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 17 - Sur les Routes de Kawa

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Hana Aisu
Aspirant de Konoha
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Hana Aisu


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MessageSujet: 17 - Sur les Routes de Kawa   17 - Sur les Routes de Kawa EmptyMer 27 Fév - 22:15

17 – Kensichi


Kensichi – Madame ? Madame ? Vous allez bien ?

La voix venait de loin. Il semblait à Hana que des kilomètres, des centaines de milliers de kilomètres la séparait de cette voix inquiète.

Kensichi – Faut pas rester là, hein…

« Qu’elle se taise », songea Hana. Elle n’avait d’autres désirs que celui de se replonger encore et encore dans ce néant si accueillant dans lequel elle flottait.

Kensichi – Vous êtes de Konoha ?

La jeune Uchiha ouvrit les yeux d’un coup. Konoha… Tout lui revint en mémoire, ce dont elle se serait bien passée. L’adolescente plissa les yeux, aveuglée par la lumière du jour. Elle était couchée à même le sol, et sentait sous ses paumes crasseuses la caresse de la mousse humide et des cailloux tranchants. Tandis qu’elle reprenait peu à peu conscience, ses souvenirs se firent de plus en plus précis, et le flot d’images qui s’était déversé en elle s’emboîtait à présent pour reconstituer le déroulé des évènements. Elle était morte. Aï Senshi, première Hokage, était morte. Non… Non pas morte… détruite plutôt… Oui, détruite… annihilée… brûlée vive devant les yeux de l’ancienne genin. Ses cendres devaient déjà être dispersées par le vent. Nulle sépulture pour Aï Senshi.

Kensichi – Ah ben vous vous réveillez, quand même ! Je commençais à m’inquiéter !

Hana fixa un long moment le visage du jeune homme qui l’avait réveillé. Il lui fallut de longues secondes pour enregistrer correctement ce qu’elle voyait tant son cerveau marchait encore au ralenti. C’était un garçon, très probablement plus jeune qu’elle, une quinzaine d’année environ. Il arborait une véritable crinière de cheveux sombres et portait des vêtements de voyage usés au possible. Avec un grognement, Hana parvint à se réveiller, et s’empressa de s’assurer que personne d’autre ne se tenait dans cette clairière. Face à elle, le garçon sembla contrarié.

Kensichi – Vous pourriez dire bonjour… ou merci… ou je ne sais pas… quelque chose…

Hana – Qui es-tu ?


Kensichi – Je voulais dire : « Quelque chose de chaleureux », excusez moi, j’aurais du être plus précis.

Hana – Je suis là depuis combien de temps ?


Kensichi – Ca non plus, ça n’est pas très chaleureux…

Hana sentit une pulsion d’agressivité parcourir ses membres. Elle s’approcha à grand pas du garçon et le saisit par le col.

Hana – Tu ne comprends rien ! J’ai besoin de savoir combien de temps j’ai passé ici !


Kensichi se débattit et se dégagea de la poigne de Hana.

Kensichi – Aucune idée, je viens de vous trouver. Je m’étais abrité dans une grotte à deux pas d’ici le temps que la pluie passe, et en tentant de retrouver le sentier je suis tombé sur vous.

Hana – La pluie ? Quelle pluie ? Il ne pleuvait pas !


Kensichi – Ah ? Eh ben vous avez du bien dormir parce qu’il a plus toute la journée d’hier.

Hana se mordit la lèvre. Elle avait passé tant de temps inconsciente ? Si c’était le cas, les agresseurs avaient du tenir leur promesse de ne pas s’attaquer à elle. Elle poussa un soupir de soulagement.

« Je n’ai absolument aucune idée de comment ça se fait, mais je suis vivante et, visiblement, pas recherchée. Sinon j’aurais déjà été retrouvée. »


Elle sourit à Kensichi.

Hana – Excuse moi d’avoir été… un peu mal aimable…


Kensichi – C’est comme ça qu’on dit « carrément à chier » par chez vous ?

Hana – Ca va, je me suis excusée… Comment tu t’appelles ?


Kensichi – Kensichi, je viens de Kawa.

Hana – Moi c’est…


Elle s’interrompit. Ce n’était probablement pas une très bonne idée de donner son nom au premier passant venu…

Hana – Mizuki… Mizuki Uriyama, je viens du Pays du Feu.


Kensichi – Et qu’est-ce que vous venez faire à Kawa ?

Hana – Je ne vais pas à Kawa, je me dirige vers Ame.


Kensichi – Ben ça vous raccourcit pas le chemin de passer par ici ! Pourquoi est-ce que vous n’avez pas directement pris la direction d’Ame ?

Hana – Attends… on est où là ?


Kensichi – Vous savez que je suis de plus en plus surpris que vous arriviez à vous souvenir de votre nom ?

Hana – Ecoute, Kensichi, j’ai eu quelques soucis, et il faudrait que j’arrive vite à Ame, alors sois gentil, épargne moi tes commentaires et réponds moi…


Kensichi – Vous êtes à Kawa, à quelques kilomètres à l’ouest de la frontière du Pays du feu, et à une bonne journée de marche de Ame.

