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 Hakai

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Hakai Toshiya
Aspirant de Konoha
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Hakai Toshiya


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MessageSujet: Hakai   Hakai EmptyJeu 31 Jan - 18:58

Choisir sa DestinéeJe suis un Genin.


Choisir sa FactionJe suis originaire de Konoha.


Choisir son NindoMa voie principale est le Taijutsu. Ma voie secondaire est le ninjutsu de combat. Ma voie de soutien est le ninjutsu non élémentaire.


Créer son Personnage
Je m’appelle Hakai. Je suis un Homme et j’ai 21 ans. Je suis devenu ce que je suis par choix de vie.


Dernière édition par Hakai le Ven 5 Avr - 19:26, édité 4 fois
Shinjin Isatsu
Aspirant de Konoha
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Shinjin Isatsu


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MessageSujet: Re: Hakai   Hakai EmptyDim 10 Fév - 13:52

Citation :
MISSION DE RANG C : Le ghetto des Nakamutra

Nom : ghetto des Nakamutra
Code : CK-K001
Rang : Rang C
Commanditaire : Shin Tanakamura
Type : Diplomatie
Objectif Principal: Résoudre le problème du ghetto des Nakamutra
Difficulté PNJ : civils armés

Descriptif : Shin Tanakamura est un seigneur féodal que peu de gens connaissent. Bien qu'il fasse partie des plus riches, il ne fréquente ni la cour du Daymio, ni les jeux politiques, et se concentre à faire rayonner son fief en bon seigneur. Depuis quelques années, il privilégie la croissance, mais une population particulière lui fait défaut : les Nakamutra. Ce sont les membres d'un clan, qui se revendiquent libres, et par conséquent refusent toutes les offres ou les ordres de leur seigneur. Cependant, ce clan vit dans des conditions abominables, ce qui provoque leur rejet de la population locale, et le seigneur Tanakamura souhaiterait résoudre ce problème.

Objectif Secondaire : à débloquer.


Tic tac, tic tac... le bruit de sa montre résonnait dans la chambre, au milieu d'un silence. Aucun bruit dans la nuit. Le shinobi n'arrivait pas à dormir, il se leva, et alla regarder par la fenêtre ouverte. À la lumière des étoiles, il pouvait distinguer le décor de la pénombre. La fenêtre donnait sur la cours intérieure de la bâtisse. En face, le mur ouest abritait la porte, aux doubles battants, ouvrant sur une des artères du centre de ce qui s'annonçait être le village de Konoha. Cette maison était là bien avant sa foncation. Derrière la rue, il voyait le sommet de la maison Sengajo. Les Uchiha et les Aburame avaient leur quartier entier à eux, mais le peu de Senjago qui habitaient ici à l'année ne nécessitaient pas d'avoir un quartier entier. Et dans un village d'une centaine d'habitants, peut-on parler de quartier? Lui même ne profitait que très peu du quartier – de la maison Senjao. C'était une sorte d'étape pour les Senjago de passage, dont, évidemment, Kakouko avait la responsabilité. Il était, à sa connaissance, le seul de son clan à avoir rallié la faction shinobi.

Il entendit Fiora se lever, et venir l'enlacer, sentant ses seins, plus fermes dans cette fraîcheur, contre son dos. Elle posa ses lèvres dans son cou. Oui, il préférait de loin vivre ici qu'en face. Sur le côté Nord, toute une aile de la maison n'était pas utilisée. C'était une ancienne forge, que le maître de lieux, Kuratawa, utilisait comme dépôt, et pour mettre aux fers les filles qui ne lui obéissaient pas correctement, ou bien qui ne faisaient pas assez de chiffre. Plus les choses avançaient, et plus Kakouko songeait à reprendre cet établissement. Aïdan et lui y passaient beaucoup de temps, et dépensaient beaucoup d'argent, ce qui arrangeait tout le monde. Ils étaient un peu considérés comme les deux chuunins à appeler en cas d'incident, les deux gros bras de Kuratawa. C'est cela, également qui le dérangeait. Son seul maître, c'était le Daymio, ou alors le Feu du Fer. Pas ce maquereau sans aucune finesse, et encore moins cette Hokage. Fidèle au Daimyo, oui, c'était là une chose importante. Pas parce qu'il le désirait, non, parce que c'était nécessaire, utile. Le Daimyo avait besoin de quelqu'un de confiance dans Konoha, et lui avait besoin de soutien politique qu'il pouvait utiliser pour faire fructifier la Loi du Fer. Il allait de soit qu'ils allaient un jour se trouver, et que cela allait marcher. Kakouko n'envisageait pas l'échec.
Les lèvres quittèrent son cou, pour que Fiora vienne lui chuchoter à l'oreille.

Fiora – C'est ta mission de demain qui te tracasse?

Le Senjago se retourna dans les bras de la femme, et posa ses mains sur ses fesses nues, la dominant de sa taille. Il plongea ses yeux dans les siens, verts émeraudes, reflétant les astres. Est-ce cela, l'amour? Si oui, cela avait un prix. Il l'embrasse, la saisit en passant son bras dans le creux de ses jambes, et la ramena au lit, pour finir la nuit en beauté. Après tout, c'était peut-être la dernière.

***

Quand Aïdan descendit dans la salle commune, Kakouko était déjà attablé. Il lui tendit un bol de riz, et un pot de lait de soja. Ils mangèrent en silence. Aucune de leur concubine ne vinrent les rejoindre.

Aïdan – On part bien.

Kakouko – Je sais.

Inutile de dire pourquoi, une fois par mois, un établissement de ce genre est obligé de fermer ses portes. Par contre, Kakouko n'avait jamais compris comment les filles arrivaient à se synchroniser. Surement quelques onguents ou autres trucs de ce genre. Après le petit déjeuner, il s'alluma la première cigarette de la journée, la meilleure, et déplia le parchemin qui était posé sur la table. La table était de mauvaise qualité, la décoration à chier.

Aïdan – Combien de jour jusqu'à Dago?

Kakouko – Deux.

Aïdan – Quatre.

C'est qu'il avait besoin de faire une course.

Kakouko – Je te couvre.

Ce n'était pas une question, les deux hommes savaient qu'ils pouvaient compter sur le silence et l'appui de l'un comme de l'autre. Un accord tacite que Kakouko appréciait. Il n'avait jamais eu d'ami. Pourtant, Aïdan s'en rapprochait étrangement. Tout le village n'aurait pas voulu d'Aïdan comme ami, même pas comme voisin, même pas comme membre de Konoha d'ailleurs. Ce qui arrangeait bien Kakouko pour le moment, d'ailleurs. Sa réputation rebondissait sur lui, et on lui foutait la paix, on ne cherchait pas à fouiller dans ses affaires.

Le voyage jusqu'à la destination de Aïdan se passa sans encombre. Ils longeaient les chemins de telle façon à ne pas se faire repérer. Arrivé à un village, Aïdan flâna un peu, tandis que Kakouko s'était séparé, veillant sur ses arrières incognito. Ils avaient tous les deux ôtés leurs bandeaux, et les avaient laissé au Dragon Pourpre. Oui, c'était comme cela que s'appelait la maison de Fiora. Aïdan trouva sa cible, l'exécuta rapidement, la nuit, durant son sommeil. Kakouko assomma un homme qui passait dans le couloir à ce moment, ne se demandant même pas s'il était un danger ou pas. Puis Aïdan récupéra l'argent de la tête de l'homme, et ils prirent finalement le chemin qu'indiquait l'ordre de mission – Kakouko a une demi journée de marche derrière Aïdan, des fois qu'on voudrait porter atteinte à ses jours. Des contrats de ce style, Aïdan en faisait beaucoup, pour palier à son petit salaire de shinobi qui l'empêchait de vivre sur son rythme de vie. Du beurre dans les épinards, même si le Daimyo n'apprécierait peut-être pas que ses soldats acceptent un extra de temps en temps. Du moment qu'on ne savait pas qu'ils travaillaient pour le Daimyo, ça allait encore.

