Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

Partagez
 

 Karaoké, lieux de sagesse universelle… ou pas

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Fuki

Fuki


Karaoké, lieux de sagesse universelle… ou pas Empty
MessageSujet: Karaoké, lieux de sagesse universelle… ou pas   Karaoké, lieux de sagesse universelle… ou pas EmptyJeu 9 Aoû - 6:30

Karaoké, lieux de sagesse universelle… ou pas
(Suite d’un oiseau sur l’épaule)




C’est un soir comme un autre pour Fuki Rindo. Nourrir Ichi, le petit serpent blanc, manger un repas qui ne vient pas d’Haru car le restaurant est fermé pour la journée, donc manger un repas qui n’a pratiquement pas de goût, et potasser un traité d’anatomie. Oui, c’est bien une soirée comme une autre pour la jeune genin, mais elle n’arrive pas à en profiter. Cette enseignante l’avait mise en rogne. Même si cela datait de quelques jours déjà, elle représentait tout ce qu’elle détestait chez ceux qui pratiquaient l’eisei. Cette instructrice est infantile, insouciante et… et quoi d’autre ? Oui, elle avait aussi remise en question les motivations de la jeune genin. C’est cela plus que le reste qui l’énervait en ce moment.

D’ailleurs, ne lui avait-elle pas laissé une carte où est indiqué l’endroit où elle passe beaucoup son temps libre. En dehors de ses défauts évidents, cette instructrice ne lui avait encore rien démontré de ses talents ou de ce qu’elle peut apprendre à la genin. Au fond, les seules choses que Fuki respectent sont les compétences et elle peut très bien passer outre le comportement. En fait, les autres doivent surement penser que c’est son propre comportement qui est à modifier, malgré ses compétences propres. La logique des relations entre les individus continue de lui échapper. Malgré tout, Tamao Yui, l’instructrice, lui avait parlé des secrets qui se transmettaient dans cette endroit… comment avait-elle dit déjà… le karakoké, peut-être. La carte est restée sur la table tout ce temps là sans qu’elle n’y touche. Au fond, elle ne croit pas vraiment que cette instructrice a vraiment du talent dans le moindre domaine, mais ce soir, elle commence à douter. Si cette Tamao connaît vraiment des secrets et qu’elle passe à côté d’une chance de les connaître, elle s’en voudrait pendant longtemps.

À chaque minute, elle finit par se détourner de sa lecture pour regarder la carte sur sa table. Elle essaie de ne pas y penser, mais le doute l’y ramène toujours. Au bout d’un certain temps de ce ridicule manège, elle finit par se lever de son futon, dépose son livre sur l’oreiller, et prend la carte. Sur celle-ci, l’écriture serrée de l’instructrice révèle une adresse dans le quartier populaire de Konoha. Ce n’est pas la porte à côté, mais ce n’est pas loin non plus. Y aller, ne pas y aller, ces deux possibilités jouent une partie de ping-pong dans sa tête.

Fuki – Et puis zut.

Elle prend sa veste et claque la porte derrière elle. L’horloge du hall d’entrer de son immeuble indique 21 heures. Elle Peut y être vers 21 heures trente en prenant son temps.

***

Le «karakoké» est bâtiment qui ne ressemble en rien à un endroit où l’on peut apprendre les secrets de l’eisei. Sa grande enseigne éclairé au néon, et dont l’un des caractères brille par son absence de luminosité, tend à confirmer les doutes de la jeune genin. Ce n’est décidément pas l’endroit qu’elle aurait choisi pour échanger le genre de secrets qui l’intéresse. Elle revérifie l’adresse pour être certaine de ne pas s’être trompé d’endroit. C’est bien la bonne adresse, ce qui n’est pas pour la rassurer. La façade de l’endroit est loin de correspondre à ce qu’elle espérait trouver, bien qu’elle ne sache pas ce qu’elle espérait trouver.

En poussant la porte, elle est accueillie par un concert de voix discordantes. Certaines pourraient être considérées comme harmonieuses, mais elles sont noyées dans un flot d’autres voix qui explore tous les chemins de la torture auditive. Dans ce mélange hétéroclite de voix et de tonalités diverses, l’une d’elle se distingue par son registre haut perché et quelque peu familier à la genin.

Traversant une grande salle pleine de gens, elle suit le son discordant jusqu’à un petite couloir conduisant à quatre pièces plus petites, probablement aménagées pour de petits groupes selon elle, réparties symétriquement d’un côté comme de l’autre du dit couloir. Si les deux premières sont vides, une personne sort de la troisième. Une des hôtesses de l’endroit, à en croire le plateau de boissons qu’elle porte. Avisant Fuki, elle s’adresse à elle en essayant de cacher son embarras.

