Je vois que vous venez de votre plein grés !!!.. c'est déjà une bonne étape que vous ayez pris conscience de votre acte !!!...
C'est Ao-sama qui nous as personellement chargés de vous accompagner à la prison !!..

Sur ce, les deux chuunins saisirent chacun par un bras et déambulèrent à travers kiri jusqu'à la prison !!...

[Suite à la prison !!]

Vantros arrive devant la maison de Darok.

*Bon à la mairie il y a marqué que c'est ici chez Darok.*

Vantros frappe, personne ne répond, il refrappe, toujours rien.

"DAROK!!!! DAROK!!!! Tu es là??"

*Tien il n'est pas là je vais aller voir à son air d'entraînement, il y est peut être.*

Et Vantros partit en direction du Port interne.

[Suite à l'entrainement de Darok.]

[Je suis dans l'arêne...]

[C'est pas grave je t'attends :p]

"Ce n'est pas grand chose, bien que j'ai mit du temps a le maîtriser..."

Darok vit une expression de curiosité sur le visage de Hyrungo, et il mit sa main, en écartant bien les doigts, a travers le bouclier.

"Se serait dommage que je ne puisse pas mettre mes mains dans ce bouclier, se serait même un sacré désavantage tu ne penses pas? Si jamais je venais a touché mon bouclier pendant un combat, et que cela me blessait, de quoi aurai-je l'air^^...tu peut toucher, mais écarte bien tes doigts au départ..."

« Je voulais te dire que je m’entraîne comme tout ninja mais je veux devenir plus fort, les entraînements que je fais ne sont peut-être pas assez …Fatiguant. En clair j’ai besoin comme nous sommes dans la même équipe qu’on s’entraîne un peu tous les deux ? »

"Un entraînement à deux? Bonne idée et bonne initiative. On pourrai faire des bons entraînements, d'ailleur nous pourrions y aller, pendant que Vantros et Ao-sensei sont dans l'arêne.
Soyons d'accord, je ne pourrai malheureusement pas t'apprendre mes jutsus, je ne suis pas assez bon, alors c'est Ao-sensei qui te les apprendra. Là bas, on va s'entraîner physiquement et mentalement, un bon renforcement! Es-tu d'accord?"

"Oui, et Ao-sensei m'as dit qur tu t'entraînais dans le genjutsu...
Allons sur mon aire d'entraînement, elle est plus grande que la tienne"

[Je vais manger]

[Darok, Hyrungo : +2 EXP RP]

Darok rentrait chez lui. Aujourd’hui avait été une dure journée, riche en informations, mais les lendemains risquaient de l’être encore plus. Il faisait nuit, le vent soufflait fort, mais Darok n’était pas d’humeur à se plaindre. Pour l’instant, ce qui le préoccupait, c’était et sa convocation avec Chihiro, et le retour de Shinobu.

*Pourquoi n’a-t-il pas de tombe ? Comment veut-il qu’on le sache ?…*

Darok réfléchissait à ses prochains entraînements, et il pensait qu’à cette heure, Chihiro et Zen allait en savoir tout autant que lui. Cependant, d’autres choses remuaient ses pensées, comme par exemple la source d’informations de Shinobu…

*Dur, dur de subtiliser des informations sur Suna. Et même Zabuza qui y était jounin auparavant ne connait pas exactement les détails alors que lui… Observait-il Suna de là où il était?…*

Il marchait devant différents magasins, les mains dans les poches, en s’enfonçant dans les dédales de kiri. Plusieurs gamins jouaient à une bataille de boules de neige, bien couverts, dans l’insouciance de l’enfance. Comment réagiraient-ils s’ils savaient que dans peu de temps, une armée de shinobis viendra nous attaquer pour nous subtiliser une relique, dont je ne connais ni les pouvoirs, et encore moins l’apparence.

*Comment savent-ils que nous possédons une telle relique ? Moi même, résidant de kiri depuis fort longtemps, n’en ai jamais entendu parler.*

Passa devant lui une jeune personne, portant un bandeau sur le bras gauche, aux cheveux légèrement bleutés, mais plus proche du brun. Darok ne la connaissait pas, et il semblait que ce soit un garçon. Malheureusement, la flemme eut raison de lui, et il ne se souciât pas de ce nouvel élève. De plus, il semblait pressé, et Darok ne voulait pas le retenir.