Deux jours plus tard, ils arrivaient dans le fief de Tanakamura. Si la pays du Feu n'était pas pauvre, ce fief était des plus riches, car très bien aménagé. Un très grande densité de population, et des champs de culture à perte de vue. Kakouko ne n'en avait jamais vu autant d'un coup. Le riz et autres produits de la terre qui partaient d'ici servaient sans doute à nourrir beaucoup de fiefs alentours. Autour du château du seigneur, une petit ville s'était développée. Les habitations à la périphérie restaient des fermes, pour l'exploitation, et le centre était sans doute réservé à la vie citadine, qui devait bien se développer dans un climat aussi riche. Un forêt touchait la ville, et on se demandait quelle partie de la ville pouvait bien être en contact avec cette terre forestière, et donc non cultivée. Ils arrivèrent au château, et on les escorta prudemment jusqu'au seigneur de Dago.
Hakai Toshiya
Aspirant de Konoha
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Hakai Toshiya


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MessageSujet: Re: Hakai   Hakai EmptyDim 10 Fév - 22:34

La vie était un conte de fée. Les gens souriaient, riaient, s'amusaient ensemble. Rien ne pouvait entacher cette bonne humeur, car c'était elle qui dictait ce monde. L'herbe était verte, couleur du calme et de l'apaisement, le soleil orangé, couleur de la bonne humeur et de la passion, le ciel bleu, couleur de la pureté... Oui, le cadre était idyllique et tout cela travaillait dans un but commun, faire respirer la joie de vivre à tous ces êtres humains qui peuplaient cette terre. Malheureusement, seule un simplet s'arrêterait à cette description aussi puéril qui semblait sortir tout droit des écrits d'un enfant de dix ans qui passait ses journées à jouer avec ses petits camarades. Non, le monde n'était pas beau, d'autant plus lorsque l'on se trouvait à Konoha. Ici, ce n'était pas les armes ou les dieux qui commandaient, mais l'argent. Tout avait un prix, il suffisait juste de trouver le bon. On pouvait dire en quelque sorte que chaque homme et femme de cette terre étaient corrompus, abandonnés corps et âme à la pureté de l'or, pureté qui souillait leur coeur. Ces hommes ne méritaient visiblement pas les biens faits que le monde leur offrait, qu'il pleuve ou qu'il neige, rien ne semblait perturber la machine économique qu'était devenue le village. Au final, l'armée du Damyo ne servait, en ces temps bien troubles, que de milice pour surveiller les petits trafics illégaux, laissant la grande épidémie se répandre à chaque quartier. Certes, le village semblait resplendir, mais les apparences pouvaient sembler trompeuses, car le village s'était engagé sur une pente vertigineuse que même son chef, le Kage, ne semblait pas vouloir rehausser.

Oui, tout cela était assez narcissique, il est vrai que ma vision du village dans lequel je vis n'est pas très rose. Mais après tout, c'est le village lui-même qui a voulu tout cela pour moi. C'est lui qui avait décidé de faire de ces nouveaux guerriers, ces shinobis, des hommes aptes pour la guerre. Et tout le monde le sait, la guerre n'est en rien un bonheur sans fin, une idylle dans laquelle on souhaite vivre. Le village formait-il des monstres ? A cette réponse je vous dis, non ! Le village forme des assassins, oui, ce sont deux choses différentes. Un assassin est encore un homme, ressent des sentiments, malgré toutes les horreurs qu'il a du faire ou qu'il sera amené à faire, il peut encore se comporter comme un être humain tout à fait banal, aimer manger, boire, faire la fête, coucher avec une femme. Tout cela est interdit au monstre, car ceux-ci sont chassés, exterminés. Voilà donc ce qu'est la barrière entre un shinobi et un déserteur ! Le village ! Cette fine barrière entre le stade Homme et monstre. Tout cela, vous l'avez compris, n'est en fait qu'un système mis en place par les villages pour se justifier devant les massacres qu'ils orchestrent.

Alors, vous voulez toujours connaître mon histoire ? Oui ? De toute façon, même si vous aviez dit non, je vous l'aurais récité, simplement pour vous ennuyer...

Alors, commençons donc par le commencement, je suis un mec née dans le pays du feu et blablabla blablabla.... Bon d'accord.... Je suis née d'un père marin, où plutôt non, pirate et d'une mère naïve et totalement conne. Comment ça j'insulte ma mère ? Non, mais attendez, je dois appeler comment une femme qui a fait un gosse à un pirate, un vieux loup de mer et qui en plus a espéré toute sa vie, en gentille petite fille, qu'il décide de remonter les voiles et d'arrêter de border les mers.... tout simplement sa vie quoi ? Je ne sais pas.... Je sais que ma mère et blonde, mais elle ne devait jamais avoir entendu parler qu'un pirate avait une femme, la mer et que les autres n'étaient que des maîtresses ? A certes, celui-là était assez spécial ! Si si, je vous jure ! Il n'avait qu'une maîtresse, ma mère, mais ce n'est pas en venant la voir une fois par an que cela allez changer grand-chose. Et moi dans tout ça ? Bouarf, rien, juste une mère qui faisait éloge d'un père absent et des désillusions à la chaîne. Pas besoin de préciser plus que cela, je vous laisse le loisir de vous faire votre propre image de ce que fut mon enfance.

En parlant de Konoha donc.... J'imagine que vous voulez savoir comment un fils de vieux loup de mer s'est retrouvé à travailler dans l'armée de Konoha ? C'est une longue.... Très longue histoire...

Avec l'adolescence, il était venu le temps du changement pour notre famille. Terminé la piraterie, ces mois passés en mer à piller et saborder des navires, tout cela était devenu beaucoup trop dangereux par les temps qui courraient. La mode changeait, la guerre avec elle et les pirates, s'ils voulaient survivre, devaient suivre le mouvement. Alors très vite il n'y avait plus de place pour les anciennes tradition où il y avait un capitaine, un navire... Non, à présent, ils devaient se réunir, s'allier, allant même en l'encontre de tout ce qui faisait un pirate, tout cela dans un but : préserver leur mode de vie. Terminé l'époque où chaque navire était indépendant à la volonté de son capitaine, tous répondaient aux ordres d'une tête pensante, du plus grand et terrifiant des hommes de la mer... Courber l’échine n'était pas dans les habitudes de mon vieux, et il faut dire que j'avais hérité de se trait de caractère... Alors le voici... Une jambe de bois, une autre de chair à faire les cents pas sur la plage en scrutant l'horizon. Je dois avouer qu'à ce moment, j'avais pitié de lui. Après tout, il était un homme qu'en dépit de posséder une famille, venait de perdre tout ce dont en quoi il tenait... Je ne sais pas pourquoi, je le comprenais, enfin, c'était pas comme si j'avais perdu quelque chose hein, mais bon, c'était facilement compréhensible ce genre de chose...

La relation entre nous deux, qui, il fallait l'avouer, était quasi nulle à l'époque, commença peu à peu à naître. On ne pouvait pas dire que l'on avait alors été comme père et fils, je doute même que cela arrive un jour au vue de notre passé, mais c'était déjà mieux que rien... On se parlait sans insulte, ce qui était un véritable miracle, on arrivait même à manger à la même table et je crois bien que pour la première fois de ma vie, je pus voir ma mère sourire, non pas le genre de sourire forcé auquel j'avais été habitué pendant seize ans, mais un vrai sourire.

Les deux années qui suivirent furent en dent de scie, avec des hauts et des bas. Mon père et sa mélancolie nous déversant sur nos pauvres oreilles ses humeurs. Dans d'autres, il se rappelait qu'il était l'homme de la maison et qu'il devait aimer femme et enfant. C'est ainsi qu'il commença la douloureuse aventure d'enseigner l'art de l'épée, ou plutôt.... Son art de l'épée à son fils. Vous imaginez bien qu'un pirate lorsqu'il combat à l'épée ne ressemble en rien à la douce et mélodieuse danse d'un samouraï. Ici c'est plus tôt un ramassis d'insulte pour provoquer son adversaire, lui faire une balayette lorsqu'il s'approche visiblement énervé et un plantage d'épée dans la gorge pour le calmer... Oui, mon père m'a apprit à me défendre, et lorsque votre vie est en jeu, tous les coups bas sont autorisés. Vous n'êtes pas dans se monde pour la gloire, mais bien pour profiter de toutes les richesse qu'il a à vous offrir avant de mourir comme une pauvre merde que vous êtes.

Ainsi, mon père avait veillé sur moi de sorte à ce que je passe maître dans l'art des coups bas comme un vrai pirate. Car leur force n'était pas véritablement leur talent à l'épée et leur grande férocité, mais bel et bien leur imprévisibilité, ils tombaient toujours au bon moment et savaient toujours comment réagir pour rendre leur adversaire fou. Cela m'amusait en faite... Mais il venait un temps où il fallait savoir s'envoler par ses propres ailes. Mon père aurait aimé que je prenne la mer, lui volant son navire comme le voulait la tradition, mais la mer ce n'était finalement pas mon truc, sans parler que cela aurait voulu dire tendre le fion à des pirates (et inutile de vous dire qu'ils y auraient pas été de main morte.) Alors je décidais de prendre les routes, errant de ville en ville à la recherche de boulot, ayant besoin de mes talents à l'épée ou non.

C'est ainsi que mes pas me conduisirent jusqu'à à la prestigieuse ville de Tanakamura. Le pays du feu disposait d'un climat doux et tempéré, idéal pour la culture de divers fruit et légume. Cela ne m'avait pourtant pas empêché d'être surpris par temps de champ. Mais mon émerveillement fut très vite remplacé par un agacement ponctué par des décors qui se ressemblaient et ceux pendant de trop longue heures.... Marcher à travers les champs, ça allait bien cinq minutes.