Serveuse – Je suis vraiment désolé, mais Tamao est là ce soir. Je sais qu’elle chante horriblement mal, mais nous essayons de la placer le plus loin possible des autres clients. Si vous n’êtes plus capable de la supporter, je crois qu’il nous reste encore des salles privées à l’autre bout de l’établissement.

Sur ce, elle repart dans la salle principale, suivit rapidement des occupants passablement désespérés de la petite pièce qu’elle vient de quitter. La voix de Tamao continue malgré tout de ce faire entendre, même si son «public» involontaire est parti. Pour Fuki, il serait dommage de rebrousser chemin maintenant. Elle a fait tout ce chemin et tant pis pour ses oreilles, elle ouvre la porte timidement. Dans la pièce, trois personnes poussent des cris pour encourager Tamao qui pratique une activité qui pourrait ressembler à du chant, si l’on peut considérer la chose ainsi. Ce n’est pas seulement qu’elle chante mal, c’est surtout qu’elle donne l’impression de vouloir atteindre des notes si aigu que l’oreille humaine ne puisse plus les entendre. Malheureusement, elles sont toujours perceptibles et probablement dommageables pour l’oreille si l’on y est exposé trop longtemps.
Tamao Yui

Tamao Yui


Karaoké, lieux de sagesse universelle… ou pas Empty
MessageSujet: Re: Karaoké, lieux de sagesse universelle… ou pas   Karaoké, lieux de sagesse universelle… ou pas EmptyMer 15 Aoû - 22:28

Yui fit un grand signe de la main à celle qui venait d’entrer dans leurs salons privés. Fuki, la jeune fille aux réactions si étranges, avait fini par accepter son invitation. Mais elle ne pouvait absolument pas décevoir son public, ses fans depuis toujours.

Elle termina sa chanson dans une extraordinaire chorégraphie, fit un tour sur elle-même et leva son micro au ciel en même temps que sa tête. Son large sourire et sa transpiration dégoulinante montrèrent à quel point l’exercice était physique. Elle quitta la petite estrade sous un tonnerre d’applaudissements. Elle s’élança directement vers Fuki et lui attrapa les mains comme elle avait l’habitude de le faire.

[Yui] « Ah je suis si contente que tu aies pu venir ! Alors comment j’étais ? Tu as aimé ? Non, tu as adoré je suis sûre ! Viens, viens que je te présente ! »

Et comme une petite folle, elle força Fuki à la suivre en la tirant par le bras sans demander son avis. Elle passa derrière elle et mit ses mains sur ses épaules d’une manière très protectrice.

[Yui] « Les filles, je vous présente Fuki, ma nouvelle élève. Elle est pas trop mimi ?! Je l’ai invité à notre beuvrie de ce soir. »

Devant elles, un petit groupe de quatre jeunes et jolies femmes étaient attablées. Chacune d’entre elles sourit et lança un bonjour enthousiaste.

[Yui] « Alors de gauche à droite, il y a Tsubaki, tu l’as peut-être déjà croisée à l’Académie, c’est une prof de ninjutsu super douée, Aya, la seule fille que je connaisse qui soit plus timbrée que moi… »

Elle s’approcha de l’oreille de Fuki pour lui glisser un secret.

[Yui] « C’est aussi la fille avec les plus gros seins que j’ai jamais vu, elle fait fureur chez les mecs. »

Elle continua à voix haute.

[Yui] « Il y a aussi Nina, la secrétaire de l’Académie, c’est avec elle que tu m’as surprise la dernière fois, et enfin Sak’ , une amie qui travaille à l’hôpital. Viens t’asseoir, il y a de la place ! »

Elle agrippa une nouvelle fois Fuki et l’obligea à s’installer près d’elle. Yui continua à monopoliser l’attention mais voulut faire un effort pour laisser Fuki s’exprimer.

[Yui] « Alors, tu as trouvé un petit copain ? Qu’est-ce que tu as fait depuis la dernière fois qu’on s’est vu ? »
Fuki

Fuki


Karaoké, lieux de sagesse universelle… ou pas Empty
MessageSujet: Re: Karaoké, lieux de sagesse universelle… ou pas   Karaoké, lieux de sagesse universelle… ou pas EmptyVen 24 Aoû - 7:44

Entrainée plus de force que de gré dans le salon privé par la cantatrice, celle-ci lui fait les présentations. De sa voix aigu et dans un rythme effréné, comme celui d’une enfant trop excité pour attendre avant de déballer ses cadeaux, Fuki essaie tant bien que mal de tenir le fil de la conversation.

