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 Passé, présent, futur...

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Motoko Houjuu

Motoko Houjuu


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MessageSujet: Passé, présent, futur...   Passé, présent, futur... EmptyJeu 1 Oct - 1:38

Quelle journée de merde quand même aujourd’hui… Je me sent vraiment pas bien et, putain, il est déjà si tard ?
Grumbl, ma journée à vraiment été longue aujourd’hui, les cours, les exercices, les punitions… Pas ma faute ! Pfff… On avait un sale exercice à faire en cour, on devait absolument travailler en équipe, donc on avait quinze minutes pour se présenter les uns aux autres puis après on devait réaliser le parcours du combattant en équipe… Ca c’est mal, mais alors, très mal passer…
On avait commencés pourtant pas trop mal : ils avaient décidés de pas faire chier « la bizarroïde borgne » et je n’avait pas envie de socialiser avec ces têtes de turcs, la classe.
Ouais, je sais que c’est pas terrible pour le travail d’équipe, mais, franchement, tu travaillerais avec une midinette blonde aux yeux vert qui te regarde comme si t’était une tâche sur son monde parfait, et un ado boutonneux et libidineux qui passe son temps à mater tout ce qui est féminin, oui, moi comprise ? T’y arriverais toi ? C’est bien ce que je pensais.
Donc je suis partie avec l’idée en tête qu’on allait échouer, et ça m’allait.
La conne que je suis avait légèrement oublier que le travail d’équipe était une des conditions sine qua none pour passer l’examen final…

Le parcours du combattant… On s’est fait massacrer…

Notre travail d’équipe était tout simplement minable et il était majoritaire pour passer la plupart des épreuves. Autant dire qu’on s’est fait tout les trois sortir très rapidement, trop rapidement… Je crois qu’on a battu un record de l’académie dans le registre : « équipe la plus rapidement éjecter du parcours »… bordel.
Évidement, les profs n’ont pas été très content de nous, et ils nous l’ont fait bien comprendre. Je me suis jamais fait autant engueuler que ça de ma vie, jamais, et pourtant je m’en suis pris des gueulantes. De mes camarades samouraïs, des gros connards alcooliques, ou tout simplement de mon père.
Mais là j’ai crue que le prof allait se péter une veine à crier comme ça…
Au final, on s’est pris des heures de colle pour toute la soirée avec, comme obligation, de nettoyer l’académie tous ensemble, attacher et ceux afin de « vous aider à mieux travailler ensemble ».

Ce fut un cauchemar… Réellement. Les deux autres ont pas arrêter de se plaindre, pas une seule fois, et comme moi je parle pas souvent, ça c’est finit par « c’est la faute à la bizarroïde », logique, c’est tout à fait logique, c’est ma faute… Et ce fut aussi ma faute quand ils ont été assommés, par mes soins… Ah merde, ça c’est ma faute, en effet.
Ouais, maintenant que j’y repense, c’était génial. Leur éclater la tête à mains nues juste pour avoir le plaisir du silence était génial.
Ce qui l’était moins ce fut de traîner leurs corps pendant que je continuait à nettoyer… Ca et l’engueulade du prof, encore… Qui a passer un sacré moment à m’expliquer que « l’on ne frappe pas ses camarades de classe et encore moins ses futurs collègues »… Ouais, je me suis fait chier aussi à l’écouter…

Bah, au final, j’ai perdue un temps de dingue pour pouvoir, enfin, rentrer chez moi. Et c’est pourquoi je me retrouve ce soir à marcher dans les rues vide de Kiri, espérant rentrer suffisamment tôt pour croiser Uzu.
Et merde… C’est pas près d’arriver.
Je me masse les tempes, devant moi y a une sorte de personnes, recouverte de la tête aux pieds d’une cape noir, super l’originalité… Normalement, j’aurais ignoré, mais là, elle se trouve pile au milieu du chemin. Alors si c’est pas moi qu’elle attend, sa grande entrée est foirer, si c’est moi… Elle reste foirer en fait…
Je baille, je tiens à ignorer complètement cette personne, tant qu’elle me fait pas chier, elle existe pas dans mon petit univers parfait.

Chiotte. Tant pis pour la soirée parfaite.
Elle ma pris par le bras, me retenant, ne se retournant pas, et moi aussi je me retourne pas.

Let’s rock, then.

Je me retourne lentement vers cette personne, mon œil émeraude plaqué contre sa forme sombre. Je dis pas un mot, comme à mon habitude, je ne fait que tenter de percer un trou à travers son corps juste par mon regard.