Dernière édition par Hakai le Lun 11 Fév - 17:38, édité 1 fois
Shinjin Isatsu
Aspirant de Konoha
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Shinjin Isatsu


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MessageSujet: Re: Hakai   Hakai EmptyLun 11 Fév - 17:26

Hakai Galuf.Halm.Baldesion.240.1355001
Shin Tanakamura

L'homme qui l'avez amené au Seignuer alla lui chuchoter à l'oreille. C'est un homme grisonnant, dans un kimono de lin bleu nuit, les cheveux attachés en chignon. Il portait les traditionnels katanas sur le côté gauche. Son air grave laissait penser qu'il s'occupait de choses importantes, quel que soit le moment de la journée. Cependant, une pointe de dureté sur son visage indiquait également qu'il ne se laissait pas marcher sur les pieds. L'Intendant montra l'ordre de mission. C'était la seule chose qui identifiait Kakouko en tant que shinobi, la mode des bandeaux n'avait pas encore su percer de façon convenable. Il intima d'un geste à ses précédents interlocuteurs que ce serait tout pour aujourd’hui, et Kakouko fut introduit dans une antichambre. Pas de canapés, non, mais une table basse, où le seigneur s'y agenouilla. Un petit pan de tatami, loin devant, laisser supposer que c'était ici que les invitait devaient prendre place, ce qu'il fit. Les deux hommes se dévisagèrent.

Kakouko - Je suis Kakouko Senjago.

Shin - Je suis le Seigneur Tanakamura. Vous avez mis longtemps à venir.

Kakouko - Je sors d'une période de convalescence, et je ne suis pas du genre à envoyer du menu fretin pour des missions aussi importantes.

Shin - Comment ça?!

Kakouko - Nous ne possédons pas assez de shinobis éduqués pour pouvoir bien s'entendre avec la noblesse du pays du feu. Je préfère éviter un incident politique, quitte à vous faire patientez.

Au début, Kakouko n'avait pas très bien su de quelle façon aborder cet homme, qui le jugeait surement comme un soldat plutôt qu'un vrai shinobi. Parler d'éducation et de stratégie politique, aussi infime soit-elle, et avec franchise, entrait probablement dans les critères d'appréciations du seigneur. Son interlocuteur se tut, le jaugeant. Puis il ressortit l'ordre de mission.

Shin - Vous ne deviez pas être accompagné?

Kakouko - Je le suis. Un shinobi ce charge de récolter des informations sur le ghetto Nakamutra. Il y est sans doute déjà. Nous nous brieferons à notre prochaine rencontre. Il va falloir me parler un peu plus en détail de la situation.

Shin - C'est déplaisant qu'un shinobi dont ma garde ne connaisse pas le visage se balade tranquillement dans ma capitale.

Aïdant savait se faire très discret quand il le fallait. Mais le faire remarquer aurait été insolent. Aussi Kakouko attendit tout simplement que le Seigneur réponde à sa question afin de continuer l'entretien. Après un bref silence, c'est ce qu'il fit.

Shin - Ce clan... les Nakamutra, pose problème.

Kakouko leva un sourcil, et pris un air encourageant.

Shin - La ville s'épend, et par conséquent, nous nous devons d'installer les infrastructures nécessaires. Or ils revendiquent leur quartier comme étant leur terre, et empêche toutes sortes de travaux. Bien que ce soit en leur faveur. Cela fait maintenant deux ans que leur quartier n'est pas desservi par les égouts, par exemple. De plus, pour cela, ils ont joui d'une réputation qui ne favorise par leur embauche. La zone est tombée dans une pauvreté que je n'arrive pas à contrôler. J'ai proposer de les engager pour qu'ils rénovent leurs logis, mais ils refusent, et ne veulent ni se soumettre à qui que ce soit, ni se soumettre aux lois de l'argent. Ils disent vivre en autarcie, mais de fortes suspicions de vols et autre crimes mineurs me font penser que cette indépendance ne tient pas la route.

Kakouko - Comment sont-ils arrivés ici?

Shin - Cela remonte à mon père. Il leur a cédé ce petit bout de terrain, qui à l'époque était voisin du château, et pas du tout attendant à la ville, en échange de quoi ils arrêteraient de tourner dans tout le pays du Feu. Ce qui arrangeait le Daimyo. Ces gens du voyage sont connus pour vivre aux détriments d'autrui.

Kakouko - Je commence à avoir une vue d'ensemble du problème. Vous avez dit que vous avez des suspicions sur des crimes mineurs, mais aucune preuve?

Shin - Je manque d'hommes depuis la levée du Daimyo. Et pénétrer dans l'enceinte Nakamutra est assez risqué, pour un citoyen comme pour un soldat.

Entre temps, Kakouko avez sorti un petit carnet, et notez scrupuleusement, avec une plume qu'il trempait dans un pot d'encre (soigneusement déballé et posé à sa droite). Le Seigneur dut attendre une minute, le temps que le Senjago finisse de tout écrire dans ce petit carnet. Avec soin, il reboucha son encrier, rangea sa plume et son papier, regarda sa montre à gousset, puis revint à son client.

Kakouko - Voilà ce que je vous propose. S'il est normal que le clan Nakamutra protège ses terres et les administrent de la manière qu'ils souhaitent, il en va de même pour vous. Or, vous n'avez, pour le moment, les ressources nécessaires pour reprendre ce territoire par la force. D'autant que si cette population se retrouve à nouveau sur les chemins, je doute que la Daimyo en soit très heureux. Cependant, vous m'avez dit que les citoyens de Dago sont hostiles au Nakamutra. C'est ce point que je souhaiterai exploiter.

Shin - Dîtes moi.

Kakouko - Une milice serait de bonne augure. Non pas pour attaque le clan, mais pour protéger la ville du clan, et empêcher les incivilités dont les citoyens sont victimes. Pour éviter les débordements, je propose de recruter et diriger la milice durant un temps.

Shin - La situation risque de s'envenimer entre les citoyens et les Nakamutra.

Kakouko - Exact. Mais ne risque-t-elle déjà pas de mal évoluer? Une partie de la ville vit en volant l'autre partie. Des individualités excédés se réveilleront, mais n'aurons sans doute pas le dessus face à un clan qui m'a l'air bien soudé. Que préférez-vous, lors d'un conflit? Que vos sujets aient le dessus, ou bien que ce soit le cas des Nakamutra?

Shin Tanakamura ne répondit pas, car il n'y avait pas de réponse. Au sens de Kakouko, le conflit était inévitable. Il fallait juste s'arranger pour le clan provoquer les premières hostilités, afin de ne pas entacher la réputation du seigneur. Il allait attendre les observations d'Aïdan avant de se lancer dans ce genre de manigances, pour bien vérifier qu'il n'y ait pas de solutions plus simples, mais selon lui, cela était peu probable. Le Fils du Feu se leva, et s'épousseta des saletés imaginaire sur le bas de son kimono.

Kakouko - Je reviendrais demain à la première heure pour le recrutement. Faîtes le nécessaire pour faire savoir que vous recrutez, de mon côté, le deuxième shinobi observera les réactions des Nakamutras.

Après les traditionnelles salutations d'usage à un Seigneur du pays du Feu, Kakouko fut raccompagné jusqu'à la sortie du château. Cet entretien avait été désagréable au Seigneur, il en avait la nette impression. Une petit guerre civile se préparait sans doute. Kakouko était là pour que cela tienne plus du génocide que de la guerre civile. Et mieux valait ne pas en louper. Il marcha quelques minutes dans la ville en fumant distraitement une cigarette, perdu dans ses pensées, et s'arrêta devant une maison. Deux magnifiques femmes encadraient la porte, habillées (ou non) de façon assez équivoque pour qu'on ne se trompe sur la nature de l'établissement. Un jeune homme attendait frénétiquement de l'autre côté de la rue, comme s'il hésitait, tiraillé entre l'envie d'essayer et son sens moral. Cela fit sourire Kakouko. Il alla voir l'une des femmes qui "gardaient" la porte.

Kakouko - Tu vois l'homme là bas? Invite le à entrer juste pour voir, en insistant bien sur le fait qu'il peut repartir quand il le désire. S'il refuse, indigne toi, et demande ce que tu n'as pas que lui a. Normalement, il devrait entrer, et là, je pense que tu sauras faire le nécessaire pour faire en sorte que vos deux soirées soient très prolifiques.

- À qui dois-je ce précieux conseil?

La femme lui fit un conseil. Kakouko se rapprocha d'elle, en posant une main sur sa hanche. Il lui glissa à l'oreille.

Kakouko - Sans doute ta prochaine passe.

Il se recula, et se retourna avant d'entrer.

Kakouko - Enfin, j'espère pour moi.

Hakai Toshiya
Aspirant de Konoha
Aspirant de Konoha
Hakai Toshiya


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MessageSujet: Re: Hakai   Hakai EmptyDim 10 Mar - 1:08

La ville était grande… Beaucoup plus grande que tout ce qu’avait vu jusqu’à présent Hakai. Il se sentait petit, terriblement petit au milieu de ces immenses bâtiments. C’était en voyant cela que l’on se rendait compte de la folie des grandeurs que l’homme pouvait avoir. Mais l’on pouvait se demander pourquoi ? Quelles sont les raisons de cette dépendance, car oui, ici on parlait bien de dépendance, que l’homme a de construire plus gros, plus haut, plus beau, plus imposant tout simplement et surtout, à son image. Et bien, les avis diverge, mais l’on pourrait croire que l’homme cherche à se prouver qu’il est supérieur, que contrairement aux autres animaux de la faune, lui avait réussi à bâtir, à changer la nature à son image. Il pouvait alors en quelque sorte se prendre pour dieu et bâtir se monde à son image. Cette dépendance n’avait pour le moment que le triste succès de faire fuir les animaux de leur forêt, de déraciner des hectares, de déclencher des incendies… Encore une fois, les avis divergés selon l’individu questionné. L’avis d’Hakai était plutôt tranché, après tout il était fils de marin. Pour lui, la nature nous avait créés et il fallait la respecter pour cela.