D’abord, elle lui présente Tsubaki, qu’elle élève au rang d’enseignante très douée de l’académie. C’est au moins un visage que la jeune genin connait déjà, mais elle la qualifierait davantage de dangereuse tortionnaire. Son corps la faisant encore souffrir de leur entrainement pour rattraper son retard en ninjutsu, lui ayant laissé plusieurs souvenirs douloureux et violacés sur le corps, elle aurait préféré être mise en présence de n’importe qui d’autre plutôt qu’elle.

Ensuite vient Aya, mais peut-être à cause du débit verbomoteur ou par son manque de compréhension en ce qui concerne les relations entre individu, Fuki n’est pas certaine de comprendre ce que l’instructrice lui dit sur un ton aussi enjoué.

Yui - Aya, la seule fille que je connaisse qui soit plus timbrée que moi…

Est-ce une bonne chose d’être folle ? De sa position derrière Fuki, Yui lui glisse à l’oreille quelques mots que le reste de l’assistance ne peut entendre.

Yui - C’est aussi la fille avec les plus gros seins que j’ai jamais vu, elle fait fureur chez les mecs.

Les seins développés et les hommes, quel rapport entre les deux ? Peut-être parce que c’est un signe de fertilité ? Mais les hanches sont bien plus représentatives, les hommes sont idiots. Avant que la genin n’ait le temps de poser de question à ce sujet, Yui est déjà en train de passer au troisième membre du groupe, la secrétaire avec qui elle a été surprise dans une position embarrassante dans un placard de l’académie.

Yui - Il y a aussi Nina, la secrétaire de l’Académie, c’est avec elle que tu m’as surprise la dernière fois…

En effet, c’est bien elle. La carnation que prend le visage de la secrétaire le confirme. Elle détourne le regard vers le sol en rougissant de plus belle.

Yui - …et enfin Sak’ , une amie qui travaille à l’hôpital. Viens t’asseoir, il y a de la place !

Avant qu’elle est eu le temps d’assimiler ce qui venait d’être dit, Tamao Yui l’oblige à s’assoir entre elle et Nina, la secrétaire de l’Académie.

Yui - Alors, tu as trouvé un petit copain ? Qu’est-ce que tu as fait depuis la dernière fois qu’on s’est vu ?

Ne sachant trop que répondre après cette déferlante verbale, la genin, face à l’instructrice de ninjutsu, se focalise sur cette dernière et sur les blessures qu’elle lui a causées.

Fuki – Non, je n’ai rencontré personne de petit, mais mes bleus ont guéris.

Si l’on pouvait tuer d’un regard, il est certain que Tsubaki devrait craindre pour sa vie. On en verrait presque les poignards sortir de la pupille coléreuse de la genin. Outre le fait qu’on ne puisse tuer d’un simple regard, aussi meurtrier soit-il, l’instructrice de ninjutsu est trop à l’ambiance de la fête pour s’en formaliser. Malgré l’interruption causée par l’arrivé de Fuki, Tsubaki, déjà plus imbibée que le reste du groupe, en était à essayer de se souvenir des paroles d’une chanson qu’elle massacre allègrement en cassant les oreilles des deux femmes entre lesquelles elle se trouve. En fait, casser les oreilles n’est pas vraiment le mot. Des oreilles ordinaires auraient déjà demandées grâce, mais les deux compères de Tsubaki, Sak’ et Aya, sont plutôt en train de l’encourager au massacre. Alors que cette mascarade de chant continu, Tsubaki semble enfin entendre Fuki dans toute cette cacophonie.

Tsubaki – Ha, mais je me souviens. C’est toi le garçon manqué qui a remplacé mon rendez-vous avec le poseur de lapin.

Avec son grand sourrire et son regard embrumé par l’alcool, elle essaie de lever son verre, mais c’est doigts se referment sur le vide et elle ne lève que sa main enserrant un verre invisible. Qu’elle s’en rende compte ou non, son sourire s’élargie.

Tsubaki – Je n’aurais pas dû être aussi brutale pour ta première fois et…

Avant qu’elle n’ait eu le temps de terminer, Tamao Yui l’interrompt brutalement en plaquant violemment son verre sur la table.

Yui – Quoi ? Tu as fait des choses avec mon élève et tu n’en parle pas aux copines.

Avec un regard attendri dont sort mille paillettes, c’est au tour d’Aya, celle que Yui disait un peu folle sur les bords, de prendre la parole.