??? - Quel regard glacial, Motoko-chan…

Je m’arrête un instant, écarquillant mes yeux de stupeur, cette voix…C’est pas possible… Pas maintenant… Pas elle… Non, pas elle.
J’ai la bouche ouverte, cela fait des années, des années que je n’ai pas entendue cette voix, mais je pourrais toujours la reconnaître, même quand je deviendrait vieille et sénile, même quand j’aurait besoin de putain de couches parce que j’aurais plus aucun contrôle sur moi… J’arriverais à me souvenir de cette voix, de sa voix…

Mère…

Ma voix est cassante, plus que d’habitude, plus rauque aussi, sûrement à cause de l’émotion. Je comprend pas, je comprend plus, d’après mon père elle était partie avec un autre homme, plus jeune, plus beau, des allures de nobles aussi. Qu’est-ce qu’elle fout à Kiri alors nom de nom ?! Et pourquoi est-ce qu’elle me parle après autant d’années ?!
Je sais pas, je sais plus, est-ce que c’est vraiment elle ?

??? - Oui ma chérie, c’est moi, ta mère…

Mensonges !

Elle soupire ? Elle a l’audace de soupirer ?!

??? - Il n’y a de mensonges que les vérités que tu ne veux croire, ma fille…

Silence !

??? - Tellement de colère en toi… Tellement de haine…

Je grince des dents. Tellement de colère ? Tellement de haine ?! Elle sait seulement de quoi elle parle ?! Elle sait seulement ce que j’ai vécue ?! Hein ?! Tu le sais espèce de salope ?!

Encore rien vue…

Sa posture semble s’affaisser un peu, bien, souffre ! Tu croyait pouvoir revenir dans ma vie aussi facilement après t’être fait bourrer comme une dinde pendant autant de temps ?! Tu rêve… « mère »…
Et d’abord, lâche mon bras ! Je retire sa main de mon coude par un violent mouvement de rejet, je déteste cette sensation, je la déteste.
Pourquoi ? C’est vrai… pourquoi je la détesterais… Elle n’a fait que m’abandonner, nous abandonner, pour un homme plus jeune, sans un regard en arrière, sans un mot, sans même le dire… Quelle bonne idée de sa part… Et moi , j’était qu’une gamine, qui passait son temps avec sa mère, beaucoup de temps, et j’ai perdue ça sans mot, sans rien, combien de fois j’ai chialer comme une morveuse, pensant que c’était ma faute ? Combien de fois… Tch.

Alors, aujourd’hui, c’est un peu normal que je lui en veuille. Je veux même pas savoir ce qu’elle veux me dire, je l’écoute pas et avec un dernier regard de dédain dans sa direction, je me remet en route.
Pour me faire de nouveau arrêter… Une femme cette fois-ci, je peut le voir et, elle dégage une aura vaguement familière. Oh, mais oui, laisse moi deviner, c’est ma sœur cachée que ta décidée de me montrer maintenant, non ?

Kantei - Évite de tourner le dos à Kokaku-sama, c’est très impoli, tu le sais ça pourtant Motoko-chan.

J’écarquille les yeux de surprise… Elle ? Mais… pourquoi ?

Kokaku - Ne tourne pas le dos à ta mère, Motoko-chan…

Suffit !

Je me retourne, comme une furie, elle va se taire, oui ?!

Pas être mère !

Kokaku - … Je vois, tu avais raison, Kantei… Il fallait que je l’entende…

Alors là c’est le bouquet… Elle m’ignore en plus… Et parle à Kantei, comme si elle la connaissait depuis plus longtemps que moi… Et il semblerait que ce soit le cas… Fait chier, il se passe quoi là ?
Je peut pas le nier, ma curiosité l’emporte sur ma colère, Kantei et ma mère… Kokaku, se parlent toutes les deux, en chuchotant, sans que je puisse les entendre.
Ah, tiens, voilà que Kokaku se retourne vers moi, et elle s’approche en plus, qu’est-ce qu’elle me veux ?

