

Hana – Mizuki ! Qu’est-ce qu’il se passe ?


Mizuki – J’ai… un… p… pro…problème…

Hana – Comment ça ? Quel problème ?


Mizuki écarta lentement sa main de sa nuque, et Hana retint son souffle. Le coup de son amie était recouvert d’une plaque rouge, deux petites boursouflures écœurantes rehaussant encore le relief. Mizuki, pâle, semblait sur le point d’éclater en sanglots.

Hana – Mi… Mizuki ! C’est quoi ça ? !


Hana aurait voulu sembler moins paniquée, mais elle ne parvint pas à dissimuler l’affolement que provoquait en elle la blessure répugnante de son amie. Elle la fit asseoir pendant son récit.

Mizuki – C’est une… ar… araignée… Elle m’a attaqué… pendant que… j’observais le chan…tier… Elle m’a grimpé dessus et… j’ai pas osé bouger… Je cherchais encore le… le chef du chantier… tu comprends ? Et je l’ai… vu… re… péré… J’ai voulu ramper… à l’abri… et enlever l’a… l’araignée… Mais elle m’a… piquée… mordue… je… je sais jamais… Je l’ai… tué… trop… tard…


Hana sentit la panique monter de plus en plus en elle. Qu’est-ce qu’elle devait faire ? « S’il vous plaît ! Quelqu’un ! Quelqu’un ! N’importe qui ! Qu’est-ce qu’il faut que je fasse ? ». La jeune Uchiha entendit soudain une branche craquer derrière elle et, paniquée, fit jaillir de sa poche un shurikens qu’elle brandit vers le nouvel arrivant, l’air menaçant. Elle faillit éclater en sanglots en reconnaissant Yahei.

Yahei – C’est une araignée qui lui a fait ça, non ?


Hana – Oui… C’est… grave ?


Yahei – Oui et non. Elle ne va pas mourir mais ça ne va pas être agréable du tout. Le venin fait gonfler la gorge, et risque de comprimer les voies respiratoires.

Mizuki – Je… resp…ire… pas bien…


Yahei – T’en fais pas Mizuki, je suis là. Je m’y connais en insectes tu sais.


Hana – Et si ça bloque sa gorge ?


Yahei – Dans ce cas, tu me donneras ton shurikens, et je dégagerai une voie respiratoire artisanale.


Hana déglutît difficilement. Elle n’avait pas du tout envie de savoir ce qu’était une voie respiratoire artisanale.

Yahei – Mizuki, on va te ramner à l’abri et tu vas t’y reposer d’accord ? Hana, tu m’aides à la porter ?


Ils chargèrent leur amie sur leur dos et se mirent en route.

Yahei – Et… pour la mission ?


Hana – Mizuki a repéré le chef de chantier, et à nous deux on devrait avoir une estimation cohérente, et celui là était très mal gardé. C’est réussi pour le premier chantier.


Yahei – Encore trois…


Hana – Oui… et plus que deux jours…



A SUIVRE
Hana Aisu
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MessageSujet: Re: 3 - Trois Espions dans la Forêt   3 - Trois Espions dans la Forêt EmptySam 3 Nov - 20:07

Deuxième Jour


Il fallut un certain temps à Yahei et Hana pour porter leur camarade jusqu’au campement tout en restant suffisamment discret pour ne pas être repéré, et l’après midi était déjà très avancée lorsqu’ils parvinrent à destination. Sur le chemin, ils croisèrent la route d’une escouade d’hommes d’armes, et ils eurent à peine le temps de se dissimuler dans un fossé broussailleux pour éviter d’être repéré. Hana compta quatre soldats, et les trois genins étaient d’accords pour dire qu’il ne devait pas s’agir d’une escouade shinobi : pas de bandeau, en premier lieu, mais, surtout, leur attitude relâchée et l’absence de précaution élémentaire de discrétion contrastait trop fortement avec les enseignements ninjas pour qu’ils soient issus d’une académie, quelle qu’elle fut.

Hana – Des mercenaires, je pense. Ils doivent travailler pour un des chantiers.


Yahei – On aurait été repéré tout à l’heure ?