Aya – Hooooooo, c’est tellement adorable. Une relation interdite prof/élève à l’académie. J’aurais tellement aimé avoir ce genre de relation quand j’étais à l’académie. J’aurais pu me battre pour mon amour et faire ça… et ça aussi…

Perdu dans ses messes basses avec elle-même, Aya perd e contact avec le reste du groupe. On ne l’entend plus que ricaner toute seule de temps en temps et s’exclamer soudainement «mon amour interdit est plus fort que tout».

Yui – Ho oui, une relation interdite entre une prof et une élève. Je suis jalouse, tu m’as coupé l’herbe sous le pied… mais attend, je ne savais pas que tu avais ce genre de pensants, petite cachotière. On veut des détails, tu ne peux pas nous dire ça comme ça et…

Pour obtenir des détails de Tsubaki, la sulfureuse enseignante de ninjutsu, il est un peu tard. Depuis qu’Aya est partie vagabonder au gré de son imagination, en se coupant du reste du groupe pour fantasmer en solitaire sur sa relation interdite prof/élève qui n’a jamais existée, Tsubaki a déjà piqué du nez dans l’assiette de croustilles. Sous l’effet de l’alcool, son sommeil risque de durer jusqu’au matin et son réveil d’être accompagné d’une migraine hors du commun.

Devant l’impossibilité d’obtenir des détails croustillant de la part de la comateuse, Yui se tourne vers la principale intéressée.

Yui – Alors c’est vrai, ma petite protégée, tu as fait des choses avec Tusbaki ? Je savais bien que tu en étais capable, mais on veut des détails. Comment c’était ? Où ? Quand ? Comment ? C’était ta première fois ? On veut tout savoir.

Tout savoir ? Mon premier entrainement sérieux au ninjutsu est vraiment aussi intéressant que ça ? Elles sont bizarres. Avant qu’elle n’ait ne le temps de s’en rendre compte, les trois filles encore en état, Tamao Yui, Sak’ de l’hôpital de Konoha et Nina la secrétaire de l’académie, l’ont entourées pour la presser de questions. Un peu étouffé par cette proximité soudaine, elle ne sait réellement que leur dire. Pour elle, c’était seulement un entrainement au ninjutsu très douloureux, ce qui ne mérite pas tant d’émois. Afin de gagner un peu de temps, elle attrape un verre, sur la table, qu’elle descend cul sec.

Au lieu de la désaltérer, l’«eau» lui brule la gorge comme si elle avait avalé une flamme nue. Sous les exclamations de son auditoire réduit, elle en vient presque à déglutir sur la table.

Sak’ – On en tient une bonne, vous avez vue cette descente.

Yui – Oui, mais ça n’empêche pas que nous voulons des détails.

Tout en le remettant sur son siège, Tamao se place derrière elle et la maintient fermement en place, signifiant par là qu’elle ne la laissera pas s’éclipser avant d’avoir entendu toute l’histoire. Campée sur son siège, la brulure dans sa gorge s’estompe pour laisser place à une douce chaleur qui se répand dans son ventre et qui lui fait monter le rouge aux joues. Délassée par cette chaleur, Fuki se sent d’humeur à parler de cette histoire sans importance d’entrainement au ninjutsu. Alors qu’en temps normal elle aurait trouvé cela trivial que d’évoquer une telle histoire, la chaleur au fond de son ventre lui donne l’impression que cette nuit, elle est capable de tout faire.

Fuki – C’était sur le toit de l’académie, je faisais ça toute seule et je n’arrivais à rien…

Sak’ – Tu faisais «ça» toute seule sur le toit de l’académie ? C’est vraiment perv…

Elle n’a pas le temps de terminer sa phrase que Yui l’interrompt. C’est peut-être mieux ainsi, le rouge ayant déjà pris ses aises sur les joues de Sak’. La laisser terminer sa phrase l’aurait davantage empourpré.

Yui – Continu, on veut connaître la suite. Mais, tu étais vraiment sur le toit de l’académie à faire «ça» ?

Fuki – Oui, c’est tranquille et personne ne passe jamais là.

C’est maintenant toute l’assistance qui rougit, que ce soit à cause de l’alcool, des paroles de la genin ou des deux

Fuki – C’est après que Tsubaki est arrivée. Elle a corrigé ma technique, mais elle a été brutale. Quand on y est enfin arrivé, j’avais mal partout et j’étais trop épuisée pour me lever. Mais elle voulait continuer parce qu’elle était frustrée de s’être fait poser un lapin par son rendez-vous. Elle m’a obligé à continuer en m’apprenant une autre technique. Cette femme est un vrai démon, je ne sais pas comment j’ai réussi à rentrer chez moi. J’ai même été obligé de jeter mes vêtements parce que je ne pouvais pas enlever les traces de sang.