Bref, son sentiment de miniaturité s’était vite changé par un sentiment d’appréhension, voir de haine. Plus il avançait entre les bâtiments, plus il se rendait compte du peu de place que l’homme avait laissé à la nature. On se retrouvait entouré de pierre, de brique… Les arbres, l’herbe, les fleurs… Très peu de place leur était consacré ici et même la rivière passait inaperçu aux milieux des créations de l’homme. Hakai s’arrêta un long moment sur le petit pont de bois qui reliait les deux berges sur lesquelles la ville s’était battis. Il regarda ce cours d’eau un brin nostalgique, se demanda alors ce qu’aurait pu être sa vie s’il avait vécu le rêve de son père, voler un navire et naviguer sur les mers, pillant, marchandant, tuant… Oui, Hakai rêvait d’aventure. Il était un homme armé à qui on avait appris à se servir d’une lame, mais les occasions de l’utiliser étaient rares. Il rêvait que sa vie prenne une tournure plus aventureuse.

Son souhait était peut-être exhaussé. Une simple bousculade, rien de bien excitant au premier abord. Hakai ne réagit pas d’abord, nullement habitué au grande ville et à sa débauche, et pourtant… En tâtant sa poche, il se rendit vite compte d’un manque. Si son voyage lui avait bien appris quelque chose, c’est que sa vie dépendait de l’argent. Il se tourna alors énergiquement vers la personne qui le regardait du coin de l’œil en continuant sa route. Il leva alors la main pour l’interpellé alors qu’il fit un pas en sa direction.

Hakai – Hey !

A peine ses mots prononcés que l’homme se mit à délatter comme un lièvre. Pourquoi il avait agis ainsi ? Hakai ne le savait pas. Il avait passé sa vie dans un petit village tranquille sur les côtes est du pays du feu. Même si les récits de son père témoigné de violence, de viole, de meurtre, de vole en tout genre dans le monde, jamais l'homme n'en avait été témoin. Les motivations qui animaient ce genre d'individu lui était donc totalement inconnue. La chose est-il qu'il venait de subir la main légère d'un individu et que s'il souhaitait rester en vie dans ce monde, l'argent lui était indispensable. Il se mit alors à la poursuite du voleur, agitant les mains frénétiquement pour essayer de le dissuader de poursuivre la poursuite, mais c'était comme placer un épouvantail dans un champ, ça effrayait son monde. Alors la course continua. Le voleur essayait de gagner du terrain sur son poursuivant par n'importe quel moyen, renversant sur son passage des cadis de légume en tout genre, allant même jusqu'à pousser les passants. Il fallait avouer que la stratégie des passants aurait pu fonctionner... Voir une jeune femme se retrouver pousser violemment au sol avait le don de réveiller les élans chevaleresque, mais Hakai n'était pas vraiment de ce genre là.... Il sauta alors habillement au dessus de la pauvre femme en sanglot. Tout ce qu'il souhaitait, c'était son argent.

Il tournait au carrefour à gauche. Il s'engouffrait alors dans une rue un peu plus étroite. Les égouts se déversant alors directement dans la rue. Une odeur nauséabonde s'emparait alors des narines de notre fils de marin qui passa sa manche sur son nez pour dire de ne pas tourner de l’œil. Des déchets se répandaient un peu partout sur le sol alors que la luminosité commençait à se faire pauvre entouré de ses bâtiments insalubres. L'homme tourna une nouvelle à sa droite dans une petite ruelle. Hakai continuait de la poursuivre, haletant bruyamment sous cette course poursuite qui ne semblait prendre fin. Mais alors qu'il tournait à son tour à sa droite pour emprunter cette ruelle, il fut accueillit par un coup de pelle en pleine poire qui le fut chuter immédiatement au sol. Se tenant le visage de ses deux mains, l'homme se roulait au sol en proie à la douleur. Le peu que l'on puisse dire, c'est qu'il ne l'avait pas vu arriver celui là.

Alors que la douleur s’estompait et que l'homme fut progressivement capable d'ouvrir un œil, il se rendit compte dans quel guêpier il venait de fourrer les pieds. Autour de lui, quatre ombres commençaient peu à peu resserrer leur étreinte pour entourer leur pauvre bouc émissaire. Incapable de dégainer sa lame comme il faut, et surtout prit au dépourvu, l'homme se fit tout simplement lyncher à peine qu'il avait posé sa main sur son arme. Les coups de pelle et autre arme blanche improvisé fusèrent. Très vite l'homme senti la douleur l'envahir si bien qu'il en perdit la conscience et que les nappes abyssale s'emparèrent de lui. Le vide complet régnait.... La douleur avait disparut, mais il se sentait transporté... Tout simplement incapable de réagir.

Hakai Toshiya
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Hakai Toshiya


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MessageSujet: Re: Hakai   Hakai EmptyVen 29 Mar - 22:13

L'inconscience n'était en soit pas un mal. Il n'était qu'un réflexe du cerveau humain, agissant comme un paratonnerre, se bloquant avant que tout le circuit ne soit foutu. Le cerveau humain marchait de la même façon. Lorsque la douleur devenait insupportable, que le corps n'en serait que plus traumatisé, le cerveau à se réflexe de complètement se déconnecter de la réalité, s'épargnant alors de ressentir les douleurs les plus vives. Malheureusement, les traumatismes du corps ne s’effaçaient pas ainsi et bien que la douleur se veut moins vive, le moment du réveil et généralement une épreuve des plus difficiles pour un individu dont l’inconscience est la douleur. Os brisé, commotion... Autant de chose qui pouvaient détraquer un corps. Forte heureusement, tous ses maux n'étaient en rien infligés à Hakai qui reprenait peu à peu conscience. Ses paupières bougèrent un moment, puis une seconde fois, alors que la douleur des coups traversa son corps.

Lorsqu'on le se réveillait, il y avait toujours ce petit moment d’incompréhension ou l'on se demandait « ou est ce que je suis ».... Ici, il fallait l'avouer, l'expression correspondait en tout point à ce que ressentait l'homme. Sortant d'un semi coma forçait, il ouvrait difficilement les yeux, observant les alentours encore brouillé. Visiblement, il n'était plus dans cette petite ruelle dans laquelle il poursuivait un vil voleur. Assit sur une chaise, pied et poing lié, l'homme distinguait difficilement les quelques ombres qui se trouvaient devant lui. Enfin, tout cela c'était avant la gifle que l'on vint lui abattre sur la joue... Elle eut l'effet de le réveiller alors qu'un petit gémissent de douleur sortit de sa gorge. Il remua un instant la tête, puis regarda enfin ses agresseurs. Devant lui se tenait trois hommes, deux plutôt baraqués qui devaient sans doute servir d'homme de main et un troisième, un vieillard beaucoup plus véloce... Se tenant, le dos courbé, à l'aide d'une canne, sa barbe blanche descendant jusqu'à frôler le sol, des épais sourcils, des poils sortant de son nez sur lequel une grosse verrue s'était logé... Les trois protagonistes avaient tous un point commun... Ils empestaient terriblement à tel point qu'Hakai avait l'impression de se trouver dans une boucherie où les porcs étaient désossés dans la salle d'à côté... Bref, de quoi donner envie !

??? - Je me pose une question voyez-vous... Vous ne faites pas partie du quartier... Et vous n'êtes en aucun cas un garde de la ville sinon vous n'auriez jamais osé venir jusqu'ici seul... Alors, à défaut de me répéter, je me pose une question.... Qui êtes vous pour venir dans mon quartier, armé de la sorte, et poursuivant l'un de mes chers fils ? Hum ?

Hakai n'était pas ce que l'on peut appeler.... Un homme courageux. Il était même tout le contraire. Il était l'enfant d'un pirate qui lui avait apprit toutes les ficelles pour rester en vie. Alors voici ce que son père dirait très probablement dans pareille situation : « Mon petit, quand t'es dans la merde jusqu'au cou, il n'y a qu'une seule solution, tendre le fion et brosser dans le sens du poil. »

Hakai – Je... suis un simple mercenaire. Votre fils m'a volé mes affaires et je ne voulais que les récupérer.

Le jeune homme parlait d'une petite voix mal assuré, tout indiquait qu'il avait peur. Peut-être pas des hommes qui lui faisait face, mais surtout de la situation peu enviant dans laquelle il se trouvait. Attaché comme un vulgaire sac de sable à une chaise, il faisait une cible idéal pour des hommes en manques cruel de distraction. Le vieillard se passa alors la main dans la barbe, visiblement songeur. Les deux autres avaient vraiment des gueules d'ahuri, incapable sans nul doute de prendre des décisions réfléchit d'eux même. Alors comme tout bon chien de guerre, ils obéissaient à leur maître, ou à leur père... Bref à une figure directrice.