*Encore un nouveau…malgré la période de guerre, il semblerait que Kiri attire toujours autant les shinobis. Le renouveau fait surface, et cela on le doit au Mizukage . Je dois dire que j’ai été assez patient moi aussi. Cela fait plaisir à voir, toute cette animation, ça me réchauffe le cœur.*

Enfin, il arriva chez lui. Enfonçant ses pieds dans la neige recouvrant la ruelle, il poussa la porte d’entrée. Là, il s’enleva le peu de neige qu’il conservait dans ses cheveux bruns. L’immeuble dans lequel il habitait n’était qu’une modeste bâtisse de quatre étages. Peu chère et peu confortable, cet appartement suffisait au genin. Bien qu’il ne pût déménager, il en eût souvent envie : vivre dans une grande maison, avec sa famille au complet. Mais c’était l’un de ses anciens rêves. Désormais, il ne rêve plus que du moment où Suna débarquerait. Mais des fois quand même, il lui arrive de repenser à son enfance, à ses rêves d’antan…

Il monta les escaliers, raides et déposés d’un tapis bordeaux, légèrement sali par endroit. Darok habitait au troisième étage et plus l’on montait dans l’immeuble, plus les murs étaient dégradés et poussiéreux, plus les escaliers étaient raides. Mais il aimait à monter ces escaliers : cela lui faisait les jambes. Avant il faisait des aller-retour rapides pour s’endurcir…idée vite abandonné vu qu’il n’arrivait plus à ouvrir la porte de chez lui après.

Arrivé au troisième étage, il ouvrit sa porte d’un bois sombre. L’intérieur était assez mal rangé, mais suffisamment pour un adolescent de 14 ans. Il s’installa dans la cuisine, petite pièce carrée, collée à sa salle à manger, sans portes pour les séparées. Il y avait en tout et pour tout une table basse, deux chaises, un placard, et un petit réfrigérateur récemment acheté. Darok ouvrit ce dernier, d’une main lourde. Il passa son regard sur les aliments qu’il restait : quelques fruits, un peu de fromage, deux côtelettes. Il ouvrit ensuite le premier tiroir du placard : deux boîtes de conserve et une boîte de ramens instantanés. Enfin, il ouvrit le deuxième tiroir : la vaisselle propre, et des infusions ainsi que de pain. Rien de très glorieux.

*Il va bientôt falloir que je me réapprovisionne, demain, j’irai au magasin.*

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Darok s’étira longuement, sorti de son lit et palpa ses joues. Elles étaient molles : mauvais signe, d’habitude, ça indique un manque de motivation. Demain irait certainement mieux, mais Darok supportait mal la tension de Suna à leur égard. De plus, il commandait une équipe, c’est à dire des vies à mettre en jeu. Tout cela l’empêcha de dormir correctement, et Darok aurait bien continuer sa courte nuit.
Malheureusement pour lui, le bon Dieu en voulut autrement : une dure journée s’annonçait, et il devait se lever maintenant.

Il écarta les draps, se leva, et remarqua son livre sur les jutsus de Suna. Il se remit à y penser immédiatement. Cependant une pensée le motivait. Hier la réunion des Diables de kiri a eu lieu, donc sûrement qu’aujourd’hui, son entraînement spécial avec Chihiro commencerais. Avec cette pensée en tête, il se dirigea vers la salle d’eau. Petite et elle aussi carrée, elle comprenait un lavabo, une petite douche et une cuvette blanche à côté.

Darok ouvrit le robinet et se mit de l’eau sur la figure pour mieux se réveiller. Ensuite il se mit sous la douche. Il n’avait pas l’habitude de chanter sous la douche, et cela n’allait pas changer aujourd’hui. Lorsqu’il fut bien propre, il sortit, et arriva dans la cuisine. Il prit de l’eau qu’il fit réchauffer. Il s’en fit ensuite une infusion puis sortit le pain qu’il trempa légèrement dans l’eau chaude.
Darok n’était pas des plus compliqués, et savourait ce petit déjeuner facile et peu coûteux. Pas un bruit, rien ne venait perturber l’atmosphère de détente qui régnait.

Bien qu’il eût fini depuis longtemps, Darok aimait ce moment de la journée et resta assis à se reposer, faute de dormir. Finalement, il se leva, et alla dans sa chambre.
Un peu plus grande que la cuisine, elle était rectangulaire, drapé d’un papier peint bleu. Ses affaires étaient légèrement désordonnées et seul son matériel ninja était rangé très correctement. Elle était meublé d’une armoire modeste, d’un petit bureau sur lequel il s’adonnait à des stratégies d’échecs pour un jour battre, qui sait, Zen, et d’un lit de taille normale, pourvu d’une couette de la même couleur que ses murs. Il s’habilla, en face d’un miroir en bon état, d’un simple pantalon noir, de ses sandales, d’un T-Shirt et d’un pull noir, et par dessus, sa veste de Genin. Il prit ensuite ses kunais et parchemins, et les rangea dans une sacoche quand il le pouvait. Pour son fuma, il l’accrocha à son dos, comme d’habitude et il mit les shurikens dans un petit étui à shurikens, entourant sa cuisse droite, pile à la bonne hauteur pour son bras déplié.

