[Osa] - C'était durant une matinée brumeuse que l'on put voir deux membres du clan Satsubatsu se diriger d'un bon pas vers l'académie. Le soleil s'était levé depuis à peine quelques minutes, et la fine brume matinal commençait déjà à se dissiper sous l'effet de ses rayons.

Hormis les deux marcheurs, la rue était pour le moment déserte, les habitants étant encore au prise avec le sommeil qui les avait étreint durant nuit.
Les deux individus étaient vêtus en noir et rouge, couleur symbolique de leur clan (et peut tâchante), et avait le maintient digne des plus grands shinobi ayant vécu jusqu'à maintenant.
L'un avait les cheveux blanc, des petites lunettes noire ridicule et un bras gauche totalement bandé.
L'autre possédait une magnifique crinière grisonnante, un masque blanc sublime, et son gout vestimentaire tout bonne incroyable. Sa seule présence éclipsait celle de son compagnon. (Hého...)

Les deux jeunes Shinobi (Tu viens à peine d'être promu étudiant.) avaient aujourd'hui décidé d'assumer leurs responsabilités, et voulaient montrer, pour la gloire du village et de leur clan, qu'ils étaient capable de mener une mission à bien.
Ils se nommaient Liori, et Osa, le magnifique.

Cette phrase fut ponctué par un long bâillement de la par de Liori, qui écrasa du pouce un larme perlant au coin de ses yeux, avant de replonger sa main dans sa poche.

[Liori] - Tu es toujours obligé de raconter à haute voix ta vision des choses ?

[Osa] - ...M'ennuyais.

Liori poussa un soupir. Le Satsubatsu masqué avait fait irruption dans sa chambre, alors que le jour n'était même pas encore annoncé à l'horizon, pour lui annoncer qu'aujourd'hui il avait la permission d'aller faire une mission de rang D. Et évidement, il voulait absolument que Liori l'accompagne pour pouvoir l'exécuter.
Le Satsubatsu aux cheveux blancs avait tenté de refuser -Rester en compagnie d'Osa toute une journée n'était en général pas une chose facile- mais ses efforts furent vain quand il apprit que Jikkei’ji, le chef du clan et accessoirement le frère d'Osa, avait ordonné cela.

C'est donc ainsi que les deux Satsubatsu se retrouvèrent à aller à l'académie de si bon matin.
Il arrivèrent tout les deux devant le bâtiment et Osa rentra en premier, cherchant le bureau des missions. Liori lui avançait bien plus lentement, presque en trainant des pieds.

[Osa] - Liori, Liori ! C'est par là !

S'écriait Osa d'un ton surexcité en désignant un couloir. Le genin le rejoignit en ignorant les regards que leur lancèrent les quelques personnes présentes.
Ils suivirent le couloir, tournèrent à droite puis rentrèrent dans une pièce où se trouvait le bureau de distribution des mission.
Des shinobis se trouvaient déjà sur place, et quelques uns sortirent de la salle après l'entrée des deux Satsubatsu, un rouleau de parchemin à la main.
Liori jeta un œil à la pièce et repéra un tableau où étaient affichés les missions de moindre importance. Il s'y dirigea avec Osa, qui poussa une exclamation admirative et totalement exagéré par rapport à ce qu'il voyait. Ce genre de réaction étant courante avec son compagnon, il ne s'en formalisa pas et regarda les missions.

[Liori] - *Désherbage... Promenade chien... Ramassage des ordures... Aider Grand-père à prendre son bain... Elle date de deux mois ?!*

[Osa] - Regarde ! Regarde ! Prenons celle la, elle doit être amusante.

Liori jeta un œil. La mission était une recherche d'une dénommé Yuki. Ca sentait l'arnaque à pleins nez. Sans doute une mission impliquant la recherche d'un quelconque animal.
Enfin bon, ça ne devait pas être si terrible que ça. Puis avec un peu de chance ça permettrait à Osa de se dépenser...

[Liori] - Bien, prenons la et allons y.




Liori et Osa arrivèrent en vu de la maison de Madame Mishou, connu aussi sous le nom de la Mère Mishou (qui a perdu son chat) dans le quartier. C'était une petite maison, qui ressemblait aux autres du coin, les murs était blanc et le toit en tuile noir. Seule une porte et une fenêtre fleurie donnait sur la rue, mais on devinait qu'il y avait une coure derrière car le sommet d'un arbre était visible depuis la rue.

Liori alla frapper à la porte pour se présenter auprès de leur employeur commun et prendre quelques information concernant la mission. Une vieille femme toute ratatiner lui ouvrit la porte.

[Mme Mishou] - Que puis-je pour vous ?

Liori lui expliqua la raison de leur venu, et demanda des informations concernant la mission. Tout d'abords, il y eut la grande révélation qui aurait pu totalement changer le cours de cette journée. La dénommé Yuki était une chatte blanche, reconnaissable à la clochette accroché à son oreille.
Cela ne sembla pas décevoir Osa... Même si c'était difficile à voir avec son masque sur le visage. En tout cas, l'expression neutre peinte dessus ne fut pas remplacé par une quelconque expression pouvant exprimer ses sentiments.
Ils apprirent aussi que la bestiole qu'ils allaient devoir traquer avait était souvent vu dans le nord du quartier.
Liori prit bonne note de tout ça et se prépara à partir quand la vieille femme le retint.

[Mme Mishou] - Je vous en prie... Retrouvez la. Elle est ma seule famille.