??? - Mon nom est Damhsing et le moins que l'on puisse dire, c'est que tu es une épine dans mon pied... Vois-tu, nous les Nakamutra, vivons en autarcie, loin de cette ville monstrueuse et de son tyran. Malheureusement, il refuse de laisser vivre notre vie comme bon nous semble et tente par tous les moyens de nous expulser de nos terres ! Regarde ces deux là... Incapable d'écrire ou de lire, ou bien même de s'exprimer comme il faut ! Ils n'ont aucune éducation et tout cela à cause de quoi ? D'un homme qui se dit seigneur de ces terres !

Le vieillard racla le fond de sa gorge d'un bruit fort.... agréable avant de jeter un molard au sol, signe de sa haine envers l'homme qu'il décrivait. Hakai, lui, se faisait petit. Il écoutait en silence sans jamais entrer en conflit avec le vieillard... Même s'il fallait dire qu'à leur actuel, il se rangeait plus du côté de ce clan, les Nakamutra...

Damhsing – Nous tous ce que nous voulons, c'est vivre loin de cet enfer que eut installer le Damyo... De quoi je parle ? De l'argent bien sur ! L'homme n'a pas besoin d'une monnaie... L'argent ne fait que développer les péchés des hommes. Cupidité, vengeance, rage, vanité... J'en passe et des meilleurs ! Si nous avions gardé la façon de faire de nos ancêtres, je veux dire, l'échange des biens ! Tout cela n'aurait pas lieux et le monde serait en paix !

Bon d'accord... Pour le coup, la réaction d'Hakai était de se demander qu'est ce que se type avait bien pu fumer. Cela faisait bien longtemps que la monnaie avait été mise en place par les hommes et parler encore d'ancienne pratique devenu aujourd'hui obsolète était tout simplement une perte de temps et d'énergie.... Mais encore une fois, il ne dit rien, il ne faudrait pas brusquer son interlocuteur lorsque vous étiez ainsi en position... désavantageuse.

Damhsing – Bon bon bon... Et bien... Je suppose que si tu es bien ce que tu dis être.... que nous.... Pouvons faire disparaître un nouveau corps sans grande difficulté...

Le regard perçant et grisâtre du vieillard n'exprimait aucune pitié, ni même aucun ressentit. On pouvait aisément lire en lui qu'il était prêt à tout pour protéger sa culture et ses idéaux, même à tuer son prochain. A ses paroles, Hakai avala sa salive.
Hakai Toshiya
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MessageSujet: Re: Hakai   Hakai EmptySam 6 Avr - 18:02

On dit que face à la mort, un homme revoit toute sa vie défiler devant ses yeux. Cette expression est surtout tiré du fait qu'un homme, appréhendant la destination final de chaque être vivant, repense à tous les bons moments que celui-ci a passé, chérissant ces doux moments. Malheureusement, le bonheur éphémère disparaît rapidement pour laisser place à la peur, et l'angoisse. C'est alors à ce moment que l'on repense à toutes les erreurs que l'on a pu commettre. On se dit des tonnes débilitaient qui n'ont aucun sens. Comme si que c'était à cause des trois œufs qu'on avait volé à la voisine trois mois plutôt que l'on se retrouvait face à la mort.

Le temps passaient si lentement alors que simplement une poignet de seconde s'étaient écoulées. Le vieillard avait donné ses consignes aux deux bourreaux et s'était à présent évaporé dans la nature. La terreur pouvait se lire sur le visage du jeune captif alors que ses deux agresseurs s'approchaient alors de lui... La force et la violence engendré la haine et le mal. Hakai ne savait pas ce qui avait bien pu pousser autant ces individus à de tel extrémité, mais il en subirait malgré lui les conséquences. Les coups plurent , des gifles, puis des baffes, alors que les coups devenaient de plus en plus brutaux. L'homme cracha un mollard de sang, un fin filet coulant le long de ses lèvres, une joue en sang. On le souleva alors ensuite, toujours attaché par ses poignets. Il se débattit un instant, avant qu'on ne le calma à nouveau par une série de baffe plus ou moins puissante. Guidé avec force par ses ravisseurs, le groupe sortit par la même porte que le vieillard plusieurs minutes auparavant. Débouchant au pied d'un grand édifice de pierre effrité et semble t-il, prêt à s'écrouler, le groupe le longea pour se retrouver dans un terrain vague, boueux et dénué de toute vie. Ils s’engouffrèrent dans les vastes collines dévasté de celui-ci. Du moins c'est ce que pensait Hakai jusqu'à temps qu'il s’aperçoive que les collines n'étaient autre que des troues creuset pour y jeter les corps.

L'homme était tétanisé devant tant de monstruosité.... Des corps d'enfant, de femme et d'homme jonchaient là, plus ou moins en décomposition... On pouvait deviner sans peine que certain était mort de maladie, d'autre de faim... Était-ce donc là qu'il allait finir ? Dans une fausse communes au milieux de corps empilé dont il ignorait tout ? Une main se posa lourdement sur l'une de ses épaules alors qu'on le retourna pour faire face à ses agresseurs. Ce fut à se moment qu'une gêne fut son apparition dans son corps. Une sensation de froid qui parcourait son corps, celui-ci tremblant légèrement... D'où cela pouvait-il bien venir ? Le regard de l'homme descendit sur son torse alors qu'il vit une lame planté... Il n'avait plus la force de hurler, il n'avait même pas mal en faite... Juste cette sensation de froid qui le prenait par la gorge. La main tira sur la lame, la retirant alors suivit d'une giclé de sang. L'homme regarda son torse ensanglanté, posant la main sur la blessure. Il leva alors la tête vers son agresseur, celui-ci étant sans expression visible, si ce n'est cette main sur son épaule qu'il exécuta de sorte à pousser le corps du garçon dans le charnier. Le vide l’accueillit à bras ouvert et le contact avec le sol ne fut guère dur au vue de son état. Les deux hommes le regardèrent un instant avant de tourner les talons alors qu'Hakai ferma les yeux en proie à la soudaine douleur qui le prenait.

Combien de temps était passé ? Deux secondes, deux minutes, plus ? Aucune idée... Quoi qu'il en soit, Hakai rouvrit les yeux, toujours en proie à cette douleur... Son sang continuait de couler lentement alors qu'il remerciait les dieux de lui avoir offert cette déformation... Son cœur n'était effectivement pas à gauche, mais à droite... Il serait sans doute mort sinon à cette heure... Mais il n'était pas sortie d'affaire pour autant. Il rampa jusqu'à sortir du charnier. Personne ne l'attendait, personne ne se préoccupait de savoir s'il était mort ou non et pourtant une odeur nauséabonde parcourait ses narines. On pourrait croire que ce n'était que l'odeur des cadavres pourrissant tout autour de lui et pourtant, cette odeur n'avait rien avoir avec celle de la mort. Un épais acre de fumée noir passa devant son visage, l'amenant alors à détourner le regard vers sa droite et cette immense bâtisse de pierre en flamme. Alors que ses sens se ravivaient un peu plus à chaque seconde qui passe, Hakai pouvait commencer à entendre des hurlements de gens agonisant. Il n'était pas en état d'intervenir et de toute façon, même s'il était, il n'aurait jamais levé le petit doigt pour ce clan.

Il releva le buste avec difficulté, main plaqué sur la poitrine, il se mit à genoux pour regarder cette bâtisse flamber, certain morceaux de la toiture commençant déjà à s'écraser. Hakai n'était qu'un homme, la colère et la haine faisait donc partit de lui et il donnerait n'importe quoi juste pour voir le vieillard cramer comme la vieille carcasse qu'il était. Il sentait la vie le quitter à chaque goute de sang perdu et pourtant, seul le plaisir de savoir que l'homme responsable de sa mort prochaine souffrait tout comme lui comptait à cet instant.

C'est alors qu'il les vu approcher. Des hommes agiles comme des félins. Ils parlaient entre eux et tout ce qu'Hakai pouvait comprendre, c'est qu'il était les responsable de l’incendie. Mais vint le moment où la perte de sang conduisit le jeune homme dans les bras de Morphée.
Shinjin Isatsu
Aspirant de Konoha
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Shinjin Isatsu


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MessageSujet: Re: Hakai   Hakai EmptyLun 15 Avr - 17:56

Il avait passé une bonne nuit. Mais pas aussi bonne que s’il l’avait passé avec Fiora. Il fallait quand même qu’il fasse un minimum attention, encore un peu plus, et elle lui manquait. Alors que le corps nu d’une inconnue gisait à côté de lui, il entendit un bruit derrière la fenêtre. Un bruit léger, comme si quelqu’un venait d’arriver en souplesse. Il reconnut tout de suite l’aura de son coéquipier. Aïdan venait au rapport. Du coup, Kakouko se rhabilla vite, et il sortit, déjà la cigarette aux lèvres, en train de l’allumer alors qu’il n’avait même pas fini de s’envelopper son large manteau.

Kakouko – Alors, quoi de neuf ?

Aïdan – La situation laisse présager un conflit.

Kakouko – Développe.

Aïdan – Ils refusent toute sorte d’argent, une sorte de perversion de la société.