C’était vraiment un entrainement au ninjutsu d’enfer avec un véritable démon, elles doivent connaître les méthodes de cette folle. Alors c’est ça, avoir des gens qui s’inquiètent pour soit… c’est agréable, comme cette chaleur dans mon ventre. Autour d’elle, les trois filles sont médusé du récit qui vient leur être compté. Le silence n’est rompu que par Aya, qui dans son coin, continu de parler seule en essayant d’embrasser une personne qui n’est manifestement pas là e qui n’existe que dans son imaginaire débridé. C’est Tamao Yui, qui s’exprime la première de manière cohérente.

Yui – Attend, du sang ? C’était… enfin, c’était… Tu vois ce que je veux dire ?

Pour seule réponse, elle obtient un regard interrogatif de la genin. N’ayant pas le choix, l’instructrice d’eisei se lance.

Yui - C’était ta première fois, c’est ça.

Comment peut-elle savoir que c’était ma première fois que je m’entrainais sérieusement au ninjutsu ? Ce n’est pas comme si j’avais donné des détails sur les techniques que l’on a étudiées. Elle n’est peut-être pas comme je l’avais jugé la première fois. Elle comprend des choses que je n’ai pas besoin de dire. Malgré tout, la genin prend un air renfrogné. Pour elle, il est un peu honteux d’admettre qu’elle marque u retard par rapport aux autres, même pour une discipline qui ne l’intéresse pas, comme le ninjutsu. Sans s’en rendre compte, elle parle un ton trop fort et cela s’en ressens autour d’elle.

Fuki – Oui, c’était ma première fois que je m’y mettais sérieusement et alors. Les autres commencent peut-être plus tôt que ça, mais je n’ai jamais rien trouvé rien d’intéressant à ça avant. Voilà, vous savez tout.



Spoiler:
Tamao Yui

Tamao Yui


Karaoké, lieux de sagesse universelle… ou pas Empty
MessageSujet: Re: Karaoké, lieux de sagesse universelle… ou pas   Karaoké, lieux de sagesse universelle… ou pas EmptyLun 3 Sep - 20:01

Yui regarde ses deux amies. Elles aussi ont l’air très choquée par cette déclaration. La professeur était à la fois touchée par le fait que Fuki accepte de se confier ainsi mais aussi par le contenu de cette histoire qui, paraissant d’abord très amusante, restait en fait d’une tristesse sans fin.

Fuki aurait peut-être voulu que ça se passe différemment. La première fois doit être spéciale car on en a qu’une. C’est quelque chose qu’on doit pouvoir évoquer avec le sourire et le rouge aux joues. Là, Fuki semblait désemparer. Et elle avait raison. Peut-être était-ce à cause de ça que Fuki s’était montrée si froide la dernière fois. Comment faire confiance à un professeur de l’Académie après une telle expérience ? Tsubaki avait peut-être baffouée la sexualité de Fuki pour le reste de sa vie. Non ! Yui ferait tout pour que ça ne se passe pas comme ça !

L’air en colère, elle attrapa Tsubaki par le col et la jupe et elle la lança à travers la cloison. La professeur de ninjutsu, éméché et endormi, ne broncha pas, traversa le paravent en papier et atterrit dans le couloir qui séparait les différents salons privés.

Une serveuse, esquivant de peu le boulet de canon humain, passa sa tête à travers le trou.

[Serveuse] « Sur votre note ? »

[Yui] « Parfaitement ! Et une tournée de cocktails ! »

[Sak’] « Et deux saké ! Fuki a l’air d’aimer. »

Yui se rassit, ses amies ne se souciant aucunement du sort de Tsubaki, comme si ce genre de traitement était habituel. Enfin, la jeune femme blonde reprit les mains de sa nouvelle protégée.

[Yui] « Il ne faut pas que tu t’arrêtes à ça. Tsubaki est allée trop loin mais sache que tous les profs de l’Académie ne sont pas comme ça. »

Elle attrapa Aya, la sortant de son roman-photo imaginaire, et passa un de ses bras autour du coup de son amie.

[Yui] « Aya, par exemple, t’aurait sûrement d’abord fait une démonstration, c’est son style. Plutôt que te forcer, elle aurait d’abord fait elle-même pour que tu comprennes les subtilités. En prenant son temps, en observant et en discutant beaucoup, ça peut vraiment être génial, crois-moi. »

Aya semblait faire un gros sourire aux filles, elle avait récupéré sa lucidité et semblait prête à rattraper son retard dans la discussion.