Darok s’assit sur son lit, se reposant avant de partir dans tous les sens. Le calme avant la tempête. Après avoir médité sur sa situation et sur celle des autres shinobis de kiri, il se leva.
En passant devant sa cuisine, il décrocha d’un petit porte manteau, une écharpe longue et noire.

« Et ça recommence. C’est reparti pour une nouvelle journée. »

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Il faisait encore un temps neigeux, mais c’était normal : on est à kiri et en hiver. Dehors, les mêmes gamins que la veille jouaient encore à ce jeu débile qu’est la bataille de boules de neige.
Darok passa devant l’armurerie, encore fermée pour cause de l’heure matinale. Il vit aussi un magasin animalier. Darok n’était jamais rentré à l’intérieur. Il s’approcha, et repartit rapidement : s’occuper d’un animal lui aurait demander beaucoup de temps, et c’est ce dont il manquait .

Il arriva au bar, comme hier, il n’avait pas changé de place. C’était une bonne chose. Des fois, un accident (comme des hommes ou femmes légèrement bourrés) nécessitait un changement de lieu, mais apparemment, hier, la nuit a été calme. Il était environ 7h30, vu que le bar venait tout juste d’ouvrir les portes. Darok y pénétra.

La chaleur du bâtiment le réchauffait, et il fut tenté par une deuxième boisson chaude de la matinée, mais n’en fit rien. Il était là pour glaner quelques informations sur ce qu’il s’était dit hier. Il s’approcha du comptoir et le barman se retourna.

[Barman] « -J’vous sert quoi ?
-Pour l’instant rien : j’hésite entre votre chocolat chaud, ou votre jus d’orange. Je ne sais plus lequel est le meilleur.
[Barman] – Chez nous, c’est le café le meilleur ! »

*Evidemment, j’aurai dû m’y attendre : c’est le plus cher.*

Darok voyait que pour le barman aussi la nuit avait été courte, mais pas pour les mêmes raisons. Un nez encore un peu rougeâtre et un mal de tête assez conséquent ouvrait à Darok une faille dans laquelle il s’engoufra.

« - En fait, je suis aussi un peu enervé, car hier, j’ai rater ma réunion. Vous savez, hier après midi, un homme habillé de bleu, une charmante demoiselle et un grand gaillard à lunettes… ils étaient là ?
[Barman] – Je m’en souviens à peu près…Au risque de me faire avoir, je voulais savoir de quoi ils parlaient, et ce que j’en ai retenu…aheu…c’est…je ne m’en souviens plus très clairement. Il parlait de… d’une mission et d’un entraînement je sais plus trop quoi…
- Comment vous êtes vous rapprochez d’eux ?
[Barman] – Facile, je… je leur apportais leur jus de fruit, je crois.
- Ah bon ? Vous leur apportiez un jus de fruit … Dans ce cas, je vais moi aussi prendre un jus de fruit.
[Barman] – ‘Savez pas ce que vous rater…Tenez, buvez moi ça… »

Darok prit le jus de fruit tendu bien haut, et le bu d’une longue traite. Rassasié, il salua le barman et s’en alla. Le barman continuait de nettoyer les verres…

[Barman] « - J’ai comme l’impression qu’il a oublié quelque chose… Mais quoi ? »

Darok, dehors, sous le froid, se mit les mains dans les poches.

*Heureusement qu’il était à moitié saoul, j’ai pu éviter de payer ainsi. Cependant, la récolte d'informations n'a pas été très riche...*

Darok marcha jusqu'à son ancienne maison, aujourd’hui habitée par des shinobis sans scrupules. Sans savoir pourquoi, il restait planté là, comme un piquet. Il devenait nostalgique, et se rappelait de son tout premier sensei : son père. L’ancien bâtiment, aux tuiles bleues, recouvertes de neige était resplendissant de souvenirs, et Darok esquissa un sourire en commémoration du passé.