Hana – Non… Je suis sûre de ne pas avoir été vue, et tu étais toi aussi trop bien cachée. Et toi Mizuki, tu as préféré qu’une araignée répugnante s’installe sur toi plutôt que de bouger d’un millimètre. Non, je ne pense pas que des civils puissent nous avoir repéré. Il doit s’agir d’une patrouille ou de quelque chose comme ça. Et puis, si ils nous avaient repérés, ils seraient probablement dans un état d’alerte supérieur à celui dans lequel ils étaient. Pas d’inquiétude à avoir.

Des inquiétudes, pourtant, Hana en avait. Si ils avaient tous été soulagés de voir que la blessure de Mizuki n’avait pas enflée suffisamment pour l’étouffer, il n’en demeurait pas moins qu’elle avait le plus grand mal à se déplacer seule, et que, pourtant, elle devrait vivre encore deux jours dans la forêt.

Hana – Mizuki… Tu te sens de continuer ? C’est trop con de se mettre en danger pour seulement un exercice !

Yahei – On continue.


Hana – Ca ne te gêne pas si je demande à Mizuki ce qu’elle en pense ? Elle a peut-être son mot à dire, non ?


Le ton de Hana était clairement et volontairement très sec.

Yahei – On est en mission. Simulation ou pas, on doit y faire nos preuves. Le jour où l’un de nous sera blessé au cours d’une mission on fera quoi, hein ? On ira voir l’ennemi avec un drapeau blanc en criant « on arrête de jouer » ? Non, on doit continuer !


Hana – Ah oui ? Et dans tes beaux discours, t’as pensé une seule seconde à ce à quoi on aura l’air si on rentre à Konoha avec un mort sur les bras sous prétexte qu’on avait trop de fierté pour reconnaître qu’on n’y arrivait pas ?


Mizuki – Arrêtez… je…


Yahei – De quoi ? Non mais tu te rends compte de ce que tu dis ? Déjà Mizuki n’est pas à l’article de la mort, et ensuite le principe d’une simulation, c’est justement qu’on doit prouver qu’on a les capacités à agir dans la réalité ! Il faut qu’on arrête de croire qu’on peut arrêter à tout moment !


Hana – Yahei tu calmes et tu réfléchis un peu ! On est des élèves ! Des élèves ! Ils n’attendent pas de nous que l’on s’en sorte haut la main ! On est en train d’apprendre !


Mizuki – Stop ! Taisez vous ! Vous faites trop … de bruit…


Hana et Yahei se turent, se contentant de se fixer l’un l’autre d’un œil mauvais.

Mizuki – Hana, ça me touche… que tu dises ça… mais je peux encore… continuer…


Hana – Tu es sûre ? Tu as du mal à te déplacer, et…


Mizuki – Si je ne peux pas vous suivre, au moins, je resterais cachée dans l’abri. Vous finirez la mission sans moi, mais vous la finirez.


Hana – D’accord…


La jeune Uchiha se tourna vers Yahei, et, un peu confuse, lui tendit la main.

Hana – Désolé de m’être énervée… Je suis un peu tendue…


Yahei – Je comprends, moi aussi… Pardon… Ce n’était pas contre toi, hein, Mizuki !...


Mizuki – Je sais… idiot…

Ils ne parlèrent plus jusqu’à être arrivé au campement. Là, Yahei distribua quelques vivres à chacun. Il allait devenir urgent de trouver de quoi manger sur place. Hana se porta volontaire pour s’en occuper, tandis que Yahei restait surveiller Mizuki. Hana mit une heure à rassembler une brassée de fruit suffisante pour les revigorer un peu. Si c’était la première fois qu’elle partait vivre ainsi dans la nature de façon aussi indépendante, elle avait vécu un bon moment sur les routes, comme beaucoup de Uchiha, et avait acquis un certain talent s’agissant de grappiller sous les arbres de quoi s’alimenter. Quand, de retour au campement, elle lança quelques fruits à ses compagnons qui les avalèrent en vitesse, la nuit tombait déjà.

Yahei – J’ai bien réfléchi, on n’y arrivera pas comme ça. Il nous reste trois chantiers à espionner, et seulement deux jours. On ne peut se satisfaire de s’occuper d’un par jour. Il va falloir que l’on se sépare.