Kokaku - Viens, suis moi ma fille, nous devons parler…
Motoko Houjuu

Motoko Houjuu


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MessageSujet: Re: Passé, présent, futur...   Passé, présent, futur... EmptyJeu 1 Oct - 2:47

Je soupire, je savait qu’il ne serait pas facile de me retrouver devant elle, mais je ne m’attendrais clairement pas à ça, non, vraiment. Quand je l’ai quitté, c’était une petite fille adorable, qui me suivait partout, un sourire aux lèvres, s’amusant d’un rien, aimant essayer de me faire plaisir, cherchant toujours de nouvelles choses à faire.
Et aujourd’hui… Oh Kami, rendez moi ma fille !
Je ne peut pas la regarder, je ne peut pas ! Si je le fait, je sais que je vais tomber au sol, en larmes, j’ai déjà faillit le faire quand elle ma dis que je n’était pas sa mère. Mais je n’avait pas le choix, j’aimerais tellement qu’elle comprenne…
Mais je demande sûrement trop… Si déjà j’arrive à la faire venir avec moi alors je serait heureuse…
Je ne peut pas m’empêcher de repenser aux paroles de Kantei, à quel point ma fille avait changer, mais je les aient ignorés rapidement, ma fille, ma fille était en vie ! Et a Kiri ! J’avait une chance d’au moins réparer ma relation avec elle, mon mari étant mort…
Cela vous surprend ? Oui, j’ai suivit la vie de mon défunt mari, j’ai même était voir sa tombe et prier pour lui, j’en ait aussi profiter pour chasser Ajira du dojo, reprenant le titre à mon nom. Ce cloporte n’avait aucun droit à ce qui appartenait à ma fille, de naissance.
Mais je ne l’ai pas retrouver en ville et j’ai du donc me résoudre à revenir à Kiri… quelques années plus tard j’ai découvert où elle a été, chez le daïmio de Kuma… Ce vieux porcs…

J’ai appris ce qui s’était passer, l’échec de sa mission et ses blessures, et j’ai pris ma décision dès lors : je la retrouverais, et elle viendrais vivre avec moi, dans le clan, car c’était sa place, le dojo, si elle le voulait encore, elle pourrait toujours le rouvrir ici, à Kiri, une autorisation et c’était bon.
Mais pour ça il fallait la retrouver. Et je n’ai pas réussit. Elle avait tout simplement disparue et je commençait à perdre espoir quand finalement Kantei, ma plus fidèle espionne et amie du clan, m’avertie qu’elle avait croisée quelqu’un qui ressemblait, un peu, à la dernière description de ma fille.
Et l’espoir est revenue, pour être enterrer à chaque rapport de Kantei. Ma fille, mon bébé, ma chair… ne pouvait avoir autant souffert en l’espace de quelques années, elle ne pouvait, je me refusait à l’accepter !
Et ce soir, je l’ai vue, c’était la vérité.

Oh, Motoko-chan, s’il te plait pardonne moi ! Pardonne ta mère !

Mais c’est inutile, tes yeux, non, ton œil, ton magnifique œil émeraude, comme ceux de ton père, me regardent avec haine, avec tristesse, avec dégout… Tu a vécue si longtemps comme cela, si longtemps…
Tes yeux, si magnifique enfant, son désormais ternies par ce bandeau, que je sais vide dessous, Kantei me la dis, ces monstres ont complètement fait sortir ton œil de son orbite… Je te promet, les meilleurs médecins du clan chercheront à le combler à réparer ce qui ne peut l’être, tu récupéreras tes si beaux yeux mon enfant.
Mais ce n’était pas tout… Oui, je sais, j’aurais du lire les rapports de Kantei avec plus de soins, plus d’attention, mais la mère que je suis ne pouvais pas laisser passer cet unique détail que son enfant est en vie, et, peut être l’attendais.

Je voudrais me boucher les oreilles, me percer les tympans, je voudrais devenir sourde, à jamais, pour ne plus entendre cette voix rauque, glacial, féroce, violente, la voix de ma fille… Sa voix si mélodieuse avant, si douce, si gentille, maintenant ressemblait à… Rien, rien du tout… C’était une voix qui venait d’outre-terre, de la tombe… Elle me donnait froid dans le dos et une raison de plus pour ne pas regarder ma fille.
… Oh, ne vous donnez pas cette peine, je le sait, je suis pathétique, complètement pathétique. Je me trouve des excuses, je ne veux juste pas voir la déception dans son regard quand les nôtres se croiseront, je ne veux pas y lire la haine que je sens, je ne veux pas savoir jusqu’où j’ai échouée… Je ne veux pas.
Cela fait de moi une sorte de monstre aussi, un monstre égoïste, c’est terrible et pathétique aussi… Mais cela va changer, je vais changer, je vais la changer, retrouver ma fille, retrouver mon enfant, et je pourrais revivre ma vie de mère, comme avant ! Et rien ne m’en empêcheras, surtout pas cette « Uzumi Meloku » dont certains rapport de Kantei parlent…
Je fait un geste à ma fille, ma tendre fille, pour qu’elle me suive et… Elle rigole ?