*Qu’est-ce que je fais à glander là ? Je me rends compte que je deviens sentimental… C’est encore un mauvais signe. Hier j’ai donné rendez-vous à Hyrungo et Vantros à mon aire d’entraînement, mais finalement, il est trop tôt pour que je m’y rende. Autant revenir chez moi, mon chez moi.*

Darok, perturbé, s’en retourna, toujours aussi songeur et plein de souvenirs. Une larme perla à son œil droit. Combien de temps depuis sa dernière larme ? Trop sûrement.
Il marchait, et finalement, il ne se souciait plus de sa destination, l’important étant de marcher. Marcher, marcher en pensant, sans faire attention aux autres, aux rues qui se remplissaient, au reste du monde.

Les souvenirs fusèrent dans la tête de Darok. Il se remémorait maintenant son huitième anniversaire, le jour où il décida, avec son père, de devenir un ninja.

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Le gâteau était ovale, parsemé de 8 petites bougies incandescentes. Soudain elles se rallumèrent. Une mélodie se fit entendre, et une voie sonore, accompagnée d’une autre rassurantes se firent entendre.

[Taoshi et Yuzui] « - Jo-yeux an-ni-ver-saire Da-rok, Jo-yeux an-ni-ver-saire, Jo-yeux an-ni-ver-saire. »

Un joyeux luron souffla les bougies d’un souffle sec et rapide. Lorsque les bougies furent toutes éteintes, la lumière de la salle se ralluma. Présents dans la pièce, un monsieur de forte carrure, un femme belle et svelte, et un petit garçon aux airs tendres.

[Taoshi] « - Tu as bien fait ton vœu avant de souffler Darok?
- Oui père. »

Taoshi était le nom de cet homme. Il avait de court cheveux châtains, en bataille et souvent secoués par sa main. Il était actuellement habillé d’une veste de Chuunin, sous-lieutenant avait-il dit fièrement un jour. Son bandeau de kiri était attaché autour de la hanche. De couleur mat, les yeux noisettes, Taoshi était bel homme, et séduisant dans sa manière de penser. Il était chaleureux, amical, mais pas moins farceur. Il aimait sa famille et son métier plus que tout au monde.

Cet amour lui était redonné par sa femme, Yusui. Le corps élancé, svelte dans ses gestes et non pas moins charmante, cette femme avait les cheveux longs et d’un blond seyant. Les yeux d’un bleu profond, elle aimait, par habitude, le calme de la maison et la présence apaisante de ses deux hommes. Elle n’était pas dotée d’aptitudes spéciales, et n’avait pas fait un métier de kunoichi. Elle était toujours inquiète – mais rassurée par Darok – lorsque Taoshi partai en mission.

A cet âge, Darok était un enfant tout ce qu’il y a de plus normal : des parents qui l’aiment, une maison, et un avenir.

[Yusui] « - Tu peux me dire à moi ce que tu as demandé dans ton vœu ?
- Après il s’exaucera pas…
[Yusui] – Bien sûr que si.
- Euh…D’accord. J’ai demandé à être un aussi grand ninja que Papa. »

Taoshi serra instinctivement Darok dans ses bras, et Yusui sourit.

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*J’aurai dû demander leur bonheur… Quel sot j'ai été.*

Une deuxième larme perla, de son autre œil cette fois. Combien de temps depuis ses derniers souvenirs ? Beaucoup trop. Combien de temps depuis son dernier pleur ? Encore plus longtemps.

[Darok +4XP RP]

[Ce passage est avant le départ en mission, pour compléter ce que m'avais énoncé Shinobu, le soir de la réunion à la mairie.]

Il faisait froid. Ses rideaux d’un bleu clair et pâle, légèrement transparents, laissaient quand même inonder la pièce d’une lumière blanchâtre qui éblouissait le shinobi encore à moitié endormi.

Voilà un bon quart d’heure que Darok était réveillé, mais ce qui le tracassait remontait à la révélation d’hier: sa mission avec Chihiro. Quand allait-il connaître le but de sa mission ? Il l’avait vu hier, mais elle ne lui avait pas donné d’informations précises. Il se peut qu’il ne le sache jamais, à cause de Suna, mais il chassa cette idée pour la remplacer par celle de la gloire qu’ils obtiendraient s’ils réussissaient leur première mission. Tout en rêvant de gloire et de grandeur, il s’engouffra sous sa couette.

Un peu plus tard, la fraîcheur laissa place à une chaleur encourageante pour les jours avenirs, mais sa flemmardise l’empêcha de sortir de la tiédeur du lit. Il regardait inlassablement son papier peint bleu, puis détourna le regard vers son matériel ninja. Son fumaa shuriken luisait de mille feux, et les petite rayures qu’il avait étaient elles aussi brillantes, bien que minimes. Enfin, il se retourna vers l’autre côté de la pièce. A travers la fenêtre et les rideaux, Darok vit ce qu’il ne s’attendait pas à voir : le soleil couvrait une bonne partie du ciel bleu. Il s’étonna que la neige puisse être remplacée en une nuit. Sûrement pas pour longtemps se disait-il, mais c’était tellement agréable. Il se rappelait les étés passés, les printemps aussi. Mais quand vint le tour de l’automne, il poussa un demi gémissement.

