Mi Ayako

Mission 1- Talentueuse débauchée.

Outre les mots "néant", "dépravation", "récidive" et "outlaw" et "violence et haine", sont les deux mots décrivant le mieux ma vie entre mes 6 ans et mes 17 ans. Vous croyez que c'est drôle? Enfin... oui, peut-être un peu. Du moins, sachez que je ne regrette pas cette adolescence tumultueuse. Tout ce que j'ai fais, je l'assume. Peut-être parce que je sais que je ne risque rien ici. Peut-être parce que je sais que je n'aurais jamais à affronter ces problèmes. C'est une attitude lâche, j'en suis consciente. Mais elle est automatique et normale pour moi.
Malgré le fait que mon enfance ait été un ramassis de mensonges, de douleur, de solitude et de prières inutiles, j'ai survécu.
Les gens ont eu beau avoir tenté de me changer un jour où l'autre, j'ai toujours été celle que je suis maintenant. Ou du moins j'ai toujours été destinée à devenir celle que je suis aujourd'hui.
Vous croyez que c'est facile?
Quand j'étais petite je souffrais de l'indifférence des gens autour de moi. Je souffrais du fait qu'ils ne voient pas cette souffrance. Je souffrais de ne pas avoir la force de montrer cette douleur. Maintenant je suis moi-même blasée, je suis moi-même un être indifférent. Un crevard. Maintenant je sais à quel point cela est bon. Je sais à présent à quel point c'est agréable de ne pas souffrir. D'être à tel point détachée, aveugle que rien ne nous atteins. Même si au fond d'une conscience quelconque, je sais que je fais du mal à d'autres.
Je ne peux plus en vouloir à mon passé.
Je ne peux plus avoir peur de mon avenir.
Il y a des choses qui se rêvent et des rêves qui se vivent.
Je vis mes rêves, aussi cons soient-ils. Aussi méchants pour le monde soient-ils, même si ils font, souffrir, périr, crier, pleurer. Tant que moi et mon moi-même sommes heureux. Tant que moi et ceux que j'aime vivent dans une complaisance certaine.
Même si je suis insulté, même si on me crache dessus.
Je m'en fiches.
Il y a des choses qui se rêvent et des rêves qui se vivent.
Je vivrais mes rêves.
Ce sera mon souffle de vie.
Jusqu'au bout je rêverais.
Et jusqu'à la fin, je vivrais.



Mission 1-2- Talentueuse débauchée (suite).

Je ne sais plus vraiment où commence réellement mon histoire. Je ne sais pas où je suis né. Je ne sais où j'ai vécu jusqu'à mes 3 ans. Jusqu'à ce que l'on m'abandonne dans cette cabane vide. Mon seul souvenir quelque peu précis est celui de deux beaux yeux verts foncés. Si foncés que lorsque je ferme les yeux et que j'y pense fort, je me perds dans une mer émeraude. Une mer si profonde, si douce, si chaleureuse que je sais au fond de moi que c'est yeux ne peuvent être que ceux de ma mère. La seule femme au monde, autre que moi, que je respecte, soi dit en passant.
Enfin, je suis née dans un endroit quelconque, de parents quelconques. Je sais que j'ai été déposée là-bas à mes 3 ans. Je crois que même si on me racontait tout sur mes parents, sur ma vie avant, je ne regretterais rien, je ne tremblerais même pas. Pourquoi? Je ne sais pas moi-même. Est-ce si important?
Ma vie fut un ramassis de débilités, comme dis plus haut. On me fit croire tant de choses. Même mon prénom est un mensonge. Même mon nom. Akiko Akameki. Je ne sais qui m'a nommé ainsi. Si je l'avais sous la main... Je lui demanderais pourquoi. Simplement. Pourquoi? Le nom de quelqu'un qui lui était chère? Une inspiration momentanée? Je veux juste savoir pourquoi... Une réponse. Une simple attache à quelqu'un ou quelque chose, pour que ce nom ait un sens. Bien entendu, je n'en ai pas et n'en aurais jamais.
J'ai passé 7 longues années dans cette endroit abandonné. Imaginez 7 ans dans l'endroit que vous haïssez le plus. 7 ans coupé du monde intelligent, 7 ans à espérer, 7 ans à rêver sans pouvoir seulement effleurer ses rêves. Voilà ce que furent en résumé ces années. Mes seuls voisins étaient des paysans bornés et méchants qui me trouvèrent à mon arrivée là-bas. Ils me nourrirent et m'aidèrent à grandir pour abuser de ma personne, me faisant travailler et me frappant continuellement. J'aurais, en y réfléchissant bien, 1000 fois préféré être attachée cinq heures au fond d'une cave pleine de scorpions me pinçant et de chiens me mordant que de revivre ça. sincèrement. Les enfants de mon âge me haïssaient énormément. Je le leur rendait bien. J'ai finis par devenir exécrable, foncièrement mauvaise, méchante, capricieuse, affreuse. Un petit monstre, un désastre, une calamité. C'était vraiment drôle. Juste magnifiquement poilant. Les moments de détresse profonde dans lesquels je les mettaient étaient à savourer. De petits instants de bonheur.
À mes 10 ans, je me suis tirée. Il m'a fallut 7 ans. 7 ans pour emmagasiner le courage nécessaire pour le faire.
Ça a été une bouffée d'air frais.
Non, je respirais enfin.
Je revivais. J'étais aveugle, je voyais enfin.
Comme si toutes les couleurs, toutes les choses que j'avais vu jusque là avaient été déformées par une maladie quelconque.
Ça a été le commencement de ma vie.
Le vrai début de la vie de celle qu'on nommerait à présent Mi. Mi Ayako.
Moi.