C’est un rire que je n’aime pas… je vais devoir lui faire changer. Il est sans humour, il est glacial et même Kantei semble être affecter, elle, la reine des glaces de Kiri… C’est très troublant.

Kantei - Il n’y a rien de drôle Motoko-chan, alors pourquoi ris tu ?

Bizarrement, je tique en peu en entendant Kantei parler avec autant de familiarité avec ma fille, mais je laisse couler, pour l’instant, je rappellerais sa place à Kantei en rentrant…

Motoko - Rire car stupides.

Sa voix est vraiment dure… Mais elle ne devrait pas dire ça d’elle, je ne la pense pas stupide…

Tu n’est pas stupide ma fille, ne dis pas ça…

Quel… Regard… Haineux… mais qu’est-ce qu’il ton fait mon enfant ?

Motolo - Toi stupide ! Kantei Stupide ! Pas suivre ! Idiotes, idiotes, idiotes !

Elle, elle m’insulte ? Mais, que, pourquoi, comment ? Qu’est-ce qu’il se passe , pourquoi ? Pourquoi elle s’en va ? Elle sait pas où aller. Je dois lui dire, sinon elle va se perdre. Ah Kantei va le faire, brave Kantei, je n’aurais pas besoin de te rappeler ta place alors. Mais que ? Kantei ?!
Elle a assommée ma fille… Elle a osée lever la main sur ma propre chair…
Je m’approche lentement de Kantei, tout de suite elle se met à genoux, c’est bien, mais ce qu’elle viens de faire est impardonnable.

Kantei - « Kokaku-sama, votre fille est calme, désirez vous que je la porte ? »

Je ne lui répond pas, inutile, pas besoin, pas quand elle à mon pied profondément enfoncer dans la poitrine, un rictus vicieux sur mon visage. Souffre salope ! Souffre ! Tu ose toucher ma fille ?! Tu t’es pris pour quoi sous-merde ?! Je vais te crever, te crever tu m’entends ?!
Je continue d’enfoncer mon pied, sentant avec satisfaction sa cage thoracique craquer sous la pression, bien, souffre !
Mais finalement, je retire mon pied, un visage d’impassibilité présent sur mon visage, comme si je ne venait pas de presque tuer Kantei.

Debout. Va à la maison et prépare le lit pour ma fille, je la porte.

Kantei - Mais… Kokaku-sama…

Je lui donne un violent coup de pied dans les cotes, la faisant voler de quelques mètres.

Obéis chienne ! Je n’en ait pas finis avec toi de toute façon…

Je la regarde se lever à travers des yeux plissés, qu’elle ne regarde même pas ma fille ou je la tue immédiatement. Heureusement pour elle, elle part dès qu’elle s’est remise debout. Bien. Parfait. Elle souffriras moins comme ça.
Je me tourne vers ma fille, inconsciente, et je laisse échapper quelques larmes à travers un long soupir triste. Je m’agenouille à ses cotés, caressant avec toute mon affection ses si beaux cheveux, passant ma main sur son bandeau, caressant la cicatrice de sa gorge, observant avec dédains les « vêtements » qu’elle porte.
Encore une chose à changer.
Je place mes mains sous son corps et la soulève, elle est vraiment petite, mauvaise carence en lactose ou bien un autre problème d’importance ? Je réglerais ça au calme, demain… Après notre discussion et vérifier si elle possède le don elle aussi.

Je marche lentement dans les rues de Kiri, le village est si paisible la nuit, pas comme la journée où c’est une vraie fourmilière… Je marche lentement, je ne suis pas pressée et, une partie de moi aimerais savoir si Motoko-chan va venir naturellement se serrer contre moi, comme avant, comme elle devrait le faire.
Mais plus mes pas m’approchent de ma demeure, plus je sent mon espoir diminuer. Trop longtemps sans chaleur humaine, sans véritable chaleur humaine je veux dire. Kantei ma racontée les activités de ma fille, avant Kiri, et la première fois je en l’ait pas crue, je l’ai même torturée pour lui apprendre à ne plus dire de mensonges.
Mais c’était la vérité, j’ai tant pleurer ce jour là, tant pleurer… Ma fille si douce, si parfaite, user comme un jouet. Elle devait être forcer, ne pas avoir le choix, affaiblis mentalement, ou violer même ! Mais elle n’aurait jamais fait ça de son plein gré, jamais…
Ce qui m’amène à un autre problème, Uzumi Meloku… Selon Kantei, elles sont plus que de simples amies… J’espère que cette garce essaye pas de me voler ma fille, je lui en parlerais et lui ferrait comprendre que cette trainée n’est pas bien pour elle, pas pour ma fille.