L’automne de ses 13 ans n’avait pas été son plus glorieux, et c’était celui-là même qui l’avait changé du tout au tout.

La neige commençait à tomber. Darok daigna se lever du lit.
Il s’en alla ensuite dans la douche faire sa toilette. Il se déshabilla, et se mit sous la douche. L’eau, d’abord froide, le réveillait bien comme il faut, et quelques minutes plus tard, l’eau se réchauffa, pour décontracter le pauvre dos meurtri de Darok. Il possédait encore de grandes cicatrices de son passage en prison. Il sortit finalement de sa torpeur, et arrêta le débit. Il sortit, se sécha, démêla ses mèches, et s’en retourna dans sa chambre, choisir sa tenue vestimentaire pour aujourd’hui. Il ouvrit son armoire, et prit au hasard, un pantalon bleu foncé, avec un pull lui aussi bleu. On aurai pu le traiter de schtroumph s’il faisait leur taille, mais il n’en fut pas. Du haut de ses quatorze ans, il prenait plaisir à se faire plus grand que ces 1m68. Il s’équipa ensuite, et fixa, comme à son habitude, son fumaa shuriken dans son dos. Après quoi, il s’en alla dans le couloir, où une lettre, par terre, lui était adressée.

*A l’intention de « Darok Kempachi » ? Quelqu’un m’envoie une lettre ? C’est bien nouveau ça.*

Il détacha le petit cachet apposé pour fermer l’enveloppe, puis en sortit une feuille d’un jaune clair, arborée d’une écriture très soignée.

*Une ou un pointilleux…*

Il déplia la feuille, sur laquelle des mots étaient écrits des deux côtés de la feuille. Darok reprit l’enveloppe, et chercha un quelconque expéditeur. Rien.

*Pas si pointilleux que ça finalement…à moins qu’il ne soit aussi prudent. Que vas m’annoncer cette lettre ? Je sens que je vais lire une mauvaise nouvelle… et ce genre de pressentiment m’énerve!*

Il posa son regard sur la pauvre feuille, et commença à lire. Ce n’était pas si laborieux, faute d’être excité, Darok passait beaucoup de temps à lire et à étudier.
Bien que l’écriture soit petite, ses yeux détaillaient parfaitement les mots qui s’enchaînaient.

« De Quelqu’un,
écrit à kiri no kuni,
le 22 janvier.

Cher Darok,
Si vous lisez cette lettre assurer vous que personne à côté de vous ne la lise aussi.
Vous me comprendrez et reconnaîtrez rapidement, je n’en doute pas. C’est pour ça que je vous conseille de préparer votre matériel au plus tôt, et si nécessaire de l’agrandir ou de l’améliorer. Je ne vous expliquerez pas la raison, vu que vous la connaissez et l’attendiez depuis un certain temps.
J’ai chargé quelqu’un (qu’une fois encore je ne nommerai pas) de vous retrouver. Cette personne a pour but de venir vous chercher le plus rapidement.
Aussi assurez-vous de ne jamais être suivi, ni espionné, ni surveiller d’une quelconque façon.

Si j’utilise ce moyen de communication, c’est parce que c’est le moins sécurisé, et donc celui dans lequel nos ennemis ne s’investiront pas totalement. Cependant, j’ai laissé une pointe de mystère, pour que si nos ennemis venaient à prendre possession de la lettre, qu’il ne la comprenne pas, et surtout parce que je pense que la comprendre vous amuseras.

Sur ce, je vous salue mes humbles sentiments, et je sais que nous nous reverrons bientôt…

Quelqu’un. »

*…Finalement, c’est quelqu’un de pointilleux, prudent, méthodique, et allié. Enfin, vu comme il me parle, tout le laisse suggérer. Et puis, pas si méchante cette lettre.*

Darok relut cette lettre plusieurs fois, afin de comprendre ou d’apercevoir un sens caché, voire un code secret. Finalement, au bout de quelques échecs, il se laissa tout simplement croire que cette lettre visait sa réunion d’hier. Ils se remémorait tout à fait les paroles de Shinobu à son égard… «Un matin, tu seras informé »… telle était sa phrase. Aucun doute à ce sujet, puisque toute la lettre l’incitait à se préparer à la mission. Ainsi le grand jour était arrivé.