« Merde… j’ai du dévier de ma course en tentant de fuir l’embuscade… Je ne sais pas combien de temps j’ai couru, mais probablement toute la nuit… Et j’étais tellement paniquée que j’ai du tourner en rond. Quand je suis tombé dans les vapes… hum… »


Hana – Merci, Kensichi. Tu fais quoi, toi ?


Kensichi – Comment ça ?

Hana – Tu es pas un peu jeune pour te balader tout seul, comme ça ?


Kensichi éclata de rire.

Kensichi – Oh non ! Pour ça vous pouvez vous rassurer, je suis super fort ! Je ne crains pas grand chose…

Hana – Super fort ?


Kensichi – Ouais ! Je vais au sud de Kawa là, voir des amis à moi.

Hana réfléchit à toute vitesse. Il était temps de mettre au point un vrai plan d’action pour l’avenir. Elle n’avait pour le moment fait que se choisir une destination globale, mais elle n’avait encore pas la moindre idée quant à comment elle pourrait vivre une fois sur place. A moins que… Pourquoi aller à Ame après tout ?

Hana – Et dis moi, tes amis, ils n’auraient pas du travail pour moi ?


Kensichi – Je croyais que vous deviez aller à Ame ? De toutes urgences ?

« Oups. Changement de sujet. »


Hana – Tu ne voudrais pas arrêter de me vouvoyer ? On a presque le même âge. Alors, tes amis ?

Kensichi sembla méfiant, mais préféra ne pas insister.

Kensichi – Ils auront probablement du travail pour un homme…

Hana haussa un sourcil, amusée.

Hana – ça veut dire quoi ça ?


Kensichi – Ben… Vous êtes… tu es une fille.

Hana – Je salue ton sens de l’observation.


Kensichi – Très drôle… Mes amis, ils ont besoin de gens fort pour leur travail. Et t’as pas l’air très forte.

Hana éclata de rire. Ce garçon l’amusait de plus en plus, et elle commençait même à réussir à se concentrer sur autre chose que sur les images de torche humaine qui lui collaient à la tête.

Hana – Et qui t’as dis que je n’étais pas forte ? Je pourrais t’étaler comme un rien !

Kensichi eut un petit sourire. Un sourire plein de confiance. Le sourire de quelqu’un qui vient d’entendre quelque chose qui lui fait extrêmement plaisir.

Kensichi – On parie ?

Hana – Ca dépend quoi… Si je gagne, tu me présentes à tes amis.


Kensichi – Tu ne gagneras pas.

Hana – On verra bien.


Kensichi – Et quand je t’aurais écrasé, qu’est-ce que je gagnerai ?

Hana réfléchit un moment. Elle avait absolument besoin d’être en contact avec quelqu’un qui connaissait la région. Seule, en territoire inconnu, elle ne mettrai pas longtemps à être rattrapée.

Hana – Je ferais la cuisine ?


Kensichi – Marché conclu. Je mange ma viande saignante.

Hana – Comment est-ce qu’on dit déjà ? Ah oui ! Tu vas pleurer.


Kensichi éclata de rire et alla se positionner une dizaine de mètres plus loin. Il laissa tomber au sol sa lourde cape de voyage, ne gardant que sa veste en cuir sans manche.

Hana – Et les règles ?


Kensichi – Le premier qui pleure en appelant sa mère a perdu ?

Un sourire de défi barra le visage de Hana.

Hana – Marché conclu.


Face à elle, Kensichi se mit en garde.

« Bon… C’est pas tout ça mais il s’agit de gagner maintenant. Il a probablement exagéré, mais si il est aussi fort qu’il le prétend, ça ne va pas être de la tarte : on ne peut pas dire que ces derniers jours aient été très reposants… Je ne peux pas lui envoyer un fléau ou une morsure de l’âme, je risquerai de la blesser vraiment… Tant pis, je vais plutôt le ralentir… »


Kensichi – Quand tu veux.

Hana – Quand tu oses.


Kensichi éclata de rire et s’élança. Vite. Très vite.

« Rapide, l’enfoiré »
songea Hana en composant les signes d’un Tremblement. Kensichi fit un bond et fusa vers elle. Elle parvint à lancer sa technique au moment même où le pied de son adversaire percutait son épaule. Le jeune homme prit appui sur Hana et se propulsa en arrière, retombant quelques mètres plus loin, parfaitement équilibré. Il fixa un instant sa main qui était secouée de légers spasme.

Kensichi – C’est du genjutsu ?

Hana – Oui…


Kensichi – Je vais avoir du mal… Mais je devrais m’en sortir.

Hana – En tout cas, joli coup.


Kensichi – Merci.

Hana sortir un kunaï de sa poche et se prépara à recevoir un nouvel assaut. Kensichi, toujours souriant, attendit une ou deux respirations avant de charger à nouveau. L’Uchiha avait prévu de lui lancer une Faiblesse, mais elle changea de plan au dernier moment. Kensichi venait de s’emparer de son propre kunaï. Hana aurait bien été incapable de dire comment il avait réussi ce tour de passe passe, et elle préféra plonger au sol plutôt que de rester immobile à réfléchir lorsqu’elle aperçu l’éclat argenté se diriger vers elle. Tout en tombant, elle enchaîna aussi vite que possibles une demi douzaine de signe, et parvint à lancer un Oubli. Son adversaire laissa tomber le kunaï à terre s’en même s’en rendre compte. Hana en profita pour se relever d’un bond, et prendre un peu de distance.