Aïdan fit une pause, et ils savaient très bien pourquoi. C’était pour réfléchir à ce que venait de dire Aïdan. Effectivement, l’idée d’une monnaie qui pervertit les hommes n’est pas nouvelle, et s’inscrit d’un système vieux comme le monde, qui divise la société en fonction de la quantité monnaie possédée. Au moins, ce clan avait encore les couilles de revendiquer une liberté « épurée ». Ce n’est pas parce qu’ils étaient shinobis, et se considéraient plus comme des armes que comme des hommes qu’ils s’empêchaient tout raisonnement moral sur leurs actions. Oui, c’était un peu ça leur propre résistance face à la société : ils faisaient ce qu’on leur demandait, sans pour autant ne pas avoir d’avis, il en avait un. Allez savoir ce qui est le pire, faire tête baisser toutes sortes de choses par « patriotisme », ou bien réfléchir à chaque action et le faire tout de même, en connaissance de cause, aussi horrible et néfaste soit elle ? Quand Aïdan jugea que son équipier avait maintenant assez songé à la question philosophique, il reprit.

Aïdan – Cependant, la situation n’est pas aussi guillerette qu’elle n’y paraît. S’ils s’affranchissent de toutes monnaies, ils ne sont pas assez nombreux, intelligents ou éduqués pour pouvoir s’en sortir tout seul. Alors ils volent. Et s’en cachent assez peu. Pour un homme ordinaire, pénétrer leur ghetto est impossible, et très risqué. Il ne suffit que d’une allumette pour embarquer les citoyens dans un conflit ouvert. Justement, du côté des citoyens…

On arrivait maintenant à la partie de Kakouko. Là où les informations sont récoltables en grand nombre, ce sont dans les bordels, en plus d’autres avantages comme la femme qu’il avait acheté pour la nuit.

Kakouko – Les citoyens sont d’une incroyable banalité. Les plus extrémistes se sont regroupés dans une milice, pas encore officielle, mais prête à entrer en conflit pour une insurrection. Beaucoup de marchands, d’artisans, de paysans… ils ont les moyens, sont équipés, et se croient entraînés. De leur côté aussi, une petite étincelle, et ils explosent.

Kakouko sourit à l’évocation de l’étincelle. Comme à chaque fois qu’il utilisait des métaphores appartenant au champ lexical du Feu, cela laissait présager une jubilation incandescente.

Aïdan – À quoi tu penses ?

Le Senjago regarda autour de lui, personne, tout était calme, et son odorat n’indiquait rien de particulier.

Kakouko – À une guerre éclair. Tous se les faire, en un une seule nuit, avec l’aide de la milice, ce serait facile, et Tanakamura-sempaï ne serait pas impliqué. La seule question que je me pose est de savoir si l’on doit le mettre au courant. Comment tu le sentais ?

Aïdan – Pas assez corrompu pour qu’il marche avec nous.

Kakouko – Nous ne sommes pas là pour le convaincre de quoi que ce soit, mais pour résoudre le problème de ce clan. Ce sera sans lui.

Kakouko sortit sa montre, et la regarda à la lueur de la lune. La nuit tirait à sa fin. Dans la soirée de ce jour, il avait appris où et quand se réunirait cette milice. Avec Aïdan, ils se rendirent dans le château du seigneur. Etonnamment, même à cette heure, on les laissa rentrer, et ils allèrent de suite consulter les plans de la ville, seuls dans la bibliothèque, qui ici, faisait office de cadastre.

Kakouko – Tu as des choses à me dire sur le ghetto ?

Aïdan s’attarda sur la carte, et pointa quelques endroits du droit, en les commentant à chaque fois.

Aïdan – Ici, il y ce qu’il emblerait être une fausse commune. Là, ce bidonville n’y est plus, il y a une espèce de maison branlante où logent les patriarches. Et autour, on ne le voit pas sur la carte, mais en bois pourri et en matériaux de récupération, un mur est en train de voir le jour. Quel est ton plan ?

Kakouko – Dans un premier temps, l’étincelle. Trouve moi quelqu’un d’important pour la ville, et tues le. Son corps ne doit pas être trouvé dans le quartier du ghetto, ce serait trop flagrant. Mais arranges toi pour deux ou trois témoins voient un Nakamutra tuer ce personnage public. Il faut que l’information remonte. De mon côté, je m’arrange pour que le Nakamutra dont tu prendras les traits n’ait pas d’alibi, et se retrouve en dehors du ghetto au moment propice.
Là, on aura mis les feux aux poudres. La suite des évènements : tu iras surveiller la réunion de la milice, qui évoqueront sans doute ce meurtre, et voudront riposter. Voilà le plan de bataille, ils encerclent le ghetto côté ville, je me charge du côté forêt. Les premières altercations devront se faire d’elles-mêmes, et je lancerai l’incendie. Inutile de dire qu’il doit y avoir des victimes des deux côtés, mais à la fin, je ne pense pas que des rescapés Nakamutra soit nécessaire.


Un rictus sadique éclaira le visage d’Aïdan. Il le fit disparaître, et se lécha les lèvres à l’annonce de tout ce sang qui allait être versé. Lui comme Kakouko n’avait pas de soucis à verser du sang, et en particulier quand cela n’était pas nécessaire. Pour le moment, c’était le seul plan – la seule solution proposée, et elle convenait aux deux coéquipiers. Alors que Kakouko commençait à remballer les plans, il regarda Aïdan et prononça les mots qu’il fallait pour clore cet intermède.

Kakouko – Début des opérations à dix-huit heures. On doit avoir fini avant minuit.

***

Kakouko avait passé la journée dans la forêt à installer des ballots de pailles et de branchages morts, à intervalle régulier. À la fin, il avait presque dessiné un arc de cercle complet, dans toute la forêt entourant le ghetto. Personne ne passerait. Si un petit katon pouvait maintenant provoquer un incendie conséquent, il s’était renseigné : une rivière, de l’autre côté de la forêt, arrêterait l’incendie pour éviter une propagation non voulue. Les, vents, également soufflaient de la forêt vers le ghetto. Ils seraient pris au piège. Camouflés, scrutant la ville devant son piège en arc de cercle, il attendit, patiemment, les premières altercations.

Sa montre indiquait vingt heures. En ville, de là où il était, on pouvait tout à fait voir différents groupes de citoyens – sans doute la milice – se positionner à des carrefours clés, sorties du ghetto. En moins d’une demi-heure, le clan Nakamutra avait déjà repéré qu’il se passait un truc pas net, et des groupes de Nakamutra commençaient à se former pour faire face aux groupes de la milice. Dans cette conformation, il fallait un rien pour la situation ne dégénère, c’était exactement ce qu’il fallait. Une explosion retentit, et un commerce, en dehors du ghetto, s’effondra. Sans doute l’œuvre d’Aïdan. Aussitôt, plusieurs groupes rivaux rentrèrent en contact, c’était le début des hostilités. Kakouko enchaîna les taos, et deux dragons de Feu sortirent de sa bouche, pour ruisseler le long de l’arc de cercle, enflammant tout sur leur passage. Kakouko venait de créer un mur de flamme. La brise l’alimentait, puis commença, tout doucement à le pousser. Le ghetto s’animait, attaqué de part et d’autres par des hommes et du feu ?

Homme – Eh ! Qui va là ?!

Le fils du Feu ne chercha même pas à savoir de quel côté était ces hommes. Il enchaîna les taos, et se mit à courir. Les combats sur terrain en flammes, il les connaissait bien, et savait très bien profiter des effets d’ombres et de lumières provoqués par les flammes pour se camoufler. Il posa une mine sur chaque homme, soit trois, et se contenta de se diriger vers le ghetto. Dès qu’ils le virent, ils coururent vers leur agresseur, sans comprendre ce qu’il venait de faire. De même, ils ne comprirent pas quand ils commencèrent à exploser un à un par le Feu et le Sang. Derrière Kakouko, le Feu, qui avait maintenant prit une ampleur considérable, avançait à la même vitesse que son créateur. Les Nakamutra allaient avoir l’honneur de goûter à la douce philosophie des Senjagos, et d’être mangé, peut-être, par leur essence même. Finalement, le Feu avait décidé de ne pas avancer uniformément, et si auparavant il formait une ligne quasi continue, cette ligne s’était tordue et étirée dans toutes les directions. Enfin, Kakouko allait mettre le premier pied dans le ghetto. Des gens s’affairaient. Ceux d’ici portaient des seaux d’eau pour lutter contre l’incendie qui se rapprochait, de l’autre côté, ils devaient sans doute organiser leurs défenses. Kakouko se demanda ce qu’il se passerait lorsque les mêmes hommes seraient acculés. Les gens, trop occupés à essayer de sécuriser leurs faibles avoirs en les mouillants avant que le feu. Ils ne faisaient pas attention au Senjago, et il n’y avait rien de plus facile que de les effleurer, en passant à côté d’eux, semant un Wanamakai, encore, et encore. Kakouko procédait méthodiquement. Il visait uniquement ceux capable de porter les seaux d’eau, et n’avançais que des rues parallèles au front de flammes.