Elle paraissait bouleversée. Liori lui sourit et s'apprêta à lui répondre qu'ils allaient la ramener. (Ce n'était pas parce qu'il compatissait avec la vieille, mais parce que sinon il échouerait dans sa mission et perdrait donc son argent) Cependant, il n'eut pas le temps de sortir sa phrase, Osa l'avait devancé. Il avait saisit les mains de Mishou et lui était en train de lui faire une déclaration enflammé.
Il lui dit qu'il ramènerait la "si précieuse Yuki" quelque soit les épreuves à traverser, qu'il s'assurait qu'elles "vivraient en sécurité", qu'elles "ne manquerait jamais de rien" tant qu'il vivra... Bref, une déclaration à l'eau de rose étrange. Surtout qu'Osa en profita pour faire le résumé d'un manga qu'il avait lu récemment. Toujours est il que leur cliente semblait sous le charme, et faillis fondre en larme quand il conclu en lui promettant qu'un jour il viendrait pour l'amener loin et vivre leur passion librement.

Liori se tourna vers la rue sans faire de commentaire...
Sa couette lui manquait.

[La suite plus tard =x]

Un nouveau bâillement à s'en décrocher la mâchoire.
Liori s'étira tout en faisant craquer chaque os de ses mains, bras et épaules. Cela faisait déjà deux heures qu'ils cherchaient le chat blanc avec ses clochettes. Ils s'étaient d'abords renseignés auprès du voisinage, qui bien sur avaient "déjà vu un chat comme ça, mais c'était y a deux, trois jours". Bref, à part parcourir le quartier de long en large ils ne pouvaient pas faire grand chose.

Quel idée d'avoir choisit une mission comme celle-ci.
Liori avait vraiment espéré que cela soit court, afin qu'il puisse rapidement rentrer et finir sa nuit, mais visiblement, ce chat n'était pas décidé à se montrer.

[Liori] - Au moins, Osa semble s'amuser...

Effectivement, le compagnon de Liori semblait prendre cette mission à coeur. Il courait à droite à gauche, dérangeant le voisinage par ses cris "Yuki, où te caches tu ?", qu'il prononçait d'une voix horriblement stressante pour tout ceux n'étant pas habitué au personnage.
On aurait dit un vrai chien fou, d'ailleurs, Liori regrettait presque de ne pas avoir une laisse sur lui.
Il rappela -siffla ?- Osa auprès de lui. Il comptait lui dire qu'ils allaient faire un dernier passage dans le secteur avant de se déplacer, quand il fut attiré par un petit tintement.
Dans une petite ruelle sur sa droite, un chat venait de sauter entre les flaques de boue depuis une poubelle dont le couvercle avait mal était placé. Il était assez sale compte tenu de la saleté dans laquelle il s'était fourré, mais on pouvait deviner que son pelage était blanc.

[Osa] - T'as trouvé quelque chose ?

Les deux clochettes accroché à la queue et à l'oreille de Yuki tentèrent.
L'animal et les deux humains s'observèrent sans broncher.
Finalement, ce fut Osa qui agit en premier. Il ramassa une pierre et la jeta de tout ses forces devant le chat, tout en hurlant.
La bestiole s'enfuie aussitôt.

[Liori] - Pourquoi t'as fais ça ?!

[Osa] - Bah les chat c'est des connards... (Regis-Robert ?)

Liori poussa un simple grognement de mécontentement et parti dans la ruelle pour suivre le chat, qui s'était arrêté à quelques mètres de là. A peine le genin avait il fait trois pas que Yuki s'enfuit à nouveau. Liori parti à sa suite. Heureusement, la ruelles n'offrait que deux issues au chat, et une de celle ci était occupé par deux Satsubatsu.
Toutefois, il faillit distancer ses poursuivants, la boue présente dans la ruelle l'handicapant moins pour courir que ses poursuivant.
Toutefois, Liori était sur de pouvoir attraper le félin, car devant eux se trouvait une grille servant à ferme l'accès de la ruelle. Le Satsubatsu ralenti le pas, leur cible étant coincé il ne servait à rien de se presser.
Toutefois, il n'avait pas imaginé que le chat serait si déterminer à s'enfuir.
Yuki avait déjà entreprit d'escalader la moitié du grillage quand Liori repris sa course.
Il arriva au pied de la grille et prit appuie sur celle ci afin de prendre de la hauteur. Son pied gauche prit appuie contre le mur voisin et il se propulsa par dessus la grille, atterrissant à côté du chat qui s'enfuit de plus bel.
Liori reprit la course, et un "splash" derrière lui, lui indiqua que Osa était lui aussi passé par dessus la grille.

Ils reprirent leur course poursuite. Traversant ruelle, cour, et autre lieu étrange pouvant se trouver dans ce secteur du village.
Finalement, il arrivèrent en vu d'une maison. L'animal redoubla d'ardeur pour prendre la distance sur les Satsubatsu -qui avaient déjà du mal à suivre-, il galopa vers la porte d'une maison familière à Liori, et se jeta droit à travers une chatière.
Liori freina, et observa les environs.
Il éclata de rire, et se dirigea vers la porte, qui s'ouvrit à son approche.

[Mme Mishou] - Oh ! Merci ! Vous me l'avez ramené !

Liori laissa Osa s'occuper de la vieille femme, et encaissait leur paye. Lui, il n'avait plus rien à faire ici.
Il décida de repartir à la demeure pour prendre une bonne douche. Cette course poursuite avait était assez salissante.


[Fin de la mission, ou, comment finir sur un RP minable quand on peut faire mieux.]

Je dois bien avouer que j'étais sceptique devant le "subtile" jeu de mots avec la mère Michou, mais j'ai bien ris devant le : " Bin, les chats c'est des connards"...
Félicitations !