Hana – Tu attaques sévèrement.


Kensichi – Je ne retiens pas mes coups…

Hana – Moi si, je ne veux pas te blesser.


Kensichi – Aucun risque que ça arrive.

Il chargea à nouveau et parvint à passer la garde de Hana. Un, deux, trois puis quatre coups de poings l’atteignirent au torse, et elle tomba à la renverse en toussant.

Kensichi – Tu vois ? Je suis plus fort que toi.

« Vas-y. Attaque le. Il n’a pas peur. Et il est coriace, il faudra plus que ça pour le mettre hors jeu. »


Sans un mot, Hana malaxa d’une chakra et, sans que Kensichi n’ai pu distinguer le moindre de ses signes, elle incanta la technique qu’elle s’était promise de ne pas utiliser au début du combat.

Hana – SAIGAI !


Le choc psychique atteignit Kensichi s’en qu’il ne puisse réagir, et il s’effondra au sol sans un mot. Jurant, Hana courut vers lui. Il n’était pas inconscient, mais grimaçait de douleur.

Kensichi – Ca fait… un mal de chien…

Hana – Je sais, je suis désolée…


Kensichi – C’est le jeu…

Hana – Très beaux enchaînements, tu es fort…


Kensichi – J’appartiens à l’école du Renard. J’ai été formé pour le combat.

Hana – Ca se voit… Ca va aller ?


Kensichi – On ne demande pas… à son adversaire… comment il va…

Hana – Bien sûr que si, on n’est pas toujours obligé de tuer l’autre.


Kensichi – Je n’ai pas encore perdu.

Hana ne répondit pas et s’assit à côté du jeune garçon.

Hana – Arrête tes bêtises, personne n’a gagné ou perdu. Tu m’écrases largement au contact, je domine sans problème à distance, c’est un match nul.


Kensichi se redressa. Son mal de crâne avait, à sa grande surprise, disparu.

Kensichi – On fait quoi alors ?

Hana – Je t’accompagne dans le sud, tu me présentes à tes amis, et je ferais… un peu… de cuisine ?

Kensichi fit un clin d’œil.

Kensichi – Marché conclu.


Dernière édition par Hana Uchiha le Sam 2 Mar - 19:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: 17 - Sur les Routes de Kawa   17 - Sur les Routes de Kawa EmptySam 2 Mar - 16:06

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Hana Aisu
Aspirant de Konoha
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Hana Aisu


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MessageSujet: Re: 17 - Sur les Routes de Kawa   17 - Sur les Routes de Kawa EmptySam 2 Mar - 19:14

18 – Sur les routes de Kawa...

Kensichi – Tu sais, je commence vraiment à penser que tu m’as bien arnaqué…

Hana – Comment ça ?


Kensichi – Tu te souviens de notre marché ?

Hana – Vaguement…


Kensichi – Je te présente mes contacts à Kawa, et en échange, tu étais censé faire à manger…

Hana – Eh ben ? J’ai fais à manger !

Elle désigna d’un geste de la main le bouillon salé qui clapotait dans le bol en bois de Kensichi.

Kensichi – Et tu n’as pas pensé une seule seconde à me prévenir que tu ne savais pas faire à manger ? J’ai jamais rien mangé d’aussi mauvais…

Hana eut un petit sourire.

Hana – Et qu’est-ce qui t’a fait croire que je savais cuisiner ?


Kensichi haussa les épaules et, sans la regarder, murmura :

Kensichi – Ben… T’es une fille.

Hana – Ah bah forcément… Je suis une fille… Forcément si je suis une fille je vais savoir cuisiner ça tombe sous le sens… Dis, t’attends quoi pour me filer ton linge ? Je suis une experte en lessive aussi…


Kensichi sourit, les yeux rivés sur son bol.

Hana – Si tu savais à quel point j’ai envie de te casser la gueule, tu sourirais moins…


Le jeune garçon leva les mains en signe d’excuse.

Kensichi – Bon, bon, d’accord, je suis désolé…

Hana – Excuse acceptée… Peut-être…


Kensichi, désireux de changer de sujet, attendit quelques instants avant de relancer la conversation.

Kensichi – Et sinon Mizuki, tu ne m’as pas expliqué pourquoi tu cherchais du travail…

Hana se contracta. Elle attendait cette question avec une certaine appréhension depuis qu’ils étaient ensemble sur les routes. Si elle avait fini par s’habituer à se faire appeler Mizuki Uriyama, elle craignait de commettre, un jour ou l’autre, une bourde irréparable qui ruinerait définitivement sa couverture.

Kensichi – C’est vrai quoi, tu es une kunoichi non ?

Hana – Oui… Je viens de Konoha.


Kensichi – Je m’en doutais… Le genjutsu, ce n’est pas vraiment le genre de chose que l’on apprend en autodidacte, hein ?

Hana – Le Taijutsu non plus. Du moins, pas au niveau auquel tu le pratiques.


Kensichi poussa un profond soupir et lança à Hana un regard irrité.

Kensichi – Je te l’ai dis, j’ai suivi l’enseignement de l’Ecole du Renard. Mais ça t’arrives de temps en temps ?

Hana – De quoi ?


Kensichi – Répondre aux questions que je te pose !