Mizuki – J’irais probablement mieux demain… Je pourrais vous aider… Je respire déjà beaucoup mieux !


Hana – Peut être, mais il est aussi possible que le venin mette du temps à agir. On ne peut pas savoir encore. En attendant, je suis d’accord avec toi Yahei. Il va falloir que l’on se sépare.


Yahei – J’avais pensé y aller seul, tandis que vous deux irez de votre côté.


Hana – Tu es plus calé que moi en insecte et en venin, tu seras d’une plus grande aide à Mizuki que moi !


Yahei – C’est vrai, mais je connais mieux la forêt que toi. Les terres des Aburame ne sont pas loin. Donc je me déplace plus vite que vous. Je pensais partir d’ici une petite heure, le temps de me reposer un peu. J’arriverais avant l’aube au chantier le plus éloigné. Pendant ce temps là, vous deux ferez ce chantier là, qui est plus proche. Et demain soir, au crépuscule, on se donne rendez vous ici. Le troisième jour, on agit à nouveau ensemble, et c’est dans la poche.


Hana – Je ne sais pas … Dis comme ça, ça a l’air très bien mais…


Yahei – Ecoute Hana, je sais que tu t’inquiètes pour Mizuki, mais elle va tenir le coup, c’est la plus robuste de nous trois.


Mizuki – Ne t’en fais pas Hana. On va y arriver…


***

La nuit avait été très mouvementée, entre tour de garde et fausse alerte. Yahei était parti de son côté, comme il l’avait prévu, et Hana attendait avec Mizuki l’aube en essayant de dormir un peu, ce qui n’était pas si simple. Finalement, la nuit commença à se faire un peu plus claire, et Hana secoua le corps endormi de son amie.

Hana – Mizuki ! Lève toi ! C’est l’heure.


Mizuki ne bougea pas. Hana la secoua à nouveau, un peu plus fort, sans pour autant obtenir davantage de réaction. Inquiète, elle posa sa main contre le front de son amie. « Merde ! Elle est brûlante de fièvre ! ».

Hana – Putain Yahei toi et tes idées à la con !


Elle n’avait pas pu s’empêcher de parler à voix haute tant elle se sentait démunie.
« Bon je fais quoi moi maintenant ? La ramener au village ? C’est mort, tout le monde était d’accord pour dire qu’on continuait… Nan… J’étais pas vraiment pour moi… Si on continue, qu’est-ce que je dois faire ? La porter, ça, c’est clair… On n’est pas très loin du tout du chantier qui nous est attribué, je pourrais la traîner jusqu’à la bas et… et… »
Les yeux de la genin s’illuminèrent. « Y a une solution ».

Hana – Accroche toi Mizuki, je vais m’occuper de toi ! Tout va aller très bien, t’en fais pas…


Hana n’aurait avoué qu’à regret qu’elle ne cherchait à rassurer personne d’autre qu’elle même. Elle prit son amie dans ses bras et, la chargeant sur son épaule, se mit en route. Ce fut bien plus long que prévu. Marcher silencieusement dans la forêt, dans l’obscurité qui précède l’aube, en portant sur son dos un de ses équipiers s’avéra être un supplice particulièrement ardu, et Hana se prit à regretter son manque de musculature. Elle finit néanmoins par arriver en bordure du camp de bûcheron, et allongea Mizuki, toujours inconsciente, sous un tapis de feuille humidifiée par la rosée.

Hana – Je n’en ai pas pour longtemps, tiens le coup !


Puis Hana se jeta ventre à terre et, à la faveur de l’obscurité, rampa jusqu’au chantier. Là, elle se redressa et courut aussi silencieusement que possible le long des baraquements. Quelques gardes patrouillaient, mais pour un shinobi – même débutant – les éviter était un vrai jeu d’enfant. Passée les baraquements, elle bifurqua vers sa gauche et se dirigea à pas vif vers une petite maison de bois. Son objectif.
L’infirmerie.
Il était évident que, dans pareille entreprise, les accidents devaient être nombreux, et que tous les chantiers devaient être équipés d’une antenne médicale. Et si la forêt était infestée d’araignées venimeuses, alors, les ouvriers devaient bien y être confrontés eux aussi.
La genin ne mit pas longtemps à fracturer la porte dont la serrure était d’une qualité risible. Hana jeta un œil au ciel avant d’entrer : le rose et le bleu avaient remplacés le gris et il ferait bientôt complètement jour. Elle devait faire vite.