Mission 2- L'histoire de l'espoir.

«Idylle, mon vieux, ça commence comme idiot et ça finit comme imbécile.»
Il ne faut jamais croire en ce qui commence bien, puisque ça finira toujours mal. Sur tes épaules pèse un poids, celui que tu te fabriques jour après jour et qui porte le nom de remord. Et tu te dis qu'il ne faut pas faire les mêmes erreurs. Mais tu es lassé de faire attention, et idiot, tu te laisses aller dans le bonheur qui fondra sous tes pas.

J'ai passé des années à airer sans but, sans chez moi, sans amis, sans famille et sans argent. J'ai du tuer, piller et voler pour me nourrir et survivre. Ça forge un caractère. Ça fait tout un être humain. Ça a fait ce que je suis devenue: une pseudo-schizophrène, psychopathe et froide comme la glace. Fermée à toutes conversations amicales et belliqueuse comme pas deux. Je suis le stéréotype parfait de la personne dont on ne sait strictement rien. Suis-je une femme ou un homme? Avec mes longs cils, mes traits fins et pourtant empreints de haine profonde, mes yeux verts en amande, mes longs cheveux rouges, on pourrait dire que je suis une femme. Mais ma carrure mi-musclée mi-fine, ma poitrine extrêmement plate et ma démarche masculine suffisent à fausser le calcul. Dans tous les cas je parle au féminin et porte un prénom mixte. Mi signifiant "noisette" en l'honneur de cette noix que j'aime beaucoup.

Lors de mon long périple j'ai acquis de grandes capacités physique dont je suis assez fière. Je suis assez bonne au combat rapproché et à celui à mi-distance. Cela grâce à Junkô, une faux à chaîne qui me sert d'arme depuis quelques années déjà.

J'ai eu un ami jusqu'ici, qui l'est toujours d'ailleurs. Une grue que j'ai nommée Orion (prononcer Olione). Elle m'a accompagnée sur un bout de chemin puis elle a disparu. M'en fiche, elle fait sa vie.

À ce moment de mon histoire j'ai 20 ans. Une jeune femme qui marche et fait semblant de ne pas entendre ce qui se dit derrière son dos. Une fille qui espérait de toute son âme de tomber quelque part où elle sera acceptée telle qu'elle est. Telle que le monde et ses difficultés l'ont forgée. Un monde de brutes et peut-être de psychopathes aussi, ce ne serait pas mal. Une fille perdue dans ses rêves et ses idées d'idéals impossibles.

Vraiment?

Mission 2-2- L'histoire de l'espoir (suite).

-Hey regarde ça! C'est qui?

-Viens Akio. Reste pas là.