Ah, voilà la maison, j’y pénètre, délicatement, Kantei est dans sa chambre, je peut l’entendre se soigner, parfais, demain je lui ferrait comprendre ce qu’il en coûte de toucher à ma chair et à mon sang, elle comprendra, elle l’apprendra dans la douleur.
Je vais dans ma chambre, y déposer ma fille, mon enfant, tendrement, la recouvrant des couvertures, l’embrassant sur le front, je suis contente, ma fille est revenue, ma famille va être complète, de nouveau, je suis contente.

Les Kaguya ont récupérer une de leur fille, j’ai récupérer ma fille, je suis contente.
Iba Hiyori

Iba Hiyori


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MessageSujet: Re: Passé, présent, futur...   Passé, présent, futur... EmptySam 24 Oct - 15:54

Motoko : + 24 XP

Pour un RP de retrouvailles avec sa mère, c'est assez "rock and roll"... enfin tu restes fidèle à ton perso et c'est bien amené =)
Motoko Houjuu

Motoko Houjuu


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MessageSujet: Re: Passé, présent, futur...   Passé, présent, futur... EmptyDim 25 Oct - 19:23

Argh, j'ai mal ! Mon Maître est vraiment puissant... Trop puissant peut être... Kokaku-sama...
Je me suis toujours considérée comme étant la personne la plus proche de vous et vous même aviez admis un jour que vous me considériez comme votre fille, alors pourquoi ?! Pourquoi cette rage ?! Ces punition ?! Pourquoi une fois arrivée au domaine et couché la pute vous m'avez torturée ?! Pourquoi ?! Pourquoi ?! Pourquoi ?!
Tout ça, c'est la faute à Motoko... C'est sa faute, si seulement elle n'existait pas, si seulement elle avait crever la bouche ouverte ou mieux, crever en se faisant pilonner par un porc pendant qu'elle jouait ses prostitués... Si seulement...
Mais... C'est un rêve mort maintenant, car plus jamais Kokaku-sama ne va risquer la vie de sa fille, plus jamais elle ne ferra en sorte que sa fille puisse souffrir, plus jamais elle ne me considéreras comme sa fille, plus jamais, plus jamais, plus jamais...
Non !
Jamais, jamais je ne lui laisserais cette place qui devrait être mienne ! Le même sang coule peut être dans les veines de cette catin, mais je suis la seule à mériter de vivre aux cotés de Kokaku-sama ! Et je la tuerais de mes mains si il le faut, je la tuerais et Kokaku-sama me reprendras, car elle a vue sa "fille", elle a vue ce qu'elle était, elle a vue qu'elle ne méritait pas d'être là, elle la vue !
Alors pourquoi est-ce qu'elle veille sur elle comme ça ? Pourquoi n'a t-elle donc pas quittée les cotés de la Catin ? Pourquoi...

Je grimace. Le coup de pied de Kokaku-sama fut violent, je crois que plusieurs de mes cotes sont fêlés à cause de cela, sa puissance est vraiment grande, mais c'est la première fois que je la vois ainsi, elle ma terrorisée... La première fois que je l'avais rencontrée, je n'avais que neuf ans, elle venait d'arriver à Kiri, de revenir dans le domaine, et elle semblait si triste, si mélancolique, si seule, je l'entendais souvent pleurer dans sa chambre, le soir.
Comme je suis fille de servante, j'étais donc destinée à devenir servante et, quand je l'ai vue, j'ai sue que je voulais la servir elle, et juste elle.
J'ai passée de nombreuses soirées à discuter avec elle, elle me disait souvent que je lui rappelais sa fille disparue, sa fille qu'elle avait du abandonner et, à cause de ses histoires, j'ai finit par me sentir proche de sa fille absente mais aussi un peu jalouse. Pourquoi se morfondre dans des "si" quand elle m'avait à ses cotés, pour toujours ? J'étais persuadée que je pouvais facilement remplacer sa fille, que je pouvait l'aider.
Et avec les années, j'ai crue que j'y était arrivée, elle m'appelait par mon prénom, me traitait comme son égale, m'invitait à manger à ses cotés, tout était parfait.
Jusqu'à son arrivée à la Catin...
Il y avait eut des rumeurs, des rumeurs que Kokaku-sama suivait avec attention et un jour la raison de ces rumeurs est arrivée à Kiri... Et Kokaku-sama à alors changer...
Elle ne cessait de répéter "c'est elle" des dizaines et des dizaines de fois, elle envoyait des petits serviteurs l'observer et, un jour, elle vint me voir, une expression tellement ravie et heureuse sur le visage que, pendant un instant, j'ai crue qu'elle allait annoncer mon adoption...
Quelle conne...