[Aya] « Tu sais, je ne suis pas arrivée à mon niveau du jour au lendemain. C’est vrai qu’il faut d’abord s’entraîner de son côté. Mais surtout, il faut chercher des personnes, fille ou garçon, pour se mettre en conditions réelles. »

Les filles poussaient des gloussements, personne ne semblait contester la maîtrise légendaire d’Aya à ce sujet, personne sauf peut-être Nina.

[Nina] « Je ne suis pas d’accord. Faire ça avec tout un tas de gens est malsain. SI tu veux mon avis Fuki, il faut prendre le temps de trouver la bonne personne. Il faut qu’il y ait des affinités. Si le courant passe bien, on obtient forcément des résultats beaucoup plus efficaces."

[Sak’] « Et elle sait de quoi elle parle ! »

Yui donna un coup de coude à Nina qui rougit comme une pivoine, plus gênée encore.

La serveuse arriva, tout le monde poussa un cri de soulagement et chacune d’entre elle attrapa son verre avec envie. On donna deux verres à Fuki : un verre à cocktail et un verre de saké.

[Yui] « Le petit verre, c’est un alccol fort, parfois brutal et détonnant. Il fait de l’effet très vite, trop vite même quelque fois mais la sensation de douceur est incomparable. C’est comme un homme. »

[Sak’] « Et j’adore ça ! »

Sak’ but son verre cul sec. Nina continua sans en tenir compte.

[Nina] « Le cocktail, lui, est plus doux et plus sucré. Parfois il surprend car on peut découvrir un petit goût acide qui nous fait sursauter. Mais le mélange de saveur et son parfum donne des sensations inévitables. On peut le comparer à une femme. »

Nina et Yui trinquèrent ensemble. Puis toutes les filles croisèrent leurs regards complices. Que pouvait bien préférer Fuki ? Par quoi allait-elle se laisser tenter ? Le saké ou le cocktail ?
Hikari Nara

Hikari Nara


Karaoké, lieux de sagesse universelle… ou pas Empty
MessageSujet: Re: Karaoké, lieux de sagesse universelle… ou pas   Karaoké, lieux de sagesse universelle… ou pas EmptyVen 7 Sep - 20:45

Au fond, j'ai jamais aimée les bars, les boîtes de nuit, et autres conneries du genre.

Karaoké inclut. Miyuko avait dit que c'était chouette comme sortie entre amie, alors je n'avais pas très bien pu lui dire non. Au fond, elle, elle s'amusait. Elle aimait bien être entourée de monde, et je me demandais si c'était, contrairement à ce qu'elle voulait bien le faire croire, parce qu'elle prenait plaisir à surprendre des images / fantasmes des plus comiques. Bref, on s'était calés à une table vers le milieu de l'immense salle, et on sirotait des trucs peu alcoolisés. Histoire de pas être venues pour rien, histoire de dire : On a bu du champomy, cay trop la fête ! Ou quelque chose s'en approchant. Mais bon, le problème avec ce genre d'endroits, c'est qu'on ne peut pas vraiment profiter de l'alcool. Moi, je vous le dis, quand je bois de l'alcool, j'aime bien discuter et tout, converser, rire, ce genre de trucs. Sauf que, comme dans ce genre d'endroits, la musique est tellement mise à fond qu'on peine à s'entendre sans gueuler, bah vous comprendrez que 80% du plaisir s'évapore. Encore plus quand la musique est accompagnée de voix horribles tentant une pâle réplique des tubes de l'été.

Je faisais assez la gueule, finalement.
Miyuko, toujours affable et compatissante, finit par poser sa main sur mon bras, et gueule assez pour que je l'entende.


- Chérie, tu sais, on peut passer la soirée ailleurs ...

- Bah nan, tu t'amuses bien, puis faut que j't'entende chanter un truc moche.

Je secouais la tête doucement, avant de sourire. Un sourire qu'elle me rendait, alors qu'elle interpelait un serveur.
Cette fois, je prendrai quelque chose de plus fort. Pas vraiment idée de ce que c'était, j'avais juste demandé un truc plus fort, et on me l'avait apporté. Ce n'était pas du saké, le saké était plus sec et fort, puis c'était doux et sucré. Avec un goût de framboise, mais on ressentait l'alcool. Vraiment aucune idée de ce que c'était.