Hana haussa les épaules en déclarant :

Hana – De temps en temps… Pourquoi ?


Kensichi – Parce que chaque fois que j’aborde tes objectifs, tu éludes la question.

La jeune Uchiha laissa échapper un soupir qu’elle tenta de faire passer pour un ricanement amusé. Il allait falloir jouer serré. Elle ne connaissait qu’un seul moyen de se tirer pour le mieux de ce genre de situation : le bluff !

Hana – Alors vas-y. Pose toutes tes questions, je te répondrai aussi honnêtement que possible.


Le garçon haussa les sourcils, l’air peu convaincu. Il ne connaissait pas encore Hana très bien, mais il doutait déjà que cette dernière puisse être vraiment honnête.

Kensichi – Vraiment ?

Hana – Vraiment.


Kensichi – Promis ?

Hana – Puisque je te le dis !


Kensichi – Y a pas de pièges foireux ?

Hana – Bon, tu te lances ? Je croyais que t’avais des questions à me poser…


Kensichi – D’accord, d’accord… Bon… Tu es qui ?

Hana – Je m’appelle Mizuki Uriyama, je viens de Konoha. Je suis une genin, j’ai dix-sept ans, et j’aime bien me balader dans le parc.


Kensichi – Comment il s’appelle le parc ? Et il ressemble à quoi ?

Hana – Toi, tu penses que je te mens. Et tu vas essayer de me piéger sur des petits détails.


Kensichi – Je croyais que tu devais simplement me répondre ?

Hana – C’est le parc Seibutsu… Il était en travaux. Et au milieu, il y a une statue qui représente une flamme… Une idée d’une Uchiha… Jin, Jun ou quelque chose dans ce goût là… C’est bon tu me crois maintenant ?


Kensichi – Ca va… Mais si tu viens vraiment de Konoha, qu’est-ce que tu fous à Kawa ? Tu m’as dis vouloir aller à Ame, puis chercher du travail à Kawa… Avoue que ça semble louche tout ça !

« Quand on veut bluffer, mieux vaut s’écarter le moins possible de la vérité… »
songea Hana.

Hana – Bon d’accord… Je vais te raconter ce qui s’est passé… Il y a quelques jours, je suis parti en mission avec la Shodaime Hokage Aï Senshi. Nous avons été prises en embuscades par une équipe que je n’ai pas pu identifier. L’Hokage a été tué, et j’ai réussi à m’enfuir…

Kensichi écarquilla les yeux, sous le choc.

Kensichi – Aï Senshi est morte ?!

Hana – Il ne reste rien d’elle… Tu la connaissais ?


Kensichi – Pas personnellement… Mais j’ai entendu parler d’elle… Mais attend ! Tu ne devrais pas rentrer à Konoha faire… je sais pas … un rapport ?

Hana fut prise d’une quinte de toux.

« Note pour l’avenir : avant de commencer à raconter n’importe quoi, penser à préparer son mensonge. »

Hana – Je … non… En fait, je ne compte pas retourner à Konoha.

Kensichi sursauta comme s’il avait été frappé par la foudre.

Kensichi – Hein ? Mais pourquoi ?

Hana – Ceux qui ont tué Aï Senshi… Ils venaient de Konoha. Si j’y retourne, je serais assassinée aussi…


Kensichi – Je croyais que tu n’avais pas eu le temps d’identifier les agresseurs ?

« Oups… »


Hana – Moi non, mais Senshi a réussi ! Elle a eu le temps de reconnaître plusieurs membres du clan Senjago.

Kensichi – Oh… putain… de bordel… c’est… c’est la merde !

Hana – Je ne te le fais pas dire… Garde ce que je viens de te raconter pour toi, tu serais en danger si on savait que tu es au courant !


Lui, silencieux, tâcha de mettre au clair ses idée.

Kensichi – Donc… Tu ne rentres pas à Konoha…

Hana – Non. Si j’y retourne, je suis morte, et morte, je suis inutile. Appelle moi lâche ou traître si tu le veux, ça ne change rien. Je ne compte pas mourir avant mes vingt ans. Je reviendrai à Konoha. Mais plus tard. Quand je serais plus puissante… Quand je pourrais faire face…


Là dessus elle ne mentait pas. Elle retournerait un jour à Konoha. Leur faire payer.

Kensichi – Non… je comprends. Donc tu cherches à te cacher à Kawa ?

Hana – Oui, économiser un peu, puis voyager. Essayer de vivre un peu…


Kensichi – Et comment est-ce que tu…

Mais Hana l’interrompit.

Hana – Ca ira pour ce soir ! On ne va pas y passer la nuit ! Je t’en ai déjà dis beaucoup non ?


Kensichi acquiesça.

Kensichi – Il est tard de toutes façons… On va peut-être dormir, non ?

Hana se leva et laissa prit dans sa sacoche une petite poignées de shurikens.

Hana – Toi tu vas te coucher, moi je vais profiter qu’il fait nuit pour aller me laver. La rivière est juste à côté.

Kensichi – Ah ? Et pourquoi tu attends la nuit pour ça ?