La raison de son excitation était autre, elle avait découvert que la nouvelle était bel et bien sa fille qu'elle avait abandonnée, elle était sa Motoko-chan à elle, et elle voulait que je la surveille de très près, que je devienne son amie même, elle voulait que la Catin ait confiance en moi avant de la rencontrer et de tout lui expliquer, de l'inviter dans la famille Kaguya...
J'étais choquée au début mais, en tant que servante docile, j'ai acceptée, je n'avais pas le choix et puis, quelque part, je me disais que Motoko était peut être quelqu'un de charmant, une jeune femme qui m'accepterait en tant que sœur et qu'alors nous formerions une grande et unique famille.
Et à la place de ce fantasme, une Catin est apparue...
Ce n'était pas une humaine, ce n'était pas une animale, ce n'était qu'une Catin, une pute ! J'ai fouillée son passé, pas très difficile vu qu'elle semblait s'en foutre de son passé et ce que j'ai découvert... Mais comment cette... Cette chose pouvait être liée à Kokaku-sama ? Comment ?!
Et pourtant, j'avais mes ordres et je me suis "liée" avec elle, devenant amie avec elle... Mais cela ne dura pas. Elle me dégoutait, me donnait envie de la tuer et, souvent, je la laissait seule pendant des semaines, parce que je savait qu'elle ne se lierait avec personne d'autre, jamais personne, les gens la trouvaient bizarre ou pensait qu'elle n'était rien d'autre qu'une fille de joie.
Donc rien à craindre, jusqu'à son arrivée.
C'était qui elle ? Je me baladait quand j'ai vue la Catin accompagnée d'une jeune femme du même âge qu'elle, j'ai fait mes recherches, Uzumi Meloku, je n'avais rien d'autre, mais je n'aimait pas l'intérêt que lui portait Motoko et, si ça continuait ainsi, on risquait de la perdre.

J'ai donc prévenue Kokaku-sama que la Catin était prête à intégrer notre grande famille, ce ut mon erreur je crois...

La rencontre fut épouvantable pour Kokaku-sama et la colère m'est vite montée à la tête, à tel point que j'ai finit par attaquer la Catin pour la calmer, gagnant la colère de Kokaku-sama... Et, pour la première fois, elle me traita comme si je n'étais qu'une esclave, m'insultant, me mettant plus bas que terre... Et ça fait mal...
Et pourtant elle ne pouvait manquer le monstre qu'était sa "fille", c'était impossible ! Sa voix ! Son apparence, son attitude ! Tout mériterait son exécution ! Tout ! Et jamais je n'aurais du être punie !
Motoko, je te hais ! Catin ! Catin ! Catin !
J'éclate en sanglot, Kokaku-sama...

Je sort de ma chambre, lentement, mes cotes me font encore mal, et je me dirige vers la pièce que j'ai préparée pour la Catin et je découvre Kokaku-sama à genoux à ses cotés, semblant activer une sorte de jutsu médical sur le corps de sa fille et, au sourire qu'elle a, il semblerait que quoi qu'elle fasse lui donne de la joie.
Catin...

Kokaku - Kantei...

Je sursaute, elle ma entendue, non ! Elle va me punir... s'il vous plait, non !

Oui ?

Elle se lève en vitesse et se jette sur moi, je clos les yeux, attendant la douleur, une douleur qui ne viens pas, au contraire, deux bras m'encerclent, deux bras que j'aime, deux bras que je rêvais d'avoir pour moi uniquement.

Kokaku-sama ?

Kokaku - Je suis si heureuse ! Ma fille, ma fille possède le don, elle le possède ! J'ai pu le sentir et je l'ai "activé", j'ai pu le faire, tu te rend compte Kantei ? Ma fille va rester ici à jamais, avec moi !

Je sent mon sang se glacer à cela et je sent que Kokaku-sama s'écarte de moi... La Catin possède le don des Kaguya, elle pourra l'utiliser, elle va rester ici, à jamais, j'ai perdue face à elle.
J'hoche la tête, stupidement, et je m'éloigne, silencieusement, la Catin possède le don, Kokaku-sama va donc l'entraîner, j'ai échouée...
Avant de sortir, je jette un dernier regard haineux dans la direction de la Catin, elle dors de façon si paisible, son bandeau retiré ses cheveux blancs recouvrant sa face... Blanc ? Que ? Se pourrait il que le jutsu d'activation que Kokaku-sama ait lancé ait provoqué cela ? Mais... Je sais qu'une majorité de Kaguya ont les cheveux blanc ou gris-blanc, mais cela est du à l'utilisation de leur don, non ? la Catin n'a aucune raison d'avoir déjà des cheveux blancs sauf si...
Je jette un regard plus appuyé sur elle et je le vois, les os sortant du bout de ses doigts, c'est léger, minime vraiment, mais c'est là et c'est ce qu'observe mon maître avec intérêt.