Mais en fait, après ce verre là, la musique était clairement mieux.
Les voix résonnaient différemment, et en fait, elles étaient plus lointaines, ce qui me permettait d'entendre la musique plus clairement. Mais à ce moment là, les basses commençaient à faire un peu trop *boum boum* dans ma tête.
J'aurai dû peut-être commencer à me méfier à ce moment-là, mais en fait nan.
Je transpirais. De lourdes perles de sueur roulaient sur mon front, mes joues, mon cou. Il faisait chaud, mais je n'en prenais conscience que maintenant. Ce qui avivait ma soif. Miyuko me parlait, mais entre la musique et les mots partant en free-style, je me contentais de hocher la tête de temps en temps, en rajoutant *bah oui* ou *j'sais pas*.
Et ça marchait !

Alors j'ai commandé un autre de ces trucs à la framboise. Et un deuxième. Et même un troisième.
Puis enfin, y'a eu une occasion, alors Miyuko a foncée sur l'estrade pour chanter un truc. J'étais contente pour elle, mais vraiment. Elle m'a fait un signe de la main, histoire de dire *coucou j'suis là*, alors j'ai affiché un grand sourire improbable et lui ait rendu. Mais j'avais quand même soif.
Mais en même temps, j'étais écœurée. J'avais des balancements. La salle commençait un peu à tourner contre mon grès et les basses faisaient trop boom boom dans ma tête.
J'ai disparu peu après que la voix pas si discordante de Miyuko résonne.
Je marchais droit, mais je faisais beaucoup d'efforts pour. Au fond, je savais que j'étais saoule, mais je me battais assez pour ne pas le paraître trop. Mais il fallait quand même avouer que ces talons hauts commençaient à être difficiles à manœuvrer.

Ma robe rouge laissait un sillage écarlate sur son passage, alors que j'arrivais vers un couloir.
Un couloir avec quatre portes sur ses cotés, deux de chaque. Et une fille endormie en plein milieu.
Et de l'une d'elle, sérieux, il y avait beaucoup de bruit. De la salle, pas de la fille qui ronflait mais faisait pas de bruit. Mais genre pas d'autant que derrière moi, et genre ça serait bien de se faire de nouvelles copines.
Je m'y dirige, d'un pas aussi convaincu qu'on peut l'avoir dans mon état. En temps normal, je me serai méfiée. Après tout, y'avait un trou dans la porte. Sur le moment, ça m'a juste fait glousser.
Irruption dans la pièce qui passe tout sauf inaperçue, alors que je me laisse tomber à coté d'une des filles. Je sais plus laquelle, mais après lui avoir jeté un coup d'oeil, elle me semble quand même vachement familière. Et il n'y avait pas de raisons pour ne pas lui faire remarquer, alors que je prenais le cocktail impunément entre mes mains et que je me permettais de l'interroger, un énorme sourire aux lèvres et une fois enjouée au possible.


- Et, mais, toi j'te connais ! T'es pas, heu, genre à l'accueil ? De l'Académie même ? Parce que si c'est le cas, bah on est peut être amies, parce que, tu vois, moi aussi j'ai un peu un job comme le tien, genre, heu, j'fais des papiers, ou je les classe, ou un truc comme ça. Je m'en souviens plus. C'est quoi ton nom déjà ?

Mes lèvres trempèrent dans le cocktail dérobé, et c'est insouciante de mon invasion que j'attendais une quelconque réaction.
Fuki

Fuki


Karaoké, lieux de sagesse universelle… ou pas Empty
MessageSujet: Re: Karaoké, lieux de sagesse universelle… ou pas   Karaoké, lieux de sagesse universelle… ou pas EmptyJeu 20 Sep - 8:58

«Ho, j’ai comme la tête dans du coton. Qu’est-ce qu’elles ont toutes autour de moi à crier ? Ça fait mal à la tête»

Alors qu’on pose deux vers devant elle, un d’un liquide coloré dans un verre fantaisiste et un vers d’eau, une femme entre dans la pièce. Une femme un peu flou et entouré de rouge qui prend le verre fantaisiste.

«Mon verre, qu’est-ce qu’elle fait…mais tout ce rouge, elle est en feu…»

Attrapant son verre d’eau et se redressant sur sa chaise le plus rapidement possible. Trop rapidement peut-être, puisqu’elle se prend maladroitement le pied dans l’une des pattes de sa chaise qui bascule vers l’arrière. L’esprit embrumé, la genin qui n’aurait pas dû être affectée par cette maladresse en temps normal, vacille légèrement vers, essaie de reprendre son équilibre en battant des bras, se redresse vers… pour mieux se vautrer vers l’avant, en plein visage.