Hana – Parce que la nuit, il fait sombre, et ça en dissuadera certains d’aller y jeter un coup d’œil…


Elle éclata de rire en voyant Kensichi rougir, et s’éloigna du feu en direction de la rivière qui coulait une quarantaine de mètre plus loin. Elle marchait, perdue dans ses pensées. Elle en avait trop dit à Kensichi, elle le savait, mais elle n’avait pas eu le choix. Elle avait aussi bien conscience de s’être trop détendue, d’être trop peu en alerte, depuis son arrivée à Kawa. Mais elle était sûre d’y être en sécurité. Elle n’était pas si importante dans le village pour qu’on envoie une équipe complète à sa recherche, et la mort de l’Hokage avait du semer une pagaille tellement importante à Konoha que tout le monde devait déjà l’avoir oublié.
La jeune Uchiha retira sa tunique et déposa ses vêtements sur la branche basse d’un saule. Sa tenue était sale et puante, mais elle n’avait pas le courage de faire sa lessive maintenant. Elle s’en occuperait plus tard. Hana frissonna dans l’air nocturne, et se dépêcha de se glisser dans l’eau fraiche pour ne plus sentir le vent sur sa peau nue. Après des jours de marche et de peur, l’eau froide lui procura une intense satisfaction, et elle se sentit lavée, débarrassée de cette angoisse qui l’avait étreinte ces derniers jours. Elle fit quelques brasses pour ne pas se laisser engourdir, tout en faisant attention à ne pas trop être emportée par le courant. Prenant sa respiration, elle plongea la tête sous la surface et se laissa flotter sous l’eau comme une algue morte.
Dans deux jours… Dans deux jours ils seraient arrivés chez les contacts de Kensichi. Là elle trouverait du travail… Si ce n’était pas le cas, il ne lui resterait plus qu’à prendre encore la route. Mais pour aller où ?

Un souvenir lui revint soudain en tête. Dans une clairière, un garçon distant portant l’écharpe des Uchiha qui lui déclarait « Je compte me rendre à Cha pour me faire oublier ». A Cha… Si les contacts de Kensichi ne donnaient rien, Hana prendrait le bateau pour le pays du Thé et, là, elle n’aurait plus qu’à le retrouver.

Soujuu Ryoku.
Monsieur XP

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MessageSujet: Re: 17 - Sur les Routes de Kawa   17 - Sur les Routes de Kawa EmptySam 2 Mar - 20:02

Hana + 10 xp

*disparaît aussi vite qu'il est arrivé dans un nuage de fumé*
Hana Aisu
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MessageSujet: Re: 17 - Sur les Routes de Kawa   17 - Sur les Routes de Kawa EmptyDim 3 Mar - 22:41

19 – Le Pont Brisé

Hana – Alors ? On y est presque ?


Elle et Kensichi avait encore marché toute la journée à travers les terres de Kawa, et, selon les prévisions du jeune voyageur, ils étaient censés être arriver depuis bientôt une heure.

Kensichi – Oui, je te l’ai déjà dis !

Hana – Tu m’avais aussi dis que l’on arriverait avant que le soleil ne se couche…


Kensichi – Si tu marchais plus vite aussi…

Hana secoua la tête. Kensichi était d’une telle mauvaise foi lorsqu’il était en tort que c’en était affligeant.

Hana – La vérité, c’est que je marche à un rythme plus que raisonnable mais je fais bêtement confiance à un gamin qui prétend savoir la route et qui se perd au premier virage.

Kensichi – C’est bon… Je reconnais l’endroit… On est juste à côté…

Hana – Parfait… Bon, le temps qu’on y arrive, tu m’expliques un peu plus en détail qui sont les gens que l’on va voir ?


Kensichi – L’école du renard, donc je suis membre, dispose de plusieurs points d’hébergement un peu partout sur le continent. C’est là que l’on va. Ils ont souvent besoin de main d’œuvre pour maintenir les lieux en état, ce genre de chose…

Hana – Tu me dis qu’on va me demander de faire le ménage, là, non ? Je croyais que tu avais parlé de métiers d’homme
s ?

Kensichi – Oh, il y a plein d’occupations qui demandent un peu plus de… carrure… Sur les bateaux, entre autre…

Hana – On verra ça… Et sinon, il y a des usages à respecter ? Des choses à ne surtout pas dire ?

Kensichi – En règle générale, il vaut mieux éviter de te vexer… Ils sont plutôt… joueurs… là bas, et comprendraient mal pourquoi est-ce que quelqu’un qui veut travailler avec eux serait aussi fermé à leur humour.

Hana – Mouais…


Elle n’était pas convaincue du tout. En fait, plus ils s’approchaient des contacts de Kensichi, et plus elle était persuadée que tout ça n’était qu’une énorme erreur, et qu’elle aurait nettement mieux fait de voyager seule… Il faut dire que Kensichi avait eu nettement tendance à la ralentir…

***

La veille.

Kensichi – Oh… putain…

Les deux voyageurs fixaient, ahuris, l’endroit où se dressait peu de temps auparavant un petit pont de bois, et dont il ne restait que quelques débris emportés par les eaux.

Kensichi – Le pont… il était là…

Hana – Et il n’y est plus. Qu’est-ce qui est arrivé ?


Kensichi désigna le cours d’eau d’un geste du menton.

Kensichi – Le courant… Il n’est pas aussi fort normalement… La pluie de ces derniers jours a provoqué une crue… Ca fait des années que les habitants du coin demandent aux autorités de construire un pont plus solide… Il faut croire qu’ils avaient raison.