C'est une Kaguya...
Motoko Houjuu

Motoko Houjuu


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MessageSujet: Re: Passé, présent, futur...   Passé, présent, futur... EmptyLun 26 Oct - 0:52

Urgh, j'ai mal à la tête et encore plus au ventre, mais qu'est-ce qui s'est passer ? Où est-ce que je suis ? A qui appartient ce kimono blanc qui me recouvre ? Et surtout où est "elle" ?
Urgh ! Je suis nauséeuse, il s'est passer quoi après que je me soit fait assommer par la garce ? Tout ce que je me souvient c'est de m'être engueuler avec "elle" et ensuite tenter de partir avant de me faire attaquer dans le dos par la garce, Kantei... Et moi qui ait crue que c'était mon amie, cette salope, depuis combien de temps elle travaille pour ma mère ? Tout ce qu'elle a fait c'était qu'une illusion pour m'attirer à cette situation ? Si oui, je sent que je vais devoir aller "discuter" avec elle dès que je réussirais à lui mettre la main dessus... Et après que je saurais où je suis... Et où "elle" se trouve...
Je secoue la tête et je le regrette aussitôt ! Bordel, ça arrange pas mon mal de crâne ça... Mais qu'est-ce qu'il s'est passer durant ce temps hein ?

Bon, déjà me lever de ce lit, il est confortable, mais je me sent pas à l'aise dedans, je sais pas pourquoi. Je me lève lentement avant de sentir un effet de vertige me prendre au cœur, ce qui me force à me tenir au mur tout en plaquant une main sur mon visage, mais qu'est-ce qui m'arrive ? J'ai l'habitude de me réveiller avec des gueules de bois tellement énorme que le monde devenait difforme mais ça, c'était différent. Je me passe la main sur le visage, faut que je fasse diminuer cette douleur et, plus je la passe, plus je me rend compte qu'un truc manque sur mon visage, mon bandeau !
Je n'ai pas mon bandeau, voilà ce qui me manquait, je regarde frénétiquement autour de moi et je le repère... Mais... Attends une seconde... Ce n'est pas mon bandeau habituel, celui-là est un peu plus large, et plus sombre que mon précédent, je secoue la tête, peu importe, il ferra l'affaire.
hum, étrange, il est un peu plus adapté à mon visage et je me sent un peu plus à l'aise avec, bah, détail, je prend une profonde inspiration pour me calmer et tenter de récupérer un peu.
Mes souvenirs sont encore tout brouillés et mon corps me fait terriblement mal... Non, pas mon corps, mes os en fait. Je les sent dans tout mon corps, je les sent craquer, c'est comme si mes os n'appartenaient pas à mon corps. C'est très désagréable.
Mais je dois surmonter ça, surmonter cette douleur et comprendre ce qui m'est arrivé, je veux, je dois comprendre !
Mais faut que je me calme, tout ça commence par me donner de nouveau un furieux mal de crâne et, c'est quoi ce bruit sourd qui s'approche ? On dirait des pas... La porte ? Kantei !

Kantei - Vire ce regard de là Catin ! Je ne m'expliquerais pas et ne pose pas de questions. Kokaku-sama t'attends dans le salon, ne la fait pas attendre.

Mauvaise idée, très mauvaise idée... Je ne dis pas un mot, je ne fait que m'approcher avant de lui en coller une de toute mes forces directement sur son visage, l'envoyant au sol et me faisant perdre l'équilibre à cause de la nausée et de mes vertiges mais putain que ça fait du bien.

Meurt. Salope.

Je me sent un peu mieux et, avec un peu d'effort j'arrive à me remettre debout, écartant ces fichus cheveux blancs qui viennent de me tomber directement sur le visage... Attends une seconde, des cheveux blanc ?! Mes cheveux sont bruns à la base ! Qu'est-ce que cette sorcière ma faites ?!
La colère me monte e cela me donne des forces nouvelles, je me lève telle une furie avant de sortir de la chambre, courant partout à travers la maison, cherchant cette maudite femme, cherchant des réponses.
Je regarde partout, croise d'autres personnes semblant surprise par ma présence et mon apparence, mais je m'en moque, ils ne m'intéressent pas, je la cherche "elle".
La voilà...
Je m'élance vers elle, une grimace de colère déformant mon visage, je m'approche de plus en plus près d'elle, prête à la frapper de toute mes forces... Quand Kantei me bloque le passage, une marque sur sa joue et de la haine dans ses yeux, haine que je lui retourne avec une vengeance. Mais ma colère est vite reportée sur "elle" au moment où elle se met à parler.