Cependant, il ne pouvait posé un lapin à son équipe. Il prit son écharpe, ouvrit sa porte en bois, descendit les escaliers quatre à quatre, et traversa le hall d’entrée rapidement. Le temps ne changeait pas, et il s’en alla donc vers l’aire d’entraînement d’Hyrungo, mais décida de d’abord passer par la banque, voir son ami banquier…

[Pouvez vous compter en même temps un petit rp à la banque? Merci d'avance]

[Darok +6 XP RP, je vais continuer demain la mission, nous ferons parler Chihiro à sa place au moins le temps d'arriver à la ville de la mission. D'ici là je pense qu'elle sera revenue. PS : je ne donne jamais d'XP pour la banque normalement.]

[Ah, bah merci pour l'exp. C'est vrai, tu me l'avais dit, mais ça m'était sorti de la tête^^.]

[Rencontre avec Iba Hiyori]

Darok était parti vers l’avenue du Jounin Somi, dernier lieu où il avait vu traîner l’étudiant. Il se hâtait, espérant que ce dernier était encore à cet endroit, bien qu’il n’y ai que très peu de possibilité. Il pleuvait encore lorsque Darok déboucha sur la grande allée. Il arriva au niveau des canalisations détruites, sous la pression du chakra du Réprouvé. Darok n’avait jamais vu pareille technique, et il avait envie de connaître le fin mot de l’histoire.
Comme de par hasard, l’Hiyori n’était plus là. Cependant, avec un peu de chances, il était dans les environs. Darok sauta sur le toit de la maison. Une foule s’amassait près de la mairie. Au loin, une petite silhouette isolée se mouvait difficilement et au ralenti, boitant et chancelant de temps en temps.

Il n’avait pas le temps d’hésiter. Sautant de toit en toit, de demeure en demeure, Darok finit par rattraper le personnage. Malheureusement, ce n’était pas la bonne personne. Il émit un léger grognement et se redressa sur son toit. L’Hiyori ne devait pas être dans la foule à la mairie. Il était peut être rentré chez lui. Où pouvait-il habiter ? Dans les quartiers les moins riches certainement.
Darok s’en retourna dans son patelin, assez pauvre, afin de voir si sur les immeubles il n’y avait pas des tags ou des rayures de partout.

Il n’y avait cependant pas de traces de rejet.
Darok parut déconcerté. Il s’avança quand même jusqu’à la porte de son immeuble, afin de reprendre ses armes. Il monta jusqu’à son appartement, ouvrit la porte d’un tour de clé rapide et s’engouffra dans l’ouverture.
Il récupéra son attirail, et ressortit aussi sec.

Il ne s’attendait pas à trouver le Réprouvé juste devant l’immeuble, sous la pluie coléreuse et froide.

[Précédent : Ruelles de kiri]

Cela faisait déjà un moment que le jeune Iba avait quitté la ruelle dévastée par son pseudo-affrontement contre le Mizukage. Il n’en revenait toujours pas d’avoir attaqué le chef de la ville, et se maudissait cent fois, sa bêtise et lui. Heureusement, Zabuza-sama n’avait rien dit, peut-être dans sa grande clémence, ou alors il était trop fatigué pour se prononcer, et le jugement viendrait en temps et en heure. Cette pensée fit légèrement frémir le garçon. Il poussa, d’un geste monotone, la lourde porte de son immeuble, traversa le hall d’entrée désertique, non sans jeter un coup d’œil furtif dans la loge du gardien. Personne, évidemment, comme d’habitude.
Il monta rapidement les escaliers menait à son appartement, faisant fi de son éreintement, dû en majeure partie à son coup d’esbroufe. Ce dernier l’avait complètement vidé de ses réserves en chakra. Chacun de ses pas, laissait une tâche foncée et plus ou moins marquée, sur le tapis violet-mauve délavé qui recouvrait l’escalier de bois. Il était trempé à plusieurs endroits. Il arriva devant sa porte, enfonça les clefs dans la serrure, tourna de deux tours complets pour déverrouiller l’entrée, et s’engouffra dans son logis. Il ne prêta pas attention au désordre monstrueux qui régnait dans sa cuisine, elle était comme cela depuis qu’il avait eut ses visions. Il enleva ses affaires mouillées, qu’il déposa sur une chaise branlante, puis il se rendit dans sa chambre, sélectionna d’autres habits dans son armoire, se vêtit. Il retourna dans sa cuisine, pris son linge mouillé et alla l’étendre dans sa salle de bain. Cette attitude pressée cachait en fait une profonde interrogation. Comment avait-il fait pour détruire les canalisations d’une rue dans un périmètre de dix à quinze mètres ? D’où lui venait cette affinité avec l’eau ? Etait-ce simplement un des effets secondaire entraîné par la maîtrise de l’eau qu’on enseignait à l’Académie, ou bien, autre chose ?
Iba espérait sincèrement que son précepteur Shinobu pourrait répondre à cette question. Pour cela, le jeune étudiant devait retourner à l’Académie. Il espérait qu’il pourrait y trouver son senseï, mais rien n’était moins sûr, aux vues de la fin de son dernier cours.
L’aspirant se désaltéra prestement, ajusta sa tenue devant la glace de la salle d’eau. Il était présentable, enfin, son sempaï ne lui ferait pas de réflexion sur son uniforme. Il sortit aussi vite qu’il était entré dans son appartement, ferma la porte et descendit quatre à quatre les escaliers.
Une fois dehors, il prit la direction de l’Académie, marchant d’un pas vif et décidé. Il se mit à pleuvoir dru, ce qui eut pour effet de lui faire accélérer le rythme.
Qu’elle ne fut pas sa surprise lorsque, déambulant dans les allées de Kiri, pour rejoindre l’Académie, il fut accoster par un ninja, le même que celui qui avait soutenu le Mizukage, quelques heures auparavant : le dénommé Darok.