Soupirant, il laissa tomber son sac sur le sol, et en sortit un rouleau de cuir noir. Il l’ouvrit, et en sorti une carte parcheminée.

Kensichi – Hum… C’est plutôt emmerdant… Le prochain pont est à au moins deux jours de marches en amont de cette rivière… Ca nous fait un sacré détour…

Hana éclata de rire, et Kensichi lui lança un regard noir.

Kensichi – Je croyais que t’étais pressée ? Je vois pas trop ce qui te fais rire …

Hana – Nan mais t’es sérieux ? Il nous suffit de traverser !


Kensichi secoua la tête.

Kensichi – Et dire que tu parlais de ne pas mourir avant tes vingt ans… Tu le vois ce courant ? Crois moi que tu auras à peine le temps de faire une brasse que tu seras déjà noyée… C’est beaucoup trop dangereux. Et avec cette crue, tous les gués doivent être impraticables.

Hana – Qui a parlé de nager ?

Avec un clin d’œil, et dévala le talus sur lequel ils étaient postés et, d’un bond, se jeta dans la rivière.

Kensichi – Mais ! Arrête ! T’es malade ! Tu…

Il ne termina pas sa phrase. Hana venait d’atterrir sur la surface de la rivière, et glissait sur l’eau comme s’il s’était agit d’une épaisse couche de glace.

Kensichi – Les shinobis… vous êtes flippant…

Hana se redressa. Bien qu’elle restât immobile, elle commencer à dériver, emportée par le courant.

Hana – Je t’assure que c’est plus facile que ça en à l’air…


Kensichi – Et tu comptes faire quoi ? Me porter ?

La jeune fille fit quelques foulées pour retourner au niveau de son compagnon.

Hana – Non. Je pensais t’apprendre à le faire…

Kensichi – Bah bien sûr ! C’est évident ! On cherche à gagner du temps et tout ce que tu trouves à faire, c’est essayer de m’apprendre à marcher sur l’eau !

Hana – Kensichi, si je te propose ça, ce n’est pas des paroles en l’air… Déjà, tu peux y arriver… Et ensuite…

Kensichi – Mais même si je pouvais y arriver – ce dont je doute – a quoi est-ce que ça nous servira, hein ? Porte moi pour traverser cette foutue rivière, et le jour où on aura deux heures à tuer, là tu m’apprendra !

Hana – Et si on croise d’autres rivières dans le même état ? Et si tous les ponts du pays ont été emportés ? Sincèrement, le temps que tu passeras à apprendre à faire ça ne sera pas du temps perdu…


Kensichi s’assit dans l’herbe, et ferma les yeux. Il resta silencieux quelques instants, puis déclara :

Kensichi – Tu as raison… C’est long ?

Hana – C’est très court. On peut faire ça dans la journée…

Kensichi – Tu sais que je ne sais pas utiliser le chakra ?

Hana – Tu sais le faire. Vraiment, je t’assure ! Certains de tes mouvements de Taijutsu en sont empreints. Simplement, tu ne t’en es jamais vraiment rendu compte, et c’est ce que l’on va faire maintenant…


Hana donna les consignes d’entraînement à Kensichi, et alla s’installer sur la berge, prête à sauter dans l’eau pour le récupérer si il n’y parvenait pas du premier coup. Ce qui était plus que probable…

« Bon, c’est pas tout ça, mais je ferais bien de m’entraîner, moi aussi… Il y a longtemps que je n’ai pas pratiqué le Genjutsu… »


C’était, hélas, plus facile à imaginer qu’à faire. Déjà parce qu’il fallait souvent que Hana brise sa concentration pour aller repêcher un Kensichi trempé et vexé mais aussi, et surtout, parce que c’était la première fois qu’elle devait s’entraîner entièrement seule. Sa mère n’était plus là, Sei n’était plus là, Kumaro n’était plus là. A présent, elle marcherait seule sur la voie des shinobis.
Mais dans quelle direction aller ?
Elle avait entendu quelque fois Sei parler de l’importance pour un pratiquant du genjutsu de cribler littéralement l’esprit adversaire d’assaut psychique, de transformer son cerveau en un réseau complexe d’illusions se combinant entre elles, encore et encore…

« C’est dans cette direction qu’il va falloir que je cherche … »


Concentré, elle joignit les mains, et commença à malaxer son chakra. Il lui fallait une cible, et elle en avait une. Kensichi ne souffrirait pas, elle ne lancerait que quelques attaques minimes…

« Je devrai peut-être le prévenir, non ? »
« Pourquoi après tout ? Je ne vais pas l’agresser… »
« Changement de tactique, on va la jouer pédagogique… »


Hana – Hey, Kensichi ?


Kensichi – Ouais ?

Hana – Je vais te lancer quelques illusions… Rien de bien compliqué, mais il va te falloir te concentrer pour y résister.


Kensichi – Hein ? Mais pourquoi ?

Hana – C’est une façon de s’assurer que tu ne perdras pas ta concentration pendant l’exercice.


Kensichi sembla sur le point d’émettre une critique, mais laissa tomber.