Durant vingt minutes, il joua ce petit jeu, déposant prêt d’un piège toutes les deux minutes. Des détonations retentissaient, et les flammes commencèrent à attaquer le ghetto. La vaillance des Nakamutras laissa bientôt place à la panique, et ils décidèrent de fuir les flammes. Dans le bordel ambiant, personne ne prêtait attention aux hommes qui explosaient sur place, ou même à l’étranger qui marchait, sereinement, parmi eux. Kakouko était l’avant-garde de l’armée des flammes. Le clan avait été rapide, car Kakouko se retrouva vite seul à arpenter la ville. De temps en temps, il entendait un cri : une grand-mère, un grand père ou un infirme qu’on avait oublié dans un bidonville. Le Feu s’en chargeait, et allait faire monter leurs cendres vers les étoiles. Mais ce désert rural se remplit, aux bruits des crépitements du Feu se rajoutèrent ceux d’altercations, à l’odeur de la chaire carbonisée se rajouta celle du métal. On arriva à la seconde ligne de front.
Au détour d’une rue, Kakouko fut étonné, car il y avait une centaine de mètre de gravats jusqu’au prochain bâtiment debout, et il comprit. Aïdan avait pris ses dispositions pour stopper l’avancée de son feu, en ne lui donnant plus rien à brûler. Effectivement, en plissant les yeux, on pouvait voir des citoyens pompiers sur le qui-vive, pas très rassurés. Quand il se retourna, il vit effectivement que l’incendie était impressionnant, on y voyait comme en plein jour. Mais il avait également été rapide, la lune n’était pas à son apogée. Aïdan fut bientôt à ses côtés… cela ne devait pas se passer comme ça… quelque chose clochait.

Kakouko – J’en ai loupé ?

Aïdan – Oui, ils se sont retranchés dans la maison des patriarches. Le Feu devrait en venir à bout. Et la dernière escarmouche se déroule près de la fosse commune.

Kakouko le suivit vers la fosse commune. Elle n’était même pas régulièrement couverte, et ressemblé à un charnier. Kakouko remarqua aussi qu’il n’y avait pas que des Nakamutra, là dedans. Il en vit même un bouger, et se demanda s’il n’avait pas la berlue.

Kakouko – Il y en a un vivant ?

Milicien – Ouais, et c’est pas un Nakamutra ! Venez els gars, faut sauver un brave gars !

Tout de suite, ils allèrent jusqu’à à la, limite de la fosse, mais se retournèrent pour dégueuler. Ils n’étaient ni habitués à l’odeur, ni à la vue d’autant de corps, aussi peu entier. Kakouko soupira, et y alla pour sortir le malheureux. Au passage, il attrapa un lambeau de chair d’un corps en décomposition, et l’engouffra dans la poche du gars qu’il allait sauver. Il était mal en point, trop de sang (dont on ne savait même pas si c’était le sein) pour même situer la blessure. Il lui passa son bras autour du coup, mis sa main sous son aisselle, et le traîna hors de la fosse, arrivant devant Aïdan.

Kakouko – Tu m’aides ?

Même si Aïdan ne comprenait pas pourquoi il fallait sauver cet homme, il l’aida, en le soutenant de l’autre côté. Ils firent vite marche arrière, pour sortir du ghetto, ou des groupes de miliciens et de pompiers consolidaient la barrière anti-feu d’Aïdan, mouillant les débris, jetant du sable dans le Feu. Oui, devant tant de moyen, son Feu allait mourir. C’est avec un regard de tristesse pour son enfant que Kakouko pénétra dans la ville. On leur indiqua une maison, où d’autres miliciens étaient allongés, blessés dans les différentes escarmouches de la ville. Des femmes faisaient office d’infirmières, même si elles ne faisaient que nettoyer les plaies. Les deux shinobis posèrent l’inconnu sur un lit. Il était inconscient. Kakouko lui retira sa chemise, et on voyait clairement une plaie béante sur la poitrine. Tout d’un coup, Aïdan retrouva son humeur, très curieux, maintenant, de savoir comment cet homme étaient encore en vie.

Kakouko – Aïdan… et toi, le costaud, là, vous me le tenez.

Le Senjago connaissait le feu, il alla chercher, dans la cheminer un tisonnier rougeoyant. Il ne savait pas depuis combien de temps l’homme était là. Si c’était depuis longtemps, alors curieusement, ce qui avait fait cette plaie ne l’avait pas tué : il pouvait s’en remettre. Sinon, il allait crever d’une minute à l’autre. Dès que les hommes eurent affirmé leurs appuis, il cautérisa la plaie du blessé. C’était pas beau à voir. Beaucoup de monde connaissait cette méthode de désinfection, peu l’appliquaient. Le corps se tordit, se crispant de tous les côtés, ce qui permettait de voir qu’il y avait aussi une ou deux fractures. Il reposa le tisonnier, et un milicien vînt lui prendre : un autre blessé en avait besoin.
Kakouko récupéra dans la poche de l’homme la chair en putréfaction, et passa les asticots sur la plaie qu’il venait de cautérisait. C’était un chaman qui lui avait montré ce truc, une fois. Mais c’était vraiment dégueulasse.

Aïdan – Il lui faudrait quelqu’un de compétent.

Kakouko – Ouais. Un putain d’Eiseï.

Ce qui impliquait qu’il fallait l’emmener à Konoha. Et aucun des deux shinobis n’avaient envie de se farcir l’aller-retour. Ils firent un chifoumi, et c’est Aïdan qui gagna. Kakouko soupira en regardant l’homme. Il s’alluma une cigarette.

Aïdan – D’abord, tu as perdu, ensuite, on veut tous les deux connaître son histoire. C’est le seul truc intéressant de cette mission…

En moins de quinze minutes, on bricola un brancard à Kakouko, et l’Homme y fut harnaché. Fallait espérer qu’il tienne le coup. Kakouko partit au triple galop pour économiser le maximum de temps, il fallait qu’il trace, vite. Un autre doute l’assaillit pendant le voyage. Aïdan devait clôturer les choses avec Shin Tanakamura. Et ce n’était pas le diplomate le plus fin. Son truc à lui, c’était plus la menace et le chantage que la diplomatie loyale que semblait pratiquer le seigneur de cette ville. C’était une raison de plus pour que Kakouko ne s’arrête pas en chemin, afin de rallier Konoha le plus rapidement possible. En deux jours, cette fois, il y arriva, en pleine nuit. Tout de suite, la garde vînt voir de quoi il en retournait, Kakouko s’expliqua, en disant que le rapport viendrait plus tard. Il déposa le malade dans le bâtiment, qui pour le moment, faisait office d’hôpital, se restaura très rapidement, et repartit, en espérant que l’homme pourrait récupérer. Son histoire allait en effet être intéressante à connaître. De plus, s’il s’avérait doué, on pouvait toujours en faire un soldat de Konoha, et qui sait, un nouveau membre de l’équipe 2.
Shinjin Isatsu
Aspirant de Konoha
Aspirant de Konoha
Shinjin Isatsu


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MessageSujet: Re: Hakai   Hakai EmptyDim 21 Avr - 1:41

Kakouko remit deux jours à rejoindre Dago, et y arriva en pleine nuit. Il n’avait pratiquement pas fait de pauses, et était assez fatigué. Quatre jours sans sommeil, on n’a beau être shinobi, Senjago ou quoi que ce soit, ça use. Il n’espérait qu’une seule chose, que tout ce serait bien passé, que la mission soit un succès, et qu’Aïdan et lui rentrent à Konoha pour dépenser leur solde. Sauf que ça n’allait pas se passer comme ça, et il le sut dès qu’il vit le sourire narquois d’Aïdan. S’il souriait, c’est que quelque chose d’intéressant susceptible de l’exciter s’était produit. À savoir, autre chose que la simple et concise fin de la mission. Merde.

Aïdan – Les nouvelles ne vont pas te plaire.

Kakouko fit un signe de main pour lui dire de continuer.

Aïdan – Le Seigneur n’est pas content… il pense qu’on a orchestré ce feu aux poudres, et la population est… ‘‘choquée ’’. Cependant, d’un point de vue théorique, nous avons réglé le problème du ghetto. La milice réaménage déjà, soit dit en passant.

Jusque là, tout allait bien.

Kakouko – L’entretien avec Tanakamura ?

Aïdan – Je lui ai fait mon rapport, mais il souhaiterait te parler à toi, évidemment.

Kakouko regarda Aïdan. En temps normal, c’était Kakouko qui dominait, car il était le plus fort. Mais à cet instant précis, il se demandait si Aïdan n’était pas en train de le juger. Quatre jours sans dormir… il se demandait si son coéquipier oserait une confrontation directe avec lui.

Aïdan – Par contre, des paysans ont aperçu un groupe de Nakamutra qui s’est échappé. Ils se dirigent vers le Nord.

Donc pas dans la direction de Konoha. La mission était en effet un succès, cependant, ce petit groupe pouvait poser un problème sérieux. L’arbre des possibilités était assez grand, et le pire scénario qu’on puisse imaginer pour le moment, c’était qu’ils exigent des représailles d’un autre pays. Du côté du Daymio, cela n’allait sans doute pas poser de soucis. Un clan qui ne payait pas d’impôt qui était une nuisance économique pour une ville du pays, personne n’en à rien à faire. Le problème, c’était les représailles, et les vendettas qui pouvaient en découler.