***

Quand Mizuki ouvrit les yeux, elle sentit tout de suite que quelque chose n’allait pas. Elle avait l’impression d’être pongée dans une bouillie visqueuse. Balayant son visage de ses doigts sales, elle comprit qu’il ne s’agissait que de feuilles mortes humides.
« Qu’est-ce que je fais là ? »
Elle ne parvenait pas à se rappeler les raisons qui avaient pu la pousser à dormir ainsi, affalée à même le sol.
« Qu’est-ce que j’ai fais hier soir ? »
Les seules images qui défilaient dans son crâne étaient déformées par les rêves éveillés dont elle sortait à peine.
Un craquement retentit sur sa droite. Puis un autre. Et encore un autre. Quelqu’un courrait vers elle. Rassemblant ses forces, Mizuki parvint à tourner la tête et à fixer la nouvelle arrivante.

Hana – Mizuki ! Tu es réveillée ! Comment-tu te sens ?

Mizuki – Hana ? Qu’est-ce qu’on fout là ?


Hana – On est en entrainement ! Souviens toi ! Les chantiers ! La forêt !


Mizuki – Qu’est-ce qui m’est arrivé ?


Hana – C’est une araignée. Elle t’a attaqué, et son venin t’as mit KO.


Tout en parlant, Hana sorti de sa poche un flacon de verre bleu. Avec un grand sourire elle annonça :

Hana – Mais ne t’en fais pas, j’ai l’antidote !


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Hana Aisu
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Hana Aisu


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MessageSujet: Re: 3 - Trois Espions dans la Forêt   3 - Trois Espions dans la Forêt EmptyDim 4 Nov - 12:39

Troisième Jour



Après avoir ingurgité l’antidote que Hana était parvenu à voler pour elle, Mizuki s’endormit comme une masse.
« Ca doit être normal, j’imagine », songea Hana en allant se mettre en position d’observation. Elle avait une mission. « J’espère que ça ne posera pas de problème d’avoir… emprunté… l’antidote… Au pire, j’irais leur rendre à la fin de l’entraînement. »
L’après midi fut exceptionnellement chaude, et Hana transpirait à grosse goutte tandis que des moucherons s’affairaient à boire à grandes lampées la sueur qui lui dégoulinait du front, de la nuque et des bras. « Heureusement qu’il y a ces sales bêtes pour me tenir éveillée, parce qu’entre mes deux heures de sommeil cette nuit, et la chaleur aujourd’hui, je suis au bord de m’endormir. »
Heureusement, elle n’eut aucun moment d’absence et parvint même à boucler l’étude du chantier avant le milieu d’après midi. Quand elle eut terminé son observation, qui s’était passé sans le moindre accroc, la sécurité y était bien plus faible que ce qu’on leur avait annoncé, Hana alla rejoindre Mizuki, toujours allongé dans sa cachette de fortune, et qui avait sommeillé la majorité de la journée.

Hana – Tu te sens mieux ?


Mizuki – Nettement… C’est pas la forme, mais je pense que je vais pouvoir marcher.


Hana – D’accord… Fais attention quand même, t’es toujours très pâle.


Mizuki acquiesça, et tendit sa main pour que son équipière puisse l’aider à se relever. Quand elle fut debout, elle sembla tanguer un instant, et l’on aurait pu croire qu’elle allait tourner de l’œil, mais elle tint bon et, solidement campée sur ses jambes, se permit même un sourire.

Mizuki – Allons-y, Il faut être de retour au campement avant le point de rendez vous.