« Je dois dire que comme mauvaise foi, je m’étonne parfois. »
« C’est pour son bien. »
« Nan, c’est pour le mien. »
« … »


Hana se concentra à nouveau sur ses attaques. Elle commença tout de suite par soumettre Kensichi à un Perdu. Immédiatement, elle enchaîna avec une Faiblesse. Elle hésita un instant à lancer une autre altération, et finit par se décider à en lancer une dernière, un Tremblement.

« On y est », songea-t-elle, « maintenant il faut chercher. »


Mais que chercher ? Alors que son esprit, son chakra, une part d’elle même s’insinuait dans l’esprit de Kensichi pour y jouer comme une mélodie hypnotique, elle devait repérer le détail, la… la… la « chose » dont parlait Sei lorsqu’il évoquait ce point de rupture qui faisait céder l’adversaire quand les illusions se combinaient trop.

Hana ne savait pas exactement ce à quoi cette chose était censée ressembler. Elle n’en avait pas la moindre idée. Serrant les dents, elle s’assura qu’elle maintenait ses illusions dans l’esprit de son compagnon de route. Elle devait y être. Elle devait se trouver juste à côté de la solution… Mais elle ne la trouvait pas.

Soudain, quelque chose attira son attention. Rien de descriptible, ce n’était pas une sensation, pas un éclat, pas goût ou un bruit, pas une odeur… Ce n’était même pas un « sixième sens » qui avait averti Hana de l’existence de cette faille. C’était comme si, simplement, Hana savait que quelque chose était là, quelque chose qu’elle n’avait pu ressentir encore une seconde auparavant.

La faille était là.

Il fallait maintenant s’y engouffrer.

Kensichi s’effondra et sombra sous la surface de l’eau. Hana rompit immédiatement ses illusions et plongea dans l’eau glacée. Elle remonta immédiatement Kensichi et le traîna sur la berge.

Hana – Hey ! Kensichi ! Ca va ?


Kensichi – Ca va… ca va… Qu’est-ce que… c’était quoi ce truc, Mizuki ?

Hana – De quoi ?


Kensichi – J’arrivais à lutter contre tes illusions… Et d’un coup elles sont devenues plus… plus … plus fortes… Je n’ai rien pu faire contre… Je ne sais pas ce qui s’est passé…

Hana – Moi non plus, mentit Hana. Tu devrais te reposer un peu. On retentera de t’apprendre à marcher sur l’eau après la pause, hein ?

Kensichi acquiesça.

***

A présent

Kensichi – On est arrivé !

Hana – Eh ben ! Je ne m’attendais pas à ça !


Kensichi – Ah bon ? Tu pensais que ce serait quoi ?

Hana – Je sais pas, une maison avec des chambres dedans… Ca, ça ressemble plus à la demeure d’un Daimyo !


Kensichi – Je crois que ça appartenait à un petit seigneur du coin qui est parti… Les Kitsunes ont pu la récupérer pour pas trop cher… Enfin c’est ce qu’on m’a dis… Tu viens ?

Les deux voyageurs accélérèrent et allèrent frapper à la porte de bois de la bâtisse.

Hana – Donc je résume : je suis gentille, je ris à leur blagues et tout se passera bien ?


Kensichi – C’est l’idée…

Hana – Tant qu’on ne me demande pas de finir seins nus…


Kensichi – A ce propos…

Mais, et c’est une bonne chose, Kensichi n’eut pas le temps de terminer sa phrase. Une jeune homme d’une trentaine d’années ouvrit la porte avant que le moindre commentaire ne puisse être fait.

L’homme – Bonsoir… Vous êtes… ?

Kensichi – Shin’jin ! C’est Kensichi !

L’homme sembla d’abord étonné, puis éclata de rire.

Shin’jin – Pas possible ! T’as pris un vrai coup de vieux !

Kensichi – Ca fait bien quatre ans que je ne suis pas passé dans le coin ! Tu nous fais rentrer ?

Shin’jin – Je ne vais pas te laisser dehors ! Et ton amie, c’est ?

Hana prit la parole.

Hana – Je suis Mizuki Uriyama, du Pays du Feu.


Elle avait décidé avec Kensichi que cela vaudrait mieux pour tout le monde qu’elle évite de raconter qu’elle provenait de Konoha.

Shin’jin sembla étonnamment crispé en regardant Hana, mais elle n’y fit pas attention… Le continent était un endroit dangereux, et elle même était d’un naturel plutôt méfiant envers ceux qu’elle ne connaissait pas. L’homme les fit cependant entrer, et leur proposa aussitôt de se restaurer.

Kensichi – Ce serait avec grand plaisir ! Je ne te raconte pas ce que j’ai été contraint d’avaler sur le chemin !

Hana soupira en levant les yeux au ciel.

« Un vrai gamin celui là… »


Il leur fut servi une soupe chaude – et bonne, à en croire l’appétit que Kensichi montra, et qui n’avait pas grand chose à voir avec celui qu’il manifestait lorsque Hana était aux fourneaux. Hana resta silencieuse. Shin’jin se contentait de parler à Kensichi et ils s’échangeaient mutuellement des souvenirs d’autrefois, complètement indifférents à Hana. La jeune Uchiha avait fini par comprendre que les deux hommes avaient été formés par le même maître, auquel ils ne se référaient que par le terme de « le dingue ». Lorsque les assiettes furent aussi vides que les estomacs étaient pleins, Shin’jin se tourna vers Hana.