« Enfin te voilà…Hiyori… »

A ce mot, Iba frémit. A chaque fois que l’on prononçait son nom, il était honteux et outré à la fois. Mais pourquoi ? S’il voulait vraiment prouver que son nom n’était pas sale comme la boue, s’il voulait montrer que son nom n’était pas celui d’un lâche, alors il ne devrait pas en avoir honte, mais devrait le crier sur tous les toits. Il devrait en être fier. Darok se mit face à lui.

« Je t’ai cherché partout…Hiyori. Suis-moi maintenant. Le Mizukage veut te voir. »

Iba blanchit. Il avait ces derniers temps paniqué pour savoir si une sanction allait lui être attribuée, et cela se pressentait sur son visage. Darok ne put s’empêcher de le désillusionner. Il s’approcha de lui. Ses pas traînant dans l’eau.

« Hiyori, ne te méprends pas. Le Mizukage ne tient pas à te voir toi uniquement, mais à rassembler assez de monde pour effectuer une mission. J’ai vu de mes propres yeux tes capacités. Le Mizukage aussi. Aussi es-tu convoqué à l’hôpital. Je t’y conduit. »

Iba sembla étonné un moment, puis baissa la tête, penchant les yeux vers le bas.

« Je ne sais pas si tu es rétablit de ta petite bagarre avec Hyrungo. » L’Hiyori releva directement sa tête. Les yeux ronds, il ne bougeait plus. « Ce genre de combat non-officiel ne mets pas beaucoup de temps à être connu de tous, surtout quand c’est un Réprouvé qui combat. Cependant, je dois admettre que tu t’es plutôt bien défendu… »

Il se tourna, dos au Réprouvé.

« Assez papoté, notre chef veut nous voir, nous n’avons pas de temps à perdre… »

Interpellé, Iba se retourna. Le genin venait de l’appeler par son nom de famille, ce qui fit grincer ses dents. Non pas qu’il n’aime pas son nom, mais la peur des réactions, parfois très violentes, que le souvenir de Réprouvés pouvait produire chez certaines personnes, contraignait le jeune garçon à le cacher.

*Que me veut-il ?*

Iba regarda à droite et à gauche. Personne. Il sentit l’étreinte sur son ventre se desserrer. Depuis qu’il avait hérité de la terrible appellation, il ne comptait plus les fois où il s’était fait lyncher, sans raison, ou pour un prétexte des plus futiles. Cette fois, ce ne semblait pas être le cas, néanmoins, Iba restait méfiant. Les gens qui l’abordait étaient rares, mais les personnes qui l’abordaient sans à priori, étaient inexistantes…
Jusqu’à sa rencontre avec Shinobu…
Le genin ne préparait sûrement rien de bon, une blague d’un goût douteux, cela sentait le coup fourré à plein nez. Si ces dernières années avaient bien appris quelque chose à l’étudiant, c’était d’être méfiant, et à se servir au mieux de sa tête, là où son corps pouvait lui faire défaut.

*Prudence est mère de sûreté.*

Le jeune garçon dévisageait son interlocuteur et ce dernier semblait faire de même. Iba ne nota aucun signe distinctif flagrant, il avait l’air d’un combattant normal, cependant sa vigilance revient au grand galop.

*Ne te fit pas aux apparences.*

Le genin ne semblait pas avoir d’intentions hostiles. D’un air supérieur, auquel Iba était habitué, le ninja s’adressa à lui.