Elles se mirent en route, et, pour la première fois depuis le début de la mission, elles se sentaient détendues. Mizuki se remettaient, et, si Yahei avait réussi sa tâche – ce dont elles ne doutaient pas – le succès de la mission serait quasiment assuré. Mais pour agréable qu’aurait pu être la ballade du chemin du retour, ni l’une ni l’autre ne laissa tomber sa vigilance. Mizuki observait les alentours, prête à se laisser tomber dans la première cachette qu’elle trouverait si quelqu’un passait à proximité, et Hana ne quittait pas Mizuki du regard, s’attendant à tout instant à la voir basculer en arrière. Fort heureusement, aucune péripétie notable ne vint les ralentir, et elles parvinrent à leur campement avec une confortable avance. Elles avaient mangé en chemin les provisions qui leur restaient, et elles entreprirent d’en récolter quelques unes en attendant Yahei. Mizuki parvint même à attraper un lapin qu’elles voulurent faire tuer pour manger quelque chose de plus consistant qu’une poignée de baies, mais elles réalisèrent ensuite qu’un feu le ferait repérer instantanément, et elles se contentèrent de regarder bêtement l’animal terrifié.

Mizuki – On le laisse repartir du coup ?


Hana – Oui, relâche le… Bon repose toi, toi, Yahei ne va pas tarder, je fais le guet.


Mizuki – Tu es sûre que tu tiendras le coup ?


Hana – T’en fais pas pour ça va, de nous deux, c’est toi qui as le plus besoin de dormir.


« Mouais… Je dis ça mais je tiens à peine debout… J’ai presque pas dormi depuis le début de la mission… Enfin, au moins, je n’ai pas été attaqué par un monstre à huit pattes ! Et Yahei qui n’arrive toujours pas… Je vais finir par croire qu’il s’est fait avoir… Misère… Il faut que je me trouve une occupation sinon je vais m’endormir pour de bon… »

Machinalement, Hana se mit à malaxer du chakra. Même si elle ne comptait pas lancer la moindre technique, cette action lui permettait de se concentrer sur quelque chose d’autre que sur le sommeil qui menaçait de la prendre. Au cours de ses lectures sur l’art du genjutsu, Hana avait appris que certains des grands maître illusionnistes parvenait à combiner entre elles plusieurs techniques, maximisant ainsi leur puissance. Elle murmura pour elle même :

Hana – Et moi ? Je peux y arriver ?


La question en elle même n’était pas juste. Elle savait qu’elle pouvait y arriver, elle maitrisait déjà l’aspect de base de cette technique, celui que l’on appelait l’Esprit Infini. Non, la vrai question était « jusqu’où pouvait-elle aller ? » Hana savait pour l’avoir lu que l’aspect suivant, nommé « Asservissement passionné ». Pouvait-elle pousser jusque là ? Il n’y avait qu’une seule façon de le savoir… Utilisant le chakra qu’elle avait accumulé jusque là, Hana prépara le lancement de « perdu ». En simultanée, elle rassembla suffisamment d’énergie pour réaliser un « Tremblement ». Ca elle savait déjà le faire, c’était maintenant que les choses se corsaient.
Le genjutsu est une peinture et sa difficulté est diverse. Tracé, réalisme, imagination. Mais l’art le plus subtil des illusions restait le mélange. Savoir prélever la quantité exacte de jaune et de bleu pour en faire le vert recherché, ou bien doser parfaitement deux techniques pour pouvoir les combiner sans gâcher inutilement du chakra. C’était là, le vrai défi, celui que devaient relever tous ceux qui se revendiquaient comme des maîtres illusionnistes. Et c’était celui que devait relever Hana.
Au moment où elle se sentait enfin prête à y arriver, elle entendit un souffle discret sur sa gauche. Une respiration.

Yahei – Hana ! C’est moi !


Hana eut envie de lui sauter dans les bras.

Hana – Enfin ! Tu es en retard !

Yahei – J’ai mis du temps à identifier le chef de chantier… Tu… Il reste quelque chose à manger ?


Hana – Oui, tiens !


Elle lui lança les dernières miettes de provisions restantes.

Yahei – Et Mizuki ?


Hana – J’ai pu m’en occuper, on va dire.


L’Aburama se mit soudain à sourire.

Yahei – On va s’en sortir !