Kakouko – Ils sont pauvres, en piètre état, et pas familier avec l’argent. Cependant, ils savent voler, donc ce démerder seuls, mais arriveront pas à faire de grands dégâts. Il faut que j’aille voir Tanakamura pour une petite campagne de communication, histoire de les devancer. Ensuite, je retourne à Konoha me reposer, et rassembler des moyens pour une traque.

À cette idée, Aïdan passa sa langue sur ses lèvres. Chic, une traque. Oui. Et même s’il était particulièrement fatigué, Kakouko aussi était excité à cette idée. Ce n’est pas tous les jours qu’on a l’occasion de poursuivre quelqu’un, et la chasse, il l’avait dans le sang. Mais il ne fallait pas précipiter les choses, Aïdan le savait également.
Sur ses mots, il alla se coucher dans la chambre qu’Aïdan, tandis que ce dernier allait passait sa dernière nuit dans le bordel de Dago. Une sorte de carte de visite. Kakouko ne mit pas longtemps à s’endormir, sans pour autant baisser sa garde. Il avait même poussé la paranoïa à accrocher des clochettes aux portes et aux fenêtres de sa chambre, des fois que…

*
**

Aïdan – Tu fêtes quelque chose ?

Non. Kakouko avait pris un bain, et s’était paré de belles frasques. Un kimono Rouge sombre, sous un haori noir, arborant la flamme des Senjago, en rouge sang, dans le dos. Si des gens ignoraient qu’il appartenait à la compagnie du métal, il ne pouvait plus le loupé. Il voulait maintenant que le seigneur le voit comme un diplomate, et non plus comme un shinobi. On dira ce qu’on voudra, même le plus pragmatique des seigneurs ne reste pas insensible devant un tel détalage, quel qu’il soit. Kakouko ne sortait comme cela qu’en de très rares occasions : lorsque Mitsuko lui demandait de négocier pour la Compagnie, ou lorsqu’il négociait pour Konoha – pour le Daimyo ! Et effectivement, dans la rue, quand il passa les portes du château, quand il croisait des membres de la cour restreinte de Tanakamura, beaucoup de gens le regardaient. Il était beau, il avait une aura imposante, et il le savait. C’est également dans ces moments qu’on pouvait ne pas le voir fumer.
Tanakamura n’était pas un idiot. Aussi quand il vit le shinobi sans doute responsable d’un incendie arborer la Flamme, mais également en accoutrement conventionnel, il sut tout de suite que la discussion allait être très serrée. Ce n’était pas le plus pragmatique des seigneurs, il était juste philanthrope, et considéré comme marginal par la Cour du Pays du Feu car il n’y participait pas. Ce n’était pas pour ça qu’il en avait oublié les concepts, ou qu’il n’était pas fort en politique. Il y a dix, c’était un des plus fidèles, mais malheureusement pas très reconnue. Par contre, l’accoutrement du shinobi le surpris. Kakouko avança vers lui, et baissa la tête en signe de respect. Aïdan fit de même.

Kakouko – Mon Seigneur.

Shin – Kakouko Senjago… Vous voilà dans un bien bel accoutrement.

Kakouko – Et vous une bien mauvaise posture.

Cette insolence fit sourire le seigneur. Elle n’avait qu’un but, qu’il cerna aisément. D’un geste de main, ses conseillers sortirent. Cela prit un certain temps, jusqu’au dernier, qui referma les deux battants derrière lui.

Shin – Vous auriez pu simplement demandé un entretien privé.

Kakouko – Nous devons parler de choses importante. Nous devons parlé des incidents du ghetto.

Shin – À ce propos, je n’aime pas qu’on incendie ma ville.

Kakouko – Officiellement, vous trouverez trois corps dans ce qui reste des bois. Il s’agit de Nakamutra. Ils ont voulu jouer avec le feu pour piéger un Senjago, et l’incendie a débordé. Vous n’êtes coupable que d’ingérence sur votre propre fief, comme la plupart des seigneurs de ce pays féodal. Voilà ce qui sera mis dans le rapport. Officieusement, vous êtes responsable d’un génocide.

Le seigneur ne répondit pas. Il savait très bien à quel genre d’homme il avait à faire. Et lui-même était trop expérimenté pour s’indigner de quoi que ce soit, ces choses ne serviraient à rien : on ne fait pas peur à un Senjago. La seule chose utile pour le moment était de capter le plus d’informations possibles au cours de la discussion.

Shin – J’attends la suite.

Kakouko prit place en face de lui, en tailleur. Aïdan resta debout, à côté de la porte, surveillant et sondant les alentours pour s’assurer des oreilles indiscrètes.

Kakouko – La première chose que je vais faire, c’est vous donner une information de courtoisie. Des Nakamutras se sont échappés. Je vous conseille d’alerter les fiefs alentours de ce qu’il s’est passé – officiellemen – si jamais ils venaient à vouloir qu’on les entende. La deuxième, c’est qu’Aïdan et moi allons traquer ces gens, pour les faire taire. Le problème du ghetto est réglé, nous conviendrons donc que la mission est une réussite, considérez cette traque comme un geste de Konoha à votre égard.

Shin – Et la contre partie ?

Kakouko – La contre partie fait appel à votre patriotisme. Lorsque vous vous êtes retiré sur vos terres, vous aviez la réputation d’être un homme très fidèle au Daimyo toujours en place. Le Seigneur acqiesça. Cependant, vous n’étiez pas des plus influents. Ce qui, avec la situation économique actuelle de la région, a changé. Il serait bon, pour le Daimyo du Feu, que vous reveniez sur la scène politique.

Shin – Mon Roi a-t-il tant besoin de loyaux serviteurs ?

Kakouko – Là n’est pas la question. Il serait intéressant pour vous que vous agissiez à la Cour du pays dans les intérêts du Daimyo, de consort avec Konoha. Pour cela, la Compagnie du Bois et la Compagnie du Fer peuvent être amené à vous soutenir, voir à ouvrir une route commerciale passant par vos terre, alimentant les autres fiefs.

Shin – C’est une proposition très alléchante. Mais vous, qu’y gagnez-vous ?

Kakouko – Ce n’est pas une proposition, Tanakamura-sempaï. C’est un projet ambitieux. Ce que ça nous apporte… Et bien cela permettrait à Konoha de surveiller d’éventuelles déstabilisations du pouvoir politique du Daimyo, venant de l’intérieur.

Shin – Vous avez donc peur que quelque chose arrive ?

Kakouko – Si j’était un Seigneur, j’apprécierai moyennement que mon roi constitue une armée capable de surpasser mes hommes aisément. Personne n’aime voir les rapports de force augmenter en sa défaveur.

Le Senjago se leva, dans l’intention de mettre fin à l’entretien.

Kakouko – Je vous laisse réfléchir à ma proposition, et reviendrait quand le dernier Nakamutra sera tombé. Au revoir, Seigneur de Dago.

Tanakamura ne répondit, et les laissa s’éloigner, pesant encore le poids des choses qui venaient d’être évoquées ici. Par les raisons invoquées ici, Kakouko Senjago venait de lui donner une bonne raison de réinvestir la Cour du Daimyo. Mais il y en avait une deuxième : si Konoha regorgeait d’hommes comme ceux là, il fallait quelqu’un qui protège le pays de ce village caché, et cette personne ne pouvait maintenant être que lui.

***

Aïdan – Je retourne à Konoha ?

Oui, il avait envie de voir ce qu’était devenu l’homme qu’ils avaient trouvés.

Kakouko – Oui, et prépare la chasse. Je pars avec le prochain convoi en direction des rescapés, et je veux également que tu transmettes un courrier pour moi, directement au palais du Daimyo.

Spoiler:


Citation :
À toi qui me liras, game master, j’aimerai lancer une traque sur les derniers Nakamutras, et je t’invite donc à prendre contact avec moi pour les modalités de cette traque (j’ai quelques exigences :p ), ainsi que sur mes potentiels abus politiques dans ce rp.
Hakai Toshiya
Aspirant de Konoha
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Hakai Toshiya


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MessageSujet: Re: Hakai   Hakai EmptyDim 21 Avr - 4:24

[HRP: Bg Terminé pour moi, je remercie Kakouko pour sa participation Smile Mon arrivé a ete faite à Konoha, la suite viendra donc dans les premiers rp.]
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MessageSujet: Re: Hakai   Hakai EmptyVen 10 Mai - 14:12

Bonjour, le forum vient de subir une importante mise à jour. Je t'invite donc à aller te renseigner sur le nouveau contexte et la nouvelle procédure d'inscription.
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MessageSujet: Re: Hakai   Hakai EmptyJeu 16 Mai - 20:08

Bonjour, la présentation est-elle toujours d'actualité ? Dans le cas contraire, elle sera archivée le 23 mai 2013.
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MessageSujet: Re: Hakai   Hakai EmptyJeu 23 Mai - 20:11

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MessageSujet: Re: Hakai   Hakai Empty

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