Je soupirais doucement, attendant que le duo maman-enfant soit plus loin avant de me relever. Je m'étirais doucement avant de me mettre à marcher dans la même direction qu'eux, bien décidée à rafler de la nourriture, quelque soit le moyen. Je pourrais travailler, mais je n'ai pas envie de m'attacher à un endroit que je n'aime pas. Et je n'aime pas cet endroit. D'ailleurs, ce soir, je reprends la marche.
Apparemment ils vivent en famille. Papa, maman, petit garçon 1, petite fille et petit garçon 2. Jolie petite famille.
Je m'apprêtais à me lancer dans une offensive de front, m'appuyant sur mon effet de surprise quand je fut prise d'une grande douleur à la poitrine. Celle-ci me fit tomber à genoux et m'empêcha de respirer. Je du m'évanouir car je n'ai pas souvenir de ce qui se passa par la suite.

Je me réveillais simplement dans une chambre étrange, une serviette mouillée sur le front. J'étais nue sous la couverture. Quand je me rendis compte d'où j'étais -à peu près- je sautais du lit avant de m'effondrer à nouveau par terre, tétanisée.

-Tu ne dois pas bouger madame! Remonte sur le lit!

J'eus juste le temps d'attraper Junkô et de planter la lame dans l'estomac de l'enfant avant qu'il ne me touche. Je me relevais ensuite, tant bien que mal et me mis à marcher difficilement vers la porte. Ce fut la mère qui me croisa ensuite et qui fut alarmée par la lame sanglante. Je la fis taire. Il n'y avait plus personne dans la maison. Je pris de quoi tenir encore quelques jours et sortis aussi vite que je pouvais.
Vers le soir j'avais atteint la frontière du village et entrais dans un no man's land. J'avais l'habitude et je ne souffrais déjà plus. Au loin, derrière moi, j'entendais le village que je quittais s'affoler.

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La terre que je parcourait était humide, couverte d'eau. Les rivières étaient nombreuses et la mer toute proche. J'arrivais sur une zone côtière. Qui aurait cru que ce serait là que je trouverais mon chez moi?
Les gens que je croisais ne me semblèrent pas profondément idiots et effrayés comme les précédents.
Cela me fit sourire intérieurement.
Je touchais à mon but.

Hellow,

Normalement c'est pas moi qui m'occupe de ça mais bon, vu que je serais certainement ton futur Kage, je me permets !

Je sais que ta présentation n'est pas encore finie mais ça coince déjà donc vaut mieux le dire plus rapidement possible ^^

Kiri n'a que quelques années d'existences, donc à moins de n'avoir que 3-4 ans, tu ne peux pas être né à Kiri
Le chakra n'est d'ailleurs arrivé qu'il y a seulement 5 ans, tu ne peux donc pas non plus l'avoir appris dès ton plus jeune âge

Je te conseille de relire attentivement le contexte du forum disponible à cette adresse : https://ryoma-naruto.forumsrpg.com/f255-contexte .

Si toutefois, il te reste des questions sans réponses n'hésite pas à me mp moi ou Maître du jeu.

Ooooooooooooh oui du massacre gratuit ! J'aime ça !


Tu es accepté !... Ah, on me souffle dans l'oreillette que c'est pas mon job donc prend ton mal en patience ^^

Juste un dernier détail avant que ta candidature soit parfaite (à mes yeux elle l'est déjà :p), il te faut un avatar en 200x320. Si tu n'es pas à l'aise avec l'outil graphique, tu peux te tourner vers https://ryoma-naruto.forumsrpg.com/t6729p75-service-kit-graphique où un membre se fera un plaisir de t'aider



Moi faire le travail du Maître du jeu ? naaaaaaaan

Bonjour, et désolé pour l'attente.

La psychologie de ton personnage a l'air de plaire à ton Mizukage. Semblerait-il qu'il ait choisi son élève ? En tout cas à part le petit lapsus de celui/celle au début du texte, mais qui peut ne pas en être un puisque tu joues surle caractère androgyne de ton personnage, il n'y a aucune raison de ne pas te valider. Tu es désormais aspirant de Kiri, félicitations !

Ren a écrit:

Bonjour Mi,

Pour cette présentation, tu te mérites 19 xp's.

Cordialement,
Moi