***

Le lendemain matin, Mizuki était parfaitement remise, au grand soulagement de toute l’équipe. Yahei et Hana s’autorisèrent eux aussi quelques heures de sommeil avant que le soleil ne se lève et, à l’aube, les trois genins prirent le chemin du dernier chantier. Maintenant que l’équipe au grand complet était à nouveau opérationnelle, ce fut un vrai jeu d’enfant d’espionner le dernier objectif, et ils purent quitter leur poste d’observation juste après midi.

Yahei – on a fini ! Ca y est !


Il semblait se retenir de crier de joie.

Mizuki – Oui ! On fait quoi là, du coup ? On rentre ?


Hana – Je ne sais pas… Il est censé ne venir nous chercher que demain matin. Est-ce qu’on passe une dernière nuit dans la forêt, ou bien est-ce que l’on rentre si l’on a terminé en avance ?


Yahei – Je ne sais pas… D’un côté, si on était en vraie mission, finir en avance, c’est plutôt un avantage…


Mizuki – Oui, mais si ils veulent nous faire un exercice de survie… Ils pourraient préférer qu’on reste une nuit de plus !


Hana – Je pense qu’on devrait attendre demain… Dans une mission, il faudra respecter les rendez vous qu’on nous donnera. Le rendez vous est demain à l’aube, on rentrera demain à l’aube. Vous êtes d’accord ?


Mizuki – D’accord… Mais qu’est-ce qu’on va faire aujourd’hui ?


Yahei – Je propose que l’on récolte un peu de quoi manger…


Hana – Je peux vous laisser faire ça ? Il y a quelque chose que j’aimerais faire…


***

Hana rentra seule au campement. Yahei et Mizuki étaient partis ramasser quelques fruits aux alentours, mais la jeune Uchiha s’était défilé. « Je sais que ça ne se fait pas, mais hier soir, j’ai vraiment eu l’impression que j’étais sur le point d’y arriver. S’il vous plaît, est-ce que je pourrais aller au campement et continuer à m’entraîner ? Je suis sur le point de passer un cap dans mon genjutsu, j’en suis sûre… », avait-elle dit aux deux autres. Ils avaient acceptés et, à présent, Hana tentait de réaliser un Asservissement Passionné.
Il lui fallut une heure pour y arriver. Une heure pour parvenir à maîtriser l’afflux si délicat du chakra illusionniste. Le contrôle en était si ardu que, parfois, Hana avait l’impression qu’elle devait pratiquer une opération à cœur ouvert en se servant uniquement de ses pieds. La comparaison était excessive mais elle avait quelque chose de vrai. Mais elle y était arrivée.
« Il faudra que je me renseigne sur les chocs psychiques… Je devrai être en mesure d’en apprendre quelques uns, et tactiquement, je manque de puissance brute… »

Yahei et Mizuki revinrent à ce moment là, et tout trois vécurent la soirée la plus détendue depuis le début de la simulation. Le lendemain, ils sortirent de la forêt, et redécouvrirent le vent dans leurs cheveux. Hana ne put s’empêcher de lancer, alors qu’ils marchaient en direction du point de rendez vous :

Hana – Mon royaume pour une douche…





Spoiler:
Daimyo du Feu

Daimyo du Feu


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MessageSujet: Re: 3 - Trois Espions dans la Forêt   3 - Trois Espions dans la Forêt EmptyDim 11 Nov - 23:00

Hana Uchiha +35 XP - Technique validée

[justify]Une bonne session de RP bien sympathique. J'ai beaucoup aimé la relation que tu as réussi à tisser entre ton personnage et ses compagnons, ça apporte une profondeur bienvenue à ton personnage, et ça te permet de multiplier les discussions et les situations sympa, du coup on s'ennuie pas du tout à lire. Tu tiens une brochette sympa de personnages différents, je te conseille de continuer sur cette voie à développer au moins deux de ces PNJ, , ça te créera des opportunités chouettes pour le futur. Attention aux fautes d'orthographes saupoudrées par ci par là, mais rien de gênant à la lecture en tout cas.


Intervention MJ :

Fatigue
Au retour de cette mission, tu te sens épuisée. tu as du mal à te concentrer et tu es un peu soupe au lait. Après quelques nuits de sommeil et une meilleure alimentation, tout devrait rentrer dans l'ordre.
Effet : Trois jours RP.
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