Shin’jin – Alors ? Vous cherchez du travail ici, c’est ça ?

Hana – C’est le cas… J’ai besoin de me refaire un peu d’argent avant de reprendre le voyage.


Shin’jin – Et où est-ce que vous comptez aller ? Si ce n’est pas indiscret…

« C’est indiscret… »

Hana – Je ne sais pas encore… Pourquoi ?


Shin’jin – Parce que si vous manifestiez le désir de faire quoi que ce soit de contraire aux idéaux de notre école, il serait de mon devoir de vous arrêter ici, et maintenant.

Kensichi fit tomber l’écuelle de bois dont il était en train de lécher les dernières gouttes.

Kensichi – Hein ? Mais ! Shin’jin, ça va pas de dire des trucs pareils !

Shin’jin – Toi tu te tais, et tu regardes.

Se tournant vers Hana, il ajouta.

Shin’jin – Et toi, si tu étais un peu honnête pour une fois.

Hana – C… Comment ça ?

Shin’jin – Mizuki Uriyama, hein ?

« Ca sent très mauvais… »
songea Hana, qui jeta un œil à la porte, prête à déguerpir.

Hana – C’est moi…


Shin’jin – Je connais Mizuki Uriyama. C’est une genin de Konoha. Adepte du Taijutsu. Nous nous sommes beaucoup entrainés ensemble, lorsqu’elle n’était qu’une enfant.

Hana – Je…


Shin’jin – J’ai eu le temps de t’observer ce soir. Et je pense savoir qui tu es.

Hana commença instinctivement à malaxer du chakra.

Shin’jin, lui, s’était levé. D’un geste ample, il rejeta sa cape sur le sol et dégaine un Katana étincelant.

Hana – Tu es Hana Uchiha. Et tu as déserté Konoha. Tu as trahi ton village. Et, comme une idiote, tu as foncé droit vers une école de Taijutsu alliée au Pays du Feu.

Hana sauta sur ses pieds et fit face à Shin’jin. Entre eux, Kensichi lançait des regards affolés à tout le monde.

Hana – Je suis heureux que tu m’ai reconnu, Shin’jin. Je n’aime pas mentir. Et si je meurs ce soir, ce sera sous mon vrai nom.


Shin’jin s’inclina. Hana l’imita.

Shin’jin – Tu n’aurais pas du faire ça, Hana.

Hana – J’aurais des rides avant d’avoir des remords.


Shin’jin passa à l’attaque au moment même où Hana relâchait sa technique. Sa permutation lui permit d’éviter le coup extrêmement violent. Profitant du déséquilibrage momentané de son adversaire, Hana commença à composer les signes du Perdu. Il était urgent de priver son adversaire de son Katana. Mais Shin’jin fit volte face à grande vitesse, et hurla :

Shin’jin – Je connais ces signes !

Hana n’avait aucun moyen de savoir que, huit mois auparavant, Shin’jin avait été vaincu par un autre illusionniste. Et la technique du Perdu était restée gravée dans sa mémoire. L’homme dut prendre une décision rapidement. Il aurait probablement du lancer un Kaï ou n’importe quelle autre technique du genre, mais la panique, l’affolement, ou simplement l’envie de tuer Hana le fit agir différemment. D’un mouvement ample de la main, il lança son Katana droit vers l’Uchiha.

Hana ne s’était pas attendue à ça, et elle eut à peine le temps de se jeter sur le côté qu’elle sentait déjà la morsure douloureuse du métal dans ses côtes. Son genjutsu se libéra, mais trop tard. Elle vit Shin’jin se diriger droit vers elle. Ses yeux tombèrent sur son ventre. La lame était entrée dans son ventre et ressortait par le flanc. Sa vision devint rouge. Elle mit un genou à terre.

Shin’jin – Ta fuite était pitoyable, Hana.

Hana aurait voulu répondre, mais elle ne parvint pas à dire quoi que ce soit.

Shin’jin – Est-ce que tu comprends que tu vas mourir, Hana ?

Une technique. Elle devait lancer une technique.

Shin’jin se tourna vers Kensichi.

Kensichi – Reste pas planté là, toi ! Va chercher les autres !

Hana profita de l’instant où son adversaire détourna les yeux pour enchaîner les symboles. L’attaque mentale vrilla les temps de Shin’jin qui perdit l’équilibre. Hana se redressa d’un bond, et se jeta contre la fenêtre, qu’elle traversa.

Un brouillard épais l’entourait.

La douleur au flanc avait presque disparu.

Presque.

Presque…

Disparu…


Demande de validation pour Hana : Toile de Perdition (gen générique rang C)
Demande de validation pour Kensichi (si c'est possible) : Art de Marcher sur l'eau (nin non elem rang D)
Monsieur XP

Monsieur XP


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MessageSujet: Re: 17 - Sur les Routes de Kawa   17 - Sur les Routes de Kawa EmptyLun 4 Mar - 13:00

Hana + 21 XP

Technique de Hana validée, pour le pnj, j'en sais fichtrement rien x) je te lais poser demander à notre maître à tous dans ce bas monde.
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MessageSujet: Re: 17 - Sur les Routes de Kawa   17 - Sur les Routes de Kawa Empty

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