Kokaku - Ah, ma fille, bonjour, je suis...

Silence !

Je la laisse pas finir, ce qui me fait gagner un regard de désapprobation de la part de "elle" de même qu'un regard haineux, que j'ignore, de la part de Kantei.

Expliquez ! Maintenant !

Elle soupire ?! Je vais la tuer !

Kokaku - Laisse nous Kantei... Maintenant ! Je lance un regard de satisfaction à cette salope, vas y casse toi ! C'est... Compliqué ma fille... Regard noir de ma part. Je fait partie d'un vieux clan du pays de l'eau ma fille, un clan que l'ont a cru éteint il y a des années. Je vais t'épargner l'histoire de mon clan, l'histoire des Kaguya et t'expliquer ton rôle là-dedans... Mais avant, je vais te montrer notre don, ce qui fait de nous un clan si particulier.

Je grince des dents et serre les poings, je me retiens, difficilement, son histoire, je m'en moque, je veut comprendre pourquoi mes cheveux ont blanchi, je veut comprendre pourquoi mes os me font si mal je veux comprendre !
Oh Kami... Qu'est-ce que c'est que ça ?!
Des os sont sortit de son avant-bras ! Mais il n'y a ni sang, ni blessure, ses os sont justes sortit comme ça et elle les regarde avec curiosité seulement, rien d'autre, pas de dégout, pas de souffrance, rien !

Kokaku - Ceci, ma fille, est le don des Kaguya. Nous avons le pouvoir de contrôler nos os, nous pouvons accélérer leur croissance, régénérer nos os brisé, nous en servir comme arme. Nos os sont nos armes en réalité. Ce que tu dois savoir c'est que...

Je craque...

Suffit !

Elle semble surprise et blessée... Non, je ne l'attaquerais pas, non, je ne l'attaquerais pas, non, je ne l'attaquerais pas, non, je ne l'attaquerais pas, non, je ne l'attaquerais pas, non, je ne l'attaquerais pas...

Pas intéressée ! Expliquez changements ! Cheveux blancs, pourquoi ?!

Kokaku - Ah, oui... vois tu, ma fille, je voulais voir si tu possédais le même don et pour cela il existe un simple jutsu médical dans le clan, que j'ai activée sur toi et, tu ne le croira jamais, tu possède le don ma fille ! Tu possède le don des Kaguya, tu est comme moi ! Malheureusement, il a pour mauvais effet secondaire d'activer d'un coup tout les os de ton corps, ce qui a percer tes vêtements et, le choc dut être trop grand pour ton métabolisme, ce qui a dut faire blanchir tes cheveux, mais on s'en fiche, ce qu'il faut savoir c'est...

Je ne l'écoute plus... Qu'est-ce qu'elle a osée faire à mon corps, qu'est-ce qu'elle a osée faire ?!
Je porte une de mes mains à portée de mon visage et je la regarde avec incrédulité, c'est impossible n'est-ce pas ? Elle n'a pas pu faire ça n'est-ce pas ? Même elle n'aurait pas osée, n'est-ce pas ?!

Aaaaaaaah !

Kokaku - Motoko-chan !

Ma main ! Ma main ! des os sortent de ma main ! Je regarde cette femme, cette sorcière, cette salope et, avec ma main couverte d'os, je la gifle de toute mes forces, non ! Qu'elle ne m'approche pas !
Je cours, je cours, vite, loin d'elle, le plus loin possible, j'ignore les appels lancés vers moi, je cours, gardant ma main collée sur moi, mes cheveux blanc, libre, volant au vent, le kimono se détachant.
Je cours, vite, loin, chez moi, chez Uzu.
Uzu.
Uzu.
Uzu...

J'arrive...

Une dernière pensée : suis-je devenue un monstre comme elle ? Kaguya... Kaguya...
Chiyoko

Chiyoko


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MessageSujet: Re: Passé, présent, futur...   Passé, présent, futur... EmptyMar 3 Nov - 0:44

Motoko : +13 XP

RP validé, avec tout ce que cela implique. Félicitations à toi ! N'oublie pas d'éditer ta fiche ninja et puis on verra pour la suite, concernant les techniques Wink
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