[Darok] «- Je t’ai cherché partout…Hiyori. Suis-moi maintenant. Le Mizukage veut te voir. »

Une fois de plus, le nom du garçon le fit presque sursauter. Heureusement pour lui, personne n’entendit. La pluie qui s’abattait sur les rues de Kiri avait dissuadé plus d’un passant de faire sa promenade de l’après-midi. Toutefois Iba réalisa alors la teneur des propos du combattant : le Mizukage voulait le voir, certainement pour faire tomber la sentence. Intérieurement il espérait que se serait juste des travaux d’intérêts généraux pour réparer la chaussée…mais se pouvait très bien être pire que cela.
Le genin continua de parler, et rassura momentanément l’étudiant. Le Mizukage souhaitait le voir lui et d’autres…pour une mission.

*Une mission…on va me confié à moi…une mission.*

Iba était assez désemparé, lui qui pensait que son statut social lui empêcherait l’accession à l’Académie et son enseignement, il apprenait maintenant qu’on allait lui confié des responsabilités.
Une mission…
Iba n’en revenait pas. Même si cette décision venait du Mizukage, elle allait faire un remous pas possible au sein des dirigeants ; le garçon en était fermement convaincu. Personne ne voudrait renvoyer un réprouvé sur le terrain pour défendre les intérêts de Kiri, pas après le désastre du Fleuve Rouge. Non, il y avait quelque chose là dessous, la seule mission qu’on accepterait de lui donner, se serait de ramasser les feuilles mortes dans les allées du Kiri au printemps…et encore.

*Les Yasuo ne laisseront le Mizukage prendre une telle décision. Ils feront pression sur diverses parties et arriveront à convaincre le Mizukage de renoncer à cette folie.*

Iba tentait de se désillusionner, cependant, il mourrait d’envie de partir en mission et de faire ses preuves. Il n’aurait qu’un essai pour prouver sa valeur, et il comptait bien saisir cette opportunité.

*Je vais leur montrer moi, qui sont les Hiyori…*

Le genin tira Iba de ses méditations, en lui reparlant du combat non-officiel qu’il avait mené contre Hyrungo. Iba conserva le mutisme dont il avait jusque là fait preuve, écoutant son interlocuteur. Apparemment le soldat de Kiri avait vu le combat, ou peut-être une partie, vu qu’il n’y avait personne dans les tribunes, hormis Raki et ses deux sbires à la fin de l’affrontement. Le garçon eut le droit à un compliment, auquel il ne répondit pas, par prudence couplée à son étonnement. Le garçon ne l’avait pas convaincu, surtout que ce détour ne l’enchantait guère, lui, qui souhaitait voir Shinobu, son senseï. Se pouvait être un piège tendu par le jeune homme, ou bien une réelle directive venue du chef du village. Il devait se rendre à l’évidence, il n’avait pas le choix. Résigné, il demanda

«- Ton nom, c’est bien Darok. »

Iba l’avait entendu être appelé ainsi par le Mizukage. L’individu lui répondit d’un signe affirmatif de la tête.

«- Bien… »

*Les noms sont des choses très importantes, tâche de ne jamais les oublier.*
C’est ce que disait Shinobu…*

Darok se retourna et Iba ne le vit plus que de dos. Il commença à se mettre en mouvement.

[Darok] «- Assez papoté, notre chef veut nous voir, nous n’avons pas de temps à perdre… »

Iba et lui se dirigèrent au travers des allées de la gigantesque ville, et au bout d’une vingtaine de minutes atteignirent un édifice peu connu du jeune étudiant, malgré le fait qu’il y ait séjourné récemment. Un bâtiment avec une croix rouge dont l’entrée lui était prohibée. Ils entrèrent, Iba s’attendait à être arrêter dans l’instant et à ce qu’on lui demande son identité pour le refouler, mais il n’en fut rien. Accompagné de Darok, il put sans problème passer l’accueil sans la moindre question. L’aspirant mit ça sur le compte de la chance…
Il continua à suivre le genin et fut amener devant une porte blanche. Là, se tenait une copie de Darok et Hyrungo, ce qui ne manqua pas de déclencher un petit pincement au cœur de l’étudiant, bien qu’il réussit à ne rien dévoiler de ses sentiments. Ils n’entrèrent pas, dans la salle, où se reposait, à n’en pas douter, le Mizukage. Il ne fallut pas longtemps à Iba pour comprendre que l’on attendait quelqu’un, avant de se présenter au chef de la cité.

[Suite: A l'hôpital de Kiri]