Étendu au sol, la jeune genin tente de retrouver ses esprits. Premier constat, la chute a été moins douloureuse que ce qu’elle avait cru. Deuxièmement, ce n’était pas le sol qui se trouvait sous elle et qui avait réceptionné son visage, mais deux petits coussins posés là par chance. Étrangement, ces deux coussins rouges sont chauds et ont un contact particulièrement doux. Tellement doux et confortable qu’elle préfère y laisser sa tête encore un peu et de se laisser somnoler dans petit cocon de douceur.

Hikari –KYAAAA.

Un bruit strident se fait entendre, mais n’en ayant rien à faire, elle enfonce plus profondément sa tête entre les deux coussins pour s’isoler du son. Confortablement calé dans son petit cocon, rien ne pourrait l’en faire sortir… à l’exception d’une main puissante l’attrapant par le col et la soulevant du sol sans qu’elle ne puisse faire autre chose que se débattre vainement. Tout ce qu’elle peut voir, c’est qu’elle s’éloigne de plus en plus du groupe attablé et que certaines des filles se penchent à l’endroit de sa chute.

Continuant de se débattre en brassant l’air de ses petits poings, on finit par la reposer au sol de l’autre côté de la porte défoncée. Le corps inconscient de l’enseignante de ninjutsu ayant disparu, on suppose que des employés du karaoké l’ont mise à l’écart le temps qu’elle dégrise. Mais Fuki n’a pas le temps de se préoccuper de la disparition de cette enseignante démoniaque. La main puissante qui l’avait trainé jusqu’à maintenant lui assène une gifle monumentale qui lui remet les idées en place et chassant les embruns d’alcool de son cerveau.

Yui – Idiote.

Après cette gifle, Tamoa Yui lui lance cruellement ce mot à la figure, sans que la genin ne puisse comprendre pourquoi.

Fuki – Quoi… je…

Tamao l’interrompt avant qu’elle ne s’embourbe davantage dans une tentative raté pour demander des explications.

Yui – Je suis désolée d’avoir dû faire ça, mais tu es allée trop loin.

Elle marque une pause puis reprend plus doucement.

Yui – Je sais que tu as eu une mauvaise expérience avec Tsubaki, mais on ne peut pas faire les choses comme ça. Je sais que Tsubaki t’as blessé, mais ce n’est pas la seule manière de faire les choses.

Fuki – Quoi ? Je ne comprends pas. C’est quoi cette hist…

Serrant Fuki contre elle de toutes ses forces, Tamao lui passe une main dans les cheveux comme une mère le ferait pour consoler un enfant.

Yui – Tsubaki t’as vraiment fait du mal, mais ça va s’arranger. Je vais te montrer le chemin et réparer le mal qu’elle t’a fait.

Étouffant contre la poitrine de l’eisei qui lui comprime le visage de toute sa force, Fuki ne peut pousser que de petits gémissements à peine audibles en essayant de se débattre comme elle peut. Mais cela n’encourage que d’avantage Tamao à resserrer son étreinte et à murmurer d’autres paroles bienveillantes.

Yui – C’est bon, tu peux pleurer autant que tu veux. Je ne dirai rien aux autres.

Au bord de la suffocation, les jambes de la genin se dérobent sous elle. La seule chose qui la soutient encore est la prise puissante de l’instructrice. La poigne puissante fini par la relâcher, mais ce n’est que pour la laisser choir au sol comme un pantin dont on aurait tranché les cordes. Sans se rendre compte de l’état de sa disciple, Tamao lève le poing en prenant une position déterminée.

Yui – Je fais le serment de tout faire pour que tu puisses connaître les joies de l’amour, même si je dois y passer tous mon temps.

Encore dans le cirage après avoir été privé d’oxygène, Fuki ne comprend pas trop de quoi son instructrice parle. Elle est seulement contente de pouvoir à nouveau respirer et n’en demande pas plus.

Yui – Viens maintenant, nous allons retourner avec les autres... et essais de te contrôler un peu.
Maître du jeu
Administrateur
Administrateur
Maître du jeu


Karaoké, lieux de sagesse universelle… ou pas Empty
MessageSujet: Re: Karaoké, lieux de sagesse universelle… ou pas   Karaoké, lieux de sagesse universelle… ou pas EmptyDim 4 Nov - 15:03

Fuki : +37Xp
Tsuki : +11Xp
Hikari : +10XP
Contenu sponsorisé



Karaoké, lieux de sagesse universelle… ou pas Empty
MessageSujet: Re: Karaoké, lieux de sagesse universelle… ou pas   Karaoké, lieux de sagesse universelle… ou pas Empty

Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Entraînement sagesse
» Entraînement sagesse
» Entraînement sagesse
» Entraînement sagesse
» entrainement sagesse

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Ryoma - Le forum des Shinobi :: Konoha :: Parc